The Red Witch Saga [Tome 2] "Erotisme en Latvérie" [Tornade]

Après plusieurs minutes à voir les cordes filer sur sa peau, Wanda put admirer dans un miroir la façon dont Indra l'avait saucissonnée comme un rôti, et cela avait le don de l'exciter encore plus. Incapable de bouger, elle ne pouvait que se laisser manipuler par la sorcière, qui l'embrassa à pleine, faisant glisser ses doigts griffus sur sa peau, devenue étrangement plus sensible. Elle lui expliqua que sa magie était intimement liée à ce qu'elle ressentait, et qu'elle la sentait s'échapper de son corps.

« Hhhmmm... aaahhh... »

Ensuite, elle lui demanda si elle aimait ce sentiment d'être prisonnière, d'appartenir à la femme et de devoir lui faire entièrement confiance, alors que la réponse semblait plutôt évident vu l'état dans lequel était la mutante.

« Ouuuiii... j'adore... ce sentiment. Haaannn... Indra... je suis... à ta merci... et je m'en remets... à toi. »

Il fallait juste espérer que la femme serait une gentille maîtresse.

Wanda sentit sa main descendre de plus en plus bas jusqu'à atteindre son intimité, caressant sensuellement cette zone humide du bout des griffes, et son autre main filait un peu partout le long de son corps. La femme gémissait et se tortillait, en sachant qu'elle n'avait aucun moyen de fuir, obligée d'endurer ce terrible plaisir tout en sachant qu'elle n'avait aucun moyen de s'y soustraire, même si elle le voulait. Tout ce qu'elle pouvait faire était de prendre son pied et observant son pervers reflet dans le miroir, et en suintant la magie.

Plus son plaisir montait, plus elle avait le sentiment d'être prisonnière de la sorcière, et cela l'excitait encore plus. C'était un terrible cercle, qui se conclut en beauté quand elle atteignit l'orgasme entre les mains de son amante.

« AAAHHH ! »

En plus d'expulser son fluide intime, elle relâcha une onde de magie qui eut pour effet de resserrer un peu plus les cordes la retenant. Sans le savoir, elle se rendait encore plus dépendante d'Indra. Après avoir joui, elle regarda la femme dans les yeux.

« Hhhmmm... Indra... embrasse moi... s'il te plaît. »

Elle avait envie d'un baiser. Mais surtout, elle avait encore plus envie de se faire restreindre et enchaîner jusqu'à ne plus pouvoir rien faire sans l'accord de sa terrible amante.

Indra esquissa un léger sourire. Dans le dos de Wanda, ses mains glissaient tendrement sur le corps de la jeune femme.

« Le corps humain, Wanda, vois-tu, est traversé par une multitude de zones érogènes. Des points de plaisir qui sont amplifiés par l’effet d’un cordage réussi. En, positionnant les cordes et en les serrant à divers endroits précis du corps, on peut influer sur l’équilibre hormonal de ce dernier. Autrement dit, le toucher est plus sensible, ton corps réagit bien plus sensiblement aux sensations externes. »

Tout en parlant d’une voix sensuelle, les mains de Wanda remuaient lentement sur le corps de la femme, glissant sur sa peau, grattant souvent des zones précises, arrachant à Wanda des soupirs. La Sorcière-Rouge se dandinait sur place, et, tout en faisant ça,  elle pouvait sentir les cordes se frotter régulièrement à sa peau, ne manquant pas de la stimuler davantage. Pour elle, il n’y avait aucune échappatoire possible, et Indra continuait évidemment à la titiller.

Son autre main caressait ses lèvres intimes, la masturbant parfois, mais elle se contentait vraiment de caresses, sans véritablement chercher à la masturber, ou à titiller spécialement son bourgeon. Wanda réalisait ainsi qu’il n’y avait pas que le clitoris, et tout son corps devenait une chaudière à plaisir.

« En jouant avec les terminaisons nerveuses du corps, Wanda, on contrôle le corps. Tes stimuli sexuels influencent ta magie, ton contrôle sur elle est lié au contrôle que tu exerces sur ton corps. Les maîtres du kinbaku peuvent jouer avec le désir de leurs partenaires pendant des heures, tu sais... »

Mais, pour l’heure, Wanda était bien incapable de contrôler ça. Tout son corps était en ébullition, et Indra continuait à s’amuser avec elle. Elle avait néanmoins bien conscience que Wanda n’était pas une cliente comme une autre. La magie était très forte en elle, et Indra devait évidemment en tenir compte. En tout cas, elle continuait à s’amuser avec le délicieux corps de la femme, et remonta sa main, pinçant son téton. L’ultime geste, le dernier point d’exclamation... Et Wanda se mit à jouir.

La mouille, qui ruisselait déjà de ses cuisses, fusa sur le sol, débordant de son corps. Indra frémit alors en sentant la magie, et sourit en voyant les cordes, non seulement se resserrer, mais prendre une couleur rouge. Wanda se retourna alors, et Indra l’embrassa énergiquement, fourrant sa langue dans sa bouche, une main sur ses cheveux, l’autre allant s’appuyer sur ses fesses, qu’elle se mit à pincer et à malaxer tendrement.

« Hmmm... »

Sa langue remua avec la sienne, en harmonie, et elle continua à peloter son fessier, tout en la rpeoussant ensuite.

« Continuons... »

Elle amena Wanda sur le lit, l’installant sur les genoux, et retira ses chaussures. Indra se déplaça ensuite, et Wanda vit la femme revenir avec un bandeau noir, qu’elle posa sur ses yeux.

« La privation sensorielle, Wanda... Plus on réduit le nombre de sens, et plus on amplifie les autres, surtout avec ce cordage... Et tu as tellement serré tes cordes que chaque mouvement des cordes stimulera ta peau et ton désir... »

Elle attacha proprement le bandeau, coupant la vision de la femme, puis se déplaça ensuite. Un fauteuil apparut devant le lit, et Indra s’y installa. Elle releva ensuite ses jambes. Ces dernières étaient recouvertes d’un élégant collant, et elle se mit à caresser le corps de Wanda avec*, ses orteils glissant sur son corps, frottant son cou, son ventre, caressant les cordes, et elle remonta jusqu’à ses lèvres, en pleine séance de fétichisme.

« Là, voilà... Laisse le plaisir t’envahir, ma chérie... »

Doux, sensuel... Irrésistible.


* : Image d’illustration.

