Balade dans le néant. [PV Arès]

Se balader dans les terres sauvages se révélait amusant pour Despina. Elle aimait tout ce qui était vierge, tout ce que l'homme n'avait pas meurtrit, ces terres étaient parfaites, à l'horizon, rien, derrière elle, un grand canyon se dressait, elle n'avait mit que quelques minutes pour le traverser, son enthousiasme l'élevant à quelques centimètres au dessus du sol, elle avançait à vivre allure, en lévitant, ses pieds nus ne touchant pas le terre sèches de ce désert créé par sa tante Aphrodite. Elle avait des idées merveilleuse, cette déesse, et provoquait l'admiration de La Maîtresse. Même si elles ne se connaissaient que vaguement, Despina n'étant pas la bienvenue en Olympie, elle aurait aimé être une grande amie de cette magnifique déesse.

Cela lui fit penser aux frères de ses parents, qu'elle n'avait que peu connu, quelques fois croisé, mais jamais elle n'avait pu être reconnue pour ce qu'elle était, une déesse par le sang. Ses yeux couleur des mers profondes cherchaient un signe de vie divine dans le désert aride, mais pour le moment elle n'avait rien décelé. Elle songeait à faire un tour sur Terre, manière de voir les évolutions de la société. Les humains, créés par Prométhée et Épiméthée, ces créatures de boue, que cet écervelé de titan avait dépourvu d'aptitudes, s'étaient révélé être les plus malignes des créatures existant dans l'univers, ils avaient évolué à une vitesse incroyable, et voir à quel point les arts les fascinaient était une bonne chose pour Despina, qui aimait flanner dans les bars terriens, pour écouter les dernières découvertes musicales.

Despina s'était vêtue d'une robe de flanelle blanche et de son éternel voile, qu'elle ne quittait que rarement, en présence de quelques rares personnes. Alors qu'elle lévitait toujours, une bande d'hommes sortirent de nulle part et se jetèrent sur elle. Un hurlement de colère traversa le désert et elle les éjecta à quelques mètres d'elle. Son sabre était à présent dans sa main, sans un mot elle les extermina un par un, laissant leurs cadavres sur le sol sableux. Elle essuya la lame sur sa robe et le sabre disparut, elle avança de quelques mètres lorsqu'elle toucha le sol, sans l'avoir voulu, elle était fixe, sur le sol brûlant, ses yeux bleus prirent une teinte rouge sur les bords, elle sentait une présence divine, comme si sa colère avait réveillé un dieu en sommeil.

L'etendut desertique. Voila un drole d'endrois ou venir chasser ses ennuis, mais qui pourtant avaient un interet tout particulier pour le dieu de la guerre... Ares y avait croisé des pillards. Certes, trés loin de valoir l'intelligence humaine, ou la qualité guerriére des heros passé, des héros que lui méme avait forgés, ils n'en resté pas moins interessant de les voirs perpétuer la continuité de la guerre et du sang, et c'etait bien en cela qu'ils avaient interessés le Dieu. Pourtant, combien de fois avait il tuer ces misérables, mais qui etaient rapidement remplacer par d'autres, un peuple entiers, voila qui etait de bonne augure pour apporter de nouveau ici bas, sur ce monde parraléle, que la si belle Aphrodite avait creer, mais qui possedait bien trop peu de vice a son gout.

Il etait l'heure aujourd'hui, de voir a quel point ces hommes etaient ou non, de véritable guerrier, il avait preparer quelques surprises a leurs attentions, mais il fut prit lui méme dans un scenario absolument pas prevu. Approchant du camp des nomades, il le apercu, tous, se faire massacrer par une silouhette tout de blanc vetue, magnant le sabre a la perfection il fallait l'avouer, mais qui venait de mettre a mal le peu de partisant qu'il avait ici bas... Las, il soupira tout en approchant de cette mystérieuse forme, avant de sentir enfin cette aura connue... C'etait une déesse sans nul doute, mais laquelle? Qui etait assez derangée pour venir seule ici? Qui avait suffisement de cran pour affronter des mortels, méme si faibles, a l'arme blanche et non aux pouvoir divin, et enfin, qui Aphrodite avait elle fait revenir ici?

La silouhette tourna alors doucement, et il croisa se regard bleu ocean. Despina!... Ainsi donc, la fille de son oncle, Poséïdon, etait venue elle aussi sur ce monde... Pourquoi? Dans quel but? Restant un bref instant a l'oberver, il ne put que sourire. Il laissa son regard divaguer... Autant la jeune déesse etait etrange, et interdite en Olympe, autant elle etait d'une innoncente beauté deconcertante. Méme lui la trouvait a son gout. Ses yeux couleur Mers ne laissait aucuns hommes, ni méme aucunes femmes, de marbre, encore moins ces chetifs humains. Approchant alors de sa cousine, il applaudit...

