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Un van de folie (PV Summer W.)

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Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Un van de folie (PV Summer W.)

samedi 15 janvier 2022, 19:25:52

« Psitricitae Recalensis. Ca y est, je peux le dire. Et ça y est aussi, je l'ai eu ».
Depuis le temps que je cours l'étang de Fukoshi et les marais de Seinka, je désespérais de réussir à le photographier. Combien de fois, après avoir scruté le ciel, suis-je parti de Seikusu, espérant enfin avoir ce cliché, mais pour revenir bredouille ? Je ne les compte plus, mais des dizaines assurément.

Bon, je ne revenais pas toujours bredouille je l'avoue. Parfois quelques photos d'espèces quand même rares. Parfois aussi des photos de couples en pleins ébats. C'est l'avantage du téléobjectif ; on peut jouer au paparazzi pour tous types de sujets. Je suis même sûr qu'il y avait des couples illégitimes qui copulaient ainsi loin des regards, sauf du mien en fait.

Et, vu l'objectif, j'avais tous les détails. Le visage du monsieur et de la madame, parfois aussi deux hommes d'ailleurs. Et aussi l'acte sexuel en lui-même. Je m'étais amusé, un soir, à ainsi post-traiter certaines photos. En gros plan, la queue de monsieur et la chatte de madame formaient un joli tableau un brin abstrait.

Mais aujourd'hui, ce n'était pas ça mon thème direct ou indirect. J'avais THE info, celle qu'on ne partage pas mais qu'on vérifie. Parti de Seikusu vers neuf heures du matin, à pieds avec mon lourd sac à dos de matériel, ce téléobjectif qui est un super outil de travail, mais toujours un plus petit objectif, car on ne sait pas ce qu'on peut rencontrer.

J'ai commencé par quelques clichés dans le sous-bois au milieu des promeneurs, puis je me suis amusé à photographier de loin les sages amoureux sur les bancs publics, avant de m'enfoncer là où la foule se fait plus rare.

Vu la distance que je risquais de parcourir, c'était tenue légère, t-shirt et bermuda sur un boxer bien ajusté, avec des chaussures de marche légères aux pieds. Quand on porte lourd sur le dos, autant alléger le reste.

J'ai tourné des heures durant, j'ai eu des espoirs, j'ai eu des désillusions, mais je l'ai eu ! je suis un peu comme un chasseur. Une fois que j'ai eu ma proie, je passe à autre chose. Quoi? Je ne sais pas. Ce n'est pas le sujet du moment. J'ai besoin de me reposer de cette aventure.

Et puis il y a d'autres sujets que la photo d'oiseaux rares! A consacrer mes week-ends à ces recherches, ça fait des semaines qu'aucune nana n'a occupé ne serait-ce qu'une de mes nuits. Se branler devant un film X n'est pas idéal, rien ne vaut le concret bien ressenti!

Il est quatorze heures, quand je sors de l'imbroglio autour de l'étang. Différente de cet environnement sauvage et préservé, est la route vers Seikusu. J'ai parcouru neuf kilomètres, selon ma montre connectée. Et je suis rincé ! Pas envie d'en refaire neuf dans l'autre sens. La route qui va de Seikusu à la côte a beaucoup de circulation mais, à cette heure, les voitures quittent Seikusu et non l'inverse. Ca s'annonce mal !

Je pose mon sac à dos à terre. M'assied en tailleur. Savoure mon sandwich. Finis ma bouteille d'eau. Au moins ça m'allègera pour le retour.

Car aucune voiture à l'horizon. Alors, repu, je charge mon sac et prends le chemin vers Seikusu. Après un quart d'heure de marche, j'entends une voiture dans mon dos. Je me tourne, lève le pouce, mais la grosse berline noire passe en ignorant le parasite que je suis. Raté ! Je reprends la route.

Encore un quart d'heure, un nouveau bruit de moteur. Même scénario, mais peu d'espoir. Surtout que le truc fait un drôle de bruit, comme si son moteur allait rendre l'âme à mes pieds. Bon, je me retourne quand même, en tendant le pouce.
Apparaît un van, un de ces trucs antiques qui pétaradent et fument comme leurs conducteurs, en général de vieux bouffis qui espèrent retrouver leur jeunesse.
Pas le top, mais, si ça peut me faire économiser les kilomètres restants, pourquoi pas ?
Marcher à bon rythme m'a donné chaud. Mon t-shirt me colle un peu, mon bermuda aussi, et le tissu de mon boxer me produit une sensation étrange.

Miracle, le van s'arrête à ma hauteur ! Je m'approche de la vitre passager, entrouverte.

Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Un van de folie (PV Summer W.)

Réponse 1 mardi 18 janvier 2022, 08:28:02

Je m'attendais à un vieux barbon aux relents de Woodstock, mais là...

