NOM : Ringo. Signification : "Pomme" en japonais.
AGE : 25 ans.
SEXE : C'est une moitié du Ciel (: Une femme.
RACE : Terranide - Nezumi (souris).
ORIENTATION : Plutôt lesbienne, puisqu'elle est degoûtée des hommes.
APPARENCE :
A priori, on ne peut pas qualifier quelqu'un comme Ringo de "sexy". Elle n'a pas de maquillage travaillé sur le visage, sa coiffure possède un minimum de soin, et son éternelle ligne de kimonos rouges n'a rien de moulant ou de dévoilant. Et pourtant... combien d'hommes et de femmes entrent chaque matin dans sa boutique, pour venir chercher un pain ou quelques croissants, mais aussi la bonne humeur que Ringo dégage en permanence ?
Il y a quelque chose qui efface toutes les autres imperfections de Ringo : c'est son sourire. Il est, en tout points, en toutes sommes, parfait. Un simple mouvement de ses lèvres, et son visage s'illumine. Celui-ci n'est d'ailleurs pas si mal : en forme d'amande, encadré par quelques mèches brunes, il possède des traits très corrects et typiquement féminins. le sourire plisse souvent les beaux yeux de la Nezumi, des yeux noirs comme le charbon et fortement bridés. Entourés de cils noirs, son regard est velouté et doux. Son nez ressemble plus à un museau, et ses lèvres douces donnent plus de baisers à sa fille qu'à une quelconque femme. Les cheveux bruns qui recouvrent son crâne masquent la base de deux énormes oreilles de souris, en haut de sa tête. L'espèce est sans doute la souris grise, puisque le pelage de la queue et des oreilles est de cette couleur, ce qui ne jure absolument pas avec la couleur de sa chevelure, d'ailleurs. Celle-ci lui arrive en bas de la nuque, ornée d'un ruban dorée.
Le fait qu'elle ait eut une fille, d'ailleurs, n'a pas endommagé son corps. Ventre extra-plat, poitrine ronde et ferme, jambes nettes et galbés. Il n'y a aucune exagération dans ce corps, qui est loin d'être parfait, mais qui dégage une odeur de miel, et une couleur ambrée, superbe et nette.
Côté vestimentaire, elle porte toujours un kimono rouge, décoré de quelques pétales de fleurs et d'un obi dorée, pour assortir avec le noeud dans ses cheveux. Des sandales et des chaussettes blanches assorties... et c'est tout.
En gros, Ringo n'est pas belle. Ringo n'est pas sexy. Elle est juste... "zolie".
CARACTÈRE :
Il est clair qu'elle a bien choisi son métier, la petite Nezumi. Parce qu'à l'instar des pains qu'elle pétrit avant de les enfourner, c'est une vraie pâte. Elle ne peut rien refuser à personne, et surtout pas à Chizu, sa petite fille de quatre ans... son petit trésor. Douce et généreuse, Ringo aimerait changer le monde, satisfaire la terre entière. Si elle n'accomplit pas au moins deux ou trois bonnes actions par heure, elle se sent mal. C'est une vraie manie qui peut aller jusqu'au toc. Les petites clochardes malignes savent que si elles se mettent devant l'épicerie de "Ringo-San", elles y rentreront très rapidement et en ressortiront le ventre plein. Et le pire... c'est que l'épicière en question se mordra les doigt de ne pas leur avoir donné plus.
La maladresse et les oublis que Ringo fait ne sont pas phénoménaux, mais ils apportent quand même leur dose à problèmes. Oublier une casserole sur le feu, c'est assez bénin. Oublier que sa fille est en train d'attendre sa mère dans son lit pour une histoire, c'est déjà plus compliqué. Et la maladresse de Ringo font donc d'elle une femme pas très sûre d'elle. Sa manie de ne jamais se devêtir plus qu'il ne faut fait partie de son manque de confiance. Très complexée, elle est persuadée d'être une femme laide et peu attirante. On ne pourra jamais lui ôter cette idée de la tête.
Elle a aussi une légère peur des hommes trop complices, car ils lui rappellent les anciens temps de son existence... mais elle s'efforce de garder le sourire, et sa bonne humeur, quoiqu'il advienne. Parce que c'est avec ça qu'elle s'est reconstruit.
HISTOIRE :
La crise d'adolescence touche n'importe quel enfant préparé à devenir adulte. De quinze à seize ans, les parents ont parfois beaucoup de mal à supporter les caprices de leurs enfants.
Croyez-le ou non, mais dans cette période, Ringo fut la pire des pestes. Insolente, injurieuse et capricieuse, elle eut ce qu'elle méritait -ou pas, finalement- en se faisant jeter dehors par ses parents. Enfin, à l'écouter, c'était elle qui était partie. Mais cela ne changeait rien au fait que sa situation venait de se transformer en véritable cauchemar...
Les terranides prisés par les marchands d'esclaves... les captures... les fuites... elle connu ça. Elle affronta cette suite d'évènements sans broncher. Ses captures ne duraient jamais longtemps, parce qu'elle était bien trop maligne pour toutes ces têtes de veaux réunis. Fière et libre, elle finissait parfois par trouver sa condition acceptable.
Mais, un jour, la faim la prit. Le porte-monnaie embarqué à la va-vite ne lui avait tenu que quelques semaines. Les petits larcins commis lui faisaient prendre trop de risques et n'étaient que peu fructueux.
A ce moment-là, Ringo tourna la tête vers trois jeunes femmes habillés de manières... voyantes, qui s'approchaient d'elle à pas de loup. Elle ne bougea pas, et écouta ce qu'elles avaient à lui dire.
Ainsi commença le tout premier travail de Ringo : la prostitution bon marché. L'adolescente fut préparée, et perdit sa virginité dés sa première journée. Bravo. Mais restait les autres journées.
Au début, ce fut agréable. Tirer de l'argent de cette façon était agréablement facile, et Ringo ne mesurait sûrement pas l'ampleur sur son organisme. Mais, une fois sa fameuse crise d'adolescence passée, elle commença à se lasser. Se faire prendre par des hommes de tout les côtés, toute la journée, finit par la lasser, puis la dégouter du sexe masculin. Au point de réprimer de toucher un pénis, un mauvais soir. La clientèle disparut donc aussi vite qu'elle était venu... en laissant un petit cadeau.
Ringo apprit qu'elle était enceinte peu de temps après. Enceinte de n'importe qui... sa vie était vraiment formidable. Le suicide fut envisagé de nombreuses fois, avant que ses trois nouvelles mères ne lui fassent part d'un présent...
Un petit commerce à monter, en plein cœur de Nexus. Une boulangerie que le propriétaire avait vendu pour trois fois rien, pour prendre sa retraite. Un nouvel habitat, une nouvelle façon de vivre. Ringo a pour ses trois bienfaiteuses une grande dette...
Il y avait tout de même une condition, pour obtenir cette vie de rêve.
« Traite chaque malheureux comme nous t'avons traité. Et comme tu traiteras ta fille. Transporte l'Amour sur ton dos, et ne le laisse tomber que lorsque tu doit le répandre. »
Condition, jusqu'ici, étonnement bien remplie.
Oh oui.
SITUATION DE DÉPART : Expérimentée, mais préfère l'oublier.