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Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

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Terria

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    Née Ashnardienne, mais fille d'esclaves, Amara s'affranchit de son passé sous le nouveau nom de Terria. C'est une grande femme qui aspire au pouvoir par tous les moyens possibles sans se soucier d'un égo ou d'une conscience. Suivant son propre code, elle cherche à trouver de nouvelles proies ou partenaires d'affaires.

Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

vendredi 19 janvier 2018, 14:32:08

Ouvert 25 ans plus tôt, le Café du Triomphe était un salon littéraire plutôt étroit, mais qui avait su attirer une clientèle des plus raffinées. Le bouche à oreille lui avait permit de se constituer une clientèle d'élites, mais également de curieux et d'amateurs. Le caractère secret de la perle lui permettait d'éviter les foules et les heures de rush. Ainsi soit-il, toute personne qui y entrait pouvait se trouver un siège qu'elle jugeait confortable et était alors aussitôt servie. L'ambiance détendue et l'atmosphère élitique faisait de cet endroit un excellent lieu de repos et de détente côtoyé par les mieux nantis.

C'est ce qui attira le regard de Miss Terria. Debout sur le coin de la rue, elle faisait mine de s'intéresser aux vitrines alors qu'elle guettait les alentours pour une nuit au chaud. Loin de là à s'adonner à la chose comme profession, elle espérait se tenir à l’abri du mauvais temps qui s'annonçait. C'est alors qu'elle remarqua, dans cette ruelle détachée de la place principale, une porte d'un bleu royal qui s'ouvrait de temps a autres pour laisser entrer et sortir des messieurs dont certain tissus reflétaient le soleil. C'est un éclat rendu par un bijou porté, un bouton métallique ou un tissus précieux qui lui avait permit de remarquer ceci une heure plus tôt.

Se doutant qu'elle trouverait possiblement l'objet de son désir derrière cette porte, elle se glissa du marché en direction de cette devanture. La charnière se soumit sans chigner et Miss Terria pénétra dans ce lieux. Un grand escalier de bois massif se tenait tout juste derrière la porte.

Tien, un commerce à l'étage? pensa-t-elle

Elle gravit les marches, pensant déjà à sa démarche pour impressionner dès son entrée. Ce fut en haut qu'elle constata la nature de l'endroit. Étagères débordant de savoir, fauteuils, tables basses et surtout des puits de lumières permettait à ce salon littéraire d'accueillir en bonne et du forme ses clients des plus sophistiqués. Ainsi, fut-elle surprise, mais surtout impressionnée par la beauté de ce petit café. La clientèle nonchalante vint ébranler pendant un instant sa confiance. Elle parcouru rapidement son environnement, tout le monde était occupé à sa besogne. Poser son appât allait être plus difficile que prévu. Mais qu’en savait-elle ? C’était ici sa première tentative depuis sa libération et aucune envie de revenir auprès de M. Dallaire se loger à son service. Cette vie était derrière elle et c’est avec cela en tête qu’elle fit son premier pas vers l’avant dans l’enseigne.
Ayant encore quelque pièces dans sa bourse, elle s’exécuta comme le dicton : «À Ashnard, fais comme les Ashnardiens.» Elle alla s’installer dans un coin au fond de la salle afin de profiter d’une vue d’ensemble. Rapidement, elle vu un menu déposé sur la table basse en face d’elle. Une jolie serveuse lui souhaitait la bienvenue. Émue par ce geste bénin, Miss Terria pris dans ses mains le mince feuillet qu’elle examina rapidement.

Un café ? Non, l’haleine en souffrirait. Un petit gâteau ? Oui, cela est envisageable. Possibilité de le manger vite ou lentement selon la situation.
La sucrerie fut alors aussitôt commandée et servit très rapidement. Pour le coût, Miss Terria ne trouvait pas que le poids en valait l’argent. Mieux valait se faire offrir à manger que de payer. Elle attendit, se concentra sur autre chose, visant à faire oublier l’étape du paiement.
 
À la fin ou par transaction ?

Voyant la serveuse partir, elle sentie un dose de soulagement. Soit elle avait oublié ou encore devait-elle se préparer à se départir de ses pièces plus tard. N’ayant eu besoin pendant sa vie d’esclave d’argent, elle avait encore du mal à budgéter et éprouvait un malais à chaque sous soutiré de sa bourse.

Bon, en marche. Se dit-elle

Elle passa les mains dans ses cheveux pour les déposes sur sa poitrine, accentuant encore plus la vultuosité de la chose. N’ayant pas la prétention d’attirer toute l’attention, elle se réserva d’autres atouts pour la suite. Tout client qui passait son regard dans son coin allait sans nul doute la remarquer. Aussi, profitait-elle de sa position pour observer plus attentivement les personnes et la place. Quelques clients étaient assis seuls sur des fauteuils doubles, ce qui s’avérait être une excellente occasion d’aller à la rencontre de gens. Malgré l’ambiance de détente, il y avait tout de même de la conversation par ici et là, des groupes de gens ou des amis qui utilisaient la place pour bavarder de philosophie et d’autres sujets nobles.
Des bruits de pas montaient du coin des marches, un nouveau client faisait son apparition. Sensiblement un habitué, celui-ci alla directement vers un fauteuil double.

Excellent.

Cela lui laissait alors l’occasion d’aller à sa rencontre. C’est alors que…

Alexandre Dowell

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Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 1 lundi 22 janvier 2018, 01:17:26

Le Café Du Triomphe était une curiosité au sein de l’Empire, l’un des premiers cafés littéraires de la ville. Une bizarrerie, oui, car Ashnard n’était pas Nexus. L’art n’avait jamais eu à Ashnard l’importance qu’il avait au sein de Nexus, mais, depuis quelques années, les arts avaient tendance à se développer au sein de l’Empire. Quelques cafés littéraires et artistiques avaient vu le jour, et étaient de plus en plus cotés, et surtout réputés. De riches aristocrates et militaires ashnardiens s’y rendaient pour discuter de sorties littéraires, de leurs propres livres, pour y rencontrer des écrivains afin de les embaucher. Il y avait tout une activité de mécénat qui se développait là-dessus au sein de la capitale, tant les aristocrates aimaient fanfaronner avec leurs livres. Le Café Du Triomphe s’était donc développé, réunissant toujours un plus grand-nombre de gens.

Aujourd’hui, Alexandre s’était rendu à la capitale impériale. Il n’avait pas forcément l’habitude de s’y rendre, mais une conférence avait lieu entre différents clans vampiriques ashnardiens, un sommet très important auquel il était impensable qu’il n’assiste pas. Et, entre deux sessions, le vampire se rendait à des endroits apaisants. Aujourd’hui, il se rendait donc à ce café, s’avançant à travers les rues de la capitale, jusqu’à y pénétrer.

Le Café Du Triomphe avait beau être un salon littéraire, il était aussi marqué par l’ambiance ashnardienne. Concrètement, les servantes étaient des femmes aussi cultivées que belles, et, quand Alexandre entra, il sourit en voyant l’une des serveuses. Portant une belle tenue de soubrette avec des jarretelles, elle lui sourit, reconnaissant rapidement « Monsieur Dowell », et lui fit signe d’avancer.

