Il existe de nombreuses théories et recherches sur les univers et réalités parallèles, des concepts fascinants qui évoquent l'existence d'autres mondes semblables ou radicalement différents du nôtre. Selon ces théories, il s'agirait de dimensions pouvant coexister avec la nôtre, séparées par des frontières invisibles où les lois de la physique, les événements ou même les versions de nous-mêmes varieraient.
Dans ces théories scientifiques (comme celle du multivers) on suppose que chaque choix ou événement pourrait engendrer une nouvelle réalité, donnant ainsi naissance à ce que l'on appelle un univers ou une réalité parallèle.
Et aujourd’hui, nous nous trouvons dans l’un d’entre eux où nous suivons les aventures de deux individus bien distincts, dont le destin semble adorait jouait avec eux et leurs rencontres. Et l’un de ces individus, ou plutôt l’une, est Rubis Starling, une charmante jeune demoiselle pas comme les autres, pas ordinaire pour cette drôle de planète qu’est la terre et même pour ce pays qu’est le Japon, dans notre charmante ville de Seikusu.
Voyez-vous, c’est une albinos avec donc des traits distincts comme une chevelure blanche comme la neige, des yeux d’un rouge digne de la pierre précieuse dont elle tire son prénom et une peau si claire et sensible au soleil qu’on pourrait croire que c’est un vampire (ou lui faire la blague de, mais vous ne serez sûrement pas le premier à lui faire cette blagounette). Bien sûr, contrairement à la norme japonaise, elle est grande et élancée du haut de ses 1m68 (mais un peu plus en fait à cause des talons qu’elle porte, donc compter dans les 1m76/78) et elle a des formes qu’on peut qualifier de généreuses oui, avec une poitrine et des hanches voluptueuse à en faire tourner les têtes (faute de faire tomber des langues comme dans les cartoons).
Donc physiquement, cette demoiselle est donc assez atypique, notamment pour notre beau pays du soleil levant, même si les cosplays ont populariser pas mal les looks particuliers avec le port de perruques et lentilles de toutes couleurs. Et en parlant d’atypique, son look vestimentaire peut l’être tout autant. Vêtue principalement de noir (et parfois de blancs pour les chemises ou autres exceptions vestimentaires), elle affectionne particulièrement une casquette et une veste en cuir (noire bien sûr) et arbore quelques bijoux ainsi que des piercings aux oreilles, mais aussi un ras de cou noir en plastique avec lequel elle joue de temps en temps entre ses doigts quand elle réfléchit. Et pour rajouter une couche à sa particularité, la demoiselle a un tatouage entre son cou et sa poitrine, qui est un symbole qu’elle a vu dans un livre de son paternel et qu’elle a revue en rêve adolescente, lui donnant le déclic de se faire tatouer ça un peu sur un coup de tête mais en suivant son instinct aussi paradoxalement.
Et des paradoxes, elle en a quelques uns la demoiselle, de nature douce et gentille elle s’est enfermé dans une carapace de rebelle et provocatrice, qui ne se laisse pas faire et sait envoyer les gens valser avec classe et glamour, enfin ça, ça dépend des jours, parfois elle envoie valser sans prendre de gants, mais bon vous verrez si ça vous tombe dessus ou pas hein.
Mais pourquoi une personne douce et gentille de base se cache derrière tout ça me direz-vous ? C’est simple, la vie nous forge et parfois, ça brûle tellement qu’on veut à tout prix résister à la douleur du feu ardent qui nous façonne, pour le meilleur et le pire. Et ça a surtout était le pire pour cette chère Rubis Starling dont la triste histoire lui revient parfois à ses souvenirs, comme aujourd’hui…
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Rubis n’est pas japonaise (vous l’aurez pariez), elle nous vient de la Suède, qu’elle a quitté il y a environs deux ans à ses 19 ans, donc nôtre demoiselle a 21 ans à l’heure où nous parlons. Dans son beau pays souvent enneigé et entourés de natures verdoyantes, de montagnes majestueuses et de splendides lacs bleus comme sur des cartes postales, Rubis a eut une enfance compliquée. Elle a été élevé par un couple de deux scientifiques, travaillant tout deux sur des sujets totalement opposé : une mère spécialisée en biomécanique et un père spécialisé en univers parallèles et multivers, d’un côté un domaine très terre à terre comme on dit et un autre plus la tête dans les nuages. Et leurs spécialisations étaient souvent la source de plaisanterie l’un envers l’autre, mais du jour au lendemain, cette source de plaisanterie devint celle de toute leurs disputes, avec une petite fille au milieu de tout ça, qui voyait ses parents se déchiraient pour des broutilles.