Un de ces canons ! Et ce n'est pas si bien dire, vu les obus dont le profil se dessine sous un truc genre salopette en jeans.
Je me prends un de ces coups magistraux quand la vitre passager s'abaisse. D'en bas, je ne vois pas son visage, juste cette paire de seins.
Je n'aurais pas dû partir aussi légèrement vêtu en escapade. Ça va se voir, ma réaction. Car l'effet est immédiat. Des semaines sans rien, juste une masturbation certains soirs, et là...

« Euh oui, merci », j'essaie de faire diversion de ma réponse. J'ouvre la portière, grimpant dans le van comme je peux, empêtré entre mon sac photo et la trique que je ne veux pas montrer.

Ce n'est pas possible qu'un canon comme ça se balade ! C'est un piège ? En montant, j'ai vu le lit derrière. Ça doit être une pute qui baise dans son fourgon ; et moi, comme un abruti, qui viens de monter dedans. Je vais faire comme si de rien n'était.

« Bonjour, je vais à Seikusu » réponds-je, essayant de ne pas la regarder dans les seins. Mais, vu que c'est impossible de la regarder dans les yeux car elle fixe déjà la route, autant quand même la regarder dans les seins. Si elle les cache aussi peu, c'est qu'elle sait qu'ils seront matés. Bref, ça n'arrange pas mon érection. Heureusement que mon boxer est bien ajusté, ça doit masquer un peu.

« J'habite près du grand cinéma, mais tout ce qui peut me rapprocher me va ». C'est plus fort que moi, je détaille sa silhouette. Ces cheveux un peu comme une cascade, me masquant son visage que je n'ai toujours pas vu. Ces jambes à peine vêtues d'un short, joliment dessinées mais qui ne me donnent aucune indication sur son âge. Et cette poitrine, arrogante et si peu cachée. Ça ne me calme pas du tout ! J'attache ma ceinture, et je pose mon sac photo sur mes genoux. Ma posture assise ne me permet pas de masquer la bosse, il faut improviser avec les moyens à disposition.

Elle ne repart pas, les yeux fixés sur la route. Je cherche à comprendre. L'engin pétarade certes un peu, mais elle ne va pas me faire le coup de la panne ! Essayant de moins me concentrer sur ses seins, je me tourne vers l'arrière, en détaillant cette fois. Petit salon et grand plumard, ça confirme mon impression initiale. « Je ne suis quand même pas tombé sur une nympho qui te saute dessus après t'avoir fait boire ? », la phrase est stupide, mais me traverse l'esprit. « Ou version mante religieuse, j'attrape des autostoppeurs, et je les tue après la petite affaire », là ça aurait dû me faire débander et me barrer illico, mais même pas !

« C'est sympa comme façon de voyager », il faut vraiment faire diversion. Et puis j'ai envie qu'elle me regarde avec les yeux, c'est mieux, et ça me permettra de reprendre pied. Si je perçois le danger, je pourrai toujours sauter avant qu'elle redémarre.
« Modifié: vendredi 21 janvier 2022, 22:24:10 par Camille l'ambigu(e) »

Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Un van de folie (PV Summer W.)

Réponse 2 samedi 22 janvier 2022, 08:36:18

En fait, je suis à côté de la plaque !
L'engin fait sa crise, il ne doit pas m'aimer.
Tout ça pour ça ? Au moins aurai-je fait une jolie rencontre, aussi brève qu'elle fut.
C'est vrai que, même si elle s'énerve et frappe du poing, elle est absolument délicieuse. Ce n'est pas la première fois que je fais du stop, et ça m'a offert toutes sortes de rencontres. Si je garde autant l'adorable souvenir d'un couple de vieux japonais aussi délicieux qu'amoureux, ou le souvenir angoissé d'un mec qui voulait me forcer à lui sucer la bite en roulant, nul doute que la rencontre de cette demoiselle, enfin de cette jolie femme plutôt, me restera en mémoire aussi.

Mais ma rêverie – car décidément ses formes sont troublantes – se coupe net, quand son van fait, après maints cahots, quelques tours de roue. « Dommage, le coup de la panne, ça m'aurait convenu ».
« Eh ben, voilà, c'est parti... »
Elle me tutoie, mais j'hésite. Je ne saurais lui donner un âge ; elle a à la fois la maturité de la femme qui assume ses formes épanouies, et la fraîcheur de l'adolescente qui s'exhibe insouciante. Moi, à côté, je fais plutôt ado timide mixé de mec frustré !
Il faut que je lui glisse un truc, pur prouver le contraire...
« Ca doit être chouette de voyager là-dedans », car j'ai vu le plumard tout au fond, et, même si je n'ai guère de doute sur le fait qu'il ne doit pas servir que pour des nuits solitaires sous la voute étoilée, je ne peux pas lui dire franco, alors que ma queue ne s'en prive pas, tendant plus encore le tissu de mon bermuda.

