[Finish] Rencard avec un collègue ou peut-être bien plus que ça ~ [ PV Karl ]

Le soir où ils s’étaient quittés, la jeune femme avait céder au sommeil en repensant aux doux mots de son collègue sur le fait que si elle faisait des cauchemars tout cela ne serait pas un rêve. Et aussi parce qu’il lui avait dit de se reposer pour ne pas être fatiguée le lendemain pour son autre emploi. Malheureusement cette nuit-là, comme la plupart où elle s’endormait dans les bras de Morphée, elle enchaîna les cauchemars les uns derrières les autres, se réveillant parfois en panique avant de se ressaisir en se rappelant qu’elle était en sécurité maintenant, enfin, à peu près si elle omettait les détails par rapport à son patron.

Mais cela ne l’empêcha pas d’enchaîner sa journée comme d’habitude, d’aller travailler à la librairie le jour et au bar la nuit, retrouvant ainsi ses collègue dont le beau barman qui lui avait fait chavirer son cœur. Étonnamment la jeune femme arrivait bien à contenir ses émotions et ses petits chamboulement qui pouvait la faire rougir ou sourire en admirant le barman discrètement de temps en temps, ce qui n’avait sûrement pas échapper à sa collègue jalouse comme un poux qui pour attirait son attention se mettait à lui claquer les deux fesses en même temps, faisant sursauter la pauvre demoiselle qui soupira ensuite à cause des taquineries de sa collègue amoureuse d’elle (faisant comme si elle l’ignorait même si dans sa tête elle ne pouvait s’empêcher de comprendre de nombreuses choses maintenant).

C’est ainsi que 4 jours s’était donc écoulées depuis la soirée qu’avait partagé Rubis avec Karl. Enfin, plutôt 3 soirs vu l’heure tardive à laquelle ils s’étaient quittés en bas de l’immeuble de la demoiselle après qu’ils se soient remercier mutuellement pour cette magnifique soirée qu’ils avaient passés ensemble avant de se confier chacun leur tour être impatient d’être à leur prochain rendez-vous (qui était quelque part leur premier rendez-vous après s’être avoué leurs sentiments).

Le matin de leur premier rendez-vous donc, la jeune femme s’était réveillé en sursaut jusqu’à en hurler d’épouvante tout en se recroquevillant sur elle-même en plaçant ses bras au-dessus de sa tête en larmes « Pitié… Arrête Viktor… Arrête s’il te plaît… » chuchota t-elle en tremblant comme une feuille, revivant presque ce moment qu’elle venait de revoir en cauchemar où son défunt fiancé l’avait cogné jusqu’à lui ouvrir le crâne avec une bouteille car elle avait essayer de fuir pour lui échapper, ce qui ne lui avait pas plu des masses et avait fait passer l’envie à la demoiselle d’essayer recommencer à se sauver de l’enfer dans lequel elle était à cause de lui et par sa naïveté aussi.

Retrouvant doucement ses esprits tout en reprenant son souffle, elle enleva doucement ses bras au-dessus de sa tête, se redressant doucement en regardant dans le vide un peu encore sous le choc du cauchemar. Elle se disait que ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas rêvé de ce moment-là précis où elle avait tenter de prendre la fuite. Pourquoi elle en rêvait maintenant ? Aujourd’hui précisément ? Certains diraient sûrement que c’est peut-être parce-qu’elle aime un autre homme maintenant et comme elle a rendez-vous avec lui aujourd’hui, son inconscient essaie de lui faire comprendre qu’elle est entrain de passer à autre chose par la représentation de ce cauchemar d’un moment qu’elle avait vécue où elle avait essayer de partir pour justement passer à autre chose. Peut-être bien que c’était possible tout comme ça ne l’était pas, peut être que c’était même un simple hasard en faite, allez savoir, ce genre de choses lié à la psychologie la laissait dubitatif car elle ne savait pas quoi en penser, se demandant parfois si tout cela n’était pas juste de la manipulation de pauvres gens qui souffrent.

Secouant doucement la tête à ses pensées divergentes lui permettant ainsi de penser à autre chose que cet horrible cauchemar, elle reporta son regard sur son réveil au loin pour regarder l’heure et elle vit qu’il était 5h05 du matin. Double chiffre en heure maintenant ? Le hasard s’amusait d’elle aujourd’hui décidément. La jolie albinos se leva de son lit, vêtue d’un simple débardeur et d’un shorty tour deux de couleur noir puis elle vint refaire son lit avant de prendre son réveil et couper les alarmes qui devaient la réveiller dans 25 minutes. Elle se dirigea ensuite dans son armoire et prit délicatement une chemise blanche ainsi qu’une jupe noire avant ensuite de prendre ses sous-vêtements avec une paire de collant puis elle alla ensuite posait tout ça dans la salle de bain, où elle entra pour se préparer.

Une fois sa douche prise, brossage de dents et cheveux et compagnie, elle enfila les affaires qu’elle avait préparé et termina par un coup de gloss transparent sur ses lèvres comme elle faisait d’habitude. Elle sortit ensuite de la salle bain et vit qu’il était 5h30. Elle avait prévu de partir à 6h mais finalement elle se dit qu’elle allait partir plus tôt vu qu’elle était levée et prête. Avant de partir, elle prit un peu de thé qu’elle avait mis au frigo la veille (elle aimait bien le thé glacé donc boire du thé froid parfois le matin ne la dérangeait pas et lui éviter d’avoir à en faire et surtout en gaspiller, ce qui serait fort dommage selon elle) puis lava la tasse et se sauva ensuite de son appartement.

Arrivée en bas de celui-ci, elle admira le parc en bas de chez elle qui était magnifique la journée surtout de beau matin comme ça quand il n’y avait encore personnes dehors, laissant ainsi volés dans les airs le chant des oiseaux qui gazouillaient et le son de la douce brise qui soufflait dans ses cheveux. Elle souria un peu bêtement en regardant le parc avant de rougir un peu et rire doucement en se mettant en route, ne pouvant s’empêcher maintenant de lier ce parc à cette magnifique soirée qu’elle avait passé avec Karl il y a 4 jours, lui faisant ainsi chaud au cœur tandis que ce dernier battait la chamade rien qu’à penser à lui et encore plus aujourd’hui car elle allait le revoir dans un peu plus d’une heure. Elle avait si hâte et avait attendu ce jour avec impatience, n’oubliant pas ses mouchoirs qu’elle avait mis à l’avance, laver et repasser, dans la poche de sa jupe, le tout emballait dans un petit tissus pour ne pas les abîmer.

La jolie albinos avait traversé le parc pour ensuite atterrir dans les rues de la ville qui commençaient doucement à s’animer avant de prendre le métro pour descendre à la station de la gare. Le matin de si bonne heure c’était encore calme dans les transports en commun, surtout le métro qui n’était pas encore bondé de monde et qui évitait donc d’être collés les uns sur les autres et d’avoir une ou deux baladeuses venant se balader sur elle, chose qui l’exaspérer au plus haut point en se disant que ce n’était pas possible qu’il ait autant de pervers qui profite des transports pour ça. Donc voyager si tôt était plutôt un soulagement pour elle et en plus c’était moins bruyant aussi, donc c’était doublement bénéfique.