Élevée dans une famille en conflit perpétuelle, Rubis trouva refuge dans les livres, la nature et les étoiles, lui permettant de s’offrir des moments de solitude et d’échappatoires à toutes ces disputes familiales. Mais malgré cela, ses parents l’aimaient quand même, partageant de doux moments avec elle, mais leurs mauvaises ententes et leurs rancœurs pesaient lourd sur le coeur de cette petite fille qui se demandait pourquoi ils passaient souvent leur temps à se déchirer. Et c’est d’ailleurs dans un moment de déchirement, qu’un drame se produisit ! Les parents de la demoiselle étaient en voiture, avec elle, et une nouvelle dispute éclata, toujours et encore à cause de leur spécialisation mutuelle et tout ce qui les opposés, comme d’habitude. Mais cette fois, la dispute finisa mal, la voiture accéléra, dérailla, et le drame se produit… Un terrible et horrible accident de la route, tuant ses deux parents à l’avant du véhicule sur le coup et elle… Elle en échappa, blessée mais sauve, secourue à temps par d’autres automobilistes sur la route.
Rubis devint donc orpheline âgée de 9 ans, en entendant sans cesse autour d’elle que c’était elle la source de malheur de ses parents, qu’ils ne se disputaient jamais avant sa naissance, que sa mère aurait dû l’abandonner (on vous épargne les therme plus horrible comme la noyade) en découvrant qu’elle était une albinos car ils portaient malheur, la preuve étant en parlant de l’évolution de ce charmant couple qu’était ses parent à leur début avant de l’avoir et de la mort tragique qu’elle avait provoqué car elle portait malheur. C’est dur à porter sur de jeunes épaules de telles choses, qui sont souvent rabâcher dans votre dos et parfois juste devant vous, pour bien vous montrer que vous n’êtes pas comme les autres, que vous n’êtes pas désiré dans le troupeau car vous n’en fait pas partie.
C’est donc ainsi que la jeune Rubis commença sa vie à l’orphelinat, où les enfants n’étaient pas tendre avec elle à cause de sa différence, de ses histoires autour, du fait qu’elle portait malheur et pouvait apporter la mort. Les années à l’orphelinat furent compliqué pour la jeune fille, qui malgré ses maintes tentatives de gentilles et douceurs naturelles étaient rejettés autant par les pensionnaires que le personnel de l’orphelinat. Rubis était majoritairement seule, dans une chambre entouré de livres ou dehors dans un coin loin de tous, isolée et meurtrie même, victime d’harcèlements en continue. Et c’est à l’adolescence qu’elle commença à se rebeller, à faire le mur, affrontant ses camarades quand ils l’embêtaient et ayant été jusqu’à casser la figure d’un d’eux même ! Mais pour sa défense il l’avait attraper par le col et elle s’était juste défendue, mais bon, qui croirait une demoiselle en pleine rébellion après tout, et surtout, qui la croirait elle, l’albinos porte malheur qui attire les conflits ? Personnes… C’est donc avec ce genre de pensées et attitudes d’autrui que Rubis se referma encore plus, se forgeant cette carapace de rebelle, provocatrice, qui n’a peur des mots ni d’en venir aux mains si nécessaire, car elle devait avant tout se protéger de ce monde qui ne voulait pas d’elle.
Rubis continua donc sa triste vie à l’orphelinat, attendant patiemment sa majorité pour quitter les murs de cette horrible bâtisse avec ces horribles personnes, sachant pertinemment que jamais personne n’adoptera une albinos. Et en attendant cela, elle se réfugiait dans les livres et dehors quand elle faisait le mur, allant se balader dans la ville, admirer les étoiles ou se perdre dans les bois ou parfois même en ville, poussant le vice jusqu’à travailler de temps en temps dans les bars en tant que serveuse pour se faire un peu d’argent au black, en attendant patiemment le jour où on lui ouvrira la cage pour qu’elle puise prendre son envol.
Et quand le jour de ses 18 ans arrivèrent enfin, Rubis sortie de sa « prison » comme elle la surnommer ironiquement mais avec une pointe de vérité dans le cœur, et elle embrassa cette liberté où elle n’aurait plus à subir les harcèlements et mauvais mots quotidiens de la part de tous ces gens qui l’entourait à l’orphelinat (mais pas que malheureusement). Par chance, Rubis était de nature sérieuse malgré sa rebelltiude et elle avait tout organisé pour avant sa sortie quand le jour viendra, lui permettant ainsi de pouvoir trouver un logement pas cher dans une résidence pour jeunes gens tout en allant proposer son cv à différents endroits pour travailler.
