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Rencontre au beau milieu d’un rêve.. erreur, d’un cauchemar ~ [ PV Hayao ]

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Rubis Starling

Humain(e)

C’était une fin de soirée comme les autres pour  Rubis. Après son travail au bar dans une soirée intense comme c’était le cas en cette saison estivale, elle rentra chez elle après la fin de son service, échappant une nouvelle fois à l’une des demandes d’extra de son patron qui voulait la faire repartir avec un client. Son refus avait encore agacé son patron mais pas au point de la menacer ce soir pour lui forcer la main, au grand soulagement de la jeune femme.

Arrivée chez elle sans encombres donc, elle enleva ses talons aiguilles qu’elle rangea délicatement avec ses autres talons, marcha en direction de sa cuisine et alla jeter un œil aux tisanes qui habitaient son placard. Elle en prit une au hasard parmi celles qui étaient destinées à aider au sommeil puis la prépara sans grande joie. Pour être tout à fait honnête, après en avoir essayer une flopée qui soit disant aider à favoriser le sommeil et passer de bonnes nuits, constatant que cela ne marchait absolument pas, même si au fond d’elle elle avait des doutes sur le fait que ça puisse marcher mais au cas où ça ne coûtait rien d’essayer, à part la déception que ça ne fasse rien. C’était donc plus par habitude qu’elle se faisait infuser des tisanes que pour leur véritables vertus, aimant tout de même le goût des plantes infusés.

Pendant que sa tisane à la camomille sauvage et à la rose blanche infusait, elle se dirigea dans sa salle de bain, se déshabilla, prit une douche puis enfila ensuite un simple débardeur et un shorty en coton avec un peu de dentelle de couleur noir. Sortant de sa salle de bain le plus simplement et légèrement vêtue, marchant pieds nues sur son plancher, elle retourna dans sa cuisine et attrapa délicatement sa tasse de tisane, venant se poster devant sa fenêtre pour regarder l’horizon en soufflant sur l’infusion chaude avant de la porter doucement à ses lèvres.

Après quelques minutes à admirer le paysage nocturne qui donnait vu sur le parc à côté de chez elle tout en sirotant sa tisane, elle retourna en cuisine et lava sa tasse avant de se diriger sans sa chambre. Une chambre des plus simples, mur bleu très pâle à la limite du blanc, une armoire et une commode sur laquelle il y avait plusieurs piles de livres sur l’astronomie, l’espace et les théories du multivers, domaine de la science qui l’intéressait particulièrement. Il y avait aussi quelques livres sur la théorie des rêves et cauchemars, du plus farfelus au plus sérieux avec appuie psychologique, sur lequel elle avait mis des postit où elle avait noté « néant », voulant dire ainsi qu’il n’y avait rien là-dedans pour l’aider à mieux dormir ou comprendre ses rêves (à part des trucs dont elle se doutait déjà un peu mais rien de bien interessant tout de même).

Un grand lit dont le linge de lit était de couleur noir simplement en satin, matière qu’elle aimait bien toucher dans les doublures de ses vestons ou de ses sacs, qui la décida à prendre du linge de lit en cette matière et quelques kimonos légers pour la nuit quand elle avait envie de porter autre chose que son débardeur et shorty pour dormir. La jolie demoiselle prit place avec délicatesse sur son lit, laissant tomber sa tête sur un de ses oreillers puis elle regarda le plafond, se retrouvant dans l’obscurité qui cohabitait avec les quelques reflets de lumière de l’extérieur qui passait au travers des rideaux de la fenêtre de la chambre. Puis elle ferma doucement les yeux, fatiguée et épuisée car cela faisait 3 nuits qu’elle avait résister au sommeil, ayant peur comme à chaque fois de fermer ses yeux et retrouver ses horribles cauchemars. Elle espéra dans un désespoir habituel que cette nuit ne soit pas trop cauchemardesque cette fois, avec un peu de chance elle rêverait peut-être d’un doux moment, chose qui était d’une rareté absolue tout comme son albinisme.

Rubis ne tarda pas à trouver le sommeil malgré la crainte qui la prenait au ventre de s’endormir. Malheureusement, comme à chaque fois, ses cauchemars commencèrent à la prendre d’assaut, la ramenant dans son passé et face à son défunt fiancé.

La jeune femme était dans une grande chambre, elle portait une petite robe courte sans manche de couleur noire et était pied nus, retournant ainsi à son petit mètre soixante-huit. Mais elle était collait au mur, tremblant de tout son être et avec quelques bleues sur ses bras et ses jambes, une trace de main bien rouge sur sa joue gauche, le visage en larme mais les sourcils froncés dont le regard se portait sur un homme à quelques mètres d’elle. Un jeune homme dans la vingtaine comme elle, plutôt baraqué mais pas trop, le mètre quatre-vingt pour 80 kilos, peau très pâle, des yeux vairons (un bleu très clair et un marron noisette), des cheveux lisses et mi-longs d’un blond pâle digne de tout suédois de ce nom, habillé dans une tenue classe : chemise blanche, cravate rouge, veston et pantalon ainsi que des chaussures noirs. 

Il se dégageait une ambiance électrique de tout ça, on sentait une tension palpable très forte mais aussi le drame de la scène. Le beau blond face à la jolie albinos n’était pas des plus souriant, il était même plutôt en colère, la regardant en serrant presque ses dents et en serrant les poings. Il fallait être aveugle pour ne pas comprendre qu’il avait sûrement passé ses nerfs sur elle et qu’elle lui tenait tête par-dessus le marché. Malheureusement ce n’était pas fini et il l’attrapa par les cheveux pour la tirer violemment vers lui alors qu’elle serra des dents à cause de la douleur, essayant de poser ses mains sur les siennes pour qu’il la lâche, mais en vain. Le blond la jeta ensuite sur le lit non loin d’eux, la faisant tomber face au lit avant de se positionner au-dessus d’elle à l’arrière, attrapant de nouveau ses cheveux en la faisant crier de douleur, remontant doucement la tête de la jeune femme alors qu’il approcha la sienne pour lui parler à l’oreille.

« Je suis désolé mon amour, mais tu ne me laisse pas vraiment le choix… » dit-il en jetant violemment la tête de la jeune femme sur le lit avant d’attraper ses poignets et les placer au-dessus d’elle, tandis que de son autre main il desserra sa ceinture, pour venir ensuite attacher les mains de la jeune femme aux barreaux du lit avant de déboutonner son pantalon et remonter d’un coup le bas de la robe de la jeune femme pour laisser apparaître ses fesses bombées habillait d’un shorty en dentelle blanc « Je vais devoir sévir Rubis… C’est pour ton bien tu sais… Puis je t’aime… »

La jeune femme ouvrit de grands yeux paniquait en sentant ses mains ligotés tandis que sa robe se faisait remonter, elle tremblait sous cet homme qui était au-dessus d’elle de dos alors que des larmes pointaient aux coins de ses yeux « Vi… Vi… Viktor… Je… Je… Je t’en prie… Non… Pas… Pas ça… Pas comme ça… » supplia la jeune femme d’une voix pleine de sanglot en tournant doucement la tête pour le regarder, se prenant une belle gifle de la part du blondinet qui la dominait alors, faisant tourner son visage de nouveau face au lit alors qu’il descendit son visage de nouveau vers elle « Il fallait pas me dire que tu voulais me quitter mon cœur… Ça m’a fait très mal… Et j’ai bien l’intention de te faire ressentir ce que tu m’as fais ce soir… » lâcha t-il avant de mettte sa main autour de son cou et l’étrangler tandis qu’il baissa la braguette de son pantalon, pour s’amuser un peu avec sa jolie fiancé alors qu’elle n’en avait absolument pas envie et qu’elle était effrayé.

