Nom complet : Hatamoto Myumi
Âge : 27 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine
Orientation sexuelle : Lesbienne
Expérience sexuelle : Amateure
Travail : Graphiste pour le journal Jiyû Shinbun (Journal de la Liberté), un journal peu connu
Physique et Caractère :
Myumi est une femme d’une grande taille (1m74) avec une corpulence plutôt normale. (58,8 kg) Elle porte un bonnet B, a de longs cheveux et des yeux marrons, ainsi qu’un visage fin. En fait, elle ressemble à une Japonaise normale, bien qu’elle ait les cheveux marrons, et donc qu’elle a dû donner son certificat médical pour prouver qu’elle a naturellement les cheveux marrons.
Pour ce qui est des vêtements, c’est plutôt classique… pour une frileuse. Même en été, elle porte des vêtements chauds. Un pull blanc, une jupe plutôt épaisse marron, et un manteau gris. Autant dire qu’à l’époque où elle était à l’école, elle dénotait parmi les filles de son école, privilégiant son bien-être au paraître plus mignonne en raccourcissant sa jupe. Elle était une des rares filles, si ce n’est la seule, à ne jamais se faire des ourlets à la taille, et donc une des seules, si ce n’est la seule, à toujours garder la jupe longue.
Au niveau de son caractère, Myumi est d’un calme olympien, elle prend sur elle tant de choses… ce qui est très important dans un pays où il faut garder la tête froide en tant que femme dans une entreprise… et surtout en tant que graphiste pour un journal, et donc en cas d’échec elle deviendrait le bouc émissaire, dans un pays où la hiérarchie est verticale et droite comme un I. Cela dit, elle a tendance à être égoïste. Penser à elle avant la communauté, dans un pays qui pense au contraire à la communauté avant l’individu, mais là-dessus elle a une raison de penser comme ça : elle ne peut pas être utile à la communauté si elle est mal dans sa peau. Également, elle est quelqu’un de franche envers ses égaux et ses inférieurs. Sans être vulgaire, elle n’hésite pas à dire tout haut ce qu’elle pense, même quand c’est une insulte. Cela dit, elle n’est pas non plus aigrie, elle peut même se montrer optimiste quand tout se passe bien, malgré les problèmes qu’elle pourrait subir.
Histoire :
Il y a 27 ans, à Seikutsu, dans la Préfecture de Kyoto, naît une nouvelle née de la famille Hatamoto. Elle est née du ventre d’Aeko, dont son ancien nom de famille est Arashi, et le père qui a pu venir quelques heures après l’accouchement s’appelle Kioshi. Aeko donna comme prénom à sa fille unique Myumi. Unique, oui, parce que c’est très courant qu’après le premier enfant, les deux parents vivent séparés dans la même maison, et donc les actes charnelles deviennent beaucoup plus rares. Cela dit, elle n’est pas malheureuse dans cette famille, elle s’entend aussi bien avec son père qu’avec sa mère. Une famille traditionnelle, on peut le dire, avec une mère femme au foyer depuis sa grossesse et un père qui travaille dur et longtemps pour apporter de l’argent.
C’est uniquement à l’école qu’elle dénote légèrement parmi les Japonaises, tout d’abord avec ses cheveux marrons et non noirs. « Tout élève a les cheveux noirs », une règle très ancienne qui n’a pas prévu qu’il existe des personnes avec des cheveux naturellement pas noirs, et donc une adaptation a dû se faire pour qu’elle doive soit montrer un certificat médical montrant qu’elle a naturellement les cheveux marrons, soit se teindre les cheveux en noirs, ce qui va à l’encontre de l’esprit de cette règle. Aeko a choisi le certificat médical.
Ce n’est pas la seule chose qui la fait légèrement détoner. Cette fois, ce n’est pas une règle qu’elle ne pouvait pas respecter au pied de la lettre, au contraire, car étant frileuse, plus sa jupe est longue, mieux c’est. Ses camarades ont pour habitude de se mettre des ourlets à la taille pour raccourcir leur jupe, et ainsi paraître plus mignonne, ce qui n’est clairement pas le cas de Myumi. En fait, elle a expérimenté une chose de malheureusement habituel : le harcèlement. Heureusement, elle a pu, petit à petit, se forger un calme à tout épreuve et à prendre sur elle. Ce harcèlement l’a aussi conduit à adopter un comportement un peu égoïste : si la communauté ne veut plus d’elle, il va falloir tenir jusqu’à ce qu’elle l’accepte. De plus, elle a commencé à ne pas se laisser faire, et si elle se refuse d’être vulgaire au risque d’avoir des problèmes avec son père, elle n’hésite pas à se montrer franche et à savoir insulter sans vulgarité. Sa première était « Tu as quelque chose à compenser pour t’en prendre à différent que toi ? » Ce genre d’insultes l’a beaucoup aidé à tenir, car si on essaie de s’en prendre à elle, elle peut humilier le harceleur sans avoir de problèmes avec les professeurs.
Par ailleurs, c’est également à l’école qu’elle a appris qu’elle a une attirance envers les autres filles, sans aucune attirance envers les garçons. Si elle s’était sentie mal de l’apprendre, elle a fini par s’assumer, juste n’en parler à personne d’autre que la fille qu’elle aime. Jusqu’à présent, elle n’a eu que quelques amourettes et deux-trois aventures d’un soir, mais sans plus. Elle aurait aimé trouver la bonne, mais elle ne veut pas se presser, si en plus c’est pour être forcée de faire son comingout.
Après l’école qui était très difficile, et où elle a pu avoir une assez bonne moyenne pour ouvrir des portes plutôt grandes, elle finit par se faire embaucher dans une entreprise peu reconnue, après moult refus. Elle a été embauchée en tant que graphiste dans le journal Jiyû Shinbun… et ce n’est pas le travail le plus tranquille du monde, car non seulement en tant que femme qui risque de partir elle se prend beaucoup de misogynie dans le visage, mais en plus elle a le désavantage d’être graphiste, et donc bouc émissaire en cas d’échec. Cette fois, pas moyen d’insulter le patron au risque d’être virée, elle doit prendre sur elle comme elle a pris à l’école. Elle est dans un dilemme classique au Japon : soit elle reste dans l’entreprise à tout prix pour avoir des promotions et recevoir moins de sexisme car elle aurait moins de supérieurs, soit elle abandonne et cherche un mari qu’elle ne serait pas amoureuse mais avec beaucoup d’argent pour devenir femme au foyer comme sa mère. Pour l’instant, elle décide de rester dans le journal, mais elle retient toujours cette possibilité de devenir femme au foyer.
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