[IFF] Initiation [Akira Fubuta]

Elle était nerveuse. Comment ne pas l’être ? Akira observait devant elle la porte close du bureau de la personne qu’elle était supposée voir pour son intégration scolaire. « HILDEGARDE » s’affichait sur une petite plaque dorée fixée sur la porte, et elle se pinça nerveusement les lèvres en contemplant encore son téléphone portable. Même si cette école était très ancienne, il pouvait quand même y avoir du réseau, mais elle avait pour cela besoin des codes d’accès, qu’elle obtiendrait normalement à l’issue de ce premier entretien. Tous les élèves de cette école très particulière en recevaient un. Pour Akira, rejoindre l’IFF n’avait jamais été un choix personnel, mais plus une sorte de nécessité. Ses changements de personnalité nécessitaient un traitement bien particulier, et les gens venus voir ses parents pendant qu’elle était en cours avaient longuement recommandé l’Institut. Un « endroit spécial pour des gens spéciaux », aurait-on pu dire.

Akira était là depuis ce matin seulement, avec l’impression d’être comme Harry Potter débarquant à Poudlard. Pour venir, elle avait pris un car en compagnie d’autres élèves, mais ne s’était approchée de personne, trop nerveuse pour ça. De manière générale, Akira avait toujours été timide et discrète, et, avec le développement de la puberté, sa timidité n’avait fait que s’aggraver... Surtout en y ajoutant le développement de ses pouvoirs particuliers, et incontrôlables.

*Je ne suis pas rassurée...*

Qu’était donc cet institut ? Sur Internet, elle n’avait trouvé qu’un site Internet officiel, mais il n’y avait aucun blog qui en parlait. L’Institut se trouvait dans un cadre idyllique, mais elle n’avait pas eu les coordonnées exactes. Tout ce qu’il y avait, c’était un numéro de téléphone, de fax, une adresse mail... L’adresse postale, elle, renvoyait à un obscur bureau de gestion situé dans les profondeurs de Tokyo. Et l’école ne se situait pas à Tokyo. Tout ça avait éveillé la curiosité des parents d’Akira, mais, d’un autre côté, ils étaient les premiers placés pour savoir que leur fille avait des troubles qu’un seul psychiatre ne pouvait corriger. D’ailleurs, la psychiatre qu’Akira avait consulté avait fait face directement aux « problèmes » de la jeune fille... Et était maintenant en congé.

Le but de cet institut lui échappait dont, mais, si cela lui permettait de contrôler ses problèmes, Akira était volontiers prête à suivre le programme. Elle était donc arrivée récemment, et, dans la cour principale, les nouveaux élèves avaient été accueillis par des femmes, et on avait remis à Akira un petit dossier, en lui disant de se rendre sans tarder auprès d’Hildegarde. Un nom curieux pour une professeur, mais Akira n’avait pas discuté. Dans la salle d’attente, elle en profitait pour consulter la brochure. Il y avait un plan de l’institut, renforçant son impression d’être dans une sorte de curieuse version de Poudlard, puisqu’il existait plusieurs maisons, chacune disposant de ses propres quartiers, et des cours communs entre les maisons.

*Enfin, je suis totalement larguée, moi... En quoi est-ce que tout ça va m’aider ?*

Akira estimait qu’elle était maudite. Elle aurait sans doute dû aller voir un exorciste, car ses simples prières à l’église s’étaient révélées insuffisantes pour combattre le mal qui régnait en elle.

*J’espère qu’ils s’y connaissent... Et que je ne vais pas faire un nouveau scandale !*

Elle attendait donc qu’Hildegarde vienne la chercher...

La porte de la salle d'attente s'ouvrit finalement. Une silhouette se faufila à l'intérieur de celle-ci, pour révéler Hildegarde. Une magnifique jeune femme, plutôt longiligne, aux longs cheveux blonds. Ses yeux dorés fixaient ardemment la jeune Akira, pleine de malice. Sa tenue singulière, elle, mettait en valeur son arrogante poitrine et sa taille visiblement fine. Ses collants déchirés semblaient l'être délibérément, peut-être une simple question de style. Elle remonta ses longs gants blancs avant de s'adresser à la jeune fille. Hildegarde ressemblait davantage à une élève plus âgée qu'à une réelle enseignante. Peut-être était-ce le cas ? Qui sait. Hildegarde se montrait mystérieuse sur bien des aspects.