La jeune femme transpirait dans son sommeil, elle tremblait, elle attrapa ses draps et les serrait, suffoquant presque alors qu’elle suppliait l’homme de son cauchemar d’arrêter ce qu’il faisait « Pi…Pi…Pitié… Vi…Vi..Viktor… St…Stop… Par pitié… Me fais pas… Ça… Pitié…  » répétant sans cesse ce genre de mots alors que des larmes coulaient sur son visage dans son sommeil dans cet horrible cauchemar, revivant avec horreur cet abus de la part de son fiancé qui ne semblait pas l’écouter et était d’une violence des plus romantiques à l’égard de la jolie demoiselle.
« Modifié: dimanche 14 juillet 2024, 14:29:25 par Rubis Starling »

Hayao Tachibana

Créature

Bordel ce qu’il faisait chaud. Malgré les fenêtres ouvertes, j’avais l’impression de vivre dans un véritable sauna… quel enfer ! Je soupirai doucement avant de me recentrer un peu. Me concentrer pour me repaitre d’un rêve était assez compliqué. Difficile et dé » agréable même, parce qu’il fallait supporter les choses sur deux échelles. Si encore la climatisation fonctionnait. Mais non. Elle ne serait que remise en état demain. Encore une nuit à devoir supporter ça. Et je devais absolument me nourrir.
Donc j’allais devoir prendre sur moi.
Dans l’intérieur dépouillé de mon appartement guère plus grand qu’un chiotte pour pygmée, ce qui, en soi, était l’une des rares choses que je détestais au Japon. La petitesse des logements vus le prix, je m’installais comme je pouvais. Mais au moins, comme je n’avais pas vraiment le luxe de dormir, j’avais gagné de la place pour installer un excellent fauteuil et je pouvais m’installer dedans pour chasser les bons rêves.
Que voulais-je pour diner ? Généralement j’évitais de foncer là-dessus, mais là, j’avais envie d’un cauchemar. Un vrai McDo du rêve en soi. Car très facile à trouver, et ça calait le bide sur l’instant.
J’inspirai profondément, fermais les yeux, et commençais à ressentir les rêves, alentour, comme mille et une bulles, mille et un univers. Un par individu, parfois même plusieurs par individu, entre le rêve précédent en train de mourir, l’actuel, et le futur en train de naitre. Les humains ordinaires faisaient tous plein de rêves en une nuit. Et ça créait un de ces bazars… Heureusement qu’ils avaient des gouts différents.
J’en attrapais un, comme ça, avec cette saveur amère, et en même temps, cette saveur épicée. Cela ressemblait à un curry un peu amer. La saveur était bien. C’était un cauchemar avec une connotation sexuelle. Clairement. Restait à voir ce qu’il contenait.
J’y entrais.
Une pièce un peu sombre, une chambre, une femme qui gémissait, qui suffoquait, et un homme au-dessus d’elle qui, quand elle protesta, la giflait.
Le rêve de la femme, bien sûr. Sinon, pourquoi l’amertume. La femme couina avec le bruit d’une claque, puis le bruit d’une braguette qui s’ouvrait et un sexe venant heurter les fesses de la jeune femme. Je m’approchais, et je me penchais un peu pour observer le visage de la jeune femme alors que l’homme forçait son entrecuisse l’injuriant au passage. La traitant de sale pute avant de lui susurrer qu’elle avait de la chance, qu’il lui pardonnerait, avant de gifler rudement son postérieur.
Alors, je me rendais visible. Parce que participer rendait le côté nourrissant plus fort et je m’emplissais de l’énergie et de la puissance du rêve. Haaaaa. Ça faisait du bien.
Mais du coup, elle pouvait me voir. Elle pouvait me voir et lui non. C’était toujours ça de pris.
Alors que je la regardais, je lâchais une parce qu’elle seule pouvait entendre, entre les gifles offertes à sa croupe à répétition, maintenant que sa gorge était relâchée.

« Pauvre petite chose, je me demande ce qu’elle a fait pour ça… »

Enfin, elle aurait pu subir pire. Il aurait pu passer ailleurs en force et c’eut été autrement plus douloureux. Alors de quoi se plaignait-elle ? ce n’était qu’un rêve. Enfin sans doute. Je m’étais bien installé dans mon fauteuil avant de… ?
Oui ! Oui, bien sur que c’était un rêve. A force, parfois je me posais des questions…

« C’est qu’un rêve, pas besoin d’en faire une maladie… »

L’homme au-dessus d’elle grognait, venant tirer les cheveux de la jeune femme attachée.

« Mets-y un peu du tien, Rubis, c’est quand même le moins de tu puisses faire…. Après tout, c’est de ta faute tout ça ! »

La claque qui suivit fut particulièrement sonore.

« Et c’est vrai ça ? »

Je me moquais. Le coup de la culpabilisation était éculé, mais qu’est-ce qu’il marchaiut bien. Je voyais ça avec Priscilla… pas d’originalité en perspective ?

Rubis Starling

Humain(e)

La jeune femme tressaillait à chaque claque sur ses fesses de son fiancé au-dessus d’elle, qui l’insultait et la prenait sans douceur, la faisant gémir de douleur même car ce n’était absolument pas agréable et lui faisait mal, autant en bas que dans son cœur et sa tête. C’était horrible, elle détestait ça, elle aimait vraiment pas ça, il était des plus abjectes avec elle quand elle le contrariait mais là c’était pire. Elle avait pris son courage à deux mains pour lui dire qu’elle voulait arrêter tout et qu’elle allait partir, donc le quitter… Et visiblement il était pas d’accord avec ça, entraînant donc les coups et cette punition si on peut dire. Mais il avait pas besoin qu’elle lui dise ce genre de chose pour se montrer aussi horrible avec elle en temps normal de toute manière, il était régulièrement comme ça et était rarement doux, à part les fois où il la draguait pour la séduire avant qu’ils ne soient ensemble puis un peu aussi après quand même, pour pouvoir mieux avoir le contrôle sur elle par la suite, profitant de sa naïveté et l’amour qu’elle avait pour lui.

Mais passons, revenons-en à ce cauchemar où elle se fait clairement abusé par son dit fiancé après lui avoir dit des choses qui ne lui avait donc pas plu. des larmes coulaient le long de ses joues alors qu’elle essayait tant bien que mal de lui demander d’arrêter ça tandis que lui la faisait limite culpabiliser de pas y mettre un peu du sien. Gémissante mais pas vraiment de plaisir, elle releva doucement la tête après avoir entendu une voix quelle ne connaissait pas et là d’un coup, elle put remarquer un homme brun, plutôt jeune, qui était là tranquille dans un fauteuil qui venait d’apparaître de nul part et qui les regardait comme on se regarderait un bon film.

Rubis regarda avec de grands yeux étonnés cet homme tout près, se demandant bien qui c’était et comment ce type était arrivé dans cette chambre. Elle haussa un sourcil à sa remarque sur le fait que c’était un rêve et qu’il n’y avait pas besoin d’en faire une maladie mais elle n’eut pas le temps de répondre qu’elle ferma les yeux en serrant les dents tandis que son cher fiancé attira sa tête en arrière en lui disant d’être plus coopérative car c’était de sa faute. Elle ouvra doucement les yeux pour le regarder avant de reporter son regard sur l’inconnu dans la pièce. La jeune femme ne comprennait pas ce qui se passait et elle avait l’impression que Viktor ne voyait rien, car il ne changea pas dans son comportement et ne semblait même pas étonné. De plus il était plutôt du genre à jouer les gentils devant les autres et jamais à se montrer violent ou virulent avec elle, ou c’était vraiment très rare comme un trèfle à quatre feuilles dans une vallée. Non il était plutôt du genre à se la jouer intelligemment et à se montrer comme ça quand ils étaient seuls tout les deux en fait.

Une nouvelle gifle plus violente vint atterrir sur son jolie visage de porcelaine qui avait déjà pris quelques rougeurs par les précédentes claques. Et la force de celle-ci envoya son joli visage contre le matelas de nouveau alors que l’homme se montrer beaucoup plus violent et brutal en la prenant, la faisant trembler sous lui. Entendant la question de ce mystérieux inconnu à côté d’eux, elle releva doucement la tête, laissant voir son visage en larmes qui était marqué par les rougeurs des gifles tandis qu’un peu de sang fini par couler de son nez a cause de la dernière gifle qui avait été particulièrement violente. Regardant ce personnage mystérieux qui semblait attendre une réponse à sa question alors qu’il semblait plus se moquait d’elle qu’autre chose, elle lui répondit d’une voix étranglé et pleine de sanglot « Je… Non… Puis… Qui êtes-vous ? » .

Intriguant son fiancé au-dessus d’elle qui haussa un sourcil en l’entendant, il se mit a rire aux éclats en l’entendant avant d’attraper de nouveau sa tignasse blanche et la tirait en arrière pour lui susurrer quelques mots « Rubis Rubis Rubis… Ma chérie… Tu oublies ton fiancé maintenant ? Pourtant il me semble être bien présent en toi actuellement… » dit-il en esquissant un sourire amusé en la regardant avant de la jeter violemment de nouveau sur le lit en riant amusé « Peut-être que je suis trop doux encore… Ou tu me sens pas assez… Je devrais peut-être passer par un autre chemin alors… » dit-il amusé avant de sortir d’elle et mettre une main sur sa tête pour étouffer le cri qu’elle allait pousser quand il allait s’introduire pour la sodomiser, le tout en souriant bien entendu.