« Il y a longtemps qu’on vous avait vus, Monsieur Dowell...
 -  J’avais un programme très chargé, se justifia Alexandre. C’est l’occasion de venir... »

Il rejoignit la pièce centrale, avec une série de fauteuils en cuir, des bibliothèques abritant de multiples ouvrages. Alexandre salua poliment les personnes qu’il reconnaissait. Il ne s’était guère tenu au courant des dernières rentrées littéraires impériales, en réalité Contrairement à Nexus, la littérature ashnardienne était très marquée par le patriotisme, les exploits militaires, les récits épiques vantant le sacrifice de soi pour la collectivité, l’honneur... Des valeurs très ashnardiennes, en réalité.

Alexandre s’avançait donc, et son regard s’arrêta brusquement sur une femme. Une élégante beauté aux cheveux roux qui était assise dans un coin. Le vampire resta silencieux pendant quelques secondes, puis se rapprocha ensuite de la femme, avant de s’asseoir sur un fauteuil près d’elle. Ce qui l’étonnait, c’est qu’elle était seule, et qu’il ne l’avait jamais vu. Or, Alexandre se targuait de plutôt bien connaître le milieu local... Et il n’avait jamais vu cette femme. Fronçant donc lentement les sourcils, il finit par lui parler, caressant brièvement son visage avec ses doigts gantés, comme en signe de réflexion :

« Bonjour, Madame. Je crois que nous n’avons jamais eu l’honneur de nous rencontrer. Je m’appelle Alexandre Dowell. Et vous ? »
DC d’Alice Korvander.

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Terria

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    Née Ashnardienne, mais fille d'esclaves, Amara s'affranchit de son passé sous le nouveau nom de Terria. C'est une grande femme qui aspire au pouvoir par tous les moyens possibles sans se soucier d'un égo ou d'une conscience. Suivant son propre code, elle cherche à trouver de nouvelles proies ou partenaires d'affaires.

Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 2 lundi 22 janvier 2018, 19:02:00

Amara avait observé les activités mondaines de la clientèle du café pouvant apercevoir sur le torse ou les épaules de certains, des décorations distinctives révélatrices de leurs liens militaires. Les liens entre l'état militaire et la noblesse tissait la toile, portait d'Ashnard peinte sur un fond rouge sang indissociable de son passé.

Ayant été esclave, elle avait toujours été tenue à l'égard des textes officiels de sa cité, s'en tenant aux rumeurs et aux histoires découlant du bouche à oreille. Aussi, cette découverte fut en soit une expérience qui l'immergea dans sa fantaisie, entourée de ce qu'elle présumait être la noblesse d'Ashnard. S'étant toutefois décidée à passer à l'action, une opportunité fit sa surprise.

Un jeune homme dans la fleur de son âge au teint clair; une peau douce comme la neige fraîche et un regard de glace. Celui-ci avait prit la liberté de l'approcher, se déplaçant avec aise et confiance dans la place. Son comportement avait aussitôt révélé son attachement à l'endroit, aussi avait-il, de gestes modestes, signalé sa présence auprès de connaissances. Mais il avait été intéressée par cette nouvelle venue. Possiblement savait-il qu'elle n'était pas de la clientèle régulière. Amara nota ses premières observations le suivant du regard alors que l'homme vint se poser près d'elle, tendant la main vers sa joue à la manière de cueillir une rose. Tout dans sa gestuelle laissait signaler la grandeur et la finesse de son art.   

« Bonjour, Madame. Je crois que nous n’avons jamais eu l’honneur de nous rencontrer. Je m’appelle Alexandre Dowell. Et vous ? »

Amara plongea son regard dans celui de son interlocuteur, à la recherche d'indices pour le deviner. Audacieux, distingué et raffiné furent les premiers mots qui lui venaient en tête. Les gants blancs qu'il portait avait un tout autre sens pour Amara. Dans une ville, bien qu'aussi propre et ordonnée fut Ashnard, conserver le blanc immaculé était presque impossible, car un soupçon de saleté, boue ou terre venait bien trop tôt souiller cette pureté. Les gants encore blancs de cet homme était un signe de sa richesse et l'idéal Ashnardien. Aussi, M. Dowell n'avait pas perdu de temps pour établir un contact à l'envers de ce qu'Amara entrevoyait. Ceci allait possiblement faciliter la tâche.

Savante de la rythmique et de la danse de l'échange, elle ouvrit les lèvres et marqua une brève pause pour faire pendre, dans l'instant d'un moment, M. Dowell à sa réponse; sachant que ceci allait très probablement piquer son intérêt. Les coins de sa bouche se plissèrent pour glisser un sourire laissant entrevoir sa réceptivité.

« Un plaisir,... de faire votre charmante connaissance M. Dowell. Votre flair est sans faille, je suis, Miss Terria, enchantée. »

Elle avança doucement vers M. Dowell pour signifier son intérêt et ouvrit légèrement son torse. Un mouvement rapide de la tête vint jeter ses cheveux à l'arrière, dévoilant ainsi la nudité des épaules s'étendant jusqu'au décolleté. Ayant mis son corps à découvert elle plongea langoureusement dans la direction M. Dowell, apportant leur corps à une distance plus intime, mais encore très respectable pour la chose. Cependant, son mouvement était calculé, ceci était une feinte momentanée.

Elle ne s'était élancée que pour cueillir un livre qui se trouvait devant M. Dowell, sur la petite table basse, passant ainsi près de lui afin de lui démontrer en retour, l'hardiesse de sa personnalité. Elle avait reconnu le nom de l'auteur sur le livre; Moltère qui trônait également dans les bibliothèques de son ancien maître et qu'elle avait lu avec passion les soirs où elle n'arrivait pas à trouver le sommeil. Misant sur ses observations, elle lui renvoya une réplique tirée du livre afin de tester les connaissances de son interlocuteur et donner le ton à la conversation. Une main posée sur son livre, comme par assurance et pour tirer le savoir de l'objet, elle lui répondit avec complicité :

« Etre parfaitement sage, il n'y a guère d'hommes à qui cette folie n'ait quelquefois passé par la tête. »








Alexandre Dowell

Créature

Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 3 lundi 29 janvier 2018, 01:19:00

Alexandre avait l’avantage du temps. Il était un vampire, et ne subissait donc pas les affres du temps. Concrètement, ceci signifiait qu’il avait énormément lu, et qu’il était très friand de culture. Il croyait en l’Idéal de Baudelaire, ou en cette vision christique voulant que l’Homme grandisse par l’esprit, que l’esprit se manifeste à travers les sciences ou les arts. Alexandre se voyait parfois comme une sorte de personnage tragique, partagé entre sa soif de culture... Et des soifs plus matériels, plus prosaïques, ramenant l’Homme vers le démon, vers la tyrannie du corps et ses pulsions élémentaires. Cette tyrannie, il en sentit l’ombrelle quand la femme, Terria, le regarda en souriant, et en dévoilant légèrement son décolleté.

*Terria tout court...*

Alexandre resta silencieux, comprenant qu’il n’avait pas affaire à une femme de haute extraction. Autrement, elle aurait donné son nom. C’était donc une citoyenne sans attache, peut-être une apatride ayant obtenu la citoyenneté impériale, ou une ancienne esclave affranchie. Alexandre aurait pu se familiariser de la présence d’une gourgandine, mais il n’était pas comme ça. Plus que tout, Alexandre détestait une oligarchie reposant uniquement sur le nom. Il était en faveur d’un système méritocratique, où chacun avait ses chances, et était récompensé en fonction de son mérite et de ses talents personnels. Silencieux, il vit la femme saisir un livre de Moltère, dramaturge et poète ashnardien à ses heures perdues.