- Bonjour, petite Akira. Entres je t'en prie.

Hildegarde referma la porte de son bureau derrière elle lorsqu'elle fut entrée, et lui désigna une chaise. Le bureau était une pièce... bien trop mignonne pour être honnête. Recouverte du sol au plafond par une fourrure rose, en passant par les murs, chaque centimètre carré de l'endroit y compris les meubles était rose et doux. Une montagne de peluches recouvrait le sol si bien qu'il était difficile d'y mettre un pied devant l'autre. En clair, le bureau ressemblait à une chambre de princesse. Espérons que la fourrure ne provoque pas d'allergie chez la petite ! Hildegarde s'assit sans encombres sur le bureau, s'adressant à Akira d'une voix douce et suave.

- Humm... donc tu es Akira. Je vois, je vois, tu as un dossier intéressant. Je suis ici pour t'expliquer le fonctionnement de l'école et te remettre les codes d'accès. Mais...

Hildegarde posa un pied sur le bureau, surélevant alors sa jambe pour dévoiler sa culotte qui n'était couverte que par sa courte jupe. Une fine culotte noire, qui n'était qu'à quelques dangereux centimètres du visage d'Akira. Hildegarde caressa lentement les cheveux de la petite.

- Es-tu bien faite pour cette école ?

Le pire, c’est que, même après toutes ces années, Akira ignorait toujours ce qui, précisément, déclenchait ses crises ! Initialement, elle avait pensé que sa métamorphose arrivait quand elle était paniquée, un peu comme Hulk et Bruce Banner, mais elle avait vite compris que les choses étaient plus compliquées que ça. Trouverait-elle de l’aide ici ? Akira n’en savait rien. L’IFF était un institut très particulier, très privé, mais, vu qu’Akira avait été renvoyée de toutes les autres écoles où elle était en raison de sa situation... Une chose d’autant plus frustrante que la jeune fille était très studieuse, et plutôt douée dans les études. Seulement, difficile de mener une vie scolaire stable et régulière quand...

Elle sortit de ses pensées en voyant la porte s’ouvrir, et cligna des yeux en observant la femme. Instinctivement, Akira se releva en se mettant au garde-à-vous, respectueuse de l’autorité enseignante comme tout élève se devrait de l’être. Sans être bouleversée dans son automatisme par le physique avantageux de la femme, ainsi que par son look exceptionnel, Akira s’exclama rapidement :

« Bonjour, Hildegarde-sama, je suis Akira Nagami ! »

Akira ne tiqua pas davantage sur le terme « petite » employé par Hildegarde-sama... Pas plus que sur sa tenue indécente. Des collants partiellement déchirés, de longs gants blancs, une robe rouge velours et noire formant un corset sur le haut et s’ouvrant exagérément sur ses longues jambes fuselées... Hildegarde-sama était magnifique ! Le reste, toutefois, serait encore plus surprenant. En effet, quand Akira entra dans le bureau, elle cligna des yeux à plusieurs reprises, comme pour essayer de se convaincre qu’elle ne rêvait pas.

Ce bureau était... Kawaii. Du pur kawaii ! Du rose partout, de la fourrure, et une armée de peluches jonchant le sol. Un petit passage sinueux permettait de rejoindre le bureau, et qui fit délicatement rougir Akira. La jeune femme ne s’attendait clairement pas à ça, elle qui avait l’habitude des entretiens classiques dans des bureaux avec des hommes en costume. Nerveusement, elle s’assit sur un fauteuil face au bureau, et, là encore, Hildegarde-sama bouleversa ses habitudes. Elle ne s’assit pas derrière le bureau, sur son fauteuil, mais surce dernier, se trouvant donc juste en face d’Akira. La jeune femme rougit alors devant cette proximité.