Une fois arrivée à la station de la gare, elle descend et prend les sorties adéquates pour se retrouver devant la gare du centre-ville qui était le lieu de leur rendez-vous. Devant la gare, elle leva sa tête en direction de la grande horloge qui habillaient la devanture de cette immense bâtisse et elle put voir qu’il était seulement 6h06. Ha tiens, encore un double chiffre en heure, décidément c’était la journée, elle ne put s’empêcher de se poser quelques quelques questions sur ce drôle de hasard assez étrange aujourd’hui.

Sortant de ses songes tout en ne quittant pas l’horloge des yeux, elle se disait qu’elle était bien en avance et se demanda bien ce qu’elle allait pouvoir faire, même si restait à rien faire ne la dérangeait pas, d’autant plus qu’aujourd’hui elle ne travaillait pas à la librairie car elle était fermée à cause du mariage du cousin de son patron qui a dû y aller avec ses parents, donnant ainsi congés pour aujourd’hui et demain à la demoiselle, ce qui tombait plutôt bien. Tandis que la demoiselle baisa la tête pour reporter son regard car elle avait entendu un peu d’animation à quelques mètres d’elle, elle regarda ce qui se passe. Rubis put voir que c’était des jeunes gens qui faisaient un petit spectacle d’animation en chantant et dansant, essayant de faire sourire les passants qui passaient devant la gare, arrachant un sourire amusée et attendrie à la demoiselle qui regardait leur petit spectacle sympathique tout en attendant son beau collègue, n’entendant pas les bruits de pas qui se rapprochait d’elle pendant ce temps.

les quatre jours et trois soirée était passé assez rapidement pour Karl. Il avait joué son rôle à la perfection au travail, étant revenu le lendemain de leur soirée avec une attelle sur sa main gauche qu'il porterait pendant un bon mois pour s'assurer de bien faire croire au gens qu'il s'était bel et bien blessé, revenant même avec un gâteau pour se faire pardonner auprès des collègue qui avait dut le remplacer, don la pauvre Saki, lors de son " accident ". Pendant le travail, Karl ne laissait rien paraître sur ce qu'il avait commencé à ressentir envers la jeune Rubis, restant professionnel, mais, il voyait bien que quelque chose avait été vu par certains, alors il se doutait que d'autre rumeur allaient courir dans la salle de pause du bar.

La nuit juste avant le jour de leur nouveau rencard, Karl aussi s'était de nouveau retrouvé dans un cauchemars des plus désagréable. Cette tente, ce jour funeste, les félicitations de son père alors qu'ils allaient se reposer un instant et évoquer les stratégie pour les prochaines épreuves du tournois. Sauf que là, Karl était conscient de ce qui allait arrivait, il tentait de prévenir son père, d'aller voir les gardes, mais rien n'y faisait, on ne l'écoutait pas au sens totalement propre du terme, comme un simple enregistrement. Cette fois, il tira son épée bien avant que les assaillant n'arrivent, venant frapper au premier mouvement, mais rien n'y faisait, son épée n'arrivait à rien, elle ne tranchait rien, n'avait même pas d'impact sur sa cible malgré toute la force qu'il avait put y mettre. Là, sur un mouvement du magicien, il vit noir, puis, se retrouva dans une église, ou plutôt la cathédrale d'Anessa, sa ville.

De grands vitraux, de la lumière au couleur de tout les verres qui le composait, des centaines de personnes assise, un prêtre, une jeune femme dans une robe blanche. Il la reconnaissait, il ne pouvait que la reconnaître, son sourire que les dieux pouvait ardemment jalouser, ses yeux bleu et cette grâce. Il n'avait pas vécu ça, il n'avait pas eu le temps, son cœur lui faisait mal et battait à s'en rompre, elle se rapprochait de lui, son sourire toujours sur ses lèvres, alors que des larmes de sang se mirent à couler sur son visage. Là, un serviteur apporta un coussin, mais, sur ce coussin ne se trouvait pas que leur anneaux, il y avait une main dont la paume contenait les alliances, sa main coupé, venant se refermer sous ses yeux avant qu'un vent ne se lève dans la cathédrale et que tout se mettre à partir en poussière. Sa main coupé, les murs de la cathédrale, les invités, le prêtre, tout partait en cendre. Sous cette vu, Karl venait tendre sa main droite vers sa fiancée, essayant de l'attraper, voulant l’empêcher de recevoir le même sort, la voyant toujours souriante alors que lui serrait les dents pour l'atteindre avant que, elle aussi ne subisse le même sort, le voile sur son visage commençant en premier par s'effacer avec que ce ne soit elle, la voyant rouvrir les yeux une dernière fois, laissant apparaître des pupilles rouge comme des rubis alors qu'elle lui prononçait de nouveau les derniers mots qu'elle lui avait offerte la dernière fois qu'il avait put la voir.

Le duc déchu se mit tomber dans le vide, ce qui finit par le réveiller, sursautant dans son lit, le souffle rapide et cours, le cœur tambourinant, le bras gauche tendu comme s'il essayait d’agripper quelqu'un ou quelque chose avec une main qui n'était plus là. Il commença doucement à se calmer en regardant autour de lui, finissant par se frotter le visage dans sa main, humidifiant sa paume sous quelques larmes avant de soupirer, rejetant tout cela pour, comme depuis tant d'années, continuer à avancer. Le soleil n'était pas encore levé, mais il n'avait plus envie de dormir, alors il entama sa journée.

Il commença par s'entretenir, venant à se regarder dans le miroir de sa salle de bain, venant à se demander si cela était si important que cela qu'il s'entretienne, se tenant sur les bord du lavabo avant de se maudire lui même, se forçant à n e pas finir défaitiste. Il commença donc par se raser, puis par prendre une douche, finissant tout cela par mettre un pansement sur son arcade, se l'étant légèrement rouverte lors d'un entraînement de boxe un peu trop intense avant de finir par attacher sa prothèse. Sur ce point, il décida de sa tenue, un pantalon marron, une chemise bleu et un gilet marron, avec cela, une paire de chaussure confortable pour la journée à venir. Ensuite il fit un repas léger, œuf jambon et fromage, accompagné d'un jus d'orange.

Il était prêt, il n'avait pas regardé l'heure, mais la soleil commençait à éclairer la pièce par lui même, alors il décida qu'il était l'heure de partir pour la gare, prenant un sac à dos assez compact avec quelques affaires avant de sortir. Karl avait choisi d'y aller à pied traversant la ville sur un long chemin que le métro lui aurait épargné, mais étant donné qu'il détestait tout les transport de ce monde, il préférait les éviter le plus possible. Une fois enfin arrivé à la gare, il se dirigea directement au guichet, prenant deux ticket. Il n'y avait rien qui lui faisait penser que Rubis serait forcement là, seulement son instinct. La gare était plutôt vide, quelques personnes par ci par la, un groupe commençant à se former dans un coin de la gare, sortant des instruments, des saltimbanques se disait-il. Il décida de marcher un peu, venant se poser sur un banc pour surveiller la zone, gardant un œil autour de lui. Il se savait très en avance, mais il n'eut pas longtemps à attendre, pouvant voir , au loin, une silhouette reconnaissable entre toute.