Mais bon, c’était une petite ville, tous le monde se connaissait, tous le monde connaissait les mauvaises histoires sur les albinos et le malheur qu’ils apportent, et une majorité des gens la connaissait, malgré elle. Elle ensuivit donc plusieurs refus pour des postes quand elle n’était pas chassé de certains commerces même, qui refusait qu’elle y mette les pieds. Mais par chance, au bout de plusieurs jours, quand elle alla à un des bars où elle avait fait la serveuse au black quelque fois, et qu’elle parla avec la barmaid de son soucis à trouver un emploi, on lui proposa un petit contrat de quelques mois pour être serveuse. C’était une chance que la demoiselle se saisissa sans hésiter et c’est comme ça que commença sa carrière de serveuse dans les bars, lui permettant de pouvoir accumuler pas mal d’argent car ça payer bien, surtout quand c’était du travail de nuit, qu’elle favorisait donc pour la rentabilité puis parce qu’elle aimait l’ambiance de la nuit, tous ces gens qui s’amusaient et danser… Ha danser, elle aimait ça et elle avait découvert les joies de la danse en découvrant les bars adolescente en faisant les murs, c’était une des rares choses de bien qui lui était arrivé dans la vie ça, lui conférant une certaine passion pour la danse aujourd’hui d’ailleurs.
La vie commençait enfin à se dérouler sans accro pour Rubis, qui pouvait enfin profiter de sa liberté et de la vie, même si ce n’était pas facile tous les jours dans une ville où les gens vous hait on pouvait le dire. Et c’est lors d’une de ses journées sans travail, peu de temps avant la fin de son contrat dans le bar dans lequel elle avait commencé à travailler, que Rubis découvrit une pub pour une sorte de tombola/tirage surprise de voyage organisé par l’aéroport pour encourager les jeunes à voyager dans le monde, en leur « offrant » un aller simple (contre une petite somme d’argent) dans un pays tirés au hasard, afin de les inciter à voyager et pourquoi pas travailler dans ce pays. Le concept était loufoque mais il plaisait terriblement à cette demoiselle qui se disait que c’était peut-être l’opportunité pour elle de quitter son pays, ce pays qui semblait n’avoir jamais voulu d’elle d’ailleurs en lui enlevant les seuls êtres chers qu’elle avait et en l’entourant de gens qui la haïssait sans cesse. Même s’il y avait quelques exceptions, comme ces collègues au bar ou les autres personnes qu’elle connaissait de ce milieu, elle avait souvent l’impression d’être de trop.
Et c’est donc ainsi que Rubis, après avoir fini son contrat, récupérer les papiers nécessaires pour le voyage et fait sa valise en emportant le peu d’affaire et livres qu’elle avait, se dirigea à l’aéroport, s’inscriva à la tombola du jour et tira au sort avec ses petites mains un billet pour le Japon direction la belle ville de Seikusu ! C’est donc ainsi du haut de ses 19 ans qu’elle quitta son pays la Suède et arriva au Japon, curieuse et enthousiasme pour vivre sa nouvelle vie, mais restant sur ses gardes et rebelle malgré tout, car… Bah, on ne peut pas enlever des années de souffrances et une carapace chargée d’histoires si rapidement, cela prendra du temps, surement.
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Et c’est en repensant à tout cela, son histoire, les raisons qu’ils font ce qu’elle est, que notre chère Rubis se mit doucement à souffler par le nez en souriant amusée toute seule, jouant avec son collier autour de son cou tout en étant plaqué contre un mur dans une ruelle près de la porte de service du bar dans lequel elle travaillait depuis quelques mois. C’était calme, c’était paisible et le seul bruit était les grésillements d’une lampe d’un commerce à côté dont les leds clignotaient en permanence en faisant quelques bruits, ce qui ne semblait pas dérangeait la demoiselle plus que ça, même au contraire, elle semblait les admirer en se perdant dans ses pensées lointaines en ce moment.
Mais quelque chose vint l’importuner, un bruit de pas et une odeur de cigarette, la faisant doucement froncer des sourcils que sa casquette siègé sur sa tête cachée. Ni une ni deux, la jeune albinos jeta son regard en direction du bruit et de l’odeur, fusillant du regard une collègue qui jeta son mégot au sol.
« Hey Sakura ! Bon sang de bonsoir, t’exagère putain ! »
Siffle Rubis entre ses dents, se redressant de contre le mur en se dirigeant vers elle pour ramasser le mégot et lui foutre sous le nez, les sourcils toujours légèrement froncé en regardant la jeune femme face à elle à présent.
« C’est pas une poubelle ici, putain de… Raaaah ! » tapant du pied avant de se retourner pour aller vers la poubelle, écrasant bien le mégot à l’endroit à cet effet avant de le jeter dedans, la demoiselle aux prunelles écarlates reporta son regard vers sa collègue « Fais attention quoi, t’es pas chez ta mère ici, t’es au boulot ! »
Et sur ses mots, Rubis soupira en croissant les bras, avant de se diriger vers la porte de service pour rentrer dans le bar et commencer à prendre son service, tout comme sa collègue jetteuse de clope sur le sol qui ne pipa pas un mot face a la ralerie de la demoiselle à la blanche chevelure, qui n’aimait apparemment pas qu’on jette des trucs au sol sur son lieu de travail.