Sa gêne s’accrut sensiblement quand, alors qu’elle commençait à parler, la sensei prit appui sur le bureau avec une jambe, relevant sa robe. Akira ne put s’empêcher de loucher sur sa culotte, et rougit encore, avant de sentir une main saisir ses cheveux. Confuse, elle cligna encore des yeux, et releva les yeux, filant sur la poitrine de la sensei, avant de regarder ses yeux, qui semblaient s’amuser de la situation.

« Je... M-Mais que voulez-vous dire par là, Hildegarde-sa... Sama ? » bafouilla-t-elle légèrement.

Akira se sentait très nerveuse devant cette femme...

Les deux iris orangés de la sensei de sang angélique ne quittaient pas Akira du regard. Une si petite fille, au comportement si innocent dans une tenue d'écolière... c'est si Kawaii~! Sa collection ne serait pas complète tant qu'elle ne se sera pas emparée d'elle. Hildegarde dégagea sa robe en arrière pour dévoiler complètement ses bas et sa culotte, à l'aise. Elle claqua des doigts pour fermer la porte à clé, continuant de caresser doucement les cheveux d'Akira. Sa longue langue repassa ses lèvres pulpeuses avec luxure...

- Akira-Chan... ne me dis pas que tu es venue ici sans rien connaître de cette école, hmm ? ♥

Elle approcha le visage d'Akira de sa culotte, et chuchota au dessus de son oreille d'une voix suave et pleine de vice.

- Dis moi, Akira-Chan... est-ce que tu aimes le kawaii ?

Sans même lui laisser le loisir de répondre, Akira sentit quelque chose lui enlacer doucement la cheville. En y regardant plus près, il s'agissait tout simplement... d'un petit ours en peluche. Haut comme deux ou trois pommes, affublé d'un haut de forme et d'un monocle, l'ourson était tendrement accroché à sa cheville. Puis, un autre vint se joindre à lui, un petit Maneki-neko. Puis un autre, une poupée de petite fille. Puis un renard. Puis un petit singe, suivit d'une poupée de carapuce, précédée par un doraemon un peu plus imposant. Bientôt, la moitié des peluches du bureau s'étaient ruées sur Akira pour l'enlacer entre leurs petits bras. Elle en était recouverte jusqu'à la taille, juste assez pour l'immobiliser. L'une d'entre-elles, un chaton rose, se faufila jusqu'à son buste pour s'enfoncer dans sa poitrine. Toutes les petites peluches chantaient en choeur.

- Paa ! Tto paa ! Tto hareyaka ni ! Sakasemasho, hana no you ni !

Hildegarde observait Akira sans un mot, attendant sa réaction. Le visage de la petite n'était plus qu'à quelques dangereux centimètres de sa culotte, et donc de son intimité.

Très perturbée, Akira ne savait pas quoi faire. Que se passait-il donc ici ? Elle sursauta en entendant la porte claquer dans son dos, et se retourna précipitamment, s’attendant à voir quelqu’un entrer... Mais il n’y avait personne. La main d’Hildegarde-sama se raffermit alors sur sa tête, et elle vit sa sensei se déplacer, révélant davantage sa culotte. Akira rougit encore, et se pinça doucement les lèvres, clignant des yeux à plusieurs reprises.

« Hi-Hildegarde-sama, que... »

Ses questions ne durent pas connaître une réponse rapide, car Hildegarde-sama continua au contraire à la perturber. Et le reste... Elle lui demanda si elle n’avait aucune idée du but de cette école, et Akira papillonna des yeux, de plus en plus gênée par cette proximité avec sa sensei.

« Je... Mais... On m’a dit que c’était une école spéciale, et qu’elle m’aiderait à gérer mes... Euh... Mes sautes d’humeur !! »

Akira ne voyait pas comment appeler autrement ce qu’elle ressentait sans passer pour une femme folle à lier, et elle n’avait pas non plus envie de trop s’attarder sur la nature réelle de ses transformations, car elle-même avait encore du mal à bien les identifier. Et c’est ensuite que la scène se transforma en un remake rose de Chucky. Interloquée, Akira écarquilla les yeux en voyant des peluches se déplacer, lui sautant dessus, se frottant à ses jambes. Akira écarquilla les yeux soous la stupeur, observant ces créatures.