Après un orgasme, un baiser énergique, un pelotage des fesses et un exposé sur le Kinbaku, Wanda eut le droit de passer à l'étape supérieure de sa séance SM avec Indra. Cette dernière, non sans sourire, la détacha de sa toile et l'installa à genoux sur le lit. La mutante, triste de se voir libérée bien que toujours ligotée, crut d'abord à une punition, mais ensuite, son amante revint la voir et lui posa un bandeau sur les yeux. Elle lui expliqua qu'entre le bandeau qui la rendait aveugle et le cordage serré, le moindre de ses mouvements allait grandement la stimuler.

« Aahh... Indra... tu es géniale. »

Aveuglée et attachée, sentant le plaisir monter au moindre de ses mouvements, Wanda croyait déjà qu'elle ne pouvait pas être mieux, puis elle sentit le pied d'Indra se poser sur sa poitrine.

« Aahh ! »

La mutante sentit les orteils de la sorcière, couverts par un collant, caresser sa peau. Elle commença par sa poitrine, descendit vers son ventre, frôlant le haut de ses lèvres intimes, puis elle remonta pour caresser son cou, et s'arrêta près de ses lèvres, l'incitant à laisser le plaisir l'envahir.

« Haaannn... oui... Indra... je... je le sens... me noyer... »

Poussée par son plaisir, Wanda ouvrit grand la bouche pour y faire entrer les orteils de sa maîtresse, qu'elle aspira goulûment comme si c'était une queue. Elle était tellement en chaleur qu'avoir un pied dans la bouche la faisait mouiller, et comme elle ne pouvait pas s'empêcher de se tortiller sur place, les cordes frottaient sa peau, l'excitant encore plus.

« Hhhmmm ! »

La mutante avait l'impression que son corps échappait à son contrôle. Quelque chose en elle bouillonnait avec force, et elle avait besoin de l'expulser avant de devenir folle. Sa magie rayonnait par tous les pores de sa peau, répandant une aura de luxure et de désir dans la chambre. Indra devait sûrement être assez forte pour ne pas y céder, mais quiconque entrerait dans cette chambre sans être bien préparé aurait un sacré choc.

« Hhhmmm... HHHMMM ! »

Avec le pied d'Indra dans sa bouche, Wanda ne put crier quand l'orgasme arriva, mais la voir se crisper et expulser sa mouille était déjà des signes suffisants. Après ça, elle se laissa tomber sur le lit, reprenant doucement son souffle. Même après avoir joui, cette tension brûlante était toujours en elle. Et éjaculer avait apparemment fait le ménage dans sa tête, parce qu'elle savait exactement comment elle pouvait se calmer.

« Indra... je... je dois te parler. »

Elle lui dit ça pour être sûre qu'elle ne se relancerait pas à l'assaut tout de suite.

« Je sais que... je ne suis... aahh... qu'une soumise... mais... j'aimerais... faire une demande.
Je sens... au fond de moi... hhhmmm... une chose... qui bouillonne... et que je dois soulager. Et pour ça... j'ai besoin... non... je veux voir Anna.
Je veux... qu'elle vienne... dans cette chambre. Je veux... faire l'amour... avec vous deux. Ramper devant vous... vous lécher les pieds... peloter vos fesses... prendre des fessées... me faire baiser en sandwich... bref... je vous veux... toutes les deux. »

Cette chose qui lui prenait les tripes... sans l'intervention d'Anna, elle ne pourrait pas s'en débarrasser.

Wanda avait visiblement encore du chemin à faire pour arriver à contrôler ses émotions et son corps. Elle était totalement soumise à son désir, et Indra le sentit bien vite. Aucun effort, aucune volonté de lutter... En étant ainsi l’esclave de son corps, elle était l’esclave de ses pulsions, et, plus grave encore, l’esclave de sa magie. En utilisant uniquement une approche scientifique et rigoriste, Fatalis n’avait pas réussi à la soigner, à la guérir, à lui permettre de contrôler ses pulsions. L’approche d’Indra était bien plus plaisante, bien plus ésotérique, une voie magique typique de l’approche de Sha. Elle était insuffisante en soi, amis Indra était convaincue qu’elle marcherait. Le jour où Wanda apprendrait à maîtriser les pulsions de son corps comme elle-même, elle aurait fait un grand pas pour contrôler sa puissance magique. Pour l’heure, Indra s’amusait donc, montrant à la Sorcière Rouge l’étendue de son talent. Indra était non seulement une sorcière expérimentée, mais aussi une phénoménale amante.

« Là, là... »

Indra jouait avec ses orteils, les immisçant dans les zones sensibles, caressant intimement la femme, l’empêchant également de parler en l’amenant à sucer ses orteils, à les lécher, à embrasser ensuite son pied, Indra remontant jusqu’à son talon. Elle continuait ensuite à jouer, laissant Wanda mordiller son collant, et tirer doucement dessus. Quel talent, quelle maîtrise ! Indra lévitait sur place, usant de sa magie pour pouvoir déplacer au mieux ses jambes, et elle jouait aussi avec les cordes, les faisant vibrer à l’aide de minuscules sorts d’Air. Tout était discret, appuyé, millimétré, pour garantir des sensations de plaisir maximales.

La délicieuse sorcière latvérienne jouait donc, et, après plusieurs minutes de ce traitement fétichiste, poussa sa jeune amante au plaisir suprême. Dans un ultime soupir, Wanda se mit à jouir dans un hurlement étouffé par les orteils d’Indra, qui retira ensuite ses pieds.

« Réalises-tu que je viens juste de te faire jouir avec mes pieds, Wanda ? Ma chérie, tu as un tel manque d’amour en toi... »

Comment diable pouvait-on espérer la voir contrôler quoi que ce soit en elle avec un tel manque ? Wanda, en soupirant, avoua alors qu’elle voulait qu’Anna soit présente. Indra considéra cela pendant quelques secondes, et sourit lentement.

« Eh bien... Invoque-là, Wanda. Concentre-toi, visualise-là avec ton esprit, et amène-là à se téléporter. »

Il allait falloir que Wanda se concentre, mais, maintenant qu’elle venait de jouir, la tâche ne devrait pas être trop difficile. Indra la laissa bien évidemment prendre son temps, énumérer dans sa tête les possibilités qui s’offraient à elle. Elle pourrait ainsi repérer celle qu’elle cherchait, Anna Devor. La Comtesse latvérienne était en nuisette dans une autre chambre, des bijoux brillants sur ses doigts, et buvait un verre de vin pendant qu’un homme embrassait son minou, la suçotant. Un autre était à côté d’elle, et caressait ses épaules, avant de l’embrasser tendrement.