La jeune femme hurla de douleur même si son cri était étouffé par les draps et la pression de cette main qui l’appuyait sur le lit, mais malgré ça elle laissa échapper en sanglots tandis que son corps tremblait sans cesse « J’en peux plus de ce cauchemar… Pitié… Pitié… J’en ai assez… De revivre ça… Pi-pitié… » d’une voix base, chuchotant, en rouvrant les yeux en croissant par hasard le regard de cet inconnu qui matait tranquillement la scène alors qu’elle reporta son regard sur le décor dans cet horrible moment pour elle.
« Modifié: dimanche 14 juillet 2024, 17:40:56 par Rubis Starling »

Hayao Tachibana

Créature

La jeune femme subissait assaut sur assaut, mais en soit, c’était sans importance. Je me gorgeais de ses cauchemars, et je me sentais mieux. Un peu. C’était un parfait « repas ». Je sentais ma vitalité renaitre, peu à peu, au fur et à mesure où je me nourrissais de cette impression. De ces sensations. C’était un régal. Je me sentais revivre, et tant pis si la jeune femme en souffrait. Pour être honnête, je m’asseyais contre le lit, et fermais les yeux pour savourer. Bordel ce que ça m’avait manqué. Et elle, au-dessus, sur le lit, qui se faisait casser les pattes arrière en chouinant. Et dire que c’était grâce à elle… son rêve était rude, c’était une certitude. Je soupirai doucement alors que son fiancé décidait de lui casser le cul. Ah la la… elle cherchait hein.
Parce que non, les souvenirs et les cauchemars, ce n’était pas pareil, et le souvenir ne devait pas être ça. Là, elle ne faisait que jouer avec son cauchemar.

« Personne, t’occupe. »

Je continuais à m’occuper de me rassasier, jusqu’à son appel à l’aide.
La scène se figea. Son amant dans son cul en train de la ravager. Ses larmes sur son visage, mais cette fois, je m’adressais directement à elle, et elle pouvait s’adresser directement à moi. Elle ne pouvait pas bouger, elle n’était pas privée des sensations dont celle de l’imposante chose qui lui limait le colon, mais qui, au moins, était en pause.

« Pourquoi ? C’est ton rêve, c’est toi qui le choisis… »

Soyons clairs : si elle revivait le rêve en question, le cauchemar, le souvenir fantasmé ou autre, c’était parce qu’une part d’elle le voulait bien. L’inconscient tout ça.
Bon, Okay, quand je modifiais des choses, comme la pause, c’était différent.

« C’est ton monde, ta vie, tes envies. Qui suis-je pour te sauver ? En outre, j’aime ce qui se passe… ça me fait du bien à moi aussi… »

Notez que je pouvais aussi me nourrir aussi d’autres types de rêves.

« Admettons que je le fasse, qui doit faire ce type de cauchemar à ta place ? »

Rubis Starling

Humain(e)

Et quelques secondes après sa complainte, tout se stoppa d’un coup, comme si le temps était arrêté. Bon, pas dans la meilleure position certes ni au meilleur moment mais ce cauchemar s’était arrêté comme un film mis en pause. La jeune femme était étonnée, se demandant ce qui se passait dans ce souvenir qu’elle revivait souvent dans ses cauchemars (parmi une flopée de souvenirs de ce type avec son fiancé ou d’autres hommes à qui il avait lui-même « prêter » sa fiancé pour quelques instants moyennent finance) car ses cauchemars n’étaient que ça : des souvenirs de son passé qui lui rappelait sans cesse comment sa descente aux enfers avait commencé dans sa vie avant de s’en échapper et fuir au Japon.

Quand l’inconnu qui était dans ce cauchemar (dont il était la nouveauté en faite car elle ne l’avait jamais vu de sa vie ni vu dans ce cauchemar qui se répétait à la perfection chez elle) lui demanda pourquoi elle voulait que ça s’arrête alors que c’est elle qui avait choisit ça, elle ouvrit de grands yeux, surprise par ce qu’il disait. Puis elle pencha doucement la tête même si sentait son corps bloqué dans cette mise en pause de son cauchemar quand il vint ajouter que tout ça faisait parti d’elle avant de terminer par lui demander qui il était pour la sauver alors qu’il appréciait plutôt le moment lui en prime.

Elle haussa un sourcil en l’écoutant, intriguée par les propos qu’il tenait et aussi blessée par le fait qu’il dise que c’était elle qui avait choisit tout ça « Je… Je n’ai pas choisi ça… Je n’ai pas choisi de revivre ça en boucle… Je n’ai pas choisi non plus que d’autres souvenirs de ce type viennent se rappeler à mon bon souvenir à chaque fois que j’ai le malheur de m’endormir… » dit-elle en fronçant doucement les sourcils les larmes aux yeux en ne quittant pas l’inconnu sur le lit allongé tranquillement à côté d’elle « Si je pouvais choisir je me passerais bien de ça et choisirait plutôt des moments agréables… Voir rien du tout même…  » dit-elle en reportant son regard sur le drap devant elle.

Puis elle ferma les yeux et reporta son regard sur lui « C’est vrai, c’était ma vie avant en revanche… Par-contre ça n’a jamais été mon choix ou mes envies… J’aspirais à d’autres choses, navrée de vous contredire Monsieur « personne ». » dit-elle en hausant un sourcil en le regardant avant d’avoir un sourire amère au visage et un regard triste en détournant le regard « Vous êtes deux alors à prendre « votre pied » dans ce cas… » lâcha t-elle dans un léger rire nerveux et douloureux en fermant les yeux.

Aux dernières paroles du sombre inconnu qui avait pris une place tout frais payé aux frais de la demoiselle dans son cauchemar en pause pour le moment, laissant un peu de repis à la jolie albinos, elle rouvra les yeux et le regarda, intriguée « Je… Je ne comprend pas… Qu’est-ce que vous  pouvez bien faire pour me sauver ? Vous êtes qui ? Le fruit de mon imagination ou mon cerveau qui me joue des tours ?  » demanda t-elle en penchant doucement la tête en ne le quittant pas du regard avec ses yeux pleins de larmes en pause, se demandant bien qui était cet étrange individu et pourquoi son cauchemar était différent de d’habitude.

Hayao Tachibana

Créature

Temps stoppé, nous pouvions échanger. Cela pourrait reprendre à tout moment. Je regardais la jeune femme qui semblait décidée à me faire l’aider, sans doute ne comprenant pas pourquoi je disais qu’elle décidait de ses rêves.
Non, elle ne comprenait pas, en effet, mais je ne le lui reprochais pas. C’était sans doute hors de sa compréhension. Elle ne connaissait pas les rêves comme moi je les connaissais. Et quand bien même elle aurait étudié la psyché humaine aurait-elle pu entendre comme je l’entendais, les rêves ? Les gouter ? Non, bien sûr que non.
 
« Bien sûr que si. Tu fais remonter tes rêves de ton être le plus profond. Et pourquoi celui-ci plus qu’un autre, cela ne dépend que toi, tout simplement. »

Sans vergogne, je venais doucement m’allonger sur une portion du lit et je sifflais.

« Pas mal, madame aime le luxe… si je pouvais j’y piquerai bien un petit rêve… »

J’étais littéralement à côté d’elle en train de se faire trousser le cul par son fiancé… charmant. Moi j’avais vu bien pire, vous n’aviez pas le début d’une moindre idée de dixième de ce que j’avais pu voir dans certains rêves. Ils m’avaient même parfois retourné l’estomac. Mais je savais les éviter désormais. L’odeur de charnier, notamment, je savais la reconnaitre avant d’entrer dans un rêve pour m’en nourrir.
Elle me gardait en vue, se raccrochant sans doute à moi comme une échappatoire à ce rêve.

« Ce n’est pas une volonté comme celle de ta tête, c’est une volonté autre qui t’appartient. Enfin, ce n’est peut-être pas le moment de disserter sur les rêves. Donc passons. »

Je ricanais devant son rire nerveux et je ne répondais pas vraiment. Enfin, ça n’avait pas vraiment le sens qu’elle pouvait imaginer.

« Tu n’as pas idée… mais méfie-toi, je pourrai me glisser entre tes fesses en compagnie de ton fiancé qu’il ne le saurait même pas. Et là, nous serions trois à prendre notre pied, je parie. »

Oui, c’était outrancier.
Oui, c’était trop pour elle.
Non, personne ne prendrait son pied, pariai-je.

