Alice cachait plutôt bien son jeu. Avec ses vêtements blancs, son corps angélique, elle n’avait aucune difficulté à véhiculer une image de pureté absolue… Ce que, d’un certain point de vue, elle était toujours. Sa passion pour le sexe ne l’avait pas rendue immonde, ou cruelle. Il y avait toujours, en elle, une part d’innocence, mais qui était juste contrebalancée par une forte perversion. Son éveil sexuel avait été motivé par des personnes expertes en la matière : Cirillia, la sorceleuse qui veillait sur elle, Mélinda Warren, sa meilleure amie vampirique, Tinuviel Lastrim, une elfe de soleil qui dirigeait un harem isolé… Autant de personnes qui avaient démontré que le beau sexe pouvait se montrer infiniment plus pervers que ce qu’on pouvait imaginer, et Alice n’avait fait que suivre ce mouvement. Tout cela la conduisait entre les bras du beau Link… Ça, et le fait qu’elle avait toujours ressenti un petit quelque chose envers les elfes.
*Ceci dit, les Hyliens ne sont pas des elfes, Zelda me l’a suffisamment dit pour que cela s’imprègne en moi…*
Leurs oreilles pointues étaient trompeuses ! Pour l’heure, elle sentait doucement le désir croître en elle, au fur et à mesure que Link l’embrassait, allant jusqu’à mordre sa lèvre inférieure, la serrant entre ses doigts, lui arrachant moult frissons. Il tira dessus, faisant délicieusement gémir Alice, qui se dandina sur place, serrant ses doigts sur son corps. Nerveuse, elle sentait une tension croître entre ses cuisses, la virilité contenue de Link, qui ne demandait qu’à s’exprimer. Ensemble, le désir montait lentement, inexorablement, irrésistible. Impossible de vouloir le repousser, Alice l’acceptait au contraire pleinement.
Soupirant longuement, elle papillonna des yeux en l’observant, et le vit ensuite retirer sa chemise. Alice vit alors son magnifique torse, glabre. Les cicatrices ne firent que l’exciter davantage, l’amenant à se mordiller les lèvres. Ses délicats doigts gantés caressèrent tendrement les lignes de quelques cicatrices, tandis qu’elle se mit à commenter :
« Ici, à Sylvandell, les cicatrices sont des preuves de fierté, le signe que vous êtes un guerrier ayant combattu et défié la Mort. Chaque cicatrice a une histoire à raconter… »
Elle poussa alors, et Link tomba à la renverse, s’allongeant sur le dos. Alice se mit alors à califourchon sur lui, et posa ses deux mains sur son torse, caressant sa peau, remontant dessus, et se courba en avant, restant allongée sur lui. Elle ne visait pas ses lèvres, et, tout en se couchant, elle creusa son corps, amenant ses fesses à heurter le sexe de l’homme, encore retenu sous son pantalon en toile. Sa bouche se posa sur son torse, et elle aventura sa langue le long des fines lignes de sa peau, glissant sur les cicatrices.
Sa main se déplaça alors, et caressa son pantalon, jouant avec les lacets, défaisant un peu les nœuds qui s’y trouvaient. Puis sa main se déplaça sous le pantalon, et elle sentit, contre ses doigts, la virilité de Link, et serra ses doigts dessus.
« Là… Je te fais de l’effet, Link… Je ne peux pas sous-estimer une telle masse, mais je reste convaincue que les pensées que tu ressens à mon égard sont indignes de celles qu’un preux chevalier devrait ressentir envers sa Princesse… »
Elle lécha son téton en disant cela, et mordilla à son tour sa peau.