Identité : Alix Sable, parfois surnommée Lix.
Âge : Probablement dans la vingtaine.
Sexe : Futanari.
Race : Humaine.
Sexualité : Bisexuelle, sans expérience.
SFW : Bonus BonusEn résuméAlix est une petite trafiquante d’approximativement une vingtaine d’années, logeant dans un quartier pauvre de Nexus, revendant des articles de contrebandes ou bien des objets illégalement sous le manteau. Pour ce faire, elle s’est entourée d’un réseau de connaissances, de préférence dans les milieux louches et peu regardant sur la légalité pour servir son objectif à long terme, à savoir s'installer sur Terre.
Véritable garçon manqué, elle s’habille toujours comme un sac, sans se maquiller ou afficher la moindre coquetterie, et surtout des vêtements amples pour cacher ses formes, en particulier son entrejambe. Elle ne se déplace toutefois jamais sans sa barre de métal dépliable qu’elle utilise comme une arme.
Depuis toute petite, elle possède une endurance hors normes et est capable de courir pendant de longues durées, ce qui lui est très utile pour gérer ses petits trafics de marchandises. Pour maximiser cette capacité, elle s’assigne donc au sport régulier afin de travailler sa résistance à la fatigue.
Elle n’a reçu aucune éduction classique, si bien qu’elle sait à peine lire tout étant incapable d’écrire bien que suffisamment intelligente pour mener à bien ses affaires. Quant à ses manières, elles sont clairement brutes voire vulgaires, ce qui accompagne bien son caractère exécrable. Toutefois, une affaire juteuse l’obligera à tenir sa langue en place.
PhysiqueSi quelques mots pouvaient aisément résumer Lix, ce serait très certainement « garçon manqué », et cet état de faits lui convenait parfaitement à en juger par son mode de vie. Seulement, ce n’était pas totalement la vérité, car elle se fichait parfaitement de son apparence pour la simple raison que la notion de séduction ne lui était d’aucun secours dans sa vie. Pire, ce n’était qu’un fardeau. Non pas qu’elle fut laide, tout au contraire, mais elle s’ingéniait à dissimuler le moindre soupçon de beauté sous une couche de mauvais goût vestimentaire. Si bien que s’habiller comme un sac était devenu une seconde nature pour elle.
Elle mettait évidemment un point d’honneur à se recouvrir de vêtements masculins, d’autant plus qu’elle les estimait largement plus confortables. Elle gardait dans sa garde-robe une faible gamme de pantalons en cuirs ou synthétiques, tous en état de décrépitude plus ou moins avancée alors que c’était pourtant le vêtement qu’elle possédait en plus grand nombre. C’était aussi ceux qu’elle abimait le plus dans son activité. Déchirés, tâchés, élargis et bien trop amples pour sa taille menue, elle les fermait cependant tous avec sa ceinture fétiche décorée d’une boucle figurant une tête de canidé, probablement volé sur un quelconque étal.
Son attirail est alors complété des larges vestes de cuir éliminé bien trop grandes pour elle, se déclinant en rouge et noir aux bords rapiécés et craquelés. Etat d’autant plus dégradé qu’elle n’en possédait que deux exemplaires maint fois lavés sans grande délicatesse. Tenue complétée par des petites bottes de cuir noir aux attaches métalliques qu’elle prenait toutefois grand soin à entretenir et des t-shirt toujours plus amples parfois sans motif ou simplement des slogans publicitaires. Elle n’a pas beaucoup d’attrait envers les sous-vêtement, un kit de caleçons lui suffit amplement pour être à l’aise et cacher son entrejambe n’ayant absolument aucune ressemblance au genre féminin.
Ce mauvais goût vestimentaire revendiqué dissimule un corps d’une vingtaine d’années, savamment entretenue par un exercice régulier lui permettant de maintenir le physique nerveux et agile qui est le sien. S’ajoute à cela une solide endurance, nécessaire pour son train de vie. Elle se discipline donc à maintenir son corps qui semble pourtant refuser de s’épaissir au niveau de la musculature. Des formes, elle en a toujours manqué, en particulier sa petite poitrine disparaissant de toute manière sous ses vêtements. La seule chose qu’elle estime avoir pour elle, n’est autre que son fessier, fermement forgé par les longues marches nécessaires à son petit commerce. Du reste, sa taille ne la distingue aucunement de la moyenne humaine, atteignant le mètre soixante-dix sans la nécessité d’artifices.