Moltère était un auteur qu’Alexandre connaissait bien. Il avait fait des pièces de théâtre subversives, ainsi que des poèmes souvent dithyrambiques, et contestataires, critiquant la mainmise de l’armée sur l’Empire, et l’influence écrasante du pouvoir impérial. De tels propos n’avaient guère plu. Moltère avait eu un procès à l’époque, et avait réussi à s’en sortir. Comme quoi, même à Ashnard, on respectait un peu la liberté d’expression... Même s’il avait surtout eu la chance d’avoir de bons mécènes, et d’être à une époque où l’Empereur en place était contesté par d’autres rivaux.

La jeune femme, qui suscitait de plus en plus l’intérêt du vampire, s’assit sur le siège, et parla alors de manière bien énigmatique, récitant en fait un vers de Moltère, ce qui amena rapidement Alexandre à enchaîner :

« ...Et nulle folie n’est pire que celle que la tête ne contrôle plus. »

Quelques secondes passèrent, puis il s’assit face à elle, et reprit :

« Je ne suis pas un grand lecteur de Moltère, mais je connais tout de même ses pièces. Vous me pardonnerez, mais je trouve que ses histoires d’amour sont d’un cliché... Mais je concède qu’il exprime très bien la passion humaine et son caractère contradictoire. La passion est à la fois liberté et prison, nous dit Moltère, car elle libère et asservit celui qui la ressent. Nul n’est rien sans passion, mais cette folie née de la passion est aussi ce qui nous aliène. »

C’était l’un des thèmes centraux de Moltère, et c’était d’ailleurs quelque chose qui parlait à Alexandre, car il s’était toujours efforcé de contrôler ses pulsions, avec un succès souvent très relatif.

« Et vous, alors, jeune Terria ? Êtes-vous une femme de passion également ? »
DC d’Alice Korvander.

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Terria

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Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 4 mercredi 31 janvier 2018, 23:04:44

De son passé d’esclave, Terria n’avait reçu d’éducation propre. Son seul mode d’apprentissage jusqu’à l’adolescence se limita au mimétisme et l’observation des nobles. Jeune, ses parents lui avaient déjà répétés plusieurs fois qu’elle posait trop de questions. C’est ce désir, cette soif d’apprendre et de se démarquer qui lui permettait maintenant d’être hors de cette prison, sur son propre chemin et dans ce café plus particulièrement.

Seulement, bien qu’elle pouvait estimer la connaissance de son interlocuteur de par ses apparats, elle était loin de se douter qu’il côtoyait la mort d’une autre façon. Non pas qu’elle ignorait la société vampirique d’Ashgard, étant l’une des seules villes où démons et autres créatures pouvaient coexister avec les humaines, mais plutôt qu’elle n’avait eu l’occasion d’en croiser. Ainsi, attribuait-elle ce teint froid à l’image de la haute noblesse Ashgardienne.

De par sa réponse, Terria compris que sa vitrine n’était pas suffisante à obtenir un ticket pour la nuit et qu’elle devait travailler pour susciter et maintenir l’intérêt de M. Dowell. Toutefois, l’ayant vu maintes fois, elle savait que sous la réserve se cache une autre personne qui ne voit le jour qu’à la tombée de la nuit. Ainsi, elle voyait en M. Dowell cette dualité entre une image composée et l’aspect lubrique de tout être.

À son avantage Terria n’avait pas été une dame de chambre ordinaire. Chaque escapade était l’occasion de s’échapper de son triste sort par la lecture. Aussi, si son ex-maître pouvait bien se vanter de ses collections et de ses biens, ce n’était certainement pas parce qu’il lui plaisait de s’y intéressé. L’image qu’il projetait était bien plus gratifiant que la connaissance renfermée dans ces ouvrages pour lui. Par chance, ceci permit à Terria d’avoir à la portée de la main, l’essentiel de la bienséance.

La lecture de Moltère fut l’un de ses premiers, ce pourquoi, les grandes lignes lui venaient avec aise. Certes, l’auteur apportait un vent nouveau à la littérature Ashgardienne, s’éloignant des lignes dures et patriotiques typiques, ce dernier s’intéressait à une autre complexité peu expérimentée que les Ashgardiens reconnaissaient comme étant une ardeur non rationnelle. Or, Moltère avait tenté d’inséminer dans l’esprit populaire, des personnages sans idéal précis, mais qui portaient en eux un véritable champ de bataille, tyrannie du désir. C’est cet intérêt pour le personnel et le relationnel qui lui avait mérité des critiques et des étiquettes comme histoires d’amour à l’eau de rose. Cependant, s’abreuvant de toute l’information qu’elle pouvait accéder, Terria n’avait jamais pris le temps de débattre et de cogiter sur la chose. Les écrits étaient une donnée, pas quelque chose à contester. Ainsi, elle se surprit à froncer les sourcils, mine de prendre un moment afin de se forger une opinion.

« La passion, aussi contradictoire que Moltère la présente, semble également être ce qui nous attache plus au divin qu’aux animaux. Par nature, chez l’animal, c’est l’instinct qui le domine alors que chez l’homme c’est sa passion qui le libère de ses attachements primitifs. Toutefois,… ceci ne semble pas venir sans conséquence. Les histoires relationnelles les plus percutantes sont à mon avis les plus sanglantes. »

Terria avait bien choisit ses mots, car elle reconnaissait que l’échange entre les êtres étaient attachement plutôt qu’amour; mot dont elle niait toute profonde existence. M. Dowell la relança avec une question adroite, signifiant qu’il voyait possiblement au-delà de la conversation et de leur échange bénin. Ceci lui permettait de confirmer son intention et de donner suite à la chose.

« Je vous répondrais alors que l’être est, en mon sens, ce qui permet aussi à l’homme de se dresser vers le divin. Ce qui nourrit l’être est la passion, chose que je ne laisse pas sans soins. »

Son corps répondit également en se soulevant légèrement au niveau de la poitrine. Passant la main dans ses cheveux, réflexe de séduction, Terria dégagea la vue de son interlocuteur vers elle et rapatria une mèche derrière. Elle se surprit à observer davantage la personne qu’était M. Dowell; homme qui semblait également cultiver le savoir et l'adresse de l'esprit. Possiblement était-il ouvert à cette nouvelle approche qui mêlait de façon intrinsèque passion et grandeur de l’être. Chose qui était certaine Terria avait bien souligné la nature de leur échange, mais M. Dowell semblait être plus qu'un simple homme de bel allure. Allait-elle mordre à un échange philosophique ? Mieux faire attention et éviter que celui-ci ne fasse une bouchée d'elle.

