Encore une fois, Aleksandra changeait de main. Après avoir servi Madame de Cordanno quelques années, celle-ci avait finalement décidé de la vendre. L’esclave avait tout de même eut le droit à des explications. Besoin de sang neuf d’une part, risque pour la santé de l’esclave de l’autre. Le côté chétif de son corps avait peut-être fini par déplaire et a inquiéter. Après tout, une esclave qui meurt parce qu’on a trop pris de son sang ne pouvait plus se montrer utile. Elle avait donc été vendue et rapidement après, elle s’était retrouvée dans un autre manoir, servant d’autres personnes, entourée d’autres esclaves. Cette fois-ci elle n’eut même pas le temps de s’adapter que déjà, on s’était débarrassé d’elle.
Même si elle y avait raconté la vérité, en expliquant que le linge de maison avait eut quelques soucis suite à une mésaventure avec une sirène, on ne lui avait pas fait confiance. De toute façon le majordome avait tout de suite eut une dent contre elle, elle le sentait et il était terrifiant. Son départ de ce nouveau manoir avait finalement été quelque chose de plutôt positif de son point de vue. La-bas elle devait dormir avec les autres esclaves, elle était souvent maltraitée et il n’y avait que des humains, elle vivait dans une peur constante que quelqu’un décide de lui faire comprendre sa place, même parmis les esclaves.
C’était donc en pleine nuit qu’on était venue la chercher. Le majordome l’avait attrapé par le bras, lui avait fait revêtir sa tenue de maid et l’avait conduite jusque dans un chariot dans lequel on lui mit un bâillon avant de l’emmener loin du manoir. Le voyage s’était déroulé relativement bien, le chariot était menée par quelques humaines vendeuse d’esclaves qui se faisaient un plaisir de récupérer des esclaves en douce avec l’aide du majordome. Elle n’était pas la seule du chariot à avoir été enlevée dans la nuit ainsi. Une demi-douzaine d’autres esclaves femmes avaient été prise dans le même dortoir. Le chariot roula longtemps à travers les champs, les forêts et les terres abandonnées. La seule pause de la journée c’était durant l’après-midi, les esclavagistes profitérent des quelques esclaves du chariots pour qu’elles préparent le repas. Immédiatement finit, elles durent remonter dans le chariot et attendre le départ.
C’est plusieurs heures après que le chariot avait atteint sa destination. La capitale impériale. Les humaines laissèrent le chariot devant les portes et guidèrent les esclaves dans la ville. On les guida jusqu’au manoir Cabbia, famille dont tous les esclaves présents ignoraient tout. Elles furent enfermée dans la cave et on les laissait s’y reposer pour quelques heures avant la soirée. La cellule était petite et faite de pierre grise et froide. Elle aurait été très acceptable pour une personne, parfaite pour deux esclave, mais pour six elle était trop petite. Alors que les cinqs autres esclaves se tenaient très proches les unes des autres pour se tenir chaud, Aleksandra s’était recroquevillée seule dans son coin. Le personnel du manoir avait laissé à disposition une grande bassine d’eau dans laquelle les esclaves pouvaient boire. Même si les autres esclaves n’avaient pas empécher Aleksandra de boire, celle-ci n’osait pas demander.
Finalement, le soir était tombé sur la capitale et peu à peu, les esclaves enfermés dans la caves pouvaient entendre au dessus d’eux un brouhaha naître sans qu’ils ne sachent vraiment ce qu’il allait se passer. Un par un, des serviteurs du manoir venaient chercher une cellule d’esclave pour les guider à l’étage d’au dessus. Comme aucuns ne redescendaient, les esclaves toujours dans les cellules commençaient doucement à s’inquiéter. En particulier Aleksandra, recroquevillée et seule, qui pouvait entendre les murmures des autres esclaves qui proposaient des scénarios chacuns plus terribles que les autres. Tremblant de plus en plus a chaque instant, elle n’arrivait même pas a trouver l’idée de se calmer ou de relativiser, d’espérer quelque chose qui ferait avancer sa situation.
