Grand nettoyage, vérification de tout, jamais mon église ne fut aussi clinquante ; c'est d'autant plus absurde alors que j'ai sollicité une jolie donzelle pour en assurer l'entretien !
Avant même que 10 heures ne sonnent au clocher, Marguerite apparaît. Le soleil rayonne, et met en valeur sa silhouette aux jolies proportions. Le vent donne à la fois de l'allant à ses cheveux, et de la suggestion à sa longue jupe de tissu si léger. Dieu m'envoie un signe : voici de la chair fraîche et innocente.
Heureusement que je ne porte rien sous mon long habit de curé, car, vu comme mon sexe se tend à l'idée de prendre un pucelage, cette excitation se serait vue ! Tiens, ça me rappelle quand, lors d'un mandat précédent, j'avais dépucelé deux copines d'école le même soir. Elles étaient venues à confesse, car embarrassées de s'aimer l'une l'autre et souhaitant néanmoins passer à plus charnel, et je leur avais proposé de leur faire découvrir ce qu'est le coït avec un homme, pour qu'elles puissent ensuite décider.
« Bonjour Marguerite. Tu es à l'heure, c'est bien. Le confessionnal est là-bas, allons-y. Passe devant, je te prie ». C'est une évidence : « Hum ce joli cul, bien proportionné ; celui-là, je lui prendrais bien son pucelage aussi ! ».
Marguerite semble connaître, s'installe à genoux sur le prie-Dieu, tandis que je referme ma porte. « A genoux, voilà une pose déjà bien adapté, ma petite cochonne ».
Hélas, les quelques premières phrases m'ennuient, des défauts de pacotille, des trucs dont je me fous, qui me font débander en me disant que je me suis trompé, que c'est une simplette qui n'aura jamais d'attirance pour le cul, même en insistant lourdement. « Bon, vu comme ça tourne, je la dépucèle, puis je la renvoie à sa bicoque ! Pas de temps à perdre avec les niaises. Autant s'amuser avec la salope de Lynette, qui doit avoir le même âge ».
Mais, alors que l'ennui me guette, les mots changent.
"lever mon jupon et délacer mon corsage"
"utiliser mes mains pour le soulager"
"j'ai un peu utilisé ma bouche"
"j'ai été plus hospitalière que j'aurais dû"
et un autre... et des frères... et un vieux
« Je crois que c'est tout », la phrase me saisit alors que, caressant ma queue à travers ma soutane, je sentais une force invraisemblable monter dans mes reins, en attendant qu'elle cite avec force détails la suite, les autres.
« Ah ? », c'est tout ce que je parviens à lui répondre.
Je serais presque déçu de ne pas pouvoir lui prendre son pucelage, mais, vu son expérience, elle ne risque pas d'être une chieuse au plumard ! « Si elle est aussi ouverte ; jeunes comme vieux, voire plusieurs à la fois, je vais m'éclater ».
« Est-ce que Dieu va me pardonner ? », voilà bien la dernière question à laquelle je m'attendais.
« Euh ? », là aussi, ma réponse est brève, tant je suis pris de court. Si je lui dis oui, elle se barre et c'en est fini. Si je lui dis non, je pourrais la retenir.
Mais, là, elle est dans un état d'innocence, il faudrait que je la fasse un peu monter en pression ! « Si je sors de ma place pour venir lui montrer ma queue à sucer, pas sûr qu'elle s'y mette !. On va jouer encore un peu ; ce sera plus facile, quand elle sera bien chaude ».
Rassemblant le peu de concentration qui me reste, une main au menton visible par la grille du confessionnal, l'autre main astiquant ma queue sortie à travers deux boutons défaits de ma soutane, je prends un air grave, une voix solennelle.
« Eh bien, Marguerite, Dieu est satisfait que tu t'exprimes aussi sincèrement. »
J'imagine son sourire d'avoir passé l'épreuve aussi facilement.
« Mais Dieu est déçu, car tu résumes ça très sommairement, comme si c'était des choses insignifiantes, vite faites, sans que tu y prennes du plaisir. Dieu doit penser que tu me caches des choses. »
Je guette, à travers la grille, une réaction sur son visage. « Ne crois pas t'en tirer si facilement, ma petite dévergondée ! »
« Alors, dis-moi. Le boulanger n'a-t-il fait que mater et te tripoter, ou me caches-tu qu'il t'a prise ? »
Première estocade, je lui laisse le temps d'encaisser.
« As-tu avalé ce que le vieux François a craché dans ta bouche ? »
Rien qu'à lui dire ça, j' pense à sa pose agenouillée, à lui mettre ma queue en bouche.
« Est-ce toi qui a osé tenter le chevalier que tu as accueilli ? »
Les chevaliers ne sont pas tous courtois, mais, s'ils sont invités, ils en profitent.
« Etais-tu dans un lit avec les deux frères ? »
Rien qu'à l'imaginer prise en double, penser à sa petite rondelle me fait bander plus fort encore.
Aucune réponse ne s'est glissée dans mon énumération. Je vais en rajouter un peu ; « Sais-tu que j'ai le droit divin de te fouetter, si tu me caches des choses ? J'ai une badine, et je n'hésiterai pas à m'en servir, s'il faut de punir de tes péchés? ».
Je ne parviens pas, dans ce confessionnal peu éclairé, à percevoir son regard. Mais sa respiration semble s'être accélérée. Il est temps de porter l'estocade : « Une des filles du village, dont le prénom commence par L, m'en a dit bien plus que toi, et ses fesses se rappellent encore de ce que je leur ai mis ! ».
Va-t-elle fuir ? Ou a-t-elle peur de Dieu, au point de rester, avouer, et... ?
Je suis sûr de la (re)tenir avec la promesse de s'occuper de l'entretien de l'église.