Onyx regarda Siegfried d’en-dessous, attendant donc de savoir si tout était bon pour lui. Mais la réponse qu’il lui donna l’étonna, la faisant hausser d’abord un sourcil à son « Non », avant de cligner plusieurs fois des yeux à la suite de sa phrase. Éviter de perdre du temps ? C’est-à-dire, se demandait-elle en le regardant, s’apprêtant à lui demander, mais, elle n’en eut pas vraiment le temps. Ni une ni deux, elle le vit déboutonner son pantalon, la faisant cligner des yeux en regardant cela, avant de la faire rougir très légèrement à ce qui se passait sous ses yeux.
Nom d’une pipe en bois, il se passait quoi là ? La pauvre louve avait son cerveau qui venait de bugguer, ses yeux se retrouvant à scruter ce qui se passait, admirant le déshabillage de son binôme, le voyant se débarrasser de son pantalon puis ensuite baisser son caleçon. Étrangement, ce qui la fit débugger, c’était de voir le corps presque nu du beau brun. Il était bien bâti, oh ça, oui. Un torse musclé et ferme, avec pas mal de cicatrices certes, mais ça lui donnait un certain charme, puis tous ces tatouages… Ça le rendait très sexy. Puis, il fallait le reconnaître, comme tous les hommes en général, il avait de belles jambes, longues, musclées, pas trop fines ni épaisses… Tiens, comme ses mains elle se disait ! Et… Ses hanches aussi, bien faites, ses os saillants mais pas trop, ça donnait très envie de s’y agripper…
…. Attends… Quoi ? Quoi ? Quoi ? Elle venait de penser à quoi là ? Hoooooooooo ! Mais ça va pas dans ta tête ma grande ?!? Elle en ouvrit de grands yeux, autant étonné par le streaptease que son partenaire lui offrait, que par ses pensées qui partaient dans tous les sens. … Punaise, ça n’arrêtait pas aujourd’hui… Et elle venait de se manger un coup de chaud soudain, bordel de ! Heureusement, elle réussit à le faire descendre assez rapidement, mais quand même ! Dieu merci, elle n'était pas en chaleur en ce moment-même, car sinon… Oh non… Non, elle ne veut pas imaginer ce qui aurait pu se passer. Oh non, elle ne veut pas s’imaginer lui sauter dessus et lui faire plus que des avances; le tout en gémissant plaintivement en lui faisant les yeux doux.
Et hop, nouveau rougissement aux joues, ses oreilles remuant doucement sur sa tête, alors que son cœur fit un salto arrière à ses nouvelles pensées. Holala, c’était sa journée décidément. Mais heureusement, la louve exorciste put entendre son binôme reprendre la parole, venant l’aider sans le savoir à se débarrasser de toutes les pensées qui l’assaillaient à l’instant. Elle releva doucement son regard vers lui, l’écoutant lui expliquer le pourquoi du comment de la perte de temps. Haaaaaaa, bah oui, c’était logique, évidemment ! Et comment ça se fait qu’elle n’y ait pas pensé plus tôt, hein ? Pourquoi elle s’est laissé déstabiliser par un peu beaucoup de peau, hein ? Halala, c’était vraiment une drôle de journée aujourd’hui, sûrement la fatigue et les émotions, oui, ça devait être ça, quoi d’autres sinon ?
« Mmmh… Oui, tu as raison. C’est plus logique, on va faire comme ça. »
Hochant doucement la tête après ses paroles, Onyx reporta son regard sur le torse de Siegfried, là où elle venait de finir de badigeonner la mixture. Elle fit descendre son regard, se disant qu’elle allait devoir se baisser pour lui appliquer de la mousse sur son ventre mais aussi son bas-ventre. À cette réflexion, elle haussa doucement un sourcil, ayant retrouvé sa petite mine concentrée au possible, faisant tourner la brosse dans la mousse crémeuse tout en fixant le bas de son corps. Après quelques secondes à imprégner la brosse dans le bol, la brunette s’en saisissat et vint appliquer la crème mousseuse sur le ventre du beau brun, passant doucement l’outils sur son ventre afin de ne pas le chatouiller et que ce ne soit pas trop désagréable, même s’il lui avait dit qu’il s’en fichait que cela soit agréable. Bien sûr, pendant qu’elle faisait ça elle zieuta son ventre, sous son air concentrée, se faisait la réflexion que ses abdos et ses obliques étaient bien dessinés, que ça lui donnait vraiment un beau corps qu’on aimerait bien touché.
Ahem ahem ! Concentre toi sur la crème à raser à étaler sur lui hein, arrête de tergiverser à autre chose ma grande ! Petit secouage de puces mental et hop, c’était repartis ni vu ni connu ! Donc, quand elle eut fini de s’occuper de son ventre, la louve retrempa la brosse dans le bol, le faisant tourner pour l’imprégner de nouveau comme il faut de la mousse. Et tout en faisant cela, elle regarda son bas-ventre, non sans rougir un petit peu malgré elle, ne s’en rendant même pas compte tant elle était concentrée en même temps. Puis, d’un coup, elle s’abaissa sans prévenir, venant se mettre à genoux devant lui, son visage quasiment face à son bas-ventre, un regard des plus sérieux en le fixant alors qu’elle se prépara à venir le badigeonner à cet endroit délicat.
« Ça sera plus simple de te passer de la crème en étant agenouillé. »
Et là, la noirette badigeonna le bas-ventre de son binôme, allant tout aussi doucement que sur son ventre, d’autant plus que là, elle était sur une partie de son corps assez sensible. Elle fit son possible pour rester concentrer, pour contrôler ses pensées qui n’arrêtaient pas de la faire dérailler en l’admirant, qui l’avaient amené à se poser des questions presque olé hein ! D’ailleurs, tiens, en pensant à cela, elle se demandait comment il était en-dessous de la ceinture ? Car, il avait l’air plutôt bien bâtie là aussi, enfin, de ce que son boxer laissait deviner en le moulant un peu.
… Non, c’était trop là ! Elle était pire qu’en chasse à penser à des choses pareilles ! En plus avec lui ! Alors oui, elle le trouvait séduisant sous ses airs bourrues, elle le trouvait extraordinaire car il était doué, elle le trouvait captivant quand il travaillait et était concentré, puis, elle trouvait qu’il avait de putain de beaux yeux bleus et un sourire à se damner quand il se donnait la peine de sourire ! Ha non, c’était vraiment de trop là, elle était possédé ou quoi ?
Attends tu vas vois ! Un, deux, trois, et clac ! Un bon mordage de joue pour se remettre les idées en place ! Alors oui, ses oreilles s’étaient légèrement agités sous la douleur que ça lui avait fait, mais, elle devait le reconnaître, cela avait été drôlement efficace pour la faire revenir sur terre. Enfin, du moins, pour le moment… Bon, tant qu’elle était en mode de pensées « normales » et concentrer à son travail, elle en profita pour adresser un mot à son collègue, alors qu’elle termina lentement de lui passer de la mousse à raser sur son bas-ventre, venant à se rapprocher dangereusement de ses parties privées, enfin, juste un peu avant.
« Quand j’aurais fini, je me redresserais pour m’occuper de ton torse, puis, refaire le même chemin pour poursuivre le rasage. Sauf si tu préfères pour gagner du temps, que je rasse en sens inverse : je commence par le bas et je remonte vers le haut. C’est toi qui me dit, mais réfléchis pas trop, sinon ça risque de sécher et je vais devoir te crémer de nouveau. »