Visiblement, Anna aussi savait s’occuper... Et Wanda pouvait la téléporter sans problème, tandis qu’Indra l’encourageait :

« Visualise bien tout son corps, ma belle... Et amène-là ici ! »

Wanda avait envie d'Indra, mais elle avait aussi envie d'Anna. Elle voulait que les deux femmes unissent leur force pour lui faire l'amour. La sorcière, amusée par cette demande, lui suggéra alors de la faire venir en la téléportant grâce à sa magie.

« Quoi ? Mais... je... je ne peux pas. »

Même avec les progrès qu'elle avait fait dans la maîtrise de ses pouvoirs, la mutante avait encore trop peur de sa magie pour oser s'en servir d'une façon trop intense. Elle s'en servait de temps en temps pour changer de tenue, mais pas plus. Alors l'utiliser pour faire venir son amante latvérienne jusqu'à elle lui paraissait impossible.

« Et si je la blesse ? Je ne maîtrise pas encore assez mes pouvoirs pour faire une chose pareille. »

Mais Indra était très claire : si elle voulait avoir Anna dans cette chambre, alors c'était à elle de la faire venir. Elle lui donna même quelques conseils pour faire ça correctement.

« Bon... très bien. »

L'envie était plus forte que tout. Wanda visualisa dans sa tête la somptueuse comtesse Anna Devor dans les moindres détails, depuis ses yeux aussi bleus que des saphirs jusqu'à ses longues jambes fuselées. Ensuite, elle se concentra sur son désir de l'avoir près d'elle, éclipsant au maximum ses doutes et ses craintes. Et tout à coup, sans qu'elle le réalise vraiment, sa magie s'enclencha. Elle sentit que quelque chose était arrivé, mais sans pouvoir savoir de quoi il s'agissait.

« Anna ? Tu es là ? »

Toujours attachée et aveuglée, la mutante attendait une réponse.

« Anna je t'en prie, si tu es là, fais moi un signe. Je suis désolée si je t'ai interrompue dans quelque chose mais... il fallait que je te voie. J'ai envie de toi Anna... je meurs d'envie de te faire l'amour. »

Il ne restait plus qu'à espérer que ça s'était bien passé.

Indra était là pour l’encourager, pour la conseiller, pour la guider. Elle n’avait jamais cru que, face à un grand pouvoir, il fallait l’occulter, le jeter, refuser de s’en servir. C’était une erreur, car, si on refusait d’user de ses dons, c’est eux qui finissaient par se servir de vous. C’était la philosophie d’Indra, et Wanda en avait fait l’amère démonstration il y a quelques années. Elle hésitait à invoquer Anna, et Indra la rassura. Elle la rejoignit, se glissant dans son dos, et déposa des baisers dans le creux de son cou, caressant ses épaules, ses hanches, allant lui parler, la guidant, lui disant d’avoir confiance en elle, et de bien visualiser l’intégralité du corps d’Anna : ses cheveux, ses mains, ses pieds. Le reste reliait ces parties du corps, et, dès lors que Wanda en identifiait les limites, il suffisait juste de raccorder l’ensemble. La belle femme se concentra, et avoir les yeux bandés ne pouvait que faciliter cet exercice.

Finalement, Wanda utilisa sa magie. Indra sentit la puissante magie de la Sorcière Rouge monter en flèche, et, quelques instants plus tard… Indra s’écarta de Wanda pendant qu’une forme venait d’atterrir sur le lit. Avait-elle réussi ? Avec les yeux bandés, Wanda ne pouvait rien voir, et Indra avait choisi de rester silencieuse. Transplaner quelqu’un était toujours risqué, et l’Histoire des sorciers ne manquait pas d’anecdotes sinistres, des bavures sanglantes où on oubliait un doigt, un orteil, ou encore où on se trompait de quelques centimètres. On faisait ainsi transplaner quelqu’un, ou soi-même, directement dans un objet, comme un mur, ou le plancher, ce qui avait de terribles conséquences, souvent mortelles.

Wanda commença à paniquer, et Indra soupira alors.

« Tu es une magicienne, Wanda… Depuis quand as-tu besoin de yeux pour voir ? Regarde avec ta magie ! »

Si Wanda étendait ses cercles de perception, elle sentirait, dans son dos, la présence d’Indra, et, juste à côté, de longues jambes, qui remontaient sur un corps gracieux et magnifique, plein de vie et d’énergie. Indra avait évidemment imposé le silence à Anna, car elle savait que Wanda aurait continué à raisonner comme une humaine, et non comme une sorcière. Tout ça, mine de rien, faisait partie de sa formation, même si le plaisir que Wanda en tirait n’était évidemment pas négligeable.

Le cœur de Wanda s’emballa en sentant la présence d’Anna, et cette dernière se redressa alors, rejoignant la femme, pour l’embrasser sur les lèvres.

« Je te manquais à ce point, Wanda ? Tu sais que tu m’as arraché des mains de deux magnifiques amants ? Alors, crois-moi, tu as intérêt à assumer, ma petite perverse… »

Elle glissa cette dernière phrase dans le creux de son oreille, avant de lui mordiller le creux du cou. Oui, indéniablement, Anna était en pleine forme !

Wanda avait besoin d'être sûre qu'elle n'avait pas blessée Anna en l'amenant par magie dans la chambre, mais personne ne disait un mot. Indra lui expliqua alors qu'elle n'avait pas besoin de ses yeux pour voir, et la magie de la mutante s'activa en réponse à cette phrase. D'un seul coup, Wanda était capable de voir les formes des objets autour d'elle. Elle voyait les cordes enroulées sur sa peau, Indra assise dans son fauteuil, et surtout, elle voyait Anna, qui semblait aller bien. La comtesse se redressa, l'embrassa langoureusement sur les lèvres et lui murmura à l'oreille qu'elle avait intérêt à assumer sa décision de la faire venir ici.

« Aaahhh... Anna... je... j'avais envie... de te voir. Je... hhhmmm... je veux que... tu me domines... comme l'a fait Indra. Aaahhh... je veux sentir... tes pieds... contre mon visage. »

Pour plus de clarté, la sorcière dominante lui expliqua ce qu'elle lui avait déjà fait. Wanda vit la comtesse se débarrasser de ses chaussures, mais pour ne pas se gâcher la surprise, elle se concentra pour refermer les courants magiques qui émanaient de son corps et redevenir aveugle. Du coup, quand elle sentit les orteils de son amante près de ses lèvres, elle sursauta de plaisir.