« Qu’en dites-vous? »
« Modifié: jeudi 01 février 2018, 13:28:51 par Amara »

Alexandre Dowell

Créature

Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 5 lundi 05 février 2018, 01:16:28

Qui aurait cru qu’Alexandre puisse mener une telle conversation au Café du Triomphe ? Certes, c’était un café littéraire, mais, honnêtement, il s’agissait plutôt d’un lieu pour snobinards qu’autre chose. Les artistes qui s’y rendaient cherchaient généralement les mécènes qui venaient ici, davantage motivés par l’idée d’étaler leur fortune et leur pouvoir personnel, que par la soif de la lecture. Personne ne lisait vraiment les livres qui étaient ici, et Alexandre faisait partie des rares exceptions en la matière. En l’état, il préférait généralement se rendre à d’autres salons, entretenant ainsi son image d’homme rare, prenant peu la parole de manière médiatique, sachant savamment entretenir le mystère. Il n’aurait pas cru tomber sur une telle femme, et discuta donc avec elle, tout en se demandant à quelle maison elle appartenait.

Pour l’heure, Alexandre penchait en réalité pour une artiste, cherchant justement un mécène pour la soutenir, financièrement parlant. En tout cas, elle était bien trop franche pour être un membre d’une haute famille. Alexandre, qui n’avait en soi jamais été contre l’art, décida de se prêter au jeu, et reprit, guère naïf devant le jeu subtil de la femme, mettant discrètement ses formes en valeur :

« La raison et la passion... C’est ce qui détermine l’Homme, au sens large du terme. Deux phénomènes antinomiques qui se complètent mutuellement pour faire de nous ce que nous sommes. Les psychanalystes appellent ça... Le ‘‘ça’’ et le ‘‘sur-moi’’. Je suis plutôt d’accord avec ça. L’essentiel, c’est de conserver l’équilibre. »

L’équilibre... Une notion fluctuante, difficile à cerner, par nature délicate et instable, mais qui, depuis toujours, guidait le vampire.

« Je me méfie de mes passions autant que je les convoite, pour être honnête. Pendant longtemps, j’ai même cherché à refouler en moi toute pulsion, à n’être guidé que par la Raison, la droiture... Une grave erreur. On ne peut étouffer la passion, et, si on tente de le faire, elle trouve un moyen de s’exprimer, mais bien plus dangereux. Et puis... Sur ce point, je vous rejoins. La passion nous donne une énergie insoupçonnable, la même qu’une mère de famille allant jusqu’à se sacrifier pour sauver son enfant. La passion est une force terrible, car elle se heurte à la Raison, et à notre volonté de vouloir nous contrôler. »

En employant la première personne du pluriel, Dowell semblait surtout parler de lui-même, raconter ses propres conflits intérieurs. Il se tut soudain en voyant un page apporter des cafés, et le remercia brièvement.

« J’invite Madame, précisa-t-il, avant de rajouter. C’est la moindre des galanteries. »

Alexandre se redressa ensuite, et se rapprocha du fauteuil de la femme. Il se trouvait derrière une vitre, et il se planta devant la fenêtre, observant la ville par cette dernière.

« Alors, dites-moi, Miss Terria... Que vient faire une femme aussi charmante et aussi cultivée que vous ici, hum ? Les individus qui connaissent et ont lu Moltère ici doivent se compter sur les doigts d’une seule main, vous savez... Nous deux inclus. »

Alexandre précisa ensuite :

« Non pas que votre présence me dérange, bien au contraire... »
DC d’Alice Korvander.

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Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 6 dimanche 11 février 2018, 23:59:03

Les activités du café allaient de bon train. Plusieurs autres tables étaient déjà occupées de personnes loquasses et elle aurait juré avoir vu quelques bourses s'échanger également entre des individus. Seulement, ceci ne la regardait pas, car elle avait déjà entamé son oeuvre avec M. Dowell. Ce dernier ne semblait pas dérangé par les avances de Terria, qui plus être, son comportement était adroitement en accord avec sa maxime sur la raison. Elle l'écoutait attentivement, portant soin de lire au delà de sa pensée.

Psychanalystes? Terria n'était pas certaine de comprendre M. Dowell, mais joua le jeu pour suivre la conversation.

Bientôt, on vint leur apporter les boissons. La jolie serveuse qui était venue porter leur café passait entre les rangées avec aise, témoignant ses années d'expériences. À son grand soulagement, M. Dowell la gracia du souci financier. Tout en adressant par un geste de la tête et un sourire en coin son remerciement, elle prit alors soin de mimer et d'appliquer à la perfection l'étiquette en matière de la prise du café. Plaçant l'anse à 3 heures, Terria prit la tasse de sa main droite et la soucoupe de sa main gauche. Le petit doigt en l'air en vadrouille, elle débuta d'une première gorgée courte, car s'était là la manière de savourer la chose.

Alors M. Dowell était-il seulement intéressé au dialogue? Se demanda-t-elle. Celui-ci semblait aimer laisser planer les avances de Terria en arrière plan et en subtilité. Possiblement était-ce sa façon de conserver une part du mystère sur la suite.

Il s'était levé, faisant face à la vitre donnant sur l'extérieur. Les larmes du ciels venaient s'échoir en partie sur la vitrine, laissant également planer la douce mélodie de la pluie. Terria eu un léger frisson de réconfort, heureuse d'être au sec à l'intérieur.

« Alors, dites-moi, Miss Terria... Que vient faire une femme aussi charmante et aussi cultivée que vous ici, hum ? Les individus qui connaissent et ont lu Moltère ici doivent se compter sur les doigts d’une seule main, vous savez... Nous deux inclus. »

Il ne faisait aucune doute dans l'esprit de Terria que M. Dowell connaissait bien le café et ses clients. Il était alors prudent d'estimer que celui-ci avait fréquenté le café à plusieurs reprises. Toutefois, l'échange précédent avec la serveuse lui avait confirmé qu'il n'était pas propriétaire des lieux. Ainsi était-ce seulement la curiosité de sa nouvelle apparition en ces lieux qui l'intéressait? En ce point, Terria avait plusieurs scénario possibles, seulement, expliquer son passé n'était pas envisageable. Premièrement, car elle recherchait pas la sympathie de personne, trop fière d'avoir réussit à se départir de son statut précédent par elle-même. Deuxièmement, M. Dowell ne lui renvoyait pas l'image d'une personne intéressée à ce genre de discours.

« Nous devons être donc de paire, c'est ce qui expliquerait alors pourquoi nos personnes ont croisé chemin. »

Pourrait-elle avoir recours au mensonge? Cela ne serait pas la première fois que Terria voilerait la vérité aux yeux des autres. Déjà, elle avait tué Amara l'esclave et avait renaît de ses cendres sous Terria.

« Vous voyez juste M. Dowell. C'est pour moi ma première visite, j'ai été guidée, mais surtout poussée à découvrir ce repère grâce à dame nature. C'est elle que vous devriez remercier de notre rencontre fortuite. »

En réponse à son explication, une lumière intense vint définir la silhouette de M. Dowell. Une fraction de seconde par la suite, le ciel se mit à rugir.

« Il semblerait que j'ai vu juste. »

Sachant qu'il ne lui était plus possible pour le moment de retourner à l'extérieur en raison du temps, Terria poussa un soupir. Comment allait-elle ainsi s'y prendre pour s'assurer une nuit au chaud.