« Mais... Mais... »

Ils se mirent alors à chanter ! Akira aurait bien cru défaillir, et se mit soudain à hurler, en se recroquevillant sur place :

« HAAAAAAAAAA !! Au secours, des yōkai !! » hurla-t-elle, avant de tenter de les repousser, pour chercher ensuite à quitter cette pièce infernale.

La jeune femme ne comprenait tout simplement rien à ce qui se passait autour d’elle, si ce n’est que c’était carrément flippant !

Hildegarde éclata de rire en voyant la petite paniquer et tenter de s'enfuir devant de simples peluches. Elle la laissa se débrouiller seule durant un petit moment, la laissant grouiller sous une montagne de peluches en quête de câlins.

- Ahaha ! Akira-Chan, aurais-tu peur de simples peluches inoffensives ?

Elle claqua des doigts pour libérer son élève de cette étreinte touffue, ce qui dispersa les peluches pour qu'elles retournent à leur état de simples objets. Néanmoins, elle n'en oubliait pas la phrase d'Akira. Des sautes d'humeur, dit-elle ? De quoi pouvait-elle bien parler, hum ? Elle allait avoir tout le temps de creuser la question en ce bureau, puisque la petite était prise dans son piège. Elle lui appartenait, maintenant. Et elle comptait bien s'amuser avec aussi longtemps qu'il lui plaira... que cela lui plaise ou non. Après tout, une dominatrice ne laisse pas le choix. Hildegarde lui lança un regard sadique, le visage plein de vice... et lui sauta dessus.

- Akira-Chan... Akira-Chaaaaaaaan !

Néanmoins elle se contenta de la chatouiller malicieusement, un petit sourire amusé au bout des lèvres. Elle semblait davantage vouloir s'amuser qu'autre chose, sa personnalité était passé d'un extrême à l'autre. Ou peut-être tout ceci n'était-il qu'une simple blague de mauvais goût ? Qui c'est ? Dans tous les cas, Hildegarde semblait parfaitement innocente, presque enfantine, alors qu'elle continuait de chatouiller la jeune Akira.

- Allez Akira ! Dis moi ton secret ! Dis le moi, dis le moi, dis-le-moiiiiii ! ♥♥♥♥♥♥

Ce qui se passait ici était tout simplement indescriptible ! Akira n’y comprenait rien, et se débattait, convaincue d’être entourée de monstres voulant la dévorer ! Elle paniquait à outrance, et sentit une peluche rose bondir sur son visage, qu’elle réussit à repousser. La chaise bascula d’avant en arrière, et, dans un grand cri, Akira partit en arrière, s’affalant lourdement sur le sol. Les peluches continuaient à l’attaquer, jusqu’à ce que, finalement, elles ne semblent se calmer, en se reculant. Les cheveux décoiffés, les yeux paniqués, Akira s’appuya sur ses mains, essayant tant bien que mal de comprendre ce qui venait de lui arriver. Las, ses pensées restaient empreintes de confusion, et, alors que les peluches roses commençaient à s’éloigner, Hildegarde-sama bondit sur elle, parlant d’une voix forte et très aigue.

Akira se retrouva clouée au sol, en sentant la langue de la senseï venir jouer sur sa joue. Ses mains glissèrent aussi sur son corps, tandis qu’elle ordonna à Akira de lui présenter son secret, de le lui dévoiler... Mais Akira secoua la tête, refusant cette idée. Elle ne contrôlait pas ses transformations, et posa ses mains sur les épaules de la femme, peinant à croire que cette femme puisse être une prof’.

« Haaa... Non ! Au secours ! !Senseï, lai... Laissez-moi, noon, au secours !! »

Bien évidemment, personne ne viendrait l’aider, mais ça, Akira l’ignorait. Tout ce qu’elle voyait, c’était une femme qui lui sautait dessus, et contre laquelle elle ne pouvait absolument rien faire !

La jeune sensei se mit à califourchon sur son élève, l'empêchant ainsi de faire tout mouvement brusque. Elle attrapa la tête de la petite Akira entre ses deux mains pour venir l'enfouir dans son imposante poitrine. Il fallait la faire taire, ses cris incessants risquaient de l'exciter plus tôt que prévu. Et dieu sait qu'Hildegarde aimait prendre son temps, savourer...