Contre toute attente, son visage est très loin d’être désagréable attestant d’un charme certain pour qui serait capable de supporter le torrent de grossièretés et de mauvaises manières qu’elle est capable d’inventer. Ajoutant l’injure aux piètres goûts esthétiques, elle n’a pas trouvé mieux que se teindre les cheveux d’un mauve douteux, produit certainement acheté à bas prix sous le manteau, et à les couper elle-même ce qui, à n’en pas douter, ne donne pas d’excellents résultats si l’on en juge par l’asymétrie de sa coiffure. Malgré ses tentatives de sabotages envers sa propre personne, il lui reste difficile de cacher ses yeux d’un bleu pâle tirant sur le mauve soulignés par un vieux maquillage noir, tentative vaine pour illustrer un air fatigué. Son nez en trompette est piqueté de légères tâches de rousseur, et domine ses lèvres rosées qu’elle veille cependant à ne jamais décorer de rouge à lèvres. Sa peau pâle est bien souvent surmonté d’une légère crasse lors de ses longues escapades illégales, ce qui a l’avantage d’en dissimuler quelque peu la douceur.
Prise d’une envie subite, elle décora son oreille gauche d’un double piercing, payé auprès d’un commerce à la sauvette au coin d’une ruelle. Il en découle que son visage est bien dessiné, lui donnant un air arrogant qu’elle retient très mal, et dont la beauté n’est jamais complètement masquée aux yeux des observateurs attentifs. Alix ne se déplace jamais sans son bâton, ressemble davantage à une grande barre métallique dépliable, ce qui peut paraitre dérisoire ou prêter à rire dans un monde de magie où monstres et créatures puissantes. Toutefois, il l’aura sauvé maint fois de situation quasiment inextricables si bien qu’elle le garde comme une précieuse assurance vie. Couplé avec son talent inné qu’elle cache évidemment, il peut s’avérer redoutable et plus d’un en furent désagréablement surpris.
CaractèreAlix possède le don particulier d’être capable de se mettre à dos à peu près n’importe qui en un court laps de temps grâce à un caractère particulièrement exécrable. En témoigne son air hautain qu’elle affiche de manière inconsciente et ses propos souvent arrogants qu’elle peine à retenir. Sa sociabilité frise le zéro lorsqu’il n’y a pas d’argent en jeu, sachant se montrer particulièrement cassante et insultante, et affichant parfois des propos ouvertement racistes. Elle n’a donc aucune relation sociale en dehors de son commerce, prenant l’habitude de se renfermer sur elle-même sans chercher à discuter, si ce n’est pour lancer quelques paroles méprisantes.
Toutefois, ce sale caractère est heureusement compensé par une proportion au baratin, fort pratique lorsqu’il s’agit de marchander, et elle est assez maligne pour retenir sa langue et son mépris pour son interlocuteur tant qu’elle flaire une bonne affaire. Dans une certaine mesure du moins, il n’est pas impossible que ce caractère soit le plus fort et mette en péril ses profits. Elle est capable de marchander longuement, quitte à en être particulièrement pénible, se laissant difficilement impressionner. Son éducation laisse toutefois grandement à désirer, elle est à peine capable de lire correctement et ne sait pas du tout écrire, ce qui froisse particulièrement son ego.
Lix n’est intéressée que par son propre profit , et étant une personne égoïste, elle ne tisse de ce fait que très peu de liens avec les personnes qu’elle rencontre et ne tend jamais la main gratuitement. Le regard qu’elle jette sur ses pairs n’est guère plus reluisant, s’estimant frustrée de ne côtoyer que des gens qu’elle jugeait sans saveur et plats car rien ne semblait pouvoir la surprendre. C’était du moins ce qu’elle pensait, du haut de son arrogance et de son regard cynique sur un monde corrompu par l’argent et le sexe. Faire des affaires en supportant le fond du panier des êtres vivants, se payer un coin de vie correct et se la couler douce pendant que ces crasseux trimaient : c’est un parfait résumé de son mode de pensée.