« Hhhmmm... oui... mets-les dans ma bouche... je vais les sucer... haaannn... comme j'ai sucé Karyë. »

La femme portait un délicieux collant, et ce fut un bonheur pour Wanda d'avoir ces orteils en bouche. Elle les léchait et les suçait avec joie, couinant et se tortillant sur place. Plus son plaisir grimpait, plus la magie resserrait ses liens et la stimulait. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter.

Après un long moment à recevoir les gâteries des pieds d'Anna, Wanda jouit avec bonheur, répandant sa mouille sur les draps du lit. Cet orgasme l'avait aidé à se calmer un peu, mais la sensation de tension qui lui nouait les tripes n'était pas encore partie. Il lui fallait quelque chose de plus intense.

« Aaahhh... Anna... Indra... il... il m'en faut plus. Je veux... hhhmmm... que vous m'utilisiez... ensemble. »

Peu importe qu'elles se servent de leurs pieds ou d'autre chose, tout ce que la mutante désirait, c'était d'être soumise.

Indra pouvait sans problème comprendre pourquoi Wanda aimait tant Anna. La belle Latvérienne était magnifique, et aussi belle que perverse. Indra était bien placée pour le savoir, car les deux avaient souvent fait l’amour ensemble. Anna était une habituée du Doom’s Club. La jeune femme faisait partie de cette aristocratie latvérienne nouvelle, moins isolationniste, très dépravée, qui avait fait des études à l’étranger, mais qui revenaient en Latvérie en aimant encore mieux leur pays. La culture de la démocratie n’existait pas en Latvérie. Fatalis s’en était assuré, et il ne le faisait pas de manière idiote, ou caricaturale. Il exposait les faiblesses de la démocratie, et les programmes d’Histoire aux écoles latvériennes étaient en adéquation. La Latvérie mettait en avant la glorieuse histoire des Rois de France, le développement de la souveraineté nationale entre les mains des Rois, en exposant que la démocratie n’était qu’un mensonge, qu’une illusion pour tromper les gens, car, concrètement, le pouvoir n’avait fait que changer de mains, passant de l’aristocratie à la bourgeoisie. Bref, tout cela pour dire qu’Anna était heureuse d’être ici, d’être en compagnie de Wanda, et que, même si elle faisait semblant d’être agacée d’avoir été arrachée des bras de deux beaux amants, la possibilité d’être si proche de la Sorcière-Rouge ne pouvait que l’exciter.

Entre les mains d’Indra, les pulsions masochistes de Wanda avaient visiblement continué à exploser. Et dire que c’était cette femme qui avait failli exterminer toute une race...Comme quoi, les apparences étaient souvent trompeuses ! Même Indra, avec tous ses pouvoirs, ne pourrait contrôler Wanda si celle-ci commençait à péter les plombs. Elles jouaient donc avec le feu, mais, honnêtement, Anna estimait qu’elles ne s’en sortaient pas si mal. Wanda voulait même sentir les pieds d’Anna sur son visage, ce qui fit sourire la Comtesse.

« Eh bien, eh bien, qu’a-t-on fait à ma petite Wanda ? Tu es devenue très perverse, ma chérie... J’aime ça ! »

Dans le dos de Wanda, Indra sourit lentement, caressant avec ses mains les épaules de la femme. Anna se dé&plaça donc, et étira ses jambes, venant satisfaire les pulsions fétichistes de Wanda, glissant ses orteils contre ses lèvres. Elle n’avait plus ses collants, de sorte que Wanda pouvait sentir les délicieux orteils de la femme. Anna les glissa contre ses lèvres, les enfonça dans sa bouche, et sourit en sentant la langue de Wanda. Son autre pied se déplaça alors, et elle caressa le sein de la Sorcière avec, glissant ses doigts de pied sur son téton, puis déplaça ensuite ses jambes. Le pied trempé massa l’autre sein, et elle fourra l’autre dans sa bouche.

« Je t’ai déjà dit que j’ai été gymnaste ? Je suis extrêmement souple... J’ai participé à des concours, gagné des championnats, remporté des coupes... »

Et elle avait trouvé une reconversion très utile à la gymnastique. Le temps défilait lentement. Dans le dos de Wanda, Indra caressait doucement ses épaules. Visiblement, le fétichisme était un fantasme très fort pour Wanda, car le plaisir croissait sensiblement, augmentant de plus en plus. En même temps, il fallait reconnaître qu’Anna était naturellement douée pour ça. Indra se pencha vers l’oreille de Wanda, et la titilla :

« Elle se débrouille bien, hein ? Elle joue souvent de ses pieds ici... Elle adore faire jouir les hommes avec ses orteils, et les force ensuite à lécher ses pieds imbibés de leur sperme. Tu n’as pas idée d’à quel point Anna peut se montrer délicieusement perverse. »

Oh, Wanda commençait en réalité sûrement à en avoir une petite idée. Le plaisir continuait à croître en elle, et elle se tortillait sur place, permettant ainsi aux cordes de frotter son corps, de continuer à l’exciter... Jusqu’à ce qu’elle ne jouisse.

« Eh bien... Tu as joui juste en lui léchant les pieds ? Ma chère Wanda, j’ignore ce qui domine le plus chez toi... Ta frustration ou ta perversion ? »

Sûrement un habile mélange des deux... Mais Wanda n’était pas encore totalement rassasiée, puisqu’elle en demandait plus. Indra fit mine de réfléchir, tandis qu’Anna se déplaça, venant sur le lit. Sa main serra l’une des cordes de la femme, et elle l’embrassa goulûment. Indra, de son côté, avait récupéré une chaînette particulière, avec des pinces sur les bords, qu’elle posa sur chacun des tétons de Wanda. Cette dernière ne put que gémir, et Indra s’écarta ensuite de Wanda, prenant Anna avec elle, puis fit à nouveau parler sa magie.

Des cordes supplémentaires apparurent, et soulevèrent Wanda, la maintenant finalement au-dessus du salon. Retenue par les cordes, ses pieds ne touchaient même plus le sol, et des mains caressèrent son corps... Puis un fouet s’abattit soudain sur ses fesses.