"Bravo... Quelle belle demonstration de ton pouvoir et de tes qualités guerriére Despina"

Il finit par s'arreter juste a coté d'elle, lui faisant face, ne s'inclinant pas, mais souriant, ses yeux brulant de confiance.

"Que fait donc la recluse de l'Olympe aussi loin de son pére?"

Elle avait les pieds collés au sol, comme si l'aura divine qui s'approchait d'elle exerçait une brillante force de gravité, l'empêchant de léviter. Il venait de lui remettre les pieds sur Terre, ou plutôt Terra. Elle se retourna et vit son oncle, Arès, dieu de la Guerre, et Despina était impressionnée de voir qu'il avait autant de pouvoir sur elle. Elle planta son regard dans le sien, d'une manière sauvage et méfiante, que lui voulait-il, ce VRAI dieu. Elle éprouvait une certaine haine contre ces oncles et cousins qui avaient leur place à Olympe, et Arès faisait partie de ces gens. Et il la complimentait, mais ces Dieux étaient vraiment de drôles de personnes, il complimentait sa nièce rejetée de son royaume. Elle lui cracha quelques mots :

"Quand on n'est pas un dieu à part entière, mieux vaut savoir se défendre."

Ces mots furent suivis d'un sourire ironique et d'un vif regard. Elle s'approcha de lui, marchant pieds nus sur le sol brûlant, elle n'arrivait pas à léviter, il la coulait au sol, elle comprenait la différence entre un dieu de l'Olympe et elle à présent. Tout en lui tournant autour elle écouta sa question, elle le défigurait de la tête aux pieds, se rendant compte qu'il était très beau, cet homme était vraiment beau, très à son goût. Elle soupira avant de répondre :

"Je ne peux pas être près de mon père, je n'ai pas mon ticket d'entrée de son domicile, alors je me balade, ces terres sauvages sont très divertissantes, tellement imprévisibles..."

Son regard se perdit à l'horizon, elle scrutait le décor aride, et elle décela que la jungle n'était pas très loin, il devait y faire humide, et on devait y trouver de beaux animaux sauvages, sauvages comme elle. Belle mais sauvage, voilà ce qu'était la déesse effarouchée rejetée de monde divin. Elle se tourna vers lui et grogna, avant de dire :

"Arrête de me clouer au sol, je n'ai pas de chaussures."

La jeune blonde etait une demi déesse bien particuliére. Plus capricieuse qu'un Heracles, bien plus belle qu'un Théesé, plus fine bretteuse que Achille... Non, elle ne ressemblait en rien a tout ceux qu'il avait croisé, qu'il avait aidé dans une partie de leur vie. Mais ici, dans ce monde la, aucun d'eux n'etait la, mais sa cousine elle, avait trouvé le moyens d'y acceder, ou Aphrodite l'avait creer elle aussi? Qu'importe finalement. Il etait tout de méme bien content de trouver un étre comme elle. Loin d'étre dans les complot de ses fréres et soeurs de l'Olympe, le Dieu de la guerre etait las des compagnons du Mont Olympie. Despina etait une rebelle, comme on en faisait plus. Farouche et non soumise, elle lui rappelait quelques dignes mortelle qu'il avait courtisé dans le seul et unique but de les posseder.

"Divertissantes... oui. Mais ces mortels restent prévisibles malgrés tout, méme ici malheureusement, et les créatures de ces contrés ne valent pas celles de notre glorieux passé.."

Il eu un demi sourire, tandis qu'il approchait un peu plus de Despina, qui semblait avoir du mal a tenir sur ses jambes, ce déplacant avec difficulté. Il comprit enfin que son aura etait ici trop puissante pour une demi divinité. Il n'avait plus l'habitude de baisser son intensité, tant il ne trainait que rarement avec ses congénéres ou les mortels. Seul, il se plaisit dans cette solitude pleignaire, ou il avait le temps de reflechir à quelques plans, pour enfin remettre au gout du jours les guerres qui lui sont si chers. Il capata son regard, qui filait vers l'etendut forestiére... Il sourit doucement et commenca a marcher dans la direction de cette jungle sauvage.

"Viens, Marchons un peu..."

Il Arreta net son aura, laissant enfin l'atmosphére atour de la jeune femme redevenir plus seine, et lui laisser la pleine possession de ses moyens, elle en aura besoin, la ou il allait. Tout sourire, il regarda sa cousine du coin de l'oeil, tandis que ses pas se faisaient souple, dans la direction de la jungle.