« Nous pourrions en profiter pour.. »

C'est à ce moment qu'un second rugissement vint se manifester. Or celui-ci ne provenait pas de l'extérieur, mais de l'une des tables au centre du commerce. Quatre hommes avaient prit siège à une table, mais l'un d'eux s'était levé, le poing rouge. L'incident avait été tel que la serveuse avait échappé l'un des cafés qu'elle transportait. Le bruit de l'éclat de la porcelaine vint raisonner dans les mémoires lointaines et douloureuse de Terria. Tout à coup, la pièce avait prit une autre ambiance et les regards que s'échangeaient les quatre homme assurait le conflit prochain.
« Modifié: lundi 12 février 2018, 00:55:23 par Amara »

Alexandre Dowell

Créature

Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 7 lundi 19 février 2018, 01:20:38

Elle se contenta d’expliquer que « Dame Nature » l’avait conduite ici. Une belle justification, mais assez peu crédible. La jeune femme dissimulait quelque chose, confirmant à l’esprit de Dowell qu’elle était sûrement une affranchie. Une jeune citoyenne impériale. À ce titre, elle bénéficiait de tous les droits accordés aux citoyens impériaux. Charmante et intelligente, elle avait tout pour plaire au vampire, qui envisageait déjà la suite quand une altercation soudaine le dérangea. Ce n’était pas le bruit de la foudre qui le fit se retourner, mais une dispute qui venait d’éclater entre quatre individus.
 
Grognant légèrement, Dowell y vit le prétexte dont il avait besoin.
 
« Comme je vous l’ai dit, ma chère, il existe de plus en plus de rustres, ici. L’éducation est une vertu qui se perd, malheureusement. »
 
Et c’était le cas ici. Alexandre n’avait nul désir de se mêler à cette querelle, et préféra retourner son attention sur la jeune femme.
 
« Venez, ma chère, ma voiture nous attend. Je vous invite, si cela vous dit. »
 
L’altercation était le prétexte parfait pour partir… Ainsi que le subit orage qui venait de s’abattre. Très élégamment, Alexandre tendit son bras pour que la femme s’y accroche. Que d’élégance ! Souriant à nouveau, le vampire se mit ensuite à marcher, et passa par un escalier latéral, rejoignant ensuite le rez-de-chaussée, puis alla au hall d’accueil. Déployant un parapluie, un page les protégea de la pluie, et le duo s’avança vers une élégante calèche attendant le long du trottoir.
 
Alexandre grimpa à l’intérieur en compagnie de la femme, et la voiture s’ébroua rapidement, les sabots des chevaux fouettant le bitume, avant de se mettre en marche. Alexandre soupira lentement, restant assis à côté de la femme, et demanda alors, non sans arrière-pensée :
 
« Dois-je prévenir quelqu’un de votre destination ? Un frère, un mari peut-être ? »
DC d’Alice Korvander.

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Terria

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Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 8 vendredi 23 février 2018, 00:11:37

Terria se tint satisfaite de son explication. Bien qu'elle entrevoyait que M. Dowell aurait pu en savoir plus, ce dernier se contentait de ce qu'elle lui donnait.

Quel est le plaisir de gâcher des secrets, pensa-t-elle. Mieux valait lui laisser cette réflexion.

De tout façon, Tierra y voyait ici qu'un prétexte pour amener leur discussion sur un autre terrain. Par ailleurs, lorsque la querelle éclata, son interlocuteur lui révéla son plan d'évasion. En voyant M. Dowell prendre les devant, Terria se sentir enfin soulagée; l'idée de passer la nuit dehors l'ennuyait.

- « Et moi qui me demandait si vous étiez homme de ressorts, vous semblez être bien adroit. Volontaire. » dit-elle en prenant son bras.

Avec grâce, M. Dowell prit les devants et les deux amateurs de Moltère prirent la fuite sous la protection bienveillante de l'abrit-ciel qui les couvraient. La voiture arriva rapidement, chevaux au gallos. De façon instinctive, le page se rua sur la porte afin de permettre à son maître et son companion d'y monter aisément. Terria, toujours soucieuse des manières de la noblesse, prit soin de lever sa robe afin qu'elle ne touche le sol déjà mouillé.

L'air humide apportait une dépression, un vent froid. Un frisson soudain vint la parcourir, de l'échine jusqu'à sa chair, dressant son léger pelage aux aguets. M. Dowell se soucia, par courtoisie, de lui demander s'il devait prévenir quelqu'un de son prochain déplacement. Était-ce là sa manière de demander plus d'information? On ne pouvait lui reprocher ses manières impeccables. Elle ricana un peu.

- « Mari? Haha, c'est bien aimable à vous. Non, je n'ai pas ce genre d'attachement ou plutôt, cette laisse. »

Elle se tua un moment réalisant qu'elle avait possiblement commis une faute, réagissant par impulsion de ses convictions. Ses joues, se maquillèrent naturellement d'un rosé doux.

- « Pardon, enfin, possiblement avez-vous une dame qui vous est promise ou qui est vôtre? Je ne souhaitais pas manquer son possible respect. »

Présentant ses excuses par guise de politesse, Terria ne cachait pas son opinion vis-à-vis les liens du mariage et toute relation sérieuse ou profonde. N'y voyant là que du superficiel. Les colosses qui tiraient la calèche eurent tôt fait d'y mettre le pas alors que les passagers étaient installés. La taille des bêtes était un bon indicatif de la fortune d'un Ashgardien. Ainsi, M. Dowell ne semblait pas être modeste bien au contraire. Les chevaux donnaient l'impression qu'ils n'avaient peine à forcer pour avancer malgré le poids de la structure. Ils étaient de magnifiques compagnons équestres, pelage soigné et carrure droite. On aurait jurés qu'ils pouvaient déplacer une montagne de leur force brute. C'est ainsi qu'ils se mirent en chemin, fonçant à travers les rues désertées de l'intempérie en direction de leur nouveau havre.

Terria profita du moment pour admirer l'étendue de la ville à travers la glace, du côté qui lui plaisait bien, au sec. Elle croisa le visage d'une moins fortunée qui était restée dehors à quêter sous la pluie, demandant la charité à ceux qui fuyaient la pluie. Bien qu'elle était née de ce milieu, jamais il ne lui était venu à l'idée, dans son autre vie, de se résigner à de tels actes. Elle prenait en bassesse cette femme qui lui renvoyait une image incurable de la faiblesse. Plissant les yeux de dégoûts, elle se revira vers M. Dowell. Celui-ci inspirait tout ce qu'elle enviait et désirait de la noblesse; la beauté, la force et surtout la richesse. Ne souhaitant déplaire la conversation d'un silence, elle relança leur échange.

- « Vous savez bien vous entourer. »

Terria touchait sinueusement le tissus de soie luxueux qui recouvrait les banquettes intérieures pour palier à son affirmation, laissant planner l'impression d'un contact lascif. Derrière ses propres gants, elle ne pouvait sentir ni apprécier au plein potentiel cette sensation. Toutefois, se dénuder la main, aussi tôt dans la conversation pouvait être un brin déplacé. Ainsi, elle rejeta l'idée pour le moment, bien qu'elle souffrait pratiquement d'envie de se jeter dans cette luxure. Elle se réjouissait en se disant que M. Dowell devait avoir plus de surprises qu'une seule calèche. Ainsi, s'amusa-t-elle à deviner ce que ce dernier pouvait bien chérir lui aussi.

- « Alors, M. Dowell, cette passion qui ruisselle en vous et qui se libère à la manière d'un volcan, a-t-elle fait surface dernièrement ou avez-vous su la dompter? »

Au loin, un énorme manoir de pierre se dessinait peu à peu dans l'horizon.