Mais Lix perd son argent, souvent, même régulièrement. Sans vouloir se l’avouer à elle-même, elle est à la fois mauvaise perdante et accro aux jeux, un cocktail explosif qui ne laisse guère de répit à sa bourse. Elle ne résiste que très rarement à l’envie d’un bon jeu de hasard, en particulier lorsque la mise est importante. De ce fait, elle apprécie de trainer dans les quartiers pauvres, parfois sordides évitant autant que faire se peut les coupe-gorges et en particulier ceux du monde souterrain. Car elle a beau être d’une insolence rare, elle n’en est pas moins intelligente pour tirer son épingle du jeu dans les méandres des quartiers pauvres.
HistoireLa tuile fatiguée émit un craquement sec lorsqu’Alix y cala sa botte de cuir de noir. Battu par les vents et rongé par le sel, le toit de sa baraque brinquebalante se faisait vieux et surtout dangereux, elle le savait. Mais elle ne pouvait se priver de ce moment de plaisir, véritable rituel dont la vue l’apaisait à coup sûr. Un vent régulier agita ses cheveux d’un mauve délavé pour les plaquer sur son nez parsemé de tâches de rousseur. Elle les repoussa machinalement, puis conforta son assise sur le faîte dont le bois vermoulu était à présent à découvert et ce depuis la violente tempête du mois dernier.
Une autre tuile dégringola la pente et termina sa course dans la gouttière déformée par l’accumulation de crasses et de débris. Trop fourbue, Alix n’avait pas pris la peine de remplacer les tuiles et boucher les fissures qui ne manqueraient pas de s’agrandir à la première averse. Elle poussa un long soupir chargé d’une profonde lassitude en attrapant le sachet de chewing-gum défraichi oublié dans la poche de sa veste élimée. Cette matière exotique l’avait toujours fasciné, attisant son intérêt pour la Terre d’où elle provenait. L’homme qui les lui avait vendu avait depuis disparu de la circulation, et c’était probablement l’un des derniers paquets de sa réserve. Elle le goba avec d’autant plus de plaisir, froissant le papier pour l’envoyer se disperser au vent, espérant secrètement qu’il terminerai sa course dans la chope d’un marin mal rasé déambulant par là.
La jeune femme porta son regard au loin en direction du port, par delà les toits miteux du quartier pauvre serrés les uns contre les autres comme des mendiants grelottants durant un hiver rude. Le crépuscule s’amorçait, tirant un soleil mourant vers la ligne des flots grisâtres et ce spectacle était d’autant plus appréciable lorsque la ville s’apaisait en une brève accalmie avant le tumulte des soirées nocturnes. Il y avait comme un parfum d’impatience à cette heure-ci, où chacun se pressait ci et là afin de se préparer à la nuit à venir. Les marchands tardifs clamaient à leur étal, tâchant d’appâter les derniers dockers flâneurs qui cherchaient au hasard les établissements attirants où les prostitués s’apprêtaient à les recevoir. Les rues devenaient alors désertes l’espace d’un instant, témoins silencieux d’une activité fébrile qu’Alix connaissait bien.
Elle mâchait silencieusement son chewing-gum insipide, posant ses coudes sur ses genoux pour perdre son regard dans le vide. Il lui semblait qu’aujourd’hui marquait l’anniversaire de la mort de sa mère, du moins n’en était-elle plus aussi certaine. Cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Sa mère n’avait été qu’un fantôme dans sa vie, guère plus qu’une figure floue habitant cette maison délabrée, celle-là même où elle était assise encore aujourd’hui. Tout comme son père, qu’elle n’avait jamais connu, et dont on ne lui en avait jamais parlé. La discussion n’avait jamais été le fort de sa famille, et elle l’avait compris suffisamment tôt pour en oublier les questions sur ses origines. Sa mère était devenue une vague figure maternelle, se dégradant au fil des années tout comme leur relation qui ne résumait plus qu’à de vagues saluts dans ces vieux jours. Avait-elle jamais ressenti un quelconque intérêt pour sa propre fille ? Lix n’en savait rien. Les belles histoires que l’on raconte aiment à embellir les liens éternels unissant les membres d’une même famille. Pour elle, ce fut nettement plus simple, comme une mer silencieuse et sans vague, coulant sans que personne ne s’en aperçoive . Elle avait grandi, sa mère avait vieilli et tout s’était apaisé en un petit tas de cendres.