Il ne put retenir un léger sourire en la voyant, décident de se lever tranquillement avant de marcher dans sa direction. Les saltimbanques qu'il avait put voir auparavant s'était mis à jouer, danser et chanter, attirant le regard de la jeune femme alors que lui, arrivait donc dans son dos. Il vint se poster à sa droite, venant à garder son regard vers le groupe avant de dire tout naturellement

" Bonjour Mademoiselle Starling, comment allez vous aujourd'hui ? "

La jolie albinos regardait en souriant les jeunes gens s’animaient en chantant et dansant, certains avaient même des instruments de musique, jouant ainsi quelques notes pour accompagner leurs camarades. La demoiselle les regarda avec un sourire attendrie et amusée, car elle trouvait cela sympathique ce qu’ils faisaient puis ça mettait un peu de gaieté au milieu des quelques passants qui passaient par là et qui semblaient tous stresser ou à cran. Elle se demanda même ce que cela donnera plus tard dans quelques minutes quand il y aura plus de monde.

Elle n’avait pas entendu les pas derrière elle, ses oreilles sûrement concentré sur les sons qui émanait du petit groupe de jeunes gens devant la gare qui s’amusaient. Mais elle senti à un moment un parfum qui lui sembla familier et fit battre son cœur près d’elle. Rubis se fit la réflexion que son cerveau devait lui jouer des tours maintenant car elle reconnaissait le parfum de son cher collègue, elle avait tellement envie de le voir qu’elle en avait peut être des hallucinations olfactives, non ? Puis elle se mit doucement à rougir en entendant la voix du barman qui venait de sa droite tandis que son cœur s’emballait encore plus vite.

Un doux sourire se dessina sur son visage et ses yeux se mirent à pétiller de milles feux alors qu’elle tourna sa tête sur sa droite, voyant son collègue qui regardait le spectacle devant eux. Elle ne l’avait pas encore admirait de la tête aux pieds mais elle remarqua qu’il avait une chemise bleu et un gillet marron, elle ne pouvait s’empêcher de penser que ça lui allait bien et en esquissa un sourire tendre en lui répondant de sa douce voix « Bonjour Monsieur Neumann, heureuse de vous revoir. » dit-elle en penchant doucement la tête avant de lui répondre « Je vais très bien maintenant que vous êtes là, merci. Et vous comment allez vous ? Vous avez fait bonne route ? » lui demanda t-elle à son tour en le regardant avec sa jolie tête penchée à droite alors que son corps resta face au spectacle qui se passait devant eux, admirant ainsi le visage de face de Karl.

Karl regardait la jeune femme en lui rendant son sourire, venant à regarder le sien, regarder sa tenue qui lui allait bien avant de rester sur ses yeux écarlates. Son sourire s'agrandit durant une courte seconde sous ses flatteries lorsqu'elle lui dit qu'elle allait bien désormais étant donné qu'il était présent, venant lui demander en retour les même choses.

" J'ai fait bonne route oui, et en voyant votre beau sourire, qui n'irais pas bien. Vous êtes ravissante."

C’était une phrase facile, mais sincère, le pensant réellement. elle avait un sourire très communicative et des émotions très contagieuse, observant toujours sa façon attrayante de se tenir et sa tenue qui la mettait en valeur.

" Êtes vous prête pour cette journée ? J’espère que vous avez pensé à prendre des chaussures confortable, à moins que vous n'essayez de trouver une excuse pour que je finisse par vous porter."

Dit-il, un sourire en coin et une voix joueuse à son encontre, même s'il espérait réellement qu'elle ne se retrouve pas à avoir mal au pied à la fin de la journée. Son regard se tourna ensuite vers les panneaux d'affichage, observant les arrivée de train et les départ, puis, tourna de nouveau ses yeux vers la jeune femme.

" le train ne devrait pas tarder à arriver, il va falloir quelques heures pour arriver à notre destination."

Il se tourna de nouveau correctement vers elle, tandis que les saltimbanque continuait de jouer en rythme et que le monde commençait à affluer dans la gare, il ajouta

" Avez vous déjeuné avant de venir ou voudrez vous prendre quelque chose en arrivant la bas ? "

Karl gardait toujours secret le lieu de leur rendez-vous, de la petit voyage en cette journée qui pour le moment devait être ensoleillé, voulant garder un peu de surprise pour la jeune femme. Quelques minutes suffirent pour entendre la voix de la gare prévenir les voyageur de l'arrivée du dit train, attirant son attention avant de la reporter de nouveau sur Rubis

" Et bien c'est notre, train, allons-y "

Dit-il avec entrain, un léger sourire au lèvres.

La jeune femme regardait avec tendresse l’homme à ses côtés avant de se mettre doucement à rougir sous ses flatteries, venant poser avec délicatesse sa main dans son cou en le regardant, hochant timidement la tête pour le remercier de ses gentils mots « Merci beaucoup Monsieur Neumann, si je puis me permettre vous l’êtes également. » tout en lui répondant d’une voix douce en rougissant davantage après l’avoir complimenté à son tour en ne le quittant pas du regard.

Rubis qui avait déjà sa petite tête penchée regardait Karl en hausant un sourcil à la mention des chaussures confortables avant de se mettre doucement à rire en l’entendant parler qu’elle cherchait peut être une excuse pour être porter par ses soins. Redressant doucement sa tête avec un sourire amusée, elle désigna du regard la gare derrière eux « Je suis passé hier matin avant d’aller à la librairie pour déposer un sac en consigne, dans lequel j’ai mis une paire de ballerines plates et quelques autres bricoles dedans comme de l’eau ou une chemise de rechange ou encore un legging et un débardeur. Comme je n’avais aucune idée du programme, je me suis dis qu’il valait mieux être prudente au cas où. » dit-elle sur un ton légèrement amusé en le regardant de ses yeux pétillants avant d’ajouter avec malice « Mais maintenant que vous me parliez de potentiellement me porter, je me dis que je rate peut être une occasion… Je devrais peut être oublier ce sac quelque part. Ou vous faite comme si vous n’avez rien entendu alors ? » termina t-elle par dire d’une voix joueuse aussi en mettant les bras dans son dos en penchant de nouveau sa tête avec un regard malicieux et séducteur.

Quand le barman se tourna pour regarder les panneaux d’affichages des trains pour ensuite signaler que leur train ne devrait pas tarder à arriver, la jeune femme haussa de nouveau un sourcil, intrigué, se demandant bien ce qu’il avait prévu pour aujourd’hui. Puis elle redressa de nouveau sa tête quand il lui demanda si elle avait mangé ou souhaitez mangé là-bas en arrivant, lui répondant avec un doux sourire
« Si cela vous convient je ne suis pas contre l’idée de prendre quelque chose une fois arrivé à notre destination car je ne vous mentirais en vous disant n’avoir rien mangé ce matin, faute d’un manque d’appétit assez tenace à mes réveils. » avoua t-elle en riant doucement pour dédramatiser la chose en le regardant avec douceur.