« Les règles sont simples. Nous allons t’embrasser l’une après l’autre. Si tu trouves qui t’embrasse, tu gagnes un bon point. Si tu te trompes, un coup de fouet. Au bout de dix bons points, on te fera jouir, ma petite sorcière. »

Un jeu simple, non ? Indra et Anna se mirent à marcher, pour confondre Wanda, tournant autour d’elle, caressant son corps, glissant leurs doigts sur sa peau, puis l’une des deux femmes l’embrassa brusquement. C’était Anna... Mais Wanda la repérerait-elle ? Et, si oui, allait-elle jouer le jeu, ou feindre l’ignorance afin de recevoir son coup de fouet ? Le doute était permis !

Wanda venait juste de jouir, mais cela n'avait rien fait pour la calmer, elle était même encore plus excitée. Elle voulait qu'Indra et Anna s'occupent d'elle à deux, qu'elles la malmènent et la torturent jusqu'à la soulager de cette tension qui lui tordait les entrailles. Les deux femmes la prirent au mot, et Anna vint serrer les cordes autour du corps de la mutante tout en l'embrassant goulûment.

« Hhhmmm... »

Oui... comme ça.

Indra arriva ensuite, et Wanda sentit la sorcière poser des pinces sur ses tétons.

« Aahh ! »

Décidément, la douleur ne faisait que sublimer son plaisir. La mutante sentit que la magie était à nouveau à l’œuvre, et d'autres cordes apparurent pour réduire encore sa liberté de mouvement, ses pieds ne touchaient même plus le sol. Elle sentit des mains caresser sa peau puis, sans s'y attendre, elle reçut un coup de fouet sur les fesses.

« AAAHHH ! »

Ce coup soudain avait provoqué en elle un plaisir tout aussi soudain. C'était la première fois qu'elle recevait un coup de fouet, et elle avait aimé ça. Indra lui exposa ensuite les règles de leur prochain jeu : les deux femmes allaient venir l'embrasser l'une après l'autre, et si elle devinait à qui étaient les lèvres qui l'embrassaient, alors elle gagnait un bon point. Et après dix points, elle aurait le droit de jouir. Mais à chaque erreur, elle recevrait un coup de fouet.

« Haaannn... d'accord. Laissez moi juste... une minute... pour me préparer. »

En effet, Wanda devait réfléchir à beaucoup de choses. Ce jeu se basait sur le fait qu'elle était aveuglée par le bandeau sur ses yeux, mais elle savait qu'elle pouvait utiliser sa magie pour remplacer ses yeux. Était-ce de la triche, ou le but secret recherché par Indra ? Et le fouet était censé être une punition, mais elle adorait en recevoir, alors devait-elle faire exprès de se tromper pour prendre son pied où jouer le jeu ? Cela lui semblait trop honteux d'avouer qu'elle préférait être fouettée plutôt que de jouer. Et si elle jouissait avant d'avoir ses dix points, est-ce que ses amantes allaient la punir encore plus sévèrement ? Il y avait tellement de choses à penser, mais elle avait du mal à réfléchir à cause des cris de désir de son corps.

« Aahh... je suis prête. »

Wanda était immobilisée, elle ne pouvait rien faire à part attendre et savourer les caresses que ses amantes lui offraient du bout des doigts. Tout à coup, elle reçut son premier baiser. Elle choisit de rester aveugle et de déduire qui était en face d'elle à partir de ses souvenirs des baisers précédents.

Des lèvres douces... et pulpeuses. Un baiser ferme... et appuyé. On sent l'autorité.

« Hhhmmm... Anna. »

Un premier point pour la mutante. Puis elle eut droit à un deuxième baiser.

Là aussi... de belles lèvres... mais quelque chose de différent. Je sens...plus d'autorité... et une forme de puissance... plus marquée.

« Hhhmmm... Indra. »

Un deuxième bon point. Après avoir réussi à distinguer leurs baisers, Wanda pensait qu'il serait facile de faire la différence entre Anna et Indra pour la suite. Le troisième baiser arriva après plusieurs minutes de caresses.

« Anna. »

Et là, à sa grande surprise, la mutante reçut un coup de fouet sur le cul. La comtesse lui annonça qu'elle s'était trompée. La jeune femme ligotée commença à paniquer en réalisant qu'il ne suffisait pas d'avoir raison une fois pour ne plus faire d'erreurs ensuite. Ses amantes étaient suffisamment ingénieuses pour cacher leurs baisers, et elle, trop secouée pour faire bien attention. Elle n'osait pas tricher, de peur de se faire prendre, mais aussi parce que les coups de fouet, qui étaient censés être sa punition, lui procuraient presque autant de plaisir que les cordes se resserrant autour de sa peau.

Les jeux sexuels étaient l’un des grands aspects du sadomasochisme. D’ailleurs, le sadomasochisme était, en soi, un jeu. Une scène de théâtre où les amants campaient chacun leur rôle respectif. Et, dans ce domaine, Wanda ne pouvait guère que constater qu’Indra était terriblement douée. Elle ne dirigeait pas le Doom’s Club pour rien. Avant qu’elle ne reprenne en main le club, celui-ci n’avait pas une telle dimension. Il s’agissait essentiellement d’un salon VIP pour Latvériens très importants, où philosophes et intellectuels se rencontraient pour discuter. Un salon de lecture, autrement dit, de discussions et de conversations. Le salon avait lentement dégénéré vers une activité plus sexuelle, au risque de finir en un lupanar classique, comme bien d’autres bordels de la capitale. Indra avait su lui redonner sa splendeur, une certaine forme de grandeur et d’élégance, tout en comprenant aussi une activité très sexuelle.

Wanda avait besoin d’une minute pour réfléchir, ce qui fit glousser les deux femmes. Elles se déplacèrent ensuite, pour mieux troubler Wanda, des mains commençant à caresser son corps. La Sorcière-Rouge aurait sans doute pu utiliser ce contact tactile pour les identifier, mais chacune portait des gants en latex. Elles pincèrent ses seins, et glissèrent ensuite sur son ventre, s’approchant de son sexe, caressant son aine, mais aussi ses fesses. Est-ce que cela aiderait vraiment Wanda à se concentrer ? L’idée, en réalité, n’était pas de l’aider à se concentrer. Certes, elle aurait pu user de sa magie, mais Indra était aussi une sorcière. Si Wanda décidait d’y recourir, Indra pourrait également la tromper. Il aurait fallu que les deux femmes s’affrontent pour qu’Indra soit repoussée, mais il n’y avait aucune raison, vu l’excitation sexuelle de Wanda, qu’elles s’affrontent.