Mais bref, je me roulais pour être presque contre elle, et je plongeais mon regard dans le sien.

« Ici, je suis tout, l’Alpha, et l’Omega. Je peux tout, je vois tout, je sais tout. Rien ne peut m’échapper au sein d’un rêve car j’en suis l’absolu maitre. J’existe dans ton rêve érotique et en dehors. Je peux le transformer à en faire devenir ta parfaite vie romantique, ou à le faire devenir un enfer dont tu n’as pas idée. Ton rêve est ma subsistance et mon jeu. »

Je venais lui caresser la joue, lui écraser les larmes au coin de l’œil.

« Quant à te sortir de ce rêve que tu revis… je me repais de ce rêve… il a la saveur de mon plat préféré, un genre de curry bien amer et bien épicé, un peu comme à l’indienne je dirai… c’est mon plat préféré…. Rien que cette raison devrait suffire à ce que je laisse retourner à ta besogne anale…. De toute façon, ce n’est qu’un rêve donc c’est sans importance pour toi. »

Je souris, un peu moqueur.

« Et quand bien même, j’aurai toujours un cauchemar de ce genre en rab. Pourquoi te sauverai-je toi pour faire souffrir une autre ? »

Rubis Starling

Humain(e)

La jeune femme regarda ce drôle d’individu qui s’était invité dans son cauchemar et maintenant dans le lit tranquillement tout en lui  répondant que c’était elle qui choisissait ça et qu’elle le faisait remonter depuis le plus profond d’elle, ce à quoi elle haussa un sourcil. Elle avait du mal à le croire et surtout elle n’y voyait aucune logique là-dedans « Ça n’a pas de sens… Pourquoi je ferais remonter ce genre d’évènements passés que j’ai fuit ? » osa t-elle demander au brun allongé à ses côtés qui semblait avoir réponse à tout. À sa seconde remarque accompagné d’un joli sifflement elle ferma les yeux en soupirant « Ce n’est pas moi mais Monsieur qui aime le luxe… Mais je vous en prie faites-vous plaisir, au moins ça profitera à quelqu’un tout ça… » lâchait-je dans un soupir ironique au vu de la situation.

À la suite de cette étrange conversation dans ce cauchemar au pause, la jeune femme pencha doucement la tête en regardant l’homme à ses côtés sur le lit qui lui répondait que c’était une volonté qui venait d’elle tout ça mais différente de son esprit, ce qui l’intrigua fortement mais l’idée de lui demander à en savoir plus lui sorta de l’esprit quand il ricana ensuite pour lui répondre qu’il pourrait très bien s’inviter entre elle et son fiancé. Ce qui lui ouvrit de grands yeux choquée par cette proposition avant de les cligner plusieurs fois des yeux comme si elle traitait linformation pour ensuite les plisser en le regardant avec un regard qui disait « non merci », ça en avait un petit côté comique sachant la situation dans laquelle ils se trouvaient actuellement.

La jeune femme le regarda ensuite rouler pour se stopper contre elle tout en ne la quittant pas des yeux, ce qui la fit rougir malgré elle, un peu surprise de ce rapprochement. Et quand cet étrange inconnu vint lui expliquer tout en lui caressant la joue en lui séchant les larmes aux coins de ses yeux qu’il était tout ici, qu’il savait tout des rêves et qu’il en avait un contrôle totale pouvant aussi bien lui faire vivre un doux rêve qu’un cauchemar bien plus horrible que celui-ci, la jolie albinos eut un regard entre l’inquiétude et la curiosité malgré elle, se demandant s’il était peut être une sorte de divinité ? Quelque chose comme ça ?

Mais pourquoi il viendrait taper la discussion avec une moins que rien comme elle, une simple mortelle ? Mais ses quelques songes s’enfuirent quand quand il reprit la parole en ajoutant que il aimait bien ce cauchemar qu’elle revivait car ça avait le même goût que son plat préféré, une sorte de curry indien à la fois amer et bien épicé, et qu’il ne voyait donc pas pourquoi la sortir d’ici car de toute façon ce n’était rien qu’un méchant rêve pour elle, le tout en lui souriant d’un air moqueur. Puis il lui donna le coup de grâce en venant lui demander pourquoi il la sauverait plutôt qu’une autre, ce qui fit trembler ses yeux d’inquiétude que ce cauchemar reprenne mais aussi de doutes en ne sachant pas quoi lui répondre.

Rubis n’avait pas quitter son regard un instant, elle le regardait dans les yeux alors que les siens étaient passés par plusieurs émotions au fur à mesure qu’il parlait. Le sentant contre elle, le rouge aux joues n’était pas descendu, un peu gênée de cette proximité à laquelle elle ne s’attendait pas. Silencieuse durant quelques secondes en le regardant, elle se pinça les lèvres avant de lui répondre « Je… Je ne suis pas d’accord sur le fait que ce n’est qu’un rêve pour moi… C’est bien pire que ça… Car même si ne le vis pas réellement actuellement de manière physique, je l’ai déjà vécu… Et le revivre, même mentalement, c’est… Aussi horrible que physiquement, peut-être même plus à force de répétions… » lâcha t-elle avec des sanglots dans la voix en détourant le regard « Quant à pourquoi m’aider moi, je ne serais répondre… J’en ai aucune idée… Pourquoi moi plutôt qu’une autre Monsieur… » elle reporta ensuite son regard sur lui de ses yeux tremblants de douleur alors que sa tête n’avait pas bougé d’un pouce avec toujours sa main sur sa joue « Je ne sais pas… Dite le moi vous alors… Pourquoi vous avez choisit mon cauchemar plutôt que celui d’une autre ? Puisqu’il y en a pleins des similaires… » ajouta t-elle en le regardant, inquiète et curieuse de savoir ce qu’il allait répondre, mais peut-être que celle-là il l’avait pas vu venir qu’elle lui retournerait sa question contre lui.

Hayao Tachibana

Créature

Ses récriminations n’avaient que peu d’intérêt ; qu’elle ne voie pas le sens. Elke ne comprenait pas pourquoi elle faisait remonter le passé qu’elle avait fui ? Peut-être à cause e la fuite, justement… quant au luxe… ; elle ne l’avait pas vraiment compris, semblait-il. Le luxe était moins le lieu que la possibilité d’y dormir. Et le simple fait de dormir était génial, sans doute… alors bon.
Cela faisait si longtemps que je n’avais pas réellement roupillé… si longtemps… impossible… je souris avant de finalement lui faire un haussement d’épaule. Ls yeux rouges de l’albinos étaient rivés sur moi. elle continuait à espérer que je la libère, dans le fond. Mais le ferai-je ? Probablement pas sans raison. D’ailleurs, c’était là tout le nœud du problème.
Elle avait le rose aux joues, ce que c’était stupide vue sa situation. Pourtant, elle essayait de me convaincre que ce n’était pas « juste un rêve sans importance ». et selon elle, ça avait des conséquences physiques ? Ben voyons, mon cochon.

« Tes cauchemars ont un gout inimitable, presque la perfection de ce que je recherche pour me repaitre… alors forcément… j’ai bien envie de manger… je me suis dit que tu étais en droit de savoir que ces cauchemars servaient à quelque chose. »

Je lui tapotais la joue avec douceur avant de la lui pincer comme on aurait fait à un enfant.

« Donc j’ai tout intérêt à ce que tu continues à me fournir une telle manne, tu te doutes… les rêves ont une saveur particulière que tu ne peux pas comprendre. On peut les comparer à des gouts… par exemple, ton rêve est à la fois épicé et amer. Un peu comme un bon curry à l’indienne, avec cette amertume qui persiste… pourquoi devrais-je rajouter trop de sucre ? »

Je souris. Comprenait-elle cette métaphore ? Probablement pas, mais en même temps, je reconnaissais que ça pouvait lui échapper.

« Il n’y a pas de cauchemar similaire au tien, ma belle. Et rien que pour ça, je pourrai éventuellement t’aider, pour te remercier de la saveur que j’ai eue en bouche, si l’on peut dire ainsi, et que j’aurai lors de tes prochains cauchemars. »

Je réfléchissais, hésitant un peu quant au remerciement à lui fournir.