- Vas-tu te taire, petite effrontée ?

Hildegarde descendit une main en direction des bas de son élève, pensant qu'elle avait bien de la chance d'avoir droit à un avant goût de ce que lui proposait cette école. D'un claquement de doigt, les bas de la jeune fille se mirent à rétrécir encore, encore et encore jusqu'à devenir bien trop serrés pour elle... et finirent inéluctablement par se déchirer. Akira se retrouvait donc nue jusqu'au bassin, alors qu'Hildegarde se délectait déjà de sa prochaine réaction. A force de la cuisiner un peu, elle allait forcément découvrir quelles étaient ces sautes d'humeurs non ? Et au pire des cas, elle aura passé un bon moment en compagnie de cette petite. Comment peut-on résister devant tant de fragilité ? Hildegarde allait sûrement recommencer à la malmener chaque fois qu'elles se croiseraient dans un couloir, voire même en plein cours. Les petites choses faibles sont faites pour être dominées, après tout.

- A-ki-ra-chaaaaaaaaaaaaaaan. ♥

Akira était vraiment confuse, incapable de comprendre ce qui se passait. Des peluches vivantes, une femme qui lui sautait dessus, la panique qui croissait en elle... Et la libération qui, fort heureusement, refusait de venir. Akira n’avait surtout pas envie que la transformation arrive ! À chaque fois, elle en faisait des cauchemars, tout en constatant ensuite les importants dégâts qu’elle avait pu faire. Mais en quoi ce traitement était supposé l’aider ? Après l’assaut des peluches, Hildegarde-sama lui bondit dessus. Akira se demanda même s’il n’y avait pas une caméra cachée quelque part, si tout ça n’était pas un genre de piège ou de test. Elle se retrouvait ainsi couchée sur le sol, et sentit Hildegarde-sama s’asseoir sur elle, lui ordonnant de se taire... Une tâche difficile, vu comment Akira était paniquée !

Celle-ci allait encore supplier quand Hildegarde-sama releva brusquement son visage, et le coinça contre sa volumineuse poitrine. Akira se mit à remuer la tête, frottant ainsi son nez et son visage sur les seins de la femme.

« Hmmm... »

Akira sentit alors ses collants se serrer de plus en plus, et soupira. La poigne d’Hildegarde-sama était bien ferme, de sorte que la jeune lycéenne n’arrivait pas à se dégager. Il n’y avait rien à faire, la femme serrait fortement, sans pour autant l’étouffer, et Akira frémit, avant d’entendre le bruit de déchirement de ses bas, qui tombèrent finalement au sol. Mais que se passait-il donc ? La jeune fille n’y comprenait vraiment plus rien ! Elle couina encore, avant d’entendre la femme prononcer longuement son prénom, comme une sorte de prédatrice.

La jeune Akira réussit alors à se défaire légèrement de l’emprise de la femme, et releva sa tête, son visage toujours coincé contre la poitrine volumineuse et moelleuse d’Hildegarde-sama.

« Que... Que faites-vous, aaaahh... ? Je... Je ne comprends rien à ce qui se passe... » déclara-t-elle d’une petite voix, toute émue.

La jeune sensei commença ensuite à retirer le haut d'Akira, toujours aussi lentement mais sûrement. Hildegarde craquait complètement devant cette petite fille fragile, ses envies croissaient de plus en plus chaque minute à mesure que la moue innocente de son élève était visible. Hildegarde voulait s'occuper d'elle, la battre jusqu'au sang, la réduire à l'état de chienne. Mais chaque chose en son temps. Doucement. D'abord, il fallait lui faire croire que tout se passerait bien.

- Vraiment ? C'est pourtant simple ma mignonne Akira. Nous allons faire l'amour.