Et quand dans les hauts parleurs de la gare ils annoncèrent l’arrivée en gare de deux trains à des destinations différentes, elle posa un doigt sur ses lèvres en se demandant lequel des deux étaient le leur en regardant en l’air en direction des baffes qui passaient l’annonce. Puis elle reporta son regard sur Karl quand il lui annonça avec le sourire c’était leur train. Elle hocha doucement la tête en lui souriant tendrement en retour « Très bien, je vous suis donc. » lui répondant d’une douce voix avant d’ajouter en regardant les cassiers de consignes juste à côté des guichets « Faudra juste que je récupère le sac dans le casier, ça sera rapide. » .

Cela tombait bien, c’était sur leur chemin en directions des voies des trains, ce qui permit à la jeune femme de sortir une petite clé qu’elle sortit de la poche de sa jupe qu’elle avait mis dans un petit sachet de tissus en soie rouge, de l’insérer dans le casier correspondant au numéro de sa clé et d’en ressortir un sac en tissus noir qu’elle posa ensuite sur son épaule gauche avant de déposer la clé dans une boîte à cet effet, destinée à déposer les clés des casiers de consignes dedans. Une fois son sac récupérait, elle remercia d’un petit hochement de tête le beau brun à ses côtés et le suivit pour la suite, se demandant bien avec curiosité et impatience ce qu’il avait mijoter pour cette journée à deux.

Karl ne put qu’être amusé en entendant que la jeune Rubis était passé la veille pour déposer un sac avec des vêtements de rechange ainsi que quelques provision en prévision du voyage, souriant d'autant plus, en suivant sa remarque sur le fait, que, peut être ne le prendrait-elle pas en fin de compte, montrant que cela lui plairait d’être porté. Un fin rire étouffé par ses lèvres fermé pouvait être vu plus qu'entendu, au vu des bruits de la gare, amusé par sa réponse avant de lui dire en continuant son petit jeu

" Par prévoyance je dirais que le sac reste le bienvenue, mais si, par malheur même avec de bonne chaussure vous vous retrouviez à être trop faible pour marcher, il serait toujours de mon devoir de vous porter."

Dit-il pour la contenter et continuer de s'amuser de sa réponse, tout en s'assurant que tout ce passe dans de bonne condition pour elle. La seconde question s'était porté sur le fait de prendre un en-cas en arrivant ou si la demoiselle avait correctement déjeuné avant de venir. La réponse qu'elle lui donnait ne lui avait pas vraiment plus, entendant que son ventre était vide à l'heure actuel, et, sachant qu'ils avaient quelques heure de trajet à faire, attendre jusque la bas sans rien ne lui plaisait pas vraiment.

" Ne vous a t-on pas dit que le petit déjeuner et le repas le plus important de la journée Mademoiselle Starling ? Nous mangerons donc quelques choses en arrivant."

Il avait tout de même conservé un ton sympathise et plaisantin, histoire de ne pas non plus dramatiser la chose, mais il se souviendrais de ce point. Peu de temps après, l'annonce de l'arrivée du train en question venait d’être annoncé, suivi d'un autre train, gardant un peu de suspens. Karl gardait le secret de leur destination, mais, même s'il n'y aurait eut qu'un train, leur point de descente n'était pas la fin de leur déplacement, donc, le mystère serait toujours resté entier.

Sous cette annonce la demoiselle dit qu'il fallait mieux récupérer son sac avant tout cela, le faisant simplement hocher de la tête avant de la suivre jusqu'au consigne. Une fois arrivé et le dit sac récupéré, il était temps de rejoindre le quai. Il avait observé le sac de la jeune femme et en avait remarqué la simplicité, sans pour autant que cela fasse trop, dépouillé. Le sac de Karl, lui, ressemblait à un petit sac de randonneur digne des années cinquante, très vieux jeu, fait dans une toile de jute kaki solide et renforcé sur certain bord par du cuir, deux poche extérieur se trouvant à l'avant.

Une fois sur le quai, Karl profita des quelques minutes de temps d'attente pour se diriger vers un distributeur qui se trouvait là. Il y jetait un regard pour trouver quoi prendre, puis, jeta son dévolu sur une brioche fourré à la confiture de pomme. C'était industriel, malheureusement, mais au moins, cela servirait quand même. Après cet achat, il se tourna vers Rubis pour lui tendre la brioche conditionné dans un emballage plastique, un dessin de panda se trouvant dessus, venant lui dire

" Tenez, si jamais vous avez un creux durant le trajet."

Ce point réglé, il n'aurait plus trop à s'en inquiéter et, quelques minutes plus tard, le train arrivait enfin, s’arrêtant devant eux. Il se souvint alors des tickets et, vint à tendre celui de la jeune femme avant de pouvoir monter dedans. Karl fit une légère grimace, détestant toujours autant monter à bord d'un véhicule, mais il n'avait pas vraiment le choix au vu de la distance à parcourir pour leur voyage. Se faisant légerement violence, il entra donc à l’intérieur, marchant ensuite à la recherche de leur siège. Cela ne lui prit que peu de temps et, il invita la jeune femme à venir s'asseoir avant de faire de même, finissant par lui dire

" La seul chose que je peux vous dire pour le moment, c'est que le train passera prêt de la mer."

C’était un indice sans vraiment en être un, alors cela pouvait tout autant assouvir sa curiosité que l'embraser, ce qui l'amusait tout particulièrement.

Rubis attendit avec impatience la réponse du barman qui ne se fit pas attendre alors qu’il affichait un sourire des plus amusés en lui répondant que si elle était fatiguée il était de son devoir de la porter, faisant rougir la demoiselle tandis qu’elle ria doucement amusée par sa réponse aussi en mettant une main devant sa bouche « J’en prend bonne note Monsieur Neumann. Préparez-vous a que je sois fatiguée alors… » dit-elle sur un ton taquins avec son petit regard malicieux et séducteur avant de rire de nouveau derrière sa jolie main de porcelaine.

À la réponse de la jeune femme qui avoua n’avoir rien mangé car elle avait du mal au réveil, l’homme à ses côtés lui répondit d’un ton sympathique qu’ils mangeront quelques chose en arrivant à leur destination mais il ne manqua pas de lui rappeler sous forme de question que le petit-déjeuner était le repas le plus important de la journée.

Ce à quoi la jolie albinos hocha doucement la tête en le regardant un peu gênée malgré son sourire amusée pour ne pas l’inquiéter « Si Monsieur Neumann, mon père le répétait tous les jours, surtout à ma mère qui avait tendance à sauter le petit-déjeuner pour se sauver a des réunions, ce qui faisait lever les yeux au ciel à mon père qui préparait le petit-déjeuner et qui me priait tous les jours de ne pas faire comme ma mère quand je serais grande. » dit-elle en riant doucement amusé avant de reporter son regard sur le côté « Avant je respectais cela sérieusement à la lettre mais depuis mes cauchemars incessants, je… Je n’arrive à rien à avaler, mon corps est… Dans une sorte d’état comme si ce n’était pas des cauchemars que je venais de vivre mais… Comme si c’était réels ce que je venais de « subir » si j’ose dire…  » avouant doucement cela d’une petite voix en ayant un regard douloureux quelques secondes avant de reporter son regard de nouveau sur le barman avec un joli sourire et une petite mine gênée, riant doucement de tout cela pour dédramatiser la situation qui était tout de même assez particulière il fallait le reconnaître.