« D’une certaine manière, je te fais un honneur… parce que si je suis là, ah, et j’y pense… tu sais, je pense que tu t’en fais vraiment trop, ce n’est qu’un rêve, il suffit de vouloir vraiment te réveiller pour que tout s’arrête, sans conséquence ni mentale ni physique. Si tu restes ici à subir, c’est parce que quelque chose fait que tu ne veux pas te réveiller… est-ce que ta réalité est si pourrie que ça, que tu préfères être là qu’ailleurs ? »

Je retirais ma main d’elle pour me tourner vers son fiancé.

« Il a une sale gueule quand même. Et t’es restée avec lui… pourquoi ? L’argent ? La petite bite qui ne fait pas trop mal quand elle passe en force ? Ou alors c’est peut-être pour ça qu’il se lâche un peu trop physiquement avec toi. Ton jolie pour lui, tu le mets en insécurité… tu le pousses à tout faire pour te garder sous la main… »

Rubis Starling

Humain(e)

La jolie demoiselle n’avait pas quitté des yeux le bel inconnu (il fallait le reconnaître hein !) à ses côtés, contre elle, la faisant rougir de cette proximité puis de la situation aussi, car il fallait le reconnaître, elle n’était pas dans la meilleure des positions ainsi, avec son fiancé au-dessus d’elle entre ses reins et qui ne se retenait pas (contrairement à une célèbre chanson), enfin pour l’instant si comme il y avait un arrêt sur l’image.

Rubis écouta avec attention ce que lui disait cet homme qui s’était introduit dans son cauchemar, qui semblait en savoir énormément sur le monde des rêves et cauchemars si on pouvait dire et qui lui expliquait que ses cauchemars avaient un goût sans pareil comme certains plats, ce qui bien sûr lui plaisait énormément car il en aimait les saveurs. Il lui fit donc comprendre qu’au vu du nectar que représentait ses cauchemars pour lui, il n’avait aucune raison d’en changer la recette car c’était assaisonné à son goût.

Elle rougissa un peu plus sous ses mots (et aussi ses gestes en lui caressant la joue, la tapotant, la pinçant comme à une enfant) et comprenait très bien la métaphore qu’il lui exposait mais étant un peu gênée au vu des cauchemars qu’elle faisait qui n’étaient que coups, abus, baisses brutales par son fiancé ou d’autres hommes, c’était rarement des moments doux qu’elle avait pu avoir, ça la gênait un peu de par le contenu de ses cauchemars et l’effet dramatique que ça avait sur elle au réveil mais pas que.

Puis elle haussa un sourcil quand ce sombre et bel inconnu lui expliqua que c’était un honneur pour elle qu’il fasse acte de présence mais il s’interrompît pour lui expliquer que elle s’inquiétait beaucoup trop car elle pouvait se réveiller de ses cauchemars quand elle voulait. Si elle ne se réveillait pas, c’est qu’elle ne le voulait pas, l’amenant à lui demander si sa vie était merdique à l’extérieur au passage.

Elle baissa un peu la tête à ses mots et haussa doucement les épaules « Je… Elle n’est pas si pourrie car j’aime mon travail à la librairie… Celui au bar aussi, j’apprécie mes collègues en plus… Mais… Je n’aime pas faire les extras que mon patron m’impose… Et si je refuse, il me menace de pourrir ma réputation pour que je ne trouve aucuns travail si j’ose quitter le bar… Et si ça ne suffit pas à me convaincre sur le moment il… Il dira à tous le monde ce qu’il sait sur moi avant ma venue au Japon… » dit-elle en fermant les yeux, des larmes aux coins avant de les rouvrir en soupirant. C’était la première fois qu’elle parlait de ça à quelqu’un, même si c’était à une divinité ou quelque chose comme ça, c’était tout de même la première fois qu’elle parlait de ça à quelqu’un.

Elle releva doucement sa tête au même instant que cet homme étrange retira sa main de son visage pour se tourner et admirer son fiancé derrière elle. Rubis tourna légèrement la tête pour regarder le brun qui matait le blond qui lui servait de fiancé, le tout en ne lui faisant pas que des éloges.

Puis la jeune femme eut les yeux qui se mirent à trembler avec toujours ses petites larmes aux coins des yeux, elle détourna doucement le regard, une expression douloureuse au visage et d’une voix légèrement tremblante elle répondit aux questionnement de l’inconnu qui matait son fiancé « Je… C’est simple… Et ce n’est pas pour l’argent… Juste… Par amour… Au début en tout cas…  » avoua t-elle en regardant le drap sous son visage « Après… C’était par contrainte… Il… Il… Il m’a demandé de faire certaines choses… Je n’étais pas d’accord mais j’ai cédé, stupidement, par amour… » lâcha t-elle dans un rire nerveux mêlée à des sanglots « C’est risible je le sais… Mais j’étais si naïve… Stupide… Et je ne voulais pas le décevoir non plus… » dit-elle en fermant les yeux, les larmes coulant sur ses joues et la tête baissée « Mais quand je me suis enfin réveillé si on peut dire… J’ai essayer de le quitter… Comme cette soirée que je revis là… Et… Il n’appréciait pas… À chaque fois ça finissait mal quand j’osais lui dire que j’allais partir et que c’était fini… » elle se morda la lèvre en rouvrant les yeux « J’ai même tenter de fuir pour être honnête… Mais ça m’a conduit aux urgences… Et ça m’a fait passer l’envie d’oser recommencer ou lui dire que je voulais le quitter par la suite… Je n’avais qu’à me taire et subir tranquillement après… » termina t-elle par dire en laissant tomber son visage sur le drap, tremblant et pleurant en parlant de tout ça, qu’elle n’avait encore jamais dit à personne, à part ce soir là à cet étrange être qui s’était invité dans son cauchemar qui allait en avoir pour son argent et bien remplir son estomac au passage.
« Modifié: lundi 15 juillet 2024, 14:34:17 par Rubis Starling »

Hayao Tachibana

Créature

La demoiselle était clairement loin d’être dans une position enviable, et je pouvais soit l’enfoncer, soit la libérer. En somme, tout dépendait de moi, d’une certaine manière. Je lui fis un sourire et je restais silencieux un moment, l’air de rien, la lâchant et l‘écartant de son corps à demi nue, sous son fiancé. Elle était dans une position fâcheuse, douloureuse, et sans doute pas souhaitée consciemment. Mais tout le reste… je ne voulais pas particulièrement lui reprocher de chercher à s’en sortir…
Par contre, me raconter sa vie, était-ce une bonne idée ? Elle me parlait de son boulot dont je me fichais un peu, d’une part, et qui n’avait rien à voir avec ça, d’autre part.

« Passée de pute gratuite d’un homme à pute gratuite de plusieurs, quelle belle évolution. Tu m’étonnes que tu repenses au passé. Ça devait être mieux, sans doute… mais bon, je ne suis pas psy… et sincèrement, tes sentiments pour cette merde humaine, ce n’est pas franchement passionnant. Au fond, au moins, je parie que là, tu étais heureuse, désirée et en bonne petite pute à attention, tu as fui pour aussitôt trouver quelqu’un qui a les mêmes travers. Je me trompe ? »

Voilà qui était clair, non ?

« Bon, je me suis assez mêlé de ton rêve érotique comme ça. Il est temps de te faire ramoner à en crever. Ce rêve, je crois qu’il durera des années, cette fois… j’ai une dalle de fou furieux. Je n’ai rien entendu qui me donne beaucoup de pathos…. Mais c’était bien essayé. Je vais me faire un banquet et ensuite, j’irai trouver un plat plus sucré pour finir en beauté. »

Je ricanais gentiment.

« Mais je vais te faire un cadeau. Et non des moindre. Ce rêve sera le plus horrible, certes, mais aussi celui qui te mènera au plus haut du septième ciel. C’est ce que tu veux, au fond, non ? Alors vous allez prendre votre pied tous les deux comme jamais. Chaque coup, chaque douleur, chaque étranglement t’électrisera…. Et tu jouiras à en avoir mal de plaisir… »

Je venais glisser mes doigts dans ses cheveux.

« Mon plat sera un peu plus épicé. Mais je suppose que c’est un petit geste pour toi. Le moment sera moins déplaisant, comme ça. »

Un petit geste qui pouvait s’avérer particulièrement destructeur.

