Redescendre de mon petit nuage me prit quand même un bout de temps, surtout pour calmer ma respiration. Sentant Lucie à côté, je tournai la tête pour lui sourire sincèrement. Maintenant c’était définitif, je l’appréciai énormément mais pas uniquement parce qu’elle m’avait fait partir en vrille, non. C’était vraiment plus profond, elle me plaisait beaucoup en fin de compte, même si elle m’avait paru ô combien chiante au départ.
Des défauts qui, en l’occurrence, renforcent cette impression présent. En la voyant près de moi, à sourire gentiment, elle me semblait vraiment adorable mais je me demandai tout de même sur ce qui était caché derrière cet air innocent. Je m’étais toujours méfiée de ce genre d’attitude, car presque toujours, un projet qui n’avait rien d’angélique se cachait derrière.
"T’es surtout contente d’avoir trouvé un moyen de me faire fermer ma gueule, avoue-le. Qu’est-ce que tu mijotes donc ?"
Naturellement, j’avais bien une petite idée de ses plans mais le déroulement restait tout de même une surprise. Et là, j’avoue être particulièrement impatiente. Des tas d’idées se bousculaient dans ma tête, parfois des scénarios vraiment coquins mais une chose revenait en particulier. Je voulais simplement qu’elle me prenne, lui laissant carte blanche pour cela en n’esquissant aucun geste.
"J’te fais confiance mais tu sais que j’aimerai bien ne pas être la seule à poil."
Un soupir d’aise d’échappa d’entre mes lèvres quand Lucie vint mordiller mon cou. Tout mon corps était pris de frissons, se rappelant encore l’orgasme précédent, il n’en était devenu que plus sensible. Ouais, c’était peut-être une attention mineure, mais mes nerfs à fleur peau répondaient au quart de tour.
"Hmm, je serai sage pour une patronne aussi sexy…"
Enfin, Lucie virait cette combinaison, et je ne perdis pas une miette du spectacle. Honnêtement, voilà un moment que j’avais envie de dévorer ce corps pâle des yeux, ou encore de la langue. Mais je n’avais pas le contrôle de la situation, restant allongée sur le dos et me contentant d’admirer ces courbes. Et aussi sa tige qui visiblement, s’était déjà remise de mes attentions précédentes. Si elle ne s’était pas collée à moi pour me mordiller à nouveau le cou, j’aurais probablement eu l’intention de revenir la taquiner une nouvelle fois.
Gardant le silence pour savourer pleinement le moment, j’échappai un petit soupir crispé quand Lucie attrapa mon sexe encore particulièrement sensible du traitement qu’elle m’avait infligé. D’ailleurs, elle n’eut aucun mal à le redresser tant le sentiment d’être à sa merci me mettait dans tous mes états. Et la voilà qui reprenait ses mouvements exaspérants. Fermant les yeux pour apprécier le contact, je me laissai complètement aller.
"J’sais pas ce que tu as prévu, mais tu m’auras pas deux fois aussi facilement en bougeant aussi lentement. Tu sais que j’ai déj-…"
Alors oui, j’avais bien entendu ressenti les mains baladeuses de Lucie sur mes fesses, mais il était clair que je ne m’attendais pas à sentir sa verge me pénétrer sans crier gare. Du coup, j’en poussai un cri de surprise et de douleur, il faut bien l’avouer, la sodomie brusque c’était un peu rude. Heureusement que je m'étais amusée toute seule de ce côté-là, sinon ça aurait été pire.
Pour l’instant, mon souffle était coupé et il m’était impossible de lui répondre. Je tâchai simplement de me détendre pour m’habituer à sa présence à l’intérieur de mon derrière, ce qui n’était pas si difficile en fin de compte. Je devais vraiment passer pour une petite garce car malgré l’effet de surprise, je sentais mes muscles se détendre sous l’excitation d’avoir été prise sauvagement.
"J’sais pas.. Rien en tête… "
Passé le premier choc, je me positionnai un peu plus à l’aise sur le flanc, soulevant une jambe et le dos cambré pour lui offrir mes fesses. Vu sa personnalité, je devais bien me douter qu’elle allait prévoir une riposte de ce calibre, mais c’était plus fort que moi, ça m’excitait. Et du coup, mes muscles répondaient, ouvrant le passage pour son sexe à l’intérieur de mes fesses.
"On change de position si tu préfères… Tant que tu m’prends comme tu veux, mais vas-y doucement quand même."
Je remuai un peu des fesses pour m’habituer à la sensation, m'appuyant sur le coude avant que Lucie ne commence les mouvements de bassin. J’étais bien au courant de ce qui m’attendait, mais j’étais à la fois crispée et excitée en espérant qu’elle allait débuter progressivement.