Insatiable, Anna continuait à besogner furieusement Wanda, comme si une énergie terrible et envahissante s’était emparée d’elle. Elle ne contrôlait plus rien, et se laissait pleinement aller à cette énergie intense. Son corps tremblait nerveusement sur place, cette verge l’élançant douloureusement. Là, encore et encore, elle allait la prendre, faisant aboyer furieusement Wanda, son amante. La Sorcière-Rouge avait pleinement réussi à déchaîner Anna, offrant à cette dernière un réveil d’excitation. Soupirant et gémissant longuement, en sueur, Anna continuait à bourrer la femme, jusqu’à atteindre un énième orgasme. Ses mains se crispèrent sur le bassin de Wanda, pinçant fortement ses fesses, et elle se relâcha de nouveau, s’abandonnant joyeusement en elle. Anna reprit ensuite son souffle, lentement.
La vague était redescendue, et Wanda rappela alors à Anna son entrevue avec le Docteur Fatalis. La magie de Wanda s’en allant, Anna sentit le contrecoup la saisir, et se recula donc. Sa verge venait également de disparaître, et, en sueur, elle s’adossa contre le mur.
«
Oui... Oui, tu as raison, Wanda... Il n’est jamais bon de faire attendre trop longtemps le Docteur Fatalis, même si... Je pense que tu as dû te rappeler à lui. »
Encore une fois, les décharges de plaisir magique de Wanda avaient le don d’avoir de fortes répercussions. Son orgasme avait dû être ressenti dans tout le Palais ! Dès lors, Anna était plus ou moins sûre que Fatalis était au courant de ce qu’elle avait fait. La Latvérienne était en tout cas partante pour se faire un long bain, et elle comprit vite que Wanda avait envie de la rejoindre... Mais, cette fois, Anna posa un doigt sur ses lèvres, et l’embrassa brièvement, avant de lui glisser qu’elles auront l’occasion de prendre des bains ensemble, mais qu’il était tout de même préférable qu’elle rejoigne les appartements de Fatalis, au sein du donjon.
Le Château du Docteur Fatalis constituait le cœur névralgique de ce dernier. Le donjon comprenait dix niveaux, et les appartements de Fatalis se trouvaient au sixième étage. Les septième et huitième étages abritaient le laboratoire magique de Fatalis, et les neuvième et dixième étage sa bibliothèque personnelle. Bien que le Château dispose de quelques ailes pour les invités, il ne s’agissait pas du siège des institutions légales. Anna avait confié à Wanda
un plan précis du château pour lui permettre de se repérer plus facilement, et elles se téléportèrent dans leur chambre, où elles purent se changer.
Wanda,
dans sa tenue classique de Sorcière-Rouge, put ainsi rejoindre le donjon central du château, où des gardes la conduisirent jusqu’à un ascenseur. De là, elle put ainsi rejoindre le sixième étage, et entra dans un élégant vestibule. Le Château était un mélange très réussi de modernité et de classicisme, avec des détecteurs, des portes coulissantes, sur des murs en pierre avec de grandes ogives, des vitraux, des colonnes... Le vestibule mena Wanda jusqu’à un grand salon avec, au fond, le bureau de Fatalis. De lourdes bibliothèques se trouvaient derrière ce bureau rempli, et le dirigeant officieux de la Latvérie était là, mains dans le dos, observant la capitale depuis une grande fenêtre.
«
Je dois admettre que vos pouvoirs sont très impressionnants, Wanda... Savez-vous que vos ondes ont percé mes dômes magiques ? D’après mes rapports, tous les couples de la capitale sont en train de forniquer en ce moment. »
Wanda savait qu’elle avait en elle un pouvoir terrible, surpuissant, et incontrôlable. Elle en avait encore une fois la démonstration. Fatalis la regarda alors de nouveau, son visage ravagé dissimulé derrière son casque.
«
Je vous présente, pour commencer, mes excuses pour vous avoir interrompu si brusquement au matin, mais je voulais m’assurer que votre séjour au Doom’s Club ne vous avait pas trop éprouvé... Ce qui est loin d’être le cas. »
Contrairement au SHIELD, aux X-Men ou aux Vengeurs, Fatalis était le seul individu qui avait recueilli Wanda, et qui avait indiqué à cette dernière qu’il ne voulait pas la priver de ses pouvoirs. Comme il ne cessait de le répéter, toutes ces organisations étaient au service d’individus faibles et méprisants, qui ne voulaient pas que les talents s’expriment. Fatalis resta silencieux sur le fait que lui-même avait été touché par les puissantes ondes de Wanda.
«
Comment vous sentez-vous, Wanda ? »