Ce fut finalement le tour de sa cellule d’être conduit au rez-de-chaussé. Elles firent un bref passage dans un riche salon qui s’était improvisé salon de coiffure, de maquillage et tailleur expresse. Un maquillage peu cher fut appliquer sur chaque esclave pour les rendre plus attirantes, dissimuler quelques défauts du visage. Les cheveux étaient nettoyés et mit en valeur, un parfum bon marché appliquer pour camoufler l’horrible odeur de fauve que chaque esclave avait attrapés pendant le voyage. Finalement un passage devant un tailleur expresse qui ne réparait aucun vêtement mais qui avait le talent de les nettoyer, visuellement, d’un coup de main et de camoufler les petites imperfections. Les esclaves qui ne portaient aucun vêtements spécifique paraissait nu, Aleksandra garda sa tenue de maid, un simple coup de mains de la part du tailleurs rendait sa tenue parfaitement repassé, propre et mettait sa poitrine bien plus en valeur. Après le passage avec le tailleur, un homme écrivait sur le bras de chaque esclave un numéro composé de trois chiffres, 6 4 et 8 étaient ceux d’Aleksandra. Dernier détail, on passait autour du cou de chaque esclave un collier de cuir, celui d’Aleksandra était rose vif.
Une fois que les esclaves étaient prêtes, on les guidait jusqu’à une sorte de petit théâtre, regroupant les esclaves dans les coulisses. Un par un, ils passaient sur la scène, devant une foule de riches personnes aux intentions différentes et aux idées plus ou moins mauvaises. Le bruit que faisait les enchères terrifiait Aleksandra. Elle se voyait déjà appartenir à un ignoble pervers qui ne cesserait d’abuser de son corps et de la maltraiter, ne lui laissant aucune chance pour s’enfuir et la condamnant à ses mauvais traitement jusqu’à ce que son corps ne l’abandonne. Elle préférait encore finir enchainée au fond d’une mine plutôt que d’être vendue à un tel individu. Malheureusement le choix n’était pas le sien. Elle voyait ses collègues passer les unes après les autres et son passage s’approchait. Son coeur battait terriblement fort, tellement qu’elle sentait une douleur vive à sa poitrine. Sa respiration se faisait plus rapide, plus saccadée, ses jambes tremblait et elle craignait de s’effondrer devant toutes les personnes présentes.
Un petit coup de bâton dans son dos lui donna le signal, c’était à elle de passer. L’idée de finir comme jouet sexuel pour un immonde porc luttait contre le scénario ou personne ne voudrait d’elle. Un garde attache une laisse à son collier avant de la tirer jusqu’à la scène. Son corps tout entier tremblait à l’unisson, elle fixait le sol. Croiser le regard de n’importe qui aurait pu lui faire perdre son calme et elle aurait même pu pleurer si elle avait aperçu le porc de son imagination. Une femme sur la scène présenta l’esclave. Elle n’écoutait rien, ne comprenait rien. Elle attendait simplement le signal qui lui dirait de quitter l’espace. Après ce qui lui semblait comme une éternité, sans écouter quoi que ce soit, simplement à attendre et à espérer quitter cet endroit le plus vite possible, elle sentit la laisse tirer sur le collier. Le garde l’emmenait jusqu’à une salle plus reculée dans le bâtiment.
Elle fut emmenée jusqu’à une grande salle de bal dans laquelle tous les esclaves étaient regroupé, en attendant que leur nouveau propriétaire vienne les chercher ou bien que la vente aux enchères se termine. On l’accompagna jusqu’à un coin de la salle, à côté d’un autre esclave, grand, musclé, nu. Elle reçut l’ordre de ne plus bouger, on détacha la laisse pour la réutiliser et le garde alla voir un homme qui portait un registre. Elle les aperçut échanger deux mots puis l’homme au registre inscrire quelque chose sur ses grandes pages. L’attente était à nouveau très longue, chaque esclave partait un par un selon les envies de leurs nouveaux propriétaires. Des membres du personnels étaient partis voir les nouveaux propriétaire, leur demandant ce qu’ils préféraient pour récupérer leurs nouvelles acquisition. Ils pouvaient être livré chez eux, leur être donner de suite en main propre, devant tous les autres invités, ou bien aller les chercher dès qu’ils le voudraient dans la salle de bal.