Elle termina de retirer le haut de la petite, ainsi que son soutien gorge d'un mouvement vif. Elle était à présent totalement nue et vulnérable la tête toujours à demi enfouie dans la poitrine ferme de sa sensei. Hildegarde lui releva un peu la tête pour mieux voir son visage, qu'elle était craquante. Une adorable jeune fille qui ne demandait qu'à être malmenée. Peut-être même qu'Hildegarde n'allait pas la laisser sortir. Quelle vilaine sensei ! Dès la première journée !

- Ou plutôt, tu vas subir et je vais te faire l'amour. Ma petite Akira chérie. Continue de me regarder comme ça.

Sans attendre, la sensei introduit un doigt dans l'intimité de son élève avec langueur, se délectant de sa réaction.

Akira n’arrivait pas à croire à ce qui se passait ! Après l’attaque des peluches, voilà que sa mystérieuse senseï, si faiblement vêtue, se mettait à... À... Akira n’arrivait même pas à prononcer le mot adéquat ! Elle était en train de subir une agression sexuelle, possiblement un viol... Dans une école ! Pour elle, c’était un cauchemar qui était en train de se réaliser, et elle secoua furieusement la tête, comme pour repousser sa senseï, mais celle-ci avait une force incroyable. Elle la déshabilla donc, tandis qu’Akira continuait à couiner, saisissant en vain les poignets de la femme à plusieurs reprises. Celle-ci avait une poigne impressionnante, de sorte qu’elle repoussait à chaque fois la femme.

« Mais... A-Arrêtez, haaaa... Kyaaaaa... !! »

La jeune élève ne put que rougir furieusement quand la femme la dénuda, dévoilant ses seins. Akira tourna la tête en posant ses mains sur ses seins, les cachant à la vue de la femme, qui lui ordonna toutefois de la regarder. Akira restait toutefois bien trop gênée pour lui obéir, n’arrivant pas à comprendre ce qui se passait, pourquoi la senseï faisait ça, et ce qu’elle espérait par ce biais.

« Non... Non, je refuse, haaaa... !! » protesta-t-elle encore quand Hildegarde-sama lui expliqua qu’elles allaient... Faire l’amour !

Elle se dandina sur place en sentant un doigt s’approcher d’elle, puis s’enfoncer ensuite dans son corps. Akira poussa un nouveau cri en remuant nerveusement.

« Hiiii... Arrêtez, arrêtez... !! »

Au bord des larmes, Akira, qui vivait un véritable cauchemar, sentait ces dernières venir finalement affluer le long de ses joues. Elle devenait de plus en plus nerveuse, en secouant frénétiquement les jambes, cherchant à repousser cette femme... Mais sans aucun espoir.

Quels cris délicieux... quelle souffrance magnifique... Hildegarde en avait l'eau à la bouche. Elle retira son propre soutien gorge d'un mouvement ample, non sans maintenir Akira de sa force surhumaine. Elle pourrait facilement lui briser les os, après tout Hildegarde était une ange... mais il ne fallait pas trop l'abîmer. Pas pour l'instant, pas maintenant, non, pas maintenant... mais ces cris délicieux... combien de temps allait-elle tenir ?

- Chuuuut. Chut ma petite Akira, ou je risque d'y aller trop fort.

Oups ! Une petite saute d'humeur. Il faut dire qu'Akira ne l'aidait pas. Pourquoi se débattre ainsi ? Elle n'allait pas lui échapper de toute manière. Hildegarde l'attrapa par les cheveux et la força à prendre en bouche l'un de ses mamelons pour la faire taire. Si elle continuait de hurler ainsi, elle allait devoir lui briser les os et violer son corps agonisant... il fallait garder ça pour la fin. On ne consomme pas son cadeau avant d'avoir retiré l'emballage !

- Maintenant, étouffe toi dans mes seins et prends ton pied.

Hildegarde introduit un deuxième doigt dans l'intimité étroite d'Akira, et commença à faire des va et viens. Son petit jardin secret allait devoir s'acclimater et... NON ! Pour qui la prenait-elle ? Se montrer douce et attentionnée, elle ? Quel doux rêve. Hildegarde accéléra brusquement la cadence à une vitesse surhumaine, animée sûrement par la magie, violant sans aucune tendresse l'entrejambe de son élève avec seulement deux doigts. Souffrance, brutalité, il lui en fallait plus. Après une minute passée ainsi, la jeune femme s'adoucit de nouveau.