En tout cas, c'est le déclic. Lui parler de son van, c'est la dérider. Une anglaise ! Une baba cool des temps modernes. Elle me plaît. Sa voix a aussi un charme fou, avec encore son accent. Et elle est vraiment attachée à son van, c'est évident, même s'il semble être infidèle.
« Oh, à Seikusu, j'ai un copain amoureux des vieilles mécaniques, il pourrait vous... euh je peux te tutoyer... te le vérifier, si tu veux ».
A peine quelques minutes, et je la tutoie. Quels progrès ! Seul souci, ma queue semble aussi adepte de ce rapprochement, et mes yeux manquent de retenue, très tentés à regarder ce qui tient à peine sous la salopette en jeans.

Pas doué en japonais, j'essaie de baragouiner mi anglais mi français, mais au moins une chose est claire :
« Summer ? Comme l'été ? Oh c'est très joli, ça. Moi, c'est Camille, plus banal c'est sûr ».
Mais, si mes souvenirs d'anglais sont aussi légers que lointains, je comprends parfaitement sa réponse.
« Fuck », oui je te baiserais volontiers.
« Fucking », ah oui on baiserait là bas dans ton plumard.
« Asshole », t'enculer, mais avec plaisir.
Tout ça ne me calme pas ; je bande comme un fou, et mon boxer trop ajusté me fait mal à essayer d'emprisonner ça.
Au fait, la plus grande quoi ? Exhibitionniste ? Salope ? Hum...

« Ouais, ben laisse tomber, Camille », mes délires sont coupés net par la fumée noire qui s'échappe de l'avant. Je ne suis pas sûr qu'elle ait installé un système pour simuler une grosse panne.
Là, on file en roue libre. Je n'ose même pas dire un mot, partagé entre le fantasme de me dire qu'elle me fait vraiment le coup de la panne, et l'angoisse de me demander dans quelle galère je me suis fourré.
La route, puis un petit chemin. « Hum, le coup de la panne, on va tirer un coup vite fait là derrière », mon esprit fantasme, mon corps s'excite, mais ma timidité masque tout ça d'un « Oh, on fait quoi, maintenant ? ».

Question stupide, et même conne ! Quant à sa réponse « … tu n'auras même pas fait dix minutes avec moi », elle est, je ne sais comment dire, genre « Casse-toi ! » dit avec plus de tact.
D'ailleurs, elle sort, se penche sous le capot aussi paumée que la majorité des mecs dans un tel cas, mais avec une différence essentielle, la vue. « Elle a une de ces putain de paire de nibards ! » qui modifie radicalement ma conception du mécanicien.
Je n'ose même pas bouger de mon siège, tellement ma queue tend le boxer, le bermuda, à vouloir déchirer le tissu. Je bredouille juste un « Vous... t'en fais pas... c'était... », toujours aussi niais.

Sauf qu'elle me propose de me reposer, je ne m'y attendais pas. Il y a un lit au fond, mais de là à dire « t'es canon, je te baiserais bien, mais je vais plutôt me reposer », faut pas exagérer.

« Stop ! », j'essaie de me concentrer à faire fuir mes délires. Je la regarde, je la détaille, sans doute. Elle me rappelle trop les bouquins que je collectionne sur Woodstock. Elle roule en van comme les images d'alors, love and peace. Elle est fringuée aussi légère et insouciante qu'eux, pas de honte à laisser deviner ses formes. Elle doit baiser comme eux, avec tout ce qui dit oui, peu importe le lieu.
Moi qui ai vu défiler, dans mon petit studio photo, des nanas qui me faisaient fantasmer à porter toutes sortes de lingeries sexy, voilà que je craque sur une nana en salopette, même pas sûr qu'il y ait un string dessous.

Je n'ai pas envie de rompre le charme.
« Me reposer, pas forcément », « baiser, volontiers, mais là je suis au bord de l'explosion, faut que je me calme », « mais me poser un peu, je veux bien, car j'ai beaucoup marché, et mon sac est chargé ».
Le van semble fumer un peu moins, mais il n'est pas prêt de repartir, je suppose, alors autant profiter du moment. J'essaie d'en descendre, me contorsionnant pour ne pas me trouver face à elle sans pouvoir masquer une trique d'enfer. Mon sac photo est un parfait alibi, je le tiens devant moi.
« C'est joli, ici. Je ne connaissais pas », « à l'écart, on peut faire toutes les galipettes, dehors ou sur le plumard », mon cerveau semble fonctionner à double sens, ce que je dis d'une part, ce que je pense d'autre part.


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