Alexandre Dowell

Créature

Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 9 lundi 26 février 2018, 00:58:53

Le café littéraire ne le tentait plus. Il avait trouvé une femme intéressante, et il comptait bien profiter à fond de ça. Cette jeune femme était charmante, tout à fait fascinante, et très belle. Dans la calèche, Alexandre sentait le pouls de la jeune femme s’emballer, répondant à ses propres pulsions. Comme il l’avait expliqué tantôt au café, Alexandre avait toujours cherché, mais vainement, à lutter contre ses pulsions, contre cette passion qui s’emparait de lui, et lui faisait perdre le contrôle. Il avait toutefois appris à ne pas refouler ces pulsions, cette passion qui était en train de s’exprimer en ce moment. La jeune femme était fascinante, et Alexandre observa brièvement ses mains, attirés par ses élégants gants. Une vision charmante, qui suscitait en lui un quelconque attrait fétichiste qu’il peinait également à refouler.

« Hm... Elle est en train de remonter, oui, quand je vous vois. »

Alexandre réalisa alors qu’il avait oublié de répondre à la question de savoir s’il était marié. Il était soulagé d’apprendre qu’elle était célibataire, et plutôt du genre libertine, même si, concrètement, ça n’aurait rien changé. Sur Terre, Alexandre couchait régulièrement avec ses collaboratrices, et elles étaient mariées, et parfois même mère de famille. Sa main remonta alors, et caressa doucement le visage de la femme.

« Le mariage ne sied pas aux vampires, vous savez. »

Et, sans plus attendre, et sans savoir s’il avait déjà eu l’occasion de lui dire ce qu’il était vraiment, Alexandre alla l’embrasser. Ses lèvres se plaquèrent doucement contre les siennes, coupant court à toute forme d’interrogation que la jeune femme aurait pu se poser. Alexandre ne se contenta pas juste d’un léger baiser, d’un simple frottement des lèvres, mais appuya contre elle, et prolongea le baiser. Sa langue ne fila pas dans la bouche de la femme, et il ne déplaça pas ses mains sur des zones sensibles, caressant l’épaule de la femme, savourant sa beauté, son odeur, le goût de ses lèvres.

Son corps se décala ensuite du sien, après ce long baiser, et il reprit, caressant à nouveau le visage de la femme, son pouce glissant sur ses lèvres.

« Je sais que vous êtes une esclave affranchie, Terria, je l’ai compris. Votre histoire doit être fascinante à raconter, et je suis ravi de vous inviter chez moi. Mon château est, en-dehors de ces murs, mais je dispose d’une agréable suite dans les quartiers aisés. »

La capitale impériale était divisée en plusieurs grands boulevards qui menaient tous au Palais Impérial. Plus on se rapprochait du Palais Impérial, et plus on voyait les beaux quartiers. À Ashnard, Alexandre disposait d’un penthouse dans l’un de ces manoirs, et la calèche s’y dirigeait donc. Elle bifurqua sur la droite, rejoignant un portail qui s’ouvrit, et les conduisit sur une grande cour. Un élégant bâtiment en U se trouvait là, et la cour comprenait une fontaine, ainsi que des jardins très élégants et bien entretenus. Le voiturier ouvrit la porte de la calèche, et Alexandre descendit le premier, tendant sa main à la dame, l’aidant ainsi galamment à descendre.

Quelques instants plus tard, le duo rejoignit le hall d’accueil, avec un énorme lustre, puis la suite de Dowell, un très grand ensemble. Il laissa Terria entrer, referma la porte derrière eux, puis posa à nouveau ses mains sur les épaules de la femme, serrant son corps dans le dos de la jeune femme.

« Qu’est-ce que la littérature vous a enseigné sur les vampires, dites-moi ? »
DC d’Alice Korvander.

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Terria

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Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 10 mardi 27 février 2018, 20:59:39

Le baiser que vint déposer M. Dowell était comme s'il avait jeté un sort qui la foudroyait. Une seconde plus tôt, Terria compris pourquoi elle percevait en lui une grandeur d'âme; une source de connaissance qui lui plaisait de s'y tremper. Les lèvres qui se jetèrent sur elle étaient légèrement froides, ce qui venait appuyer sa prétention d'immortalité. Pendant l'instant d'un moment, Terria se tint raide de stupeur, mais cacha bien sa réaction derrière le doux échange du contact de leurs lèvres.

À l'insu de son partenaire, une foule d'interrogations défilaient à l'intérieure d'elle-même. Terria aurait voulu s'arrêter, seulement, M. Dowell ne lui donna pas l'occasion. Réagissant instinctivement, celui-ci caressa ses épaules. Dans son fabuleux esprit, ses méninges se mirent en action et Terria imagina une foule de scénarios où elle finirait ses jour à l'instant, dévoré par ce sublime être qu'était M. Dowell. Toutefois, ce dernier semblait se délecter d'autre chose, puis revint se positionner à distance d'une conversation; ce qui rassura énormément Terria. Or, ce temps de repos fut immobilisé par les prochaines paroles de son interlocuteur qui avait mit à nu sa situation. Chose certaine, à partir de ce moment, Terria ne repris qu'en confiance. Si M. Dowell se doutait de sa personne et tenait toujours à l'inviter chez lui, l'esclave affranchit n'avait plus à craindre. Elle lui répondit d'un sourire sincère.

Ainsi, elle se mit ainsi à son aise, prenant une bonne inspiration alors que la calèche l'emmenait à des lieux jamais encore visités. Un somptueux manoir de pierre ouvrait ses portes de fer pour les laisser entrer. Ce fut avec galanterie qu'elle y déposa pied et que l'invitée traversa le halle d'entré. Ses boiseries étaient l'oeuvre de plusieurs artisans. On pouvait même y compter des symboles se rattachant à l'histoire Ashgardienne.

La visite fut courte, car M. Dowell emmena Terria dans sa suite en fermant la porte derrière lui. Une grande baignoire autoportante trônait au milieu, dissimulé subtilement par des voiles tombant faisant office de rideaux. Des tapis colorés jonchaient le sol jusqu'à cette structure douillette que l'on pouvait surnommer "nid" de par sa forme ovale. Des coussins empilés suggéraient que c'était là la pièce de résistance de la chambre.

Terria pouvait sentir le vampire derrière elle, tout près de sa nuque. Malheureusement, la chair de son dos ayant été meurtrie dans son passé, elle ne pouvait sentir avec précision la musculature qu'avait à lui offrir le corps de M. Dowell. Sa robe cachait les nombreux coups de fouets qui parsemaient les longes. Un poids chaleureux se posa sur ses épaules, c'était l’éteinte de l'immortel.

- « Et bien,... si j'étais prudente et que je lisais religieusement les mises en garde glissés dans la littérature, on aurait pu me sermonner qu'une jeune dame ne devrait se retrouver seule dans une chambre avec un vampire; si elle tenait pour sa vie. »

En dépit du danger qu'elle décrivait, Terria se tenait naturellement calme, ce n'était pas la première fois qu'elle se trouvait en position inférieure. Toutefois, cette emprise qu’exerçait son hôte sur elle, avait un effet contraire. Une excitation, comme si la prééminence déployait par réflexe un plaisir endurcit. Elle se retourna pour faire face à M. Dowell, conservant cette distance intime qui les liait, et l'imagina avec de longs crocs.

