Karl était curieux de savoir si la demoiselle était du genre impulsive ou réfléchit, alors, sous sa réponse, il resta des plus attentif pour le découvrir. Le résumé fut assez simple, elle était du genre à beaucoup réfléchir avant de se laisser guider par son instinct, voulant garder le plus de contrôle sur elle même. Il se mit à hocher la tête lorsque, péniblement pour elle, elle avoua que même en réfléchissant beaucoup, elle s'était retrouvé dans de mauvaise situation.
" Trop réfléchir ne vaux souvent pas mieux que de ne pas le faire, mais il vaux mieux une jarre qui déborde toujours de vin, qu'une qui ne sera jamais remplis."
C'était un vieux dicton qu'il avait entendu venir d'un pays au sud de l'empire dans lequel il vivait et qu'il avait toujours trouver juste, on pouvait toujours vider un peu la jarre trop pleine, mais une ou l'on ne pouvais jamais rien y faire entrer resterais toujours sans utilité, tout comme un esprit. Ce fut maintenant à son tour d'y répondre, venant rire légèrement, croisant les bras sur son torse en réfléchissant un cours instant, regardant la mer avant de commencer à répondre
" Je dirais les deux. J'ai vécu dans un monde où il était important de réfléchir, car la moindre erreur pouvait vite tout vous faire perdre, mais en même temps, sans instinct, il y a des choses qui, en y réfléchissant trop, peuvent avoir le temps d'arriver. Mais un peu comme pour vous, quoi que l'on choisissent, les choses peuvent toujours mal tourner, même si l'on fait le bon choix."
Un sage lui avait dit cela un jours, alors qu'il était au fond du gouffre, parfois, même alors que tout est à notre porté, que tout nous sourit, que nous faisons tout ce qu'il faut pour arriver à ce que l'on souhaite, on échoue, c'était ça, le hasard de la vie.
Histoire de dédramatiser les choses, Karl était partis sur une petite boutade sur son histoire de bateau, avant de pouvoir se mettre à manger leur délicieux repas. Une fois se dernier fini, il était temps de faire une petite marche de digestion et de profiter un moment de la proximité de la mer pour faire cela sur la plage. Une fois sur place, Karl avait retiré chaussures et chaussettes, puis, invita Rubis à le rejoindre. Elle accepta mais lui demanda quelque minutes, le laissant la voir partir en direction d'une cabine de plage sur un pas rapide. Il se demanda alors si elle n'avait pas pris au cas où un maillot de bain et, se retrouva à avoir un certain coup de chaud à cette idée, cherchant à la balayer rapidement. Puis, après quelques minutes, la serveuse sortit de la cabine, toujours habillé, mais ses collants et ses chaussures en moins.
Sous sa remarque lorsqu'elle le rejoint, il ne pouvait pas dire qu'elle avait tort, des talons dans le sable, cela ne devait pas être très pratique et pour les collant, c'était sûrement pénible et désagréable de se débarrasser du sable avec. Mais, il ne finit pas d’être surpris lorsque, en commençant à marcher, la jeune femme lui lança une taquinerie qui fit mouche. Dur rouge au joue sous ses mots lui disant qu'il aurait peut être aimé la voir se dévêtir, Karl se servit d'un rire pour éviter d’être complètement désarçonné par ce coup de lance bien placé, venant lui répondre.
" Ce serait très mal de ma part que de vous faire cette affront. "
A cause de cela, son regard parti sur ses jambes désormais nu, fine, sculpté et d'un blanc soyeux, finissant par de petit pieds qui s'enfonçaient doucement dans le sable. Il dégagea rapidement son regard en se disant que ce n'était pas bien de sa part, c'était même trop, se disant d'avoir mal agis. Il savait que dans ce monde, la pudeur était bien plus fine que dans le sien, mais cela ne l'avait pas quitté, malgré toute ses années à travailler dans des bar, et surtout, sous les sentiments qu'il éprouvait pour la jeune femme, la découvrir un peu plus ne pouvait que jouer avec ses émotions. Karl choisi de lever la tête vers le ciel, cherchant à prendre une certaine inspiration, grande, profonde, profitant de l'odeur de la mer avant de reprendre la main sur ce coups de chaud.
Il avait en même temps, choisi de dévier doucement en direction de la mer, sentant, lentement, le sable chaud devenir plus compacte, puis se rafraîchissant, s'humidifiant, laissant des empreintes derrière eux désormais alors que les vagues qui s'échouait doucement sur la plage manquait de les lécher de peu. Il aimait beaucoup cette sensation, cette douceur, venant regarder la jeune femme à coté de lui.
" j'ai faillis croire que vous m'aviez menti en disant ne pas savoir où nous allions et que vous aviez amené un maillot de bain."
Finit-il par dire d'un léger rire, lui avouant cette pensée.