Ensuite après l’annonce par le barman que leur train était en gare, la jolie serveuse lui répondit qu’elle le suivait donc mais lui prévint d’abord qu’elle devait récupérer son sac en consigne, passant aux casiers de consignes récupérer son sac avant de rejoindre les quais de la gare où les deux trains devaient bientôt arrivés en gare. La jeune femme regarda quelques instants les impressionnantes machines au loin qui entraient en gare pendant que Karl s’était tourné vers un distributeur, ne sachant pas ce qu’il faisait.

Puis elle reporta son regard sur le beau brun quand il lui parla tout en lui tendant une brioche dans un sachet avec un panda dessiné dessus. Elle attrapa délicatement du bout des doigts le sachet qu’il lui tendit, frôlant sa main de ses doigts fins au passage avant de caresser du bout de ses doigts ce qu’elle tenait dans ses mains. Esquissant un sourire touché par les mots de Karl et son geste, elle releva doucement la tête en lui faisant un beau sourire « Merci beaucoup Monsieur Neumann, vous êtes adorable… » dit-elle d’une douce voix en le regardant de ses jolis yeux pétillants, touchée autant par son geste que par le fait qu’il est pris une brioche alors qu’elle adorait ça, émue qu’il s’en souvienne et de cette délicate attention à son égard.

Une fois que les trains se stationnèrent en gare afin d’accueillir les voyageurs, Rubis reporta son regard sur Karl qui lui tendit un ticket qu’elle prit délicatement en hochant doxuement de la tête pour le remercier. Puis elle le suivit ensuite vers le train qu’ils devaient prendre et monta à sa suite, le suivant sagement jusqu’à leurs sièges où il l’invita d’abord à prendre place. D’un petit hochement de tête pour le remercier de nouveau, elle prit place et le regarda en souriant s’assoir à son tour avant qu’il ne lui donne un petit indice sur le fait que le train passera à côté de la mer.

La jolie albinos haussa doucement un sourcil en souriant amusé, se demandant bien où ils allaient, mais si il parlait d’un passage devant la mer, ça veut dire qu’il y avait quand même un peu de trajet à faire, donc un voyage qui ne sera pas court où elle pourra s’amuser à le taquiner et continuer à le découvrir davantage « Cela veut dire que je vais avoir tout le loisir de pouvoir profiter de vous un moment alors… J’aime beaucoup ce début de voyage Monsieur Neumann… » dit-elle avec un petit sourire taquin et sincère en le regardant.

Puis pendant que le train se mit en marche doucement, elle pencha doucement la tête en regardant le sac de l’homme à ses côtés, lè touchant du bout des doigts par curiosité « Mon père avait un sac similaire qu’il avait hérité de ses jeunes années à l’armée… » dit-elle en souriant nostalgique avant de relever son regard vers le beau brun à ses côtés, prête à lancer une nouvelle taquinerie sur une potentielle relation entre l’armée et la mafia avant de remarquer le pansement sur son arcade « Vous… Vous vous êtes blessés ? » demanda t-elle en reportant son regard sur lui avec une petite mine inquiète.

" Faite attention à ne pas abuser des bonnes choses Mademoiselle Starling."

Dit-il en riant légèrement, le regard en coin pour l'observer après sa remarque comme quoi elle allait sûrement jouer les fatigué durant leur voyage. Quand ce fut après sa réponse au sujet du petit déjeuné manqué de la jeune femme, elle lui raconta que son père lui disait la même chose à elle que à sa mère. Karl s'amusa de ses paroles, puis, fit une mine compréhensif quand elle lui avoua la raison qui la poussait à sauter ce repas. Il ne savait pas ce qu'était son cauchemar, il n'allait pas lui demander, en tout cas pas pour le moment, mais il avait tout de même envie de comprendre, de la comprendre, savoir ce qui la dévorait tant pour que son estomac en soi bloqué.

" Et bien nous allons voir si l'on peux remédier à ce petit problème et éviter que feu votre père ne continue de vous sermonner de là où il se trouve désormais."
 
Lui adressât-il avec un sourire et une voix compatissante, prenant par la suite la route pour aller au quai de la gare où leur train était sensé arriver. Au cas où, pour éviter que le ventre de la jeune femme ne la torture trop durant le trajet, le barman décida de lui acheter une pâtisserie dans un des distributeurs qui ornaient les quai, souriant simplement sous son remerciement alors que le train entrait en gare. Une fois à l’intérieur de ce dernier et bien installé à leur place, Karl retira son sac pour le placer sur ses genoux, en profitant pour annoncer à Rubis un semi indice sur là où ils allait. Elle n'avait pas perdu une miette de cela et, en profita, venant lui dire que cela lui permettrait d'avoir tout le temps mieux le connaître, ce qui ne manqua pas de l'amuser

" Vous aurez toute la journée pour cela et, si nous mettons plus de temps que prévu, possiblement plus. "

Oui, car le trajet prendrais pas mal de temps, que ce soit à l'aller ou au retour, alors s'ils voulaient profiter de l'endroit où il allait l'emmener, il valait mieux être sur que, s'il dépassait le temps plus ou moins impartis, ils aient une solution de secours. Par la suite, il put la voir venir toucher son sac, attirant sa curiosité sur ce geste ainsi que son attention, avant que le sujet ne change à nouveau, venant parler de sa blessure récente.

Machinalement, Karl vint poser sa main sur son pansement, comme pour vérifier qu'il était toujours là, souriant ensuite pour lui répondre en était totalement relaxé

" Oh ça, juste un entraînement un peu intense ce qui l'a légèrement rouverte, mais ce n'est pas grand chose, le pansement fait plus alarmant que ça ne l'est, c'est juste pour éviter de salir la plaie."

Et c'est ce qu'il pensait réellement, ce n'était rien, en tout cas par rapport à tout ce qu'il a vécu, c'était l'équivalent d'un grain de sable sur une plage. Quelques minutes passèrent, et, le sifflet annonçant le départ du train se mit à retentir, les portes se refermant avant que l'engin de commence doucement à se mettre en marche. Karl n'aimait toujours pas cela, mais il n'en disait rien, autant qu'il n'en laissait rien paraître, venant reprendre la conversation en restant d'ailleurs sur ce fond de pensée.

" Vous prenez souvent le train ? "

Aux mots du barman qui mit en garde la demoiselle albinos sur le fait d’abuser des bonnes choses en voulant profiter de ses bras pour se faire porter si elle était fatiguée, cette dernière le regarda avec un petit regard amusée tout en riant doucement avec sa main devant sa bouche, venant hocher la tête pour dire qu’elle fera attention malgré son regard taquin qui pouvait laisser planer le doute dans ce petit jeu.