*Et puis, vu son état, elle contrôle moins bien sa magie... Il n’y aura pas de tricherie !*

Finalement, Wanda sembla comprendre que ses deux Maîtresses ne la laisseraient nullement se reposer, et finit par donner son accord. Anna l’embrassa donc une première fois, puis ce fut ensuite au tour d’Indra. Wanda s’en sortit bien, mais, effectivement, les deux femmes savaient bien jouer avec elle. Chaque baiser était entrecoupé de caresses, de pincements, de gloussements. Elle se déplaçait autour de Wanda, pour la désorienter, donnant également une série de petites gifles, ciblant préférentiellement ses fesses. De quoi rendre la tâche encore plus difficile. De plus, Anna et Indra étaient des amantes redoutables. Wanda n’était pas la première à passer entre leurs mains. Les baisers d’Anna étaient souvent plus appuyés que ceux d’Indra, qui étaient plus sensuels, mais elles savaient aussi infléchir leurs baisers. Indra avait formé Anna là-dessus, lui enseignant l’art du baiser. La pression des lèvres, l’utilisation des dents, de la langue... C’était une infinité de détails qu’il fallait utiliser, qu’il fallait savoir manier, et c’est comme ça que les deux femmes trompèrent la vigilance de Wanda.

Un fouet claqua sur son cul lorsqu’elle confondit Anna avec Indra.

« Que croyais-tu donc, petite traînée ? Que tu pourrais nous tromper aussi facilement ? Quelle arrogance... »

Anna gloussa à son tour, et les mains recommencèrent à la caresser, à la pincer... Wanda ne pouvait rien faire d’autre que subir entre les mains de ces redoutables femmes.

« C’est Indra qui m’a formé, tu sais... Et elle est très douée en la matière.
 -  Diable, tu mouilles tellement, ma pauvre Wanda... »

La sorcière esquissa un léger sourire, ses doigts titillant l’intimité de la femme. Indra était fort heureusement disposée à la soulager, et amena près d’elle un nouvel objet, constituant en une culotte avec deux vibromasseurs orientés vers l’intérieur. Un beau sex toy rouge en latex. Indra s’amusa ensuite à le mettre sur le corps de la jeune femme, et le referma, laissant les vibromasseurs s’enfoncer dans le corps de la femme, avant de remuer tendrement.

Anna gloussa alors.

« Comment est-ce que notre chère esclave va pouvoir nous identifier, maintenant ? »

Indra sourit délicieusement, et les deux femmes marchèrent encore un peu. Indra continuait à contrôler les objets à distance, et les cordes se resserrèrent brusquement, tandis que les vibromasseurs s’enfoncèrent plus énergiquement. Wanda n’était véritablement qu’une poupée entre ses mains, et, de fait, la Sorcière Rouge eut un nouvel orgasme... Puis le jeu des baisers et des coups de fouet reprit ensuite.

Dans sa situation, Wanda ne savait plus quoi faire. Anna et Indra savaient comment la tromper, elle ne pouvait compter que sur la chance pour distinguer laquelle des deux l'embrassait. Et de toute façon, qu'elle soit récompensée ou punie, elle prenait du plaisir. Mais visiblement, ce n'était pas encore assez pour ses maîtresse. Voyant à quel point la mutante mouillait, Indra lui amena un nouveau jouet : une culotte en latex rouge avec deux vibromasseurs orientés vers l'intérieur. La jeune femme, ligotée et vulnérable, ne put empêcher la sorcière de lui enfiler ce jouet entre les jambes, remplissant sa chatte et son cul.

« Aaahhh... mon dieu... c'est le pied... AAAHHH ! »

Inondée de plaisir de tous les côtés et sans interruption, le corps de Wanda n'était plus qu'un grand brasier. Elle était manipulé comme une poupée, les cordes se resserraient sur sa peau et les godes vibraient en elle, tout était fait pour la pousser à la jouissance. Et le plaisir monta rapidement en elle jusqu'à ce qu'elle atteigne l'orgasme.

« Ooohhh putain... OOOUUUIII ! »

Wanda cria de joie, son corps suintant de magie et sa mouille dégoulinant par l'écart entre sa peau et la culotte en latex. Après cette délicieuse jouissance, le jeu des baisers et du fouet reprit. Et dans son état, la mutante était trop déboussolée pour arriver à faire encore la différence entre les lèvres d'Anna et celles d'Indra, donc elle répondait en comptant sur la chance.

Au bout de plusieurs minutes de cette délicieuse torture, Wanda avait le cul rouge et zébré de marques de fouet, et il lui manquait encore trois bonnes réponses pour avoir les dix points nécessaires à la fin de son supplice.

« Aahh... Anna. »

Une autre erreur, un autre coup de fouet. La mutante était tellement secouée qu'elle ne faisait plus la différence entre le plaisir et la souffrance, alors répondre juste ou faux ne changeait rien pour elle. Mais plus ses maîtresses multipliaient les fessées, plus la mutante devenait assoiffée. Heureusement, après un bon moment, elle parvint à donner sa dernière bonne réponse, et donc à réclamer sa récompense : un orgasme.

« Haaannn... si vous devez... me faire jouir... faites-le... en me fouettant. Je veux être fessée... jusqu'à l'orgasme. »

Enfin, elle avait pu le dire. Elle avait avoué son désir d'être punie jusqu'à en jouir. Reconnaître son envie eut également un effet inattendu : sa magie s'exprima à travers ses désirs, et commença à réparer la peau de son cul. Peu à peu, les rougeurs et les marques du fouet disparaissaient, mais cela se faisait assez lentement pour que ses maîtresses aient le temps de la marquer à nouveau.

Le jeu s’emballa, l’esprit de Wanda devint fiévreux, et incapable de réfléchir consciemment. Tout se troublait dans sa tête, et c’était avec délectation qu’Indra et Anna s’amusaient des émois de leur prisonnière. Les deux vibromasseurs avaient été l’ultime élément décisif pour faire basculer Wanda de l’autre côté, pour l’emmener dans les méandres du stupre et dans un plaisir infini, une luxure et une jouissance sans fin. Observant la scène, Indra s’amusait beaucoup, et, régulièrement, le fouet continuait à s’abattre. Douloureusement. Violemment. Wanda était une poupée de chair entre leurs mains, qui finit par leur avouer son fantasme supplémentaire : vouloir jouir... En se faisant fouetter ! Une proposition insolite, en effet, et Indra sentit la magie blanche agir sur le corps de Wanda, la soignant, pansant ses plaies, mais sans faire disparaître cette sensation lancinante de plaisir et de douleur. Elle restait en elle, imprégnant son corps, ses muscles, et Indra esquissa un sourire, en croisant les bras.