- « Toutefois, vous avez pu le lire dans mes yeux, je ne suis ni une fille sage ni sotte. Mais je doute que votre désir s'abaisse à obtenir tout ce que vous désirez par facilité. Pour un homme qui a vécu autant que vous, le défi doit se faire rare. »

La chambre offrait plusieurs alternatives dont de grandes portes françaises donnant sur le balcon du jardin intérieur. Plus loin, on pouvait entente le crépitement du coin foyer. Les serviteurs avaient pensés à l'allumer à la fois pour réchauffer la pièce ainsi que pour chasser l'humidité apportée par la pluie dehors. Près des fenêtres, une petite table et deux chaises opposées accaparaient l'attention de Terria. Un jeu d'échec y siégeait.

- « Je dois vous avouer M. Dowell que vous m'apparaissez être charmeur autant plus qu'intriguant, toutefois il me ferait grand plaisir de vous faire languir si ce n'est que pour voir jusqu'où nous sommes en mesure de tenir cette passion sous notre contrôle. Voyez-vous, j'aime jouer. »

Avec le feu... finit-elle dans sa tête





Alexandre Dowell

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Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 11 lundi 05 mars 2018, 01:01:00

Alexandre était seul avec cette femme, et ils rejoignirent rapidement une belle chambre, la sienne. Elle était bien entretenue, évidemment, très propre, avec un grand lit, une terrasse, et un coin avec un jeu d’échecs. L’une des spécialités de Dowell, mais, en ce moment, il devait bien admettre qu’il ne songeait guère à son plateau, à ses fous et à son Roi. Là, il ne voyait que sa Tour et une Reine. Souriant lentement, Dowell se rapprocha de la femme, qui le titilla, expliquant que, chez lui, le défi devait être rare, et qu’elle ne serait pas contre l’idée de le faire « languir » davantage.

« J’ai appris depuis très longtemps que, quand le feu brûle, il ne faut pas chercher à lutter avec, ou le retarder plus longtemps... »

Il fut à nouveau contre elle, et sa main caressa la joue de la femme, son pouce s’appuyant sur ses lèvres, se glissant dessus. Et là, sans guère attendre davantage, Alexandre retourna l’embrasser, déplaçant sa main pour la poser sur ses cheveux, l’autre descendant le long des côtes de la femme, saisissant sous sa robe l’une de ses jambes. Il la souleva ainsi, et se déplaça, toujours en l’embrassant. Sa langue se montra bien plus insidieuse que précédemment, puisqu’il n’hésita pas à la glisser en elle. Sa langue joua avec la sienne, et il avança encore, jusqu’à heurter son lit. Les deux amants tombèrent dessus à la renverse, le corps de Dowell au-dessus du sien. Il sourit alors, ses yeux brillant d’une forte intensité.

Ses mains défirent alors les bretelles de la robe de la femme, et il retourna goûter à ses lèvres, puis l’embrassa dans le creux du cou... Et fit racler ses canines contre sa peau. Terria dut très certainement sentir le contact froid et durci des dents pointues de Dowell, qui frottèrent sa peau. Il prenait tout son temps, tout simplement, et continua à la titiller, déposant un baiser supplémentaire sur son cou.

« Ton corps est parfait, Terria... Aussi fascinant que ton esprit. »

Alexandre ignorait pour quelles raisons la jeune femme avait réussi à être affranchie, mais il devait bien admettre qu’elle était très douée. Suffisamment pour avoir attiré son attention. Ses mains défirent légèrement le haut de sa robe, s’attardant le long de ses seins, qu’il se mit à flatter, les caressant et les palpant doucement. Terria devrait également sentir, même à travers leurs habits, l’érection qui déformait son pantalon, et qui venait taper contre les cuisses de la femme.

« Laisse-moi jouer avec... » reprit-il ensuite.

Son corps se frottait au sien, et Alexandre commençait à se sentir à l’étroit dans sa tenue...
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Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 12 vendredi 09 mars 2018, 17:23:30

Terria était à la renverse, M. Dowell se tenant au dessus d'elle, comme l'aigle perché sur sa proie. Elle pouvait sentir les mains habiles du vampire se faufiler sous le tissus de sa robe, détacher les bretelles avec aise. C'était un art qu'il avait maîtrisé et qui était donné à peu de gens pensa-t-elle. Ceci vint apporter un lousse à son torse, permettant de relâcher l'étreinte que son vêtement avait sur sa poitrine. Sur le dos, la lourde poitrine s'écrasa sur son propre poids, cherchant à sortir de l'endroit où elle était confinée.

Alors que M. Dowell effleurait le cou de Terria, promenant ses dents froides sur sa nuque, elle pouvait deviner son poul aux pressions légères contre les canines de M. Dowell. Côtoyer le danger l'excitait, l'idée d'être aussi proche d'un homme qui pouvait en faire une bouchée venait réveiller en elle une dose d'adrénaline qui se mélangeait à la passion du moment. Puis, il jouait à lui laisser, par-ci, par-là, des baisers, laissant derrière eux, une fine trace humide qui rendait le contact avec l'air plus sensible. Elle pousse de fin gémissements pour communiquer son plaisir et sa réceptivité.

- « Hmmphf »

Terria n'était pas intéressée par les honneurs que lui faisait son amant. Bien que le corps et surtout la vigueur de M. Dowell l'intéressaient, son but premier demeurait de se loger et de penser à ses besoins. Ainsi, dans l'exercice de sa tâche allait-elle s'assurer de faire en sorte que le vampire puisse passer un moment inoubliable.

- « Monsi... » son interjection s'effaçait dans un soupir de plaisir.

Comme le voulait la nature, le corps de M. Dowell réagissait comme celui de tout homme. Elle pouvait sentir une écrasante pression le long de sa cuisse. L'expérience lui permettait de deviner la taille de l'engin du vampire. Elle affectionnait particulièrement l'épaisseur contre la grandeur, car dans le premier cas, la largeur permettait de faire réagir toutes les parois de son intérieur. L'appréhension du sexe de M. Dowell moussa son envie, car à son goût, ce dernier semblait pouvoir lui offrir une dimension jamais égalée auparavant. À sa défense, Terria n'avait eu que le contact privilégier de son ancien maître et de son rival. Toutefois, ceux-ci avait été loin de remplir correctement tous les critères élevées en matière d'équipement masculin.

Celui-ci défit la dernière attache de sa robe, ouvrant sa poitrine à jour telle une fleur au soleil. Les cheveux de Terria se perdaient sur les draps. La douceur que lui offrait le vampire était presque imperceptible, dû à l'historique particulier de Terria. Toutefois, elle appréciait cette douceur galante qui lui permettait d'être à son aise, elle se disait que les hommes plus distingues devaient apprécier cette finesse. Ses yeux étaient fermées, concentrant son attention sur son sentir et son environnement immédiat: M. Dowell.