Après avoir ensuite avouer à Karl qu’elle savait très bien que le petit déjeuner était le repas le plus important de la journée car son père lui répétait sans cesse enfant à cause de sa mère qui sautait toujours ce moment vital de la journée, la jeune femme lui confia qu’elle sautait malgré elle ces repas si important à cause de ses cauchemars qui l’en empêchait, sans s’étendre dans les détails bien entendu, car c’était compliqué d’annoncer que ces cauchemars étaient reliés à son passé qui revenait sans cesse la hanter et parfois l’épouvanter comme ce fut le cas ce matin.

Regardant le barman avec une petite mine gênée mais souriante pour ne pas l’inquiéter, elle eut un regard troublée et émue par les paroles compatissantes de Karl qui lui disait qu’ils allaient voir comment l’aider à régler ce soucis afin d’éviter que son défunt père l’a sermonne de l’au-delà, arrachant un sourire amusée et attendrie à la jolie serveuse qui hocha doxuement la tête pour signifier qu’elle était d’accord avec ce qu’il disait mais aussi pour le remercier de sa sollicitude.

Puis ensuite quand ils allaient pour gagner les quais de la gare afin de prendre le train qu’avez réservez le beau barman, ce dernier s’arrêta à un distributeur pour lui offrir une broche afin qu’elle n’ait pas l’estomac vide pendant le voyage. La jeune femme avait regarder cette offrande comme si c’était la plus belle chose du monde qu’il venait de lui offrir et le remercia chaleureusement de sa délicate attention. Et après quand ils arrivèrent sur les quais de la gare et montèrent dans le train pour ensuite s’installer à leur emplacement, le barman donna un petit indice à la demoiselle sur leur voyage et Rubis compris que le voyage allait être très long, ce qui la ravie de l’apprendre afin de pouvoir mieux découvrir Karl avec qui elle partagea cette pensée, ce à quoi le barman lui confirma qu’ils allaient avoir toute la journée pour ça et peut être plus potentiellement selon le temps de trajet, faisant ainsi sourire aux anges la jeune femme à ses côtés qui semblait plus que séduite par cette merveilleuse nouvelle.

Puis la jeune femme remarqua le sac particulier que Karl possédait, ne pouvant s’empêcher de le toucher tout en partageant avec le beau brun que ce sac ressemblait à celui que son défunt père avait hérité de ses jeunes années à l’armée. La demoiselle y voyant une nouvelle opportunité de taquinerie à l’attention de Karl en jouant sur les relations de la mafia et l’armée, elle s’apprêta donc à plaisanter à ce sujet avant de remarquer le pansement sur l’arcade de son collègue, l’inquiétant, ce qui la poussa à lui demander si il s’était blessé. À la réponse de Karl qui la rassura que ce n’était rien d’autres qu’une petite égratignure qui avait rouvert sa cicatrice et que le pansement était plus impressionnant qu’autre chose, Rubis hocha doucement la tête, perdant doucement l’inquiétude sur son visage en voyant le barman lui répondre avec le sourire à ce sujet.

Au démarrage du train, la jeune femme regarda sur le côté, entendant les sifflements du train et ressentant les vibrations particulières de la mise en marche du train, qui s’atténuait après la mise en route au bout de quelques minutes, mais ces bruits et sensations de démarrage ne lui plaisait pas beaucoup à elle non-plus, n’étant pas forcément à l’aise dans tout type de transports en faite, surtout les voitures particulièrement qui l’angoissait.

Entendant la douce voix de Karl qui la sortir de ses réflexions, elle reporta son regard sur lui alors qu’elle avait une de ses mains qui tiraient sur le tissus de son sac en tissus noir, montrant bien son inquiétude au démarrage du train mais elle n’en laissa rien paraître sur son joli visage tandis qu’elle répondit à sa question « Je prend rarement le train, une fois ou deux par an en général, pour aller passer quelques jours à la plage justement ou en montagne. Cela ne m’enchante pas beaucoup mais je préfère ça au bus ou à la voiture. » puis elle ria doucement avant d’ajouter « Après si on compte le métro comme un train dont il est techniquement, il m’arrive de le prendre souvent par manque de temps et surtout de choix possibles. Mais lui je préfère le prendre très tôt le matin et très tarde le soir pour éviter tous les pervers qui y sont aux heures de pointes…» lâcha t-elle en hausant un sourcil en regardant quelques instants sur le côté avant de reporter son regard sur Karl en lui souriant avec curiosité « Et vous ? Prenez-vous souvent ou non le train ? Et pour quelles raisons ? » profitant au passage d’ajouter une autre question pour en savoir plus sur lui.

Le train commençait à se mouvoir, laissant seulement une vibration déplaisante se faire sentir alors que, lentement, on pouvait voir le quais de gare se déplacer devant eux, de plus en plus vite, Karl en avait un léger frisson.

Sur cet instant, une question logique lui vint, regardant de nouveau la jeune femme pour lui demander si elle prenait le train ou non. Il eut droit à une réponse mitigé de sa part, l'entendant lui dire que, le train rarement, mais le métro plus souvent, malgré ses inconvénient des plus répugnant. Karl se reteint d'un rictus de dégout sous cette évocation, avant de se retrouver lui aussi à devoir répondre à cela.

" Le moins je les utilise, mieux je m'en porte."

Dit-il au départ le plus simplement possible en souriant, laissant sous ses mots, glisser son sac sous son siège pour ne pas être dérangé, étant donné que le voyage mettrait plusieurs heures, il fallait bien s'installer confortablement.

" Je fais tout à pied, les transport .... et bien je les utilise seulement quand je sais que je n'ai vraiment pas le temps de me déplacer d'un point A à un point B dans le temps impartis."

La foule comprimé, le bruit, les odeurs, les malpolis, plein de chose en plus du mode de transport en lui même qu'il n'aimait pas. Heureusement pour eux, la direction du train et l'heure où il l'avait prit faisait que ce dernier était assez vide, ce qui en faisait un minimum quelque chose d'agréable. Bien vite, le paysage se mit à défiler, montrant tunnel, immeubles et gratte ciel.

" On peux dire que j'ai le mal des transports."

Finit-il par conclure en tournant son regard vers elle, lui disant au fond la vérité, il n'était pas à l'aise dans ce genre d'endroit, même s'il se contenait de le montrer et les évitait comme la peste. Leur destination, il l'avait déjà emprunté une fois lors de ses recherches pour rentrer chez lui et déjà à l'époque il avait dut se résoudre à prendre ce train, mais il épargnerait la suite pour la jeune femme, ayant choisi de marcher une fois arrivé à la gare plutôt que de prendre le bus pour se rapprocher au plus de leur destination.

" Êtes vous déjà allé au sud du Japon ? "

Finit-il par lui demander en la regardant de nouveau, voulant savoir si, sans s'en rendre compte, sa surprise tomberait à l'eau du fait qu'elle y soit peut être déjà allé.

La jolie demoiselle regardait le barman avec attention quand il lui partagea à son tour qu’il n’aimait pas spécialement le train, la faisant doucement sourire à ses mots en se disant qu’ils avaient décidément beaucoup de points en commun. Elle hocha doucement de la tête quand il ajouta qu’il prenait les transports seulement quand il n’avait pas le choix pour se déplacer quelque part, ce qu’elle comprenait parfaitement. Si elle pouvait, elle ferait tout à pied ou en calèche ou même à dos de rennes comme elle le faisait parfois dans son pays, aimant se déplacer le plus simplement du monde sans avoir à recourir à de quelconques véhicules comme les voitures ou motos, à la limite le vélo était un véhicule qu’elle acceptait sans trop broncher.