« Je ne pensais pas que tu serais aussi perverse, Wanda... »

Anna se rapprocha d’elle, et caressa avec sa main le visage de la Sorcière Rouge, glissant son pouce contre ses lèvres, un sourire moqueur sur le visage. Elle sentit la bouche de Wanda lécher son pouce, et enfonça avec plaisir celui-ci dans sa bouche.

« C’est normal, elle est passée entre mes mains avant de rejoindre les tiennes. J’étais sûre que le Doom’s Club l’aiderait à réveiller les pulsions masochistes en elle. »

Indra hocha doucement la tête. Elle connaissait le passé de Wanda Maximoff dans les grandes lignes, et il n’était pas très glorieux. La femme souffrait de fortes carences affectives. Elle n’avait jamais connu son père biologique de son enfance, et avait été le cobaye du Maître de l’Évolution, un criminel dément doté de pouvoirs très impressionnants. Et, pour ne rien arranger, son propre esprit était l’hôte d’un très puissant démon ancestral, proche des Grands Anciens, Chthon. Elle avait ensuite connu des déceptions amoureuses, jusqu’à s’éprendre d’une créature artificielle, Vision... Tout cela avait été difficile, et Indra, sans être freudienne, savait que ce masochisme était, en quelque sorte, la conséquence de tout ce passé trouble et confus.

Quoi qu’il en soit, Indra se déplaça dans le dos de Wanda, et récupéra son fouet.

« Mais soit... Ma chère Wanda, tes désirs sont tes ordres ! »

Et, après cela, Indra leva le bras, et abattit brusquement le fouet sur le corps de la jeune femme, la faisant hurler. Un premier cri... Qui s’accompagna d’un second hurlement quand le fouet zébra à nouveau ses fesses, puis encore d’un autre. Mais Indra cibla également d’autres parties du corps de Wanda, optant pour ses cuisses, le bas de son dos, variant les plaisirs. Elle alla même directement fouetter la femme sur sa chatte. Au bout de multiples coups de fouet, Indra lui retira finalement sa culotte avec les vibromasseurs.

« Voyons voir jusqu’à quel point tu es masochiste, amour... »

Ton malicieux, voix sensuelle... Le pire était à craindre ! Sans cette ultime protection, Wanda subit une nouvelle série de coups de fouet. Inlassablement, l’arme s’abattait sur elle, n’épargnant rien de son corps, et retourna même s’abattre sur son sexe, fouettant ce dernier sans ménagement...

Jusqu’à la faire jouir !

Wanda était contente d'avoir enfin pu avouer son envie d'être fouettée, mais Indra était surprise de sa soudaine perversion. Anna, de son côté, ne s'étonnait pas de voir la mutante clamer ses pulsions masochistes, elle comptait même sur le Doom's Club pour l'aider à y faire face. En tout cas, la sorcière était d'accord pour satisfaire les envies de sa petite esclave.

« Haaannn... oui... vas y... »

Le fouet s'abattit sur son cul une première fois, puis une deuxième, puis une troisième... A chaque coup, les fesses de Wanda étaient marquées de belles zébrures rouges, et elle criait de plaisir.

« Aahh ! Oui... oui... encore ! »

De temps en temps, elle était aussi fouettée au niveau des cuisses, du bas du dos ou même directement sur la chatte. Ce plaisir, ajouté à celui des godes enfoncés dans ses orifices, enivrait le corps de la mutante de vagues de plaisir ininterrompus.

« Hhhmmm... aaahhh... quel pied... »

Au bout d'un moment, Indra lui retira sa culotte de latex, laissant son intimité à l'air libre, et elle se mit à la fouetter directement sur la peau.

« Aaahhh ! »

La sorcière ne faisait preuve d'aucune pitié, elle envoyait son fouet contre le corps de la mutante sans retenue, et cette dernière hurlait de joie à chaque coup. Et non seulement elle était d'une endurance redoutable, mais en plus sa magie guérissait sa peau après chaque coup, laissant toujours son corps relativement intact.

« Haaannn... allez... Indra... fais moi jouir... »

Ce petit jeu dura de longues minutes, jusqu'à ce que la résistance de Wanda soit battue. La mutante jouit en criant fort, libérant ses fluides intimes tel un volcan en pleine éruption. Pour elle, cet orgasme fut d'une profonde libération intérieure, et sans même le réaliser, après qu'elle ait joui, sa magie dénoua les liens qui la retenaient et le bandeau sur ses yeux. A nouveau libre de ses gestes, elle regarda Indra dans les yeux et alla l'embrasser tendrement sur les lèvres.

« Merci Indra. Cette punition... c'était juste ce qu'il me fallait. »

Elle ferma ensuite les yeux, et son corps s'enveloppa d'une lumière écarlate. Quand la lumière disparut, la mutante était vêtue d'une belle lingerie rouge.

« Je crois... que je me contrôle mieux. »

Elle avait réalisé une chose essentielle grâce à son dernier orgasme : sa magie obéissait à ses désirs. Si elle les admettait, alors elle aurait plus de facilité à contrôler ses pouvoirs, et donc à réaliser ses envies. Et là, ce qui lui faisait envie, c'était le corps d'Anna.

« Ma chère comtesse... accorderiez-vous... à votre petite sorcière maso... les joies de l'amour ? »

Cette thérapie sexuelle voulue par Fatalis allait-elle prouver ses effets ? Indra n’était pas naïve. Il en faudrait plus, bien plus, mais elle était aussi convaincue qu’elles faisaient un premier pas significatif. La sorcellerie avait toujours considéré le sexe avec importance, là où les réseaux magiques plus officiels, sous l’influence progressive du christianisme, avaient réduit l’influence du sexe dans leur doctrine. Avec Sha, l’enseignement magique avait su conserver sa pureté initiale, liant et assimilant dès l’origine sexe et magie, car les deux constituaient des pulsions fondamentales, ancestrales. Et on en voyait le résultat. Tandis que les coups de fouet se multipliaient, sous l’effet du plaisir ressenti, Wanda parvenait à un bien meilleur contrôle d’elle-même, se soignant, soulageant ainsi son corps, tout en continuant à maximiser le plaisir qu’elle éprouvait. Un spectacle magnifique, jusqu’au point d’orgue final, un délicieux orgasme qui traversa le corps de la Sorcière-Rouge.