- Tout va bien j'espère ? Tu n'as pas trop mal ? Je vais continuer attention !

Hildegarde lécha le visage d'Akira pour boire ses larmes, avant d'introduire son auriculaire dans l'anus de la jeune fille en supplément. Et c'est reparti pour un tour !

Akira était tout simplement paniquée. Elle sentit la prof’ écraser son visage contre ses seins, mais elle continuait à pleurer. Elle ne comprenait rien à ce qui se passait, et, sous l’effet de la panique, elle était en train de disjoncter. Cette femme... Cette femme était en train de la violer ! C’était horrible ! Pourquoi ses parents l’avaient-ils envoyé ici ? Qui était cette folle qui lui voulait du mal ? Akira paniquait encore, et se débattit vainement, cherchant à repousser cette femme, mais... Malheureusement, elle avait une sacrée poigne ! La jeune femme continuait à se débattre. Elle ne ressentait tout simplement aucun plaisir, aucune joie perverse à ce qu’elle vivait... Cette femme la violait sans ménagement, et l’horreur crut encore quand elle approcha son pouce de son fondement. En sentant la main s’approcher de son fessier, Akira pleura encore, et se débattit furieusement.

« N-N-N-Non-non-noooonnn... !! » couina-t-elle.

Rien n’arrêterait cette folle ! Et, quand le doigt s’enfila en elle, Akira pleura encore... La panique explosa en elle, et, soudain...

Une onde magique jaillit de la poitrine d’Akira, une onde de choc qui renversa les peluches alentour, et repoussa Hildegarde-sama. La femme passa par-dessus le bureau, et tomba derrière ce dernier, tandis qu’une puissante magie se mit à jaillir du corps d’Akira, qui poussa un horrible hurlement inhumain. Les peluches roses se mirent alors à remuer, et leurs pupilles s’allumèrent d’une lueur violette, tandis qu’une sombre aura noire et violette recouvrait le corps d’Akira.

« Toi... Petite perverse... »

Une voix plus sensuelle émanait du corps d’Akira, mais, de manière générale, c’était tout son corps qui venait de se transformer. Son uniforme avait disparu, remplacé par un ensemble collant en latex. Ses cheveux avaient également changé de couleur, prenant une teinte violette. Devant Hildegarde, une nouvelle femme se dressait, et tendit une main gantée vers la femme. Des tentacules violets jaillirent alors, et s’enroulèrent autour des poignets et des chevilles d’Hildegarde, venant la plaquer contre le mur.

« Croyais-tu vraiment pouvoir dominer l’Archange de l’Amour Mary ? ricana l’étonnante femme. Tu vas me payer ça !! »

Hildegarde prenait son pied à martyriser son élève ainsi, toujours plus perverse dans ses idées, elle allait en avoir pour la nuit à toutes les réaliser. Aucune importance si elle ne prenait pas plaisir au viol, seul le plaisir d'Hildegarde importait ! L'ange, qui était d'ailleurs bel et bien une ange, aux plumes blanches et supposément "pures" déploya ses ailes brusquement alors qu'elle pensait arriver au bouquet final... mais un phénomène étrange se produisit.

La jeune femme fut projetée avec force contre son bureau, le renversant au passage, pour finir atterrée au sol. Que se passait-il ? Le hurlement de la petite lui fit crisser les oreilles, et, l'espace d'un instant, Hildegarde ne semblait plus s'amuser du tout. Ses peluches, pourtant animées par une puissante magie, semblaient possédées par quelque chose de plus puissant encore. C'était tout bonnement impossible, une ange millénaire comme elle ! Comment cette petite pouvait-elle... comment osait-elle !