Et quand Karl avoua à Rubis avoir le mal des transports, cette dernière eut une expression compatissante en venant poser une de ses mains sur la sienne « Je suis désolée que nous devons réveiller votre mal des transports aujourd’hui… Je vous promet de tout faire pour essayer de vous le faire oublier pendant le trajet. » dit-elle avec douceur en le regardant tendrement avec sa main sur la sienne avant de se mettre doucement à rougir en se rendant compte de son geste. Elle enleva timidement sa main et détourna le regard quelques secondes « Je suis désolée… Je suis d’une impolitesse… Je m’en excuse mais… C’est plus fort que moi… » dit-elle en relevant son regard vers lui en le regardant avec un petit sourire timide et gênée.

Puis elle pencha doucement la tête en hausant un sourcil à sa question pour savoir si elle était déjà aller au Sud du Japon. Elle releva doucement ses yeux en l’air en mettant un doigt sur ses lèvres, réfléchissant à sa question avant de répondre d’une petite voix « Mmmh… Je… Je ne sais pas… » avoua t-elle en riant doucement amusée et gênée par ce qu’elle allait dire « Vous allez sûrement trouver ça stupide mais… Le peu de fois que j’ai pris le train pour aller à la plage ou à la montagne pendant une journée ou deux, je… Je disais simplement aux employés de la gare de me donner un billet pour le prochain départ à destination d’une plage ou d’une montagne… Je ne me souciais pas de la direction où cela se trouvait donc j’ignore si j’étais dans le Sud, le Nord, l’Est ou l’Ouest… » avoua t-elle timidement en rougissant avant de venir passer sa main dans son cou en reportant son regard gênée mais souriant vers Karl  « Et… Et vous ? Vous y êtes déjà aller ? » demanda t-elle à son tour, curieuse comme toujours à son sujet.

Sur son aveux au fait qu'il avait le mal des transports, il put entendre la jeune femme à ses  cotés s'excuser qu'il doivent subir cela, sentant alors sa main se poser sur la sienne un court instant avant qu'elle ne la retire, s'excusant de son geste.

Karl reprit un sourire en cet instant, s'amusant de sa réaction, mais aussi de ses gestes impulsif qui n'était guère malveillant. Certes, sa mère aurait fustiger à l'impolitesse que cela était de toucher une autre personne sans son autorisation, ni sous un si cours moment où il se connaissait, mais elle n'était pas là, et il n'était plus noble, donc la majorité des étiquettes qu'il devait faire attention auparavant n'avait plus d’intérêt, ce geste n'allait pas créer d'incident diplomatique.

" Ce n'est rien, ne vous en faite pas pour si peu."

Dit-il d'abord avec un doux sourire pour la rassurer, puis, continua sa réponse.

" Et puis, si le voyage en votre compagnie n'en avait pas valu le coup, je ne serais pas là de toute façon, donc n'y pensez pas."

Sur ses mots et les mouvements du train prenant petit à petit sa vitesse de croisière, s'élançant dans une ville qui défilait au fenêtre à toute vitesse, Il vint lui demander si elle était déjà allé au sud du Japon. On peux dire que le Barman ne s'attendait pas vraiment à sa réponse qui l'amusa assez. Elle lui avoua ne jamais avoir vraiment réfléchis à ses destinations, ayant seulement pris des billet au hasard avec la seul indication que cela la mènerait soi à la montagne, soi à la plage. Son sourire s’agrandit sous ses mots, se disant donc qu'il y avait des chances que la demoiselle soit au moins allé à leur première étape de leur voyage.

" J'y suis allé deux fois oui, une première fois pour me rendre compte de lieux et une seconde fois pour mieux .... l’apprécier."

Une première fois pour être sure de ce qu'on, lui avait dit, de la grandeur des lieux et de son importance au Japon, la seconde fois pour y faire ce qu'il avait à y faire, pour tenter de rentrer chez lui, mais sans succés.

" Donc il y a des chances que vous soyez déjà allé au moins dans la ville où nous descendront du train, elle borde la mer."

Karl n'était pas déçu de cette possibilité, tant que leur destination final restait inconnu à la jeune femme, voulant lui faire découvrir quelque chose qu'il avait trouvé magnifique. Il suffit, d'ailleurs, que de quelques petites heures pour que le train n se retrouve hors de la ville, mais surtout, à longer le bord de mer, offrant une vue des plus agréable alors que le soleil était assez bas dans le ciel, brillant, illuminant l'eau bleuté qui scintillait  sous leurs yeux.

«  Qu’est ce qui vous ferez plaisir de manger ce midi ? »

La jeune femme esquissa un doux sourire rassurée quand Karl lui répondit que ce n’était rien, hochant doucement la tête pour le remercier d’être si compréhensif. C’est vrai, c’était plus fort qu’elle, elle était tactile mais dans pas le mauvais sens, elle était du genre à toucher les gens quand ils étaient blessés, à poser sa main sur leur épaule quand ça n’allait pas même parfois à les prendre dans ses bras. Et ce dernier point lui demandait beaucoup de courage vu sa timidité et son côté réservé en plus de sa nature craintive, mais quand les gens qui l’entouraient n’allaient pas bien, c’était plus fort qu’elle tout comme son père qui était aussi nature et doux qu’elle contrairement à sa mère qui était beaucoup dans la retenue de ce côté-là.

Entendant la suite des mots du barman sur le fait qu’il ne serait pas là si le voyage ne valait pas le coup en sa compagnie, la jolie demoiselle se mit doucement à rougir de nouveau venant caresser son cou comme elle le faisait souvent dans ces moments-là, touchée et gênée à la fois, souriant timidement à ses paroles avant de hocher la tête pour lui répondre sur le fait de ne pas s’inquiéter pour son mal des transports.

Une fois que le train se mit a rouler à sa vitesse de croisière tandis que les paysages défilaient à la fenêtre, la jeune femme écouta avec attention Karl qui lui répondit qu’il était déjà aller deux fois à l’endroit où il l’emmenait avant d’ajouter qu’elle avait donc sûrement dû aller à la ville où ils feraient halte pour ce voyage en train. L’écoutant avec grande attention, elle se contenta de hocher doucement la tête en lui souriant tendrement, impatiente au fond d’elle de savoir où il l’emmenait.

Le temps filait doucement et rapidement à la fois, c’était étrange comme sensation mais à la fois agréable, ce voyage avait vraiment un côté magique pensa la jeune femme en admirant le paysage par la fenêtre avant d’ouvrir de grands yeux en voyant la mer scintillante sous les rayons du soleil qui se reflétaient sur l’eau, rendant le spectacle encore plus magique qui en fit sourire tendrement la jeune femme qui en avait des yeux pétillants. Puis quand le barman reprit la parole lui lui demandait ce qu’elle souhaitait manger, elle leva doucement les yeux en l’air en reposant son doigt sur sa bouche, réfléchissant avant de sourire amusé en le regardant « Ce que vous aurez l’audace de choisir pour moi Monsieur Neumann. » lança t-elle amusé en penchant doucement la tête, remettant en selle un petit jeu pour pimenter le voyage.