"Tu es peut étre mal vu en Olympe car tu ne rentre pas dans les critéres de Zeus. Peut étre n'apprecie t'il pas de ne pas t'avoir eu dans son lit."

Un rire argumenta sa phrase, tout en regardant sa cousine a coté de lui.

Tout à coup, ses pieds décollèrent du sol, stoppant le contact brûlant avec la terre. Arès marchait vers la jungle que Despina avait repéré, elle se contenta de le suivre, écoutant ses demi-blagues divines. Elle répondit :

"Jamais il ne m'aura dans son lit."

Elle préférait être errante et sans domicile divin plutôt que de passer dans les draps de Zeus. Despina n'était pas comme ça, elle était trop sauvage, et pour se vouer à une telle corruption, il fallait être légèrement plus soumise que ce qu'elle ne l'était. Elle suivait Arès, quelques mètres derrière lui, l'observant, de la tête aux pieds, toujours se rendant compte que cet homme était très beau, bien plus beau que ce cheftain de Zeus. Elle dit alors, sur le ton de la blague :

"Je préférerais être dans le tien que dans le sien, même si je n'y gagnerais rien."

Puis elle accéléra sa vitesse de lévitation pour se retrouver à côté de lui, s'élevant à hauteur de son visage, pour lui délivrer un simple sourire, le premier qu'il recevait de la part de la Maîtresse. Elle avait perdu un peu de sa méfiance, quelque peu sous le charme du dieu. Très vite, il arrivèrent à l'entrée de la jungle, où Despina s'engagea la première, observant la végétation luxuriante et les serpents qui venaient se mêler à ses pieds. Elle en attrapa un et se mit à lui caresser le crâne, il ne cherchait pas à l'attaquer, comme si sa sauvagerie lui permettait de mettre en confiance les plus sauvages des animaux. Elle le déposa sur une branche et continua de s'enfoncer dans le bois, jusqu'à recontrer une sorte de mare assez grande, où l'on voyait quelques crocodiles montrer leurs yeux au niveau de l'eau verdâtre. Elle se retourna vers Arès et dit :

"Tu veux marcher encore, où piquer une tête dans ce marais infesté ?"

La fougue. Méme dans ses paroles, la demi déesse ne cessait de se rebeller, voila qui etait fascinant pour le dieu de la guerre. Il approuvait son comportement, qui etait pourtant loin des sens du parfait soldat, loin de cette obéïssance aveugle qui faisait de bon soldat. Mais chez les dieux, trops rares etaient ceux qui osés s'élever contre Zeus, trop peu etaient ceux qui n'approuvaient guére ses choix ou ses caprices. Presques toutes les déesses avaient finit un beau jours dans les draps du Roi de l'Olympe, au grand desaroie d'Ares, qui lui avait tendance a faire naitre la peur et la crainte parmis ses congénéres... Mais Despina, Fille de Poséïdon, n'avait pas la moindre crainte de se montrer, ni méme de lui avouer simplement que le Vieux ne l'aurait jamais. Il en sourit. Sourire qui se transforma rapidement en rire quant a la suite de la phrase.

Tandis qu'elle le gratifiait d'un sourire, il lui rendit la pareil, marchant toujours avec autant de grace, malgrés les ecorces d'arbres, et autre souches qui pourraient gener des mortels dans leurs progression au milieu de cette jungle luxuriante. Cessant alors de marcher, faisant face a cette marre que la jeune femme venait de designer, il la regarda avec un etrange scintillement dans les yeux. L'envie? Le desir? Qu'eprouvait il en ce moment méme pour cette etrange mais non moins interessante Cousine?... Il ne savait trop le decrire, mais auprés d'elle, il etait comme.. Libre.

"Mefie toi, je pourrais un jour tenter de t'y mettre dans mon lit."

Riant, il regarda alors la marre infesté de Crocodiles, qui les regardaient mefiant. Il aurait put simplement les tuer, mais leur presence rendait la scene encore plus desinvolte. Il soupira alors qu'elle proposa la baignade. Jugeant Despina, il finit par s'incliner lentement en direction de l'eau.

"Les femmes d'abord voyons, tu me dira si elle est bonne."

Il soutiens son regard, commencant a tomber son menteau sombre, s'installant sur l'herbe face a l'eau, jugeant la demi déesse d'un regard insistant. Ses yeux se baladérent librement sur ses courbes parfaites, méme si cachaient par cette toge blanche. Il devina toute les partie de son physique, se delectant intérieurement de l'effet qu'aurai ses mains sur de pareilles courbes...

La méfiance de Despina s'évanouissait