*C’est bien la première fois que je fais jouir quelqu’un juste en la fouettant...*

Indra devait toujours utiliser aussi la magie, ou des instruments complémentaires. Mais là, les simples coups de fouet avaient finalement suffi, ce qui semblait témoigner du grand masochisme de Wanda. Après avoir à nouveau joui, Wanda, et visiblement sans aucune connaissance du shibari, défit néanmoins tous les nœuds la retenant. Indra frémit en sentant sa puissante magie, écrasant totalement la sienne. Une magie dangereuse, très puissante, qui avait déjà amené Wanda à dominer le monde, à réécrire ce dernier en modifiant la réalité. Une preuve indélébile qu’il fallait la prendre avec des pincettes, et croiser les doigts pour que la magie ne reprenne pas le dessus sur sa personnalité.

Délestée de ses liens, Wanda changea alors d’apparence, et se revêtit d’une délicieuse lingerie rouge. Elle leur avoua avoir mieux se contrôler, ce qui fit sourire Indra.

« Je le souhaite aussi, Wanda... »

Anna sourit à nouveau quand Wanda proposa de lui montrer « les joies de l’amour », juste après avoir insisté sur son masochisme. La Comtesse Devor savait très bien que les pouvoirs de Wanda étaient dangereux, et regarda brièvement Indra, qui hocha imperceptiblement la tête.

« Si je dois faire ça à ma sorcière masochiste, alors il faut que tu m’appelles Maîtresse... Mais je ne peux pas être une bonne Maîtresse avec ma nuisette. Donne-moi une bonne tenue. Lis dans mon esprit, Wanda, visualise ce que je souhaite porter, et agis. »

C’était un bon test, mélangeant plaisir et efficacité. Anna et Wanda étant proches, et Anna pensant fortement à elle, il ne serait pas difficile, pour Wanda, de visualiser ce qu’Anna avait à l’esprit... Une latex suit très élégante, moulante à souhait. La femme se concentra ensuite, et Anna frémit, sentant sa nuisette tomber d’elle-même, puis le latex apparut le long de son corps. Elle se pinça les lèvres, frissonnant en sentant la combinaison la recouvrir intégralement, ainsi que les bottes à lacets, qui apparurent ensuite, et sentit également sa peau se lubrifier. Wanda agissait instinctivement, et, en quelques secondes, Anna se retrouva ainsi habillée.

Souriant lentement, la Comtesse récupéra une cravache, et s’assit sur un fauteuil, écartant outrageusement les jambes, mettant ses cuisses en valeur.

« Indra, enfile-lui un plug tail dans le fondement... »

Indra obtempéra, et attrapa un vibromasseur avec une queue poilue à l’extrémité, et, écartant doucement le string de Wanda, le glissa en elle.

« Maintenant, petite chienne, marche vers ta Maîtresse à quatre pattes, et lèche mes bottes, mes jambes... Remonte jusqu’à mon sexe, fais-moi jouir dans ma combinaison ! » intima-t-elle.

Elle rajouta ensuite, une lueur perverse dans les yeux :

« Et... Aboie, maintenant. Tu es ma chienne masochiste, tu ne parleras que quand je t’y autoriserai ! »

Wanda était plus calme, mais pas apaisée pour autant. Elle voulait encore faire l'amour, et elle jeta son dévolu sur Anna. La comtesse accepta de combler ses désirs, mais puisque la mutante s'était elle-même présentée comme masochiste, elle lui donna quelque règles. D'abord, il fallait impérativement l'appeler maîtresse. Ensuite, il fallait qu'elle change de tenue. Wanda se concentra, visualisa ce qu'il y avait dans l'esprit d'Anna, et commença à le matérialiser. La nuisette de la femme tomba de son corps, et fut remplacé par une superbe tenue moulante en latex. La tenue apparut peu à peu, recouvrant le superbe corps de la comtesse, puis elle fit apparaître une paire de bottes à lacets qu'elle enfila à son amante. En quelques secondes, Anna fut habillée.

« Et voilà. Cette tenue te convient ? »

Son dernier orgasme avait apporté à Wanda une meilleure compréhension de ses pouvoirs. Elle pouvait maintenant faire apparaître et disparaître des vêtements à volonté sur son corps ou celui d'autres personnes. C'était un premier pas dans le recouvrement complet de sa magie, et vers ses retrouvailles avec ses enfants. Mais pour l'instant, c'était surtout un bon moyen de réaliser ses fantasmes.

Anna récupéra une cravache et alla s'asseoir sur un fauteuil, les jambes bien écartées. Elle demanda à Indra de mettre un plug tail, ce qui fit frémir Wanda. Quand elle sentit la sorcière écarter son string et lui planter le vibromasseur dans l'anus, elle couina de plaisir.

« Aaahhh... »

Mais le jeu ne s'arrêtait pas là. Au bout du plug, il y avait une fausse queue de chien, et Anna déclara que la mutant était désormais sa petite chienne. Elle lui ordonna de venir lui lécher les bottes et de remonter peu à peu jusqu'à son sexe. Et maintenant qu'elle était une chienne, elle n'avait plus le droit de parler, seulement d'aboyer.

« Waf. Waf waf. »

Wanda était ravie de se prêter à ce jeu. Presque couchée par terre, elle se mit à lécher la pointe des bottes, remontant doucement vers les lacets, léchant langoureusement la moindre parcelle de cuir sur la surface des bottes, entrecoupant parfois ses léchouilles de petits aboiements. Après les bottes, elle monta lentement le long des mollets, répandant sa bave de chienne sur le latex rutilant de sa maîtresse, qui jouait de la cravache sur son corps. Elle continua sa montée le long des cuisses, et arriva finalement au point tant désirée : l'entrejambe de sa maîtresse.

« Wif wif wif ! »

Si elle avait pu remuer la queue logée dans son cul, elle l'aurait fait pour montrer qu'elle était contente. A la place, elle se jeta le museau en avant sur l'endroit où devait se situer le sexe de la comtesse, et commença à lécher. Doucement au début, puis très vite elle se mit à lécher comme un petit chien saluant son maître quand il rentre le soir.

Mais au fait, si je suis un chien... il faut que ça se voie.

En plus du plug dans ses fesses, elle se fit également apparaître un serre-tête avec des oreilles de chien sur la tête. De quoi bien montrer qu'elle était une chienne, et fière de l'être.