« Qu’est-ce qu’on dit ? »

Rubis Starling

Humain(e)

La jeune femme, tremblante et pleurant, la tête posée devant elle sur le drap, venait de répondre aux quelques questions de cet étrange individu infiltrait dans son cauchemar. Après coup, elle se disait qu’elle en avait trop dit, trop sur elle, trop sur son passé. Mais après tout, ce n’était pas si grave non ? Tout ça, ce n’était qu’un rêve, enfin un cauchemar, où elle avait rencontré un inconnu, une sorte de divinité ou être des rêves, quelque chose de ce genre elle avait crue comprendre. Malheureusement pour elle, ça ne semblait pas être un pressage d’amour ou de chance, ho non… En tout cas, pour l’instant c’était mal partis et tout ça ne présager rien de bon.

Quand le sombre et mystérieux brun qui était allongé à côté d’elle s’écarta d’elle ensuite avant de reprendre la parole, elle tira doucement sur les draps de ses doigts fins et délicats en entendant ce qu’il disait, n’aimant pas son analyse ni sa conclusion, mais elle se tut, ne préférant pas reparler de ça. Elle n’était pas une petite pute qui avait fuit un connard pour en trouver un autre non, elle avait fuit pour fuir tout ça et était malheureusement retomber sur un connard qui la faisait chanter car il l’avait connu en tant que petite pute en Suède, petite pute au service de son fiancé justement mais pas que selon ses envies. Elle n’était donc pas la petite pute a proprement parler de son patron car elle n’avait jamais fini dans ses bras contrairement à son fiancé et rien que l’idée d’être dans les bras de son patron lui donnait la nausée. M’enfin, peut-être qu’elle s’était mal exprimé ou qu’elle avait mal compris ce que lui disait cet homme étrange, vu l’état dans lequel elle était actuellement.

Ne pipant pas un mot et ne bougeant pas non plus, elle écouta ce qu’il disait ensuite alors qu’il ricanait, et là elle réagissait enfin, relevant doucement la tête en larme en regardant droit devant elle avec horreur. Il allait relancer la machine et en pire d’après ce qu’il disait, désireux de relever ce plat cauchemardesque qu’il savourait et lui faisait visiblement prendre un pied d’enfer gustativement parlant. Il affirmait même qu’elle prendrait son pied dans cette tourmente en guise de cadeau car après tout c’est ce qu’elle voulait monter au 7e ciel avec ce connard, non ? Non, elle ne voulait pas  ça tout comme elle ne voulait pas que ce cauchemar reprenne, tout comme elle ne voulait pas le revivre et surtout pas en pire, non, surtout pas.

La jolie demoiselle en larmes sursauta en sentant les mains de cet être étrange sur sa tête, glissant doucement dans ses cheveux de neige alors qu’il lui parlait de faire un geste pour elle en faisant ça. En plus il osait dire que c’était pour son bien ? Il se la jouait grand seigneur sympathique ? La jeune femme se posait de sérieuses questions sur le fait que ce type soit une divinité ou une chose similaire, elle se fit la réflexion qu’il avait plus des allures de démons ou créatures démoniaques vu ce qu’il racontait, mais peut être était-ce le cas ? Elle l’ignorait mais ce n’était pas le plus important actuellement puis savoir cela ne changerait rien à la situation là car elle était dans de beaux draps, c’était le cas de le dire.

Entendant les dernières paroles du brun qui était revenu près d’elle et qui avait sa main dans ses cheveux, la jolie demoiselle dont les larmes n’avait pas cesser de couler sur ses joues releva doucement sa tête vers lui pour le regarder. Il attendait quoi ? Un merci de sa part ? Sûrement vu son expression et les dernières paroles qu’il venait de dire. Rubis se pinça les lèvres et secoua très légèrement la tête à la négative avant de lâcher d’une voix étranglée par les sanglots « Pitié… Pas ça… Je vous en supplie… Je… Non… Je… Je veux pas que ça continue… S’il vous plaît… » d’une petite voix qui n’était pas plaintive mais suppliante, désespérer et au bord du gouffre.

Si cet étrange et sombre inconnu qui avait le contrôle sur ce monde des songes et sa contenance mettait en place le menu qu’il avait annoncé à la demoiselle, il est certain que cela aurait un effet des plus destructeur sur elle qui était plus que fragilisé déjà. Elle était sans défense face à lui et à sa totale merci, aussi vulnérable qu’un papillon pris dans la toile d’une araignée prête à se faire un succulent dîner.
« Modifié: mardi 16 juillet 2024, 02:51:12 par Rubis Starling »

Hayao Tachibana

Créature

Oh, ma proposition n’obtenait pas ses faveurs ? Quelle surprise dites donc… je ricanais un peu, en coin, avant de finalement l’écouter supplier avec ses yeux de chiens battu. Merde, il fallait que je me retienne. Ce serait tellement trop facile. Tellement que ça relèverait d’un abus de faiblesse sans borne. Et si je pouvais m’en rendre coupable, je l’avais déjà fait, je pouvais aussi agir autrement. Un peu éthiquement. Je souris doucement, revenais vers elle, et je caressais doucement ses cheveux, et je haussais les épaules. Elle pouvait chialer, ça c’était sûr. Mais ça ne changerait pas ma décision pour autant.
Sauf si…
Non, non, inutile.
Ou alors ?
C’était une idée, ça, tiens…

« Bon, très bien. Alors dans ce cas, j’ai une sorte de défi à te proposer. »

Est-ce que j’avais piqué son intérêt ? Peut-être bien.

« Je vis au Japon, à Seikusu. Tu as une semaine pour me trouver. Une semaine pour te présenter sur mon pallier pour me prier de ne plus rêver de ça. Chaque soir pendant une semaine, tu referas ce rêve avec un détail en plus, un petit truc qui pourrait te donner des indices. A toi de les trouver, et à toi de me trouver. Mais pour chaque détail, ton corps te trahira davantage et tu passeras de plus en plus de bon temps comme je te l’ai promis. Donc dépêche-toi. Telle est la malédiction de la divinité de contrarie… »

Je souris, moqueur.

« Si tu ne réussis pas, je me nourrirais de tes rêves jusqu’) ce que tu n’oses plus dormir. Sinon, alors nous pourrons envisager de trouver un accord pour te soulager de tes rêves. Est-ce que cela te semble un bon compromis, ma petite chérie ? »

J’hésitais un moment, et je finissais par faire un geste de la main.

« Et ça, c’est cadeau. »

La tête de son fiancé sembla se déformer pour finalement représenter une hideuse tête de cochon. Un homme à tête de cochon, voilà. Bon, elle entendrait sa voix, mais au moins, la vue serait moins pire.

« Autant l’embellir, non ? »

Rubis Starling

Humain(e)

La jeune femme allongeait sur le lit, pas dans la meilleure des positions surtout sachant qu’elle ne prenait pas son pied et n’étant pas consentante dans la situation en prime, regarda le bel et sombre inconnu qui lui caressait les cheveux, le visage en larmes, le suppliant de ne pas faire ce qu’il voulait faire. Elle était au bord du gouffre, encore un petit pas d’à peine un millimètre et elle tomberait dans une crevasse sans fond de désespoir le plus total.

Rubis n’avait aucunes certitudes sur la réaction qu’aurait le spectateur de son cauchemar, elle ne comptait pas vraiment sur le fait qu’il accepte de ne pas mettre à exécution son plan mais ça lui coûtait rien de le lui demander, en tout cas de ne pas le rendre plus pire qu’il ne l’était par pitié.

À la réponse du sombre brun à côté d’elle, elle haussa doucement un sourcil intriguée quand il lui parla de défi. Évidement ça l’avait intrigué, elle était curieuse de savoir ce qu’il allait lui annoncer malgré la situation désespérée dans laquelle elle se trouvait. La jeune femme écouta avec grande attention le petit jeu qu’il lui proposait. Elle vivait elle aussi à Seikusu au Japon, donc ils étaient dans la même ville alors ? La ville était plutôt grande mais la jeune femme avait travaillé dans tous les bars aux quatre coins de la ville avant d’atterrir dans celui dans lequel elle était actuellement, donc elle connaissait plutôt bien la ville, en plus des soirées et journées libres où elle errait dans les rues afin de fuir le sommeil pour éviter ses horribles cauchemars. Cela ne serait pas facile même en connaissant bien la ville, mais ce n’était pas impossible non plus non ? Ça serait dommage de ne pas relever le défi, si il peut vraiment faire quelque chose pour elle non ? En tout cas il était capable de contrôler son cauchemar donc il avait les capacités dont il se vanter, ça c’était certain, même si elle ignorait encore qu’est-ce qu’il était exactement puisqu’il vivait donc dans le monde réel si on ose dire.