Cherchant à s'émoustiller davantage et conservant ses gants de velour, elle alla tâter de plus près l'érection de l'homme. Elle profita de son intérêt délicat pour sa poitrine pour diriger ses mains vers le principal attrait. Le vampire lui avait susurré qu'il souhaitait jouer avec son corps et Terria allait se plier à ses demandes... à sa manière. Alors que ses doigts parvinrent à la tension qui s'était formée, elle glissa le long du membre pour lui rappeler le mouvement langoureux qu'il avait également porté à son cou. Elle lui faisait signe qu'elle était là, présente et réceptive à son désir. Avant de laisser la chose s'impatienter plus longtemps, de peur qu'elle fasse exploser le bouton qui la retenait, Terria défit à son tour, l'attache de M. Dowell, le délivrant alors de la pression exhaustive de son pantalon. Une fois cette première barrière tombée, elle pouvait sentir le membre prendre encore plus de place, étant maintenant libéré de sa contrainte.  

Elle pouvait sentir M. Dowell lui donner libre accès à son sexe. Aussi, voulait-elle lui faire profiter d'un talent que peu de femmes pouvaient accomplir, c'est-à-dire, l'envelopper au complet de sa poitrine. Bien sûr, toute chose suivait son rythme et la génèse voulait de le laisser savourer un moment l'appréhension de la suite.

- « Permettez » échangea-t-elle d'un regard guidé.
 

Alexandre Dowell

Créature

Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 13 lundi 12 mars 2018, 21:33:53

Ensemble, les deux amants s’exploraient mutuellement. Les vêtements, qui caractérisaient toute civilisation à l’extérieur, devenaient à l’intérieur une contrainte, une gêne, étouffant et restreignant les membres. Alexandre le sentait avec son pantalon, coinçant son sexe, et, quand les doigts de velours de la femme caressèrent son membre, le beau vampire esquissa un léger soupir. Il n’ajouta rien, et la laissa encore jouer. Ses doigts réussirent à déboutonner la ceinture, et il l’aida ensuite, retirant son pantalon, le jetant au sol, et continua ensuite à s’attaquer aux seins de la femme. Elle avait une magnifique poitrine, et suçota le téton. Avec l’une de ses mains, il pinça le téton de la femme, soulevant son sein, et continua à jouer avec son sein. Sa langue glissait dessus. Comme tout homme digne de ce nom, Alexandre aimait le contact mammaire, les magnifiques seins de la femme. Terria était très agréable, et il sentait en elle le sang bouillonner dans son corps.

« Ah, Terria... Je sens ton sang palpiter dans tes veines, c’est un son délicieux, une symphonie exquise... »

Et ça, Alexandre y était particulièrement sensible. Il sentit alors Terria se déplacer, et continua pour sa part à se déshabiller, retirant sa chemise... Ou, plutôt, la déboutonna. Sa chemise resta accrochée sur ses épaules, et il sentit ensuite les délicats doigts de la femme le repousser, le mettant en position assise, puis le couchant enfin en arrière. Son sexe se redressa en conséquence, et ils erra ses doigts sur le lit en voyant Terria se pencher vers lui, ses seins pointant en avant.

« Terria, que... »

Dowell se pinça doucement les lèvres en voyant les seins de la femme caresser son membre. Soupirant alors, il la laissa faire, comprenant qu’elle comptait s’attaquer à son membre avec sa poitrine. Le contact était très agréable, et Alexandre esquissa un nouveau soupir. Sa main se déplaça alors, et il caressa la doucereuse crinière de la femme, ne manquant pas, par ce biais, de l’encourager à continuer ce qu’elle était en train de faire... Car c’était tout simplement très agréable. Terria avait suffisamment de volume à hauteur des seins pour se livrer à ce genre de pratiques, et le vampire ne pouvait pas nier y trouver un certain attrait.

Pour le coup, leurs envolées lyriques s’envolaient pour des considérations bien plus prosaïques. Le sexe, une force ancestrale et irrésistible, contre laquelle Alexandre lui-même ne pouvait que s’incliner.

« Je le reconnais, Terria... Hmmm... Tu es... Tu es très douée, ma belle ! »

Ça, il ne pouvait que s’incliner !
« Modifié: mardi 13 mars 2018, 22:18:32 par Princesse Alice Korvander »
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Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]

Réponse 14 samedi 17 mars 2018, 03:57:57

Terria ne faisait qu'une bouchée du magnifique sexe de M. Dowell. Caressant de sa poitrine son membre, elle venait y déposer la langue en guise de reconnaissance et de stimuli complémentaire. Son jeu se concentrait autour du contrôle du désir, façonnant la montée vers l'extase. Un début doux et suave accoutumait la nouvelle sensation qu'elle apportait à son partenaire. Par la suite, une cadence plus mouvementé apportait vigueur au plaisir. Elle aimait particulièrement jouer avec le tempo, monter le désir, puis ralentir pour tenir M. Dowell en exalte, avide de la suite. C'était une technique destinée à faire grogner de plaisir les hommes sous son emprise.

- « Hmmm! »

L'attente était loin d'être pénible. Terria s'assurait que les temps de repos soient bien calculés, mais jamais trop long pour perdre l’hameçon. Puis, pour rajouter à l'expérience, elle y déposa ses lèvres. Tel M. Dowell lui avait dérobé un baiser, elle plongea en profondeur sur son sexe bien enflé. Sa langue parcourait les embosses de la verge et tentait de valider les zone sensibles à la manière d'un automatisme. Étant allongée sur le ventre, ses pieds battaient dans les airs, satisfaite de la qualité de sa proie.

Elle connaissait l'air. Bientôt, de petit tremblements parcouraient furtivement le corps de M. Dowell. C'était là le signal corporel qu'il lui était envoyé avant l'atteinte de la jouissance. Par réflexe, elle s’élança pour engloutir le muscle dressé. Sa semence alla directement se loger dans le fond de sa gorge et d'un calme, elle pris le temps de le savourer. Avant de le laisser partir, elle lui offrit quelques stimuli de plus afin qu'il puisse amplement profiter du traitement royal qu'il recevait. Alors qu'elle se retirait, Terria fut surprise par la réaction inattendu de son partenaire. Par un moyen qu'elle ne connaissait pas, ce dernier semblait tenir son érection bien haute sinon plus. Esquissant un sourire en coin, elle se disait que ce n'était que là le début d'une belle soirée.

- « Vous me faites honneur M. Dowell. Semblerait-il que votre richesse et votre puissance trouve une toute autre signification ici. » fit-elle en regardant l'inévitable pointé vers elle

Bien que la plupart des négociateurs préféraient une table, Terria était d'avis que les affaires pouvaient se discuter au lit dans des bonnes circonstances. Aussi, voyait-elle en M. Dowell quelque chose qui se définissait de plus en plus comme une clef vers le pouvoir qu'une simple nuit de sustenance. Toutefois, il était hors de question d'user de mauvaise foi ou encore de chantage sexuel. Il était préférable de montrer un impact positif, son code de conduite. Elle préparait alors subtilement le terrain, tentant d'accrocher l'intérêt de M. Dowell. Celui-ci s'étant présenté vampire, une idée lui vint en tête.

La soumission au plaisir de son amant l'avait émoustillé. Ses parois légèrement humide mêlaient leur odeur à la sueur du corps du vampire. Le parfum du sexe était reconnaissable. Prenant une bonne inspiration pour s'en délecter, elle appréhendait la suite. L'envie de sentir l'objet de son focus en elle faisait dilater ses vaisseaux sanguins. Son visage affichait une douce teinte rosée. Elle vint se placer aux côtés de M. Dowell, le regardant dans les yeux afin de le deviner puis plonger vers ses lèvres.



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