Alix fit éclater une bulle de pâte blanchâtre entre ses lèvres qu’elle récupéra avec nonchalance du bout de la langue. Une jeune fille de bonne éducation aurait probablement été horrifiée d’une platitude, d’une telle absence de sentiment envers sa propre famille, mais c’était ainsi, et sa mère n’était qu’une étrangère pour elle. Désormais, elle était morte. Elle avait payé son enterrement car cela semblait naturel, et non par un reliquat de sentimentaliste. Sa mère disparu de sa vie comme elle y était entrée, sans une parole, sans chaleur. Intérieurement, elle en ressentait tout de même un vide, mais comment regretter une personne qui n’a jamais vraiment eu une place dans sa vie ? Ce n’était donc pas difficile pour elle de revenir à des notions plus pratiques, et au moins elle tirait la satisfaction d’avoir une bouche en moins à nourrir.
Elle avait grandi dans ce quartier miteux près du port, loin des écoles et de toute éducation, et où les problèmes d’argents ne sont qu’un aspect du quotidien parmi la violence, la météo capricieuse, les abus… L’odeur de l’écume, d’urine et de poisson se faufilait entre des mansardes parfois sérieusement délabrées, aux couleurs toujours délavés et des balcons branlants aux grilles disjointes. Il émanait un sentiment d’étrangeté de ces ruelles étroites et sales, toujours mal famées, où l’on pouvait y rencontre le meilleur comme le pire. Alix y évoluait depuis son plus jeune âge, ayant appris à faire de ce décor glauque un atout précieux pour sa propre survie et plus encore, son futur. Elle y avait passé des jours entiers à maitriser et affiner ce talent qu’était son inépuisable endurance, sans qu’elle apprenne réellement son véritable fonctionnement. Tester ses limites lors de ses longues journées d’état s’était révélé payant à de nombreuses fois dans ses activités illégales.
La jeune femme inspira une profonde bouffée de cet air à la fois nauséabond et parfumé, véritable opium l’apaisant fidèlement après les journées difficiles. Oh certes, elle avait eu son lot de semaines particulièrement pénibles, notamment ces années laborieuses où le vol était sa seule option pour ne serait-ce que s’habiller. Son quartier ne recelait en réalité aucune richesse, et il lui avait fallu s’aventurer toujours plus loin dans les marchés, évitant soigneusement les voies fréquentées pour se consolider une carte de passages discrets, parfaits pour la contrebande. S’étoffant au fil du temps, son petit réseau de contacts s’étendait désormais jusqu’aux marchés bondés de Terra, lui permettant d’atteindre un point confortable où elle pouvait se permettre des moments de fainéantise et de contemplation depuis son toit favori. Certains évoquaient, dans un excès d’esbroufe, la Terre, la laissant profondément songeuse à l’idée qu’elle pourrait elle aussi, toucher du doigt cette fable. Pourtant, chaque fois que Lix parvenait à mettre de côté une petite somme d’argent, elle la perdait pour tel ou tel excès, et cela la mettait en colère contre elle-même tout en sachant parfaitement qu’elle était capable de tirer davantage de bénéfices si elle le souhaitait. C’était du moins, une façon de se rassurer et de se conforter dans la procrastination.
Depuis son poste d’observation, la contrebandière observait d’un œil morne les passants défiler dans les ruelles qu’elle connaissait par cœur. Elle suivit du regard un duo de marins entourant de leurs bras épais et tatoués une prostitué de piètre aspect déambulant au gré du balancement de leurs torses, et des blagues salaces qu’ils glissaient à ses oreilles. Alix ne put retenir un reniflement de mépris s’échapper de ses lèvres. Non pas qu’elle devenait prude, mais ces scènes suscitait en elle une certaine… Elle ne parvenait pas à mettre le doigt sur cette impression fugace. Jamais la jeune femme n’avait eu l’impression de se sentir seule, et pourtant, intérieurement, elle était parfois lasse de côtoyer l’engeance crasse des trafiquants. Elle avait besoin de changement, de surprise, d’inattendu peut-être, et cela même si elle n’oserait jamais se l’avouer à elle-même. Elle commençait à s’ennuyer ferme, et peut-être était-ce le moment de donner à son mode de vie un aspect plus palpitant. La bonne question était, dans quoi devrait-elle se lancer ? Alix mâcha furieusement son chewing-gum car elle n’avait foutrement aucune idée de la réponse à cette question, et cela la mettait en rogne.