Sortant de ses songes après les explications du sombre maître des lieux vraisemblablement, elle baissa la tête quand il  ria sur un ton moqueur en lui annonçant que si elle n’arrivait pas à le trouver en revanche ça sera bien plus pire pour elle mais qu’il y avait toujours moyen de s’arranger, ce qui l’intrigua un peu, se demandant de quel type d’arrangement il parlait. C’était visiblement un être étrange qui contrôle les rêves et les cauchemars, qui vit dans son monde, dont elle ignorait si il était plus de l’ordre de la divinité, du démon ou d’une personne avec des pouvoirs peut être ? Elle avait lue des choses à ce sujet et croyait à certaines choses, comme les mondes parallèles et la magie, même si cela pouvait être naïf, c’était des choses sur lesquels elle se questionnait de leur existence qui lui semblait pas si farfelu ou tirer par les cheveux que ça on pouvait dire. M’enfin, c’est pas la sujet ici, revenons-en au cauchemar de la demoiselle et le deal en cours.

Avant qu’elle ne lui réponde quand il lui demanda d’un petit nom doux ce qu’elle en pensait, elle le vit faire un geste de la main et se retourna quand il lui parla de cadeau et d’embellissement avec un grand sourire. Elle ouvrit de grands yeux, choquée de voir la tête de son connard de fiancé qui avait changé en quelque chose de… pire sûrement, en tout cas pour elle, ça lui fit un petit choc qu’elle retourna sa tête pour regarder les draps en déglutissant de cette vision, horrifié presque.

La jolie albinos soupira doucement en fermant les yeux avant de les rouvrir et regarder ce drôle d’inconnu qui se la jouait grand seigneur avec elle en ricanant, visiblement amusé par tout cela. Et doucement elle ouvrit enfin la bouche pour lui répondre « D’accord… J’accepte votre défi Monsieur… » dit-elle d’une petite voix tremblante mais sûre d’elle sur le moment avant de fermer les yeux « J’accepte toutes vos conditions… Mais… » elle rouvra les yeux en le regardant en déglutissant en serrant les draps « Je suis désolée de vous demander ça mais… S’il vous plaît… Enlever lui cette tête… À la limite je préfère qu’il n’en ait pas… Pitié… » demanda t-elle le regard suppliant, ne se rendant pas compte qu’il pourrait peut être très bien accepter et lui demander quelque chose en échange, pensant seulement qu’au pire des cas il pourrait refuser et empirer la situation.

Oui elle avait accepté cet étrange défi de cet étrange inconnu dans cet horrible cauchemar, mais après tout, qu’est ce qu’elle avait à perdre ? Rien, si ce n’est que si elle échoue ses nuits seront plus bien horribles qu’auparavant mais elle était prête à prendre le risque, comme toute personne désespérée qui est prête à tout pour fuir son désespoir comme une personne malheureuse qui irait se noyer dans l’alcool pour chercher un semblant de réconfort comme elle qui va se perdre de temps en temps dans des bras pour chercher un peu d’amour pour fuir tout ce qu’elle a dû subir et endurer avec son fiancé ou à son travail dans le bar où elle était . Oui, le désespoir peut parfois vous pousser à faire de belles conneries.
« Modifié: mardi 16 juillet 2024, 12:33:54 par Rubis Starling »

Hayao Tachibana

Créature

Le défi n’était pas un vrai défi, dans l’absolu, parce qu’elle n’avait pas vraiment d’autre choix que le réussir pour aller mieux, ou du moins, ne pas être pire. Je lui souris et je la regardais alors que j’enchainais les petites aggravations, pouvait-on dire. Je lui fis un sourire et je comptais bien la laisser avec la tête de cochon. Ça lui allait bien à son fiancé. Il était bien plus beau comme ça… je ricanais un peu méchamment, alors, en continuant à réfléchir à la suite, et planifier les indices. Mais voilà qu’elle interrompait mes pensées pour accepter le défi. Plus encore, sans condition. Et voilà même qu’elle demandait à ce que je rende son visage à son homme.
Et après on me ferait croire qu’elle ne voulait pas de cette scène.

« Tu es sure ? Très bien… »

Je faisais un geste de la main et le visage redevint celui de son laideron préféré. Enfin, si c’était ce qu’elle voulait. Et plus encore. La jolie albinos voulait que son homme garde son visage ? soit. Mais dans ces conditions…. le lit devint miroir. Et elle ne pouvait plus, ainsi, ignorer le regard de son ex compagnon. Puisqu’elle n’avait pas voulu que je change son minois, elle allait devoir le supporter. Et sans prévenir, il reprit ses bas et vies, rudes, violents, faisant bouger le corps de la petite albinos sur le lit.
Et je disparu. Je restais là, bien sûr, mais sans être plus visible à ses yeux. J’orientais par contre les choix de son ex fiancé, notamment quand il l’étrangla davantage en l’enculant, étranglant de plus en plus fort, jusqu’à ce que ça la réveille.
Bon, mauvais dosage. Pas grave.

*
* *

Les jours suivants, les nuits suivantes, je l’avais suivie dans ses rêves… bon, le premier soir, elle avait sans doute tardé à dormir, elle n’était allée se coucher qu’extrêmement tard, ce qui faisait que je n’avais pu agir que pendant la fin de la nuit. je m’étais mis raz le bide d’un auchemar de quelqu’un d’autre, mais du coup, comme promi, j’avais hanté son rêve… cette fois, elle n’était pas seule. Elle était avec une amante de son fiancé et aux actes de la dernière fois se mêlaient des humiliations diverses… mais j’instillais comme indice le quartir de la toussaint.
Elle ne vint pas. Logique.
La nuit suivante, je fis du cadre, l’indice avec une salle de classe, même si elle n’avait plus rien à y faire, bien sûr. Et cette fois, elle eut droit à des éats forcés avec son compagnon, toujours, mais avec du public, des étudiants et des professeurs, qui semblaient la huer dès qu’elle n’était pas assez volontaire.
Toujours pas de visite. Logique.
Pour la troisième fois, je lui donnais un prénom. Hayao. Mais cette fois, ça avait lieu dans un parc où son fiancé avait ramené des amis.
Mais non, rien. Logique.
Les nuits continuaient et s’enchainaient, jusqu’à la sixième nuit où je fis ce que j’avais promis. Cette nuit à, les viols de son fiancé ne furent pas pire. Mais son corps se retrouva à réagir, tant et tellement que même moi, je perdais le fil de ses jouissances. Et plus elle jouissait, plus l’amertume montait. Ce fut si amer que je ne pus terminer de consommer. Mais au moins avait-elle mon prénom, ainsi.
Et voilà que quelqu’un sonnait chez moi.

Était-ce elle ? J’étais curieux. J’allais ouvrir, juste pour voir. Je checkais juste ma tenue. Je venai de rentrer du travail donc ça allait, et même si j’avais toujours des cernes énormes, j’avais au moins l’air propre en jean chemise.
Allez, j'ouvrais.

Rubis Starling

Humain(e)

Après avoir annoncé accepte le défi de cet étrange inconnu dans son cauchemar, la jeune femme lui demanda s’il pouvait changer la tête de cochon qu’il avait mis à son fiancé au-dessus d’elle. Cette vision lui avait vraiment fait tout drôle, ça lui avait retourner l’estomac même et ça l’avait perturbé aussi, horrifiée et lui donner la nausée. À la limite elle préférerait supporter la tête de ce connard que de devoir voir une tête d’animal qui la pourfendre… Ou bien encore aucune tête lui aurait tout aussi bien convenu, oui ça aurait même été mieux car elle n’aurait pas eu à supporter le visage de son ancien fiancé, la ramenant à toutes ces atrocités qu’elle avait subie avec lui.

Elle eut de la chance on pouvait dire car dans son extrême bonté le mystérieux individu avait accéder à sa requête et redonner son visage à son fiancé mais… il avait arrangé la pièce en changeant le lit en miroir, permettant à la demoiselle de pouvoir admirer la sale gueule de ce type qu’il la hantait et continuer à la maltraiter dans ses cauchemars, et cela malgré qu’il soit mort depuis quelques années. Puis le cauchemar reprit tandis que le beau brun disparu des environs, laissant de nouveau la jolie albinos seule avec son fiancé qui la malmenait violemment et sans faire de manière avant de se mettre à l’étrangler, faisant paniquer la demoiselle qui le supplia d’arrêter et tenta même de sa frêle main d’enlever sa main, n’aggravent que son emprise sur elle, la faisant suffoquer en étouffant ces hurlements de douleurs mêlées à des sanglots avant de se réveiller en hurlant en pleine nuit de terreur comme elle faisait souvent.