Cependant, l'amertume et l'effroi d'Hildegarde se transformèrent d'abord en surprise, puis en une certaine satisfaction. Elle venait de comprendre le sens de ces "sautes d'humeurs"... une possédée ! Mais c'est bien sûr. Akira n'était pas une simple schizophrène, elle était possédée par une entité démoniaque ! Hildegarde était passionnée par ce genre de cas, elle en avait déjà croisés quelques uns. Et elle s'était toujours amusée longuement avec eux, avant de les tuer. Après tout, après s'être amusée avec, ils restaient dangereux pour les autres. Il était donc de son devoir de s'en occuper, et de les réduire au silence. Cependant... celle-ci semblait bien différente de ce qu'elle avait pu voir jusque là. Elle était assez puissante pour la faire valser, et maintenant, elle la plaquait au mur avec des tentacules. Fascinant ! Hildegarde lui adressa un sourire dément, elle venait peut-être de trouver aussi sadique qu'elle !

- Hahaha, je t'ai trouvée ! Tu t'es manifestée à moi, que vas-tu faire maintenant ?

Une tornade de plumes blanches jaillirent dans la pièce à la manière d'une tornade céleste, ce qui ne manqua pas de balayer les meubles et la plupart des objets de la pièce. Cependant, elle ne s'attaqua pas à Akira, ou du moins à celle qui l'avait remplacée, Hildegarde était trop curieuse de voir ce qu'elle avait prévu pour elle. Cette action avait seulement pour but de lui montrer, qu'elle aussi, pouvait être dangereuse... du moins dans une certaine mesure. Peut-être cette entité serait-elle trop puissante, même pour elle après tout ! Elle prétendait être archange, ce qui était suffisamment menaçant pour lui permettre de douter.

Mary fronça doucement les sourcils en regardant cette femme. Elle se rappelait vaguement des souvenirs d’Akira... En fait, elle s’en souvenait très bien, mais elle en était à chaque fois horripilée ! Cette lycéenne idiote et stupide... À chaque fois, Mary espérait prendre le contrôle, mais, à chaque fois, le talisman l’enfermait encore ! Et là, face à cette Ange, elle comprit qu’Akira avait affaire à une menace autrement plus sérieuse que les quelques garçons que Mary pervertissait et transformait en monstres. Devant elle, l’Ange perverse avait déployé ses ailes, et Mary gloussa doucement.

« Je suis la Succube Mary, Ange, Archdémone de la Corruption et de la Luxure ! Mon âme a été enfermée dans un talisman magique relié à l’âme de cette idiote de lycéenne ! »

Une Archdémone... Un adversaire assurément redoutable, et, de fait, tout autour de Mary, la corruption de cette dernière était en train de se répandre. Mary frémit doucement. Elle ignorait où elle avait débarqué, mais le vice était fort, ici, très fort. L’œil violet à hauteur de son cou se mit à briller intensivement, tandis que la démone se concentrait. Des tentacules violets émergèrent d’une sorte de mousse visqueuse qui s’étalait sur le sol, fondant vers Hildegarde, mais le pire était encore à craindre.

« Tu n’as pas entendu parler des inexplicables disparitions autour de moi ? Des élèves, des professeurs... La pauvre Akira l’ignore, mais ma simple aura suffit à réveiller le vice chez les autres. Et, quand le vice atteint son paroxysme, le talisman qui me retient se brise assez, et se délite suffisamment pour m’offrir une porte de sortie. Ce n’est pas une science exacte, mais les humains qui ne me satisfont pas le regrettent chèrement. Après tout, les succubes sont des trésors aux mortels interdits, et ceux qui échouent sont à jamais prisonniers de moi. »

Tandis que les tentacules attaquaient l’Ange, dont la nature angélique lui permettait assurément de résister davantage à la corruption que de simples humains, le talisman s’illumina encore, et une silhouette en émergea, poussant un long mugissement. Sous les yeux d’Hildegarde, une hideuse créature osseuse et trapue émergea alors, avec un énorme pénis.

« Je te présente le professeur d’éducation sportive de l’ancienne école de mon hôte ! Magnifique, n’est-ce pas ? »

Mary éclata de rire, galvanisée par l’idée d’affronter une Ange. L’ogre était très grand, et, pendant ce temps, l’aura de Mary continuait à enfler.

« J’aimerais bien te corrompre, mais je crois qu’il n’y a plus grand-chose de pur chez toi... Je vais donc juste me contenter de te baiser sans ménagement ! » exulta-t-elle, en continuant à l’attaquer.