Ce qu'il aurez l'audace de choisir ? Karl souriait doucement sous ses mots, se disant qu'il savait déjà où aller. Il choisi simplement de lui rendre un sourire en hochant la tête, finissant par la regarder admirer l'océan. Il pouvait voir ses yeux scintiller et son regard plongé sur ce décors des plus beau, se faisant la réflexion que, c'était sûrement la première fois qu'il pouvait voir de jours la jeune femme et que la lumière solaire lui allait aussi bien que celle de la lune, même si, sous son teint, elle donnait moins un aspect mystique, mais restait belle à ses yeux.

" Vous avez souvent nagé en mer ? "

Vu son regard tendu vers cette immensité bleuté, il pouvait bien voir que cela lui plaisait, donc il était normal pour lui de se demander si elle préférait juste se balader sur le bord de plage ou nager aussi. Les arrêt de train se succédait doucement durant leur trajet, prenant et déposant quelques personnes dans un calme des plus agréable alors que le temps passait à son propre rythme, puis, la voix du conducteur retenti, annonçant bientôt leur arriver au point qui l’intéressait, la station de Kii-katsuura.

" Nous allons descendre à cette gare."

Dit-il en venant prendre son sac en main, prêt pour se relever et sortir. Quelques minutes plus tard, le train ralentissait de nouveau pour arriver à la dite station, finissant par s’arrêter dans son sifflement habituel. Karl se leva donc de son siège, attendant que la jeune femme en face de même pour sortir du train. Ils étaient dans une ville portuaire, assez peuplé, mais sans immeuble pour autant, conservant un aspect agréable et authentique qui ne pouvait que lui plaire. Sur le quais de gare, regardant la demoiselle, il l'observait pour voir ses réaction, savoir si au moins déjà, cette première étape lui plaisait.

" Si vous voulez bien me suivre Mademoiselle."

Il était à peu près onze heures, le soleil se tenait bien haut dans un ciel bleu, laissant la chaleur de l'été conserver une bonne journée, laissant une brise et une odeur marine passer dans la ville sous leur pas. Il suffit de quelques minutes pour eux pour arriver sur un front de mer, marchant sur un ponton en bois ou quelques bâtiment s'y tenait, dont un, qui plairait sûrement à la jeune Rubis. Se tournant vers elle en approchant du restaurant spécialisé sur les produits de la mer, Karl la regardait en lui disant, sac à l'épaule

" Mon audace est elle donc un bon choix ? "

Rubis ria doucement en redressant sa tête en voyant Karl lui sourire en hochant la tête à son petit défi, retournant ensuite regarder le spectacle qui s’offrait à eux par la fenêtre. Ses yeux pétillait à la vue de cette mer scintillante tel un paysage de carte postale où les reflets jaunes du soleil se reflétait dans les ondulations des vagues provoquait par les doux mouvements de cette eau d’un bleu magnifique en parfaite harmonie avec ce beau ciel bleu de cette magnifique matinée.

Quand la jeune femme entendit la douce voix de son collègue, elle retourna son visage vers lui et le regarda d’un regard pétillant en hochant doucement de la tête « Quand j’étais enfant oui, j’allais souvent aux plages qui longeait les côtes suedoise avec mes parents, on y faisait de longues balades ou se baignaient quand il faisait chaud. Autant vous dire qu’en plein hiver, à part mon père et moi qui trempions nos pieds dans l’eau, personne ne faisait ça chez nous. Même ma mère ne comprenait pas ça et disait que j’étais bien la fille de mon père. » dit-elle en riant doucement amusée en parlant de cela puis elle pencha un peu la tête et regarda sur le côté « Après quand j’étais à l’orphelinat, on y allait de temps en temps l’été, mais ça me manquait de ne pas y aller l’hiver pour être honnête… » puis elle fit une petite grimace avec un regard douloureux ensuite « Mais après ça me manquait terriblement car je ne pouvais plus y aller… Je ne pouvais pas y aller… » lâcha t-elle doucement à voix base en fermant les yeux avant de les rouvrir et reporter son regard par la fenêtre « Et depuis que je suis ici, j’y suis retournée quelques fois et ça me faisait du bien… J’aime nager et j’aime marcher sur la plage… J’aime aussi m’asseoir et juste regarder la mer… » dit-elle avec ses yeux qui scintillait en regardant la belle bleu qui brillaient sous les rayons du soleil par la fenêtre.

Rubis reporta ensuite son regard vers le barman et pencha de nouveau la tête en le regardant, faisant comme d’habitude  « Et vous ? Vous avez souvent nagé dans la mer ? Ou marcher sur le long de la plage ?»

Le voyage continua son bout de chemin animait par leur échange comme toujours puis quand la voix du conducteur retentit pour la einieme fois du voyage, annonçant une nouvelle gare, Karl annonça à la demoiselle albinos qu’ils allaient descendre ici. Hochant de la tête à son avertissement, la jeune femme attrapa son sac tissus et le mit sur son épaule droite avant de se lever en emboîtant le pas de son collègue qu’elle suivit jusqu’à la sortie. En descendant du train, la jeune femme regarda de partout en bougeant doucement sa tête, les yeux pétillants de milles feux et un magnifique sourire sur les lèvres, visiblement heureuse de ce qu’elle voyait et ne semblant pas connaître cet endroit du tout « C’est… Vraiment magnifique… » lâcha t-elle tout d’une bas d’une voix douce et admirative, admirant le paysage qui les entourait avant de fermer les yeux et respirer doucement l’air marin tandis que la brise marine jouait avec ses cheveux, soulevant doucement sa frange sur son front, la faisant rire car ça l’avait un peu chatouillé.

Et quand la voix de Karl se fit de nouveau entendre pour inviter la demoiselle à le suivre, elle reporta son regard pétillant vers lui avant de hocher la tête avec un joli sourire, visiblement heureuse de découvrir ce joli endroit où ils étaient descendu. C’est donc doucement qu’elle le suivit en admirant de temps en temps ce qui les entourait, émerveillée par tout ce qu’elle voyait. Ses yeux pétillaient de plus belle quand ils traversèrent un ponton de bois avec vu non loin sur la mer, c’était si beau tout ce qui les entourait, elle se serait presque cru dans un monde digne d’un conte de fée tellement tout était magnifique à ses yeux et si simples contrairement à la ville, ce qui lui plaisait davantage.

Puis quand le barman se retourna vers elle alors qu’ils arrivaient devant un restaurant spécialisé en fruits de mer en lui demandant si son audace était un bon choix, elle regarda la devanture qui était des plus charmantes et dans un décor traditionnel puis elle reporta son regard vers lui avec ses yeux pétillants de plus belle « Votre audace est le plus merveilleux des choix Monsieur Neumann. » dit-elle d’une douce voix en hochant la tête en lui adressant un sourire tendre et heureux en le regardant, visiblement il venait encore de faire mouche auprès de la jolie demoiselle qui était totalement comblée.