Quand la jeune femme se réveilla de cet horrible cauchemar, elle manquait d’air et était en sanglots puis elle se mit en boule sur elle-même comme d’habitude, sous le choc et l’émotion de cet horrible cauchemar, comme à chaque fois oui… Elle en avait assez de tout ça, elle voulait que ça s’arrête même si elle savait pas comment. Puis doucement elle se rappella des choses étranges de son cauchemar, des choses inhabituelles qu’elle n’avait jamais vu dont cet étrange inconnu.

À ses souvenirs si on pouvait dire, Rubis se releva doucement de son lit et alla chercher un petit carnet et un stylo près de ses livres sur sa commode, faisant tomber quelques livres au passage car elle tremblait comme une feuille sous le choc encore de son cauchemar. Elle nota tout ce qu’elle se souvenait concernant cet individu et ce qu’il lui avait dit être capable mde faire dans les cauchemars et les rêves. La demoiselle écriva aussi le défi et ses conditions qu’il avait donné avant de terminer par une description physique de cet homme, afin de ne rien oublier de son apparence et se donner le maximum de chance de pouvoir le retrouver et le reconnaître quand elle devra le chercher. Peut-être que tout ça n’était que le fruit de son imagination torturée mais dans le doute elle préférera tout reporter dans un carnet, car après tout le monde est remplie de mystères, mystères en lesquelles elle croyait profondément en plus.

Après avoir fini de prendre ses notes, la jolie demoiselle ne retrouva pas le sommeil et alla se préparer pour aller faire une balade nocturne dans le parc près de chez elle pour le reste de la nuit, afin de chasser le sommeil mais aussi laisser libre court à ses pensées par rapport à tout ce qui venait de se passer. Ce qui lui permet ensuite au bout de quelques heures avant le matin de se préparer et commencer sa journée comme d’habitude.

***

Chaque nuit fut des plus cauchemardesques les unes derrière les autres, pire de nuit en nuit, des cauchemars de plus en plus intense et terribles comme l’avait promis cet étrange être qui peuplait à présent ses cauchemars en bon spectateur qui apparaissait et disparaissait à sa guise durant les séances nocturnes aux pays des rêves. Et comme promis, chaque nuit dans le cauchemar de la demoiselle, ce drôle de type laissa un indice à Rubis pour l’aider à le retrouver afin de venir à sa rencontre chez lui pour l’aider (enfin si il ne changeait pas d’avis, ce qui n’était peut-être pas sûr cela étant dit, car elle était sûre de rien mais elle était prête à tenter le coups pour avoir un peu de repis).

Après chaque cauchemar dont elle se réveilla en sursaut, sueur, cris, larmes et tremblements avant de se recroqueviller sur elle-même en pleurant, le temps de se calmer et revenir à la réalité, la jeune femme prit le carnet dans lequel elle noté chaque détail de ses cauchemars pour y déceler les indices cachés, notant les différences dans les scènes et souvenirs qu’elle subissait chaque soir, elle cherchait chaque détails et différences pour trouver l’indice dans chacun de ses cauchemars.

Petit à petit elle regroupa les éléments ensembles, essayant de comprendre ce qu’ils signifiaient et les liens qui étaient possibles entre-eux. Elle avait bien conscience qu’un seul indice ne servait à rien tout seul, il fallait en rassembler plusieurs pour essayer de créer des connections et liens entre eux, afin de pouvoir établir une sorte de portrait ou fiche pour identifier ce drôle de personnage qui lui rendait visites dans ses cauchemars.

Elle tenait peut-être des pistes, qu’elle vérifia en faisant des recherches de son côté sur internet afin de rechercher des informations sur le quartier de la Toussaint et les écoles des environs. Puis ensuite dans les pages d’annuaires téléphoniques où elle souligna au feutre tout les hommes qui se prénommaient Hayao qui étaient répertoriées dedans avant de compléter ses recherches sur internet pour voir si il y avait pas un compte de réseau social, une photo ou une date de naissance qui pourraient lui donner un indice complémentaire et l’aider à illiminer ceux qui ne correspondaient pas ce bel et sombre inconnu qui s’amusait dans ses cauchemars à ses dépends.

Puis elle fit le lien entre école et le prénom Hayao, se demandant si c’était un professeur d’une école ou un prof particulier ? Peut-être que c’était un étudiant aussi, même s’il avait l’air un peu plus âgé qu’elle c’était pas impossible vu que beaucoup de personnes reprenaient des étude tard aujourd’hui, elle se disait que c’était une possibilité à ne pas négliger non plus. Et elle essaya de faire le lien avec le quartier de la Toussaint afin de savoir s’il y avait des écoles là-bas, des centres de cours privés, des contacts de professeurs particuliers… C’était pas évident, les recherches étaient longues et compliquée mais elle gardait espoir en se disant qu’elle allait pas tarder à trouver quelque chose, en tout cas elle l’espérait de tout son être, nuit après nuit et cauchemar après cauchemar durant cette semaine de marathon cauchemardesque.

La sixième nuit était… atroce, oui, c’était des plus atroces et horribles pour elle : son fiancé recommençait à jouer avec elle, pas plus que d’habitude mais il la força pour abuser d’elle alors qu’elle le supplier d’arrêter et de ne pas faire ça, mais en vain, comme dans ses souvenirs, il n’écoutait rien et se contenta de l’attraper en faisant ses affaires. Et comme lui avait promis ce divin et diabolique individu, cette nuit fut particulière car elle commença à ressentir que son corps réagit aux mauvais soins de son fiancé, aimant ça a en jouir et prendre son pied comme il l’avait prédit. C’était l’horreur pour elle, un cauchemar dans le cauchemar même : même si son corps prenait du plaisir et qu’elle jouissait, sa tête elle hurlait et pleurer sous tout ça, oui l’amertume, le désespoir et la colère montait dans son être venant parasiter cet étrangeté qui se passait dans cet horrible cauchemar, dont elle se réveilla comme tout les autres.

Mais cette fois en se réveillant, elle en vomisa tellement le choc était grand pour elle et avait eut un impact encore plus fort que tout ses autres cauchemars, celui-là était des plus dérangeant, déroutant, perturbant et écœurant pour elle. Reprenant son souffle et après ça, elle s’occupa de nettoyer rapidement chez elle tandis qu’elle repensait à tout les indices dans sa tête et qu’elle assemblait toutes les pièces du puzzle, bien décidé à trouver ce type qui jouait avec elle aujourd’hui en ce dernier jour de jeu qui lui restait.

La jolie albinos le nez dans son carnet avant son travail à la librairie le matin avait trouvé quelque chose et elle s’apprêtait à le vérifier en fin de journée après son emploi. La journée passa vite et lentement à la fois pour Rubis qui étaient impatiente de vérifier si elle avait trouvé juste et espérer ne pas se tromper sinon… Son calvaire serait encore plus pire si elle échouait.

Après son travail, la jolie albinos se mit en chemin pour aller aux quartiers de la Toussaint (qui n’était pas bien réputé mais elle devait prendre le risque tant pis), elle devait aller à une rue précise dans un immeuble précis avec pleins d’appartements plutôt petits d’après les infos qu’elle avait trouvé sur le net. À un étage sur un palier se trouvait un certain Hayao Tachibana qui était professeur particulier âgé dans la trentaine. Ça pouvait peut-être lui si elle se fiait aux indices couplées à ses recherches sur le net ainsi que des informations recueillis auprès de certains clients de la librairie, en tout cas ça semblait correspondre à ce qu’elle recherchait.

Une fois rentrée dans l’immeuble, montait dans les étages et arrivait devant le palier en question, la jolie albinos au corps fin et formes voluptueuses qui était habillée d’une chemise blanche et jupe noire près du corps avec des collants foncés transparent et une paire de talons aiguilles noire la faisant mesurée ainsi 1m74, se positionna devant une porte.

Elle ferma les yeux quelques instants et soupira doucement avant de rouvrir ses jolis yeux écarlates et sonnait à la sonnette, attendant patiemment ensuite le cœur battant d’angoisse. Et quand la porte s’ouvra et qu’elle vit le visage de cet homme, qui était bel et bien l’homme de ses nuits cauchemardesques, elle hocha doucement de la tête en guise de salutations avant de parler de sa douce voix « Monsieur Hayao Tachibana, me voila comme convenu. »

Elle l’avait retrouvé oui mais maintenant ? Il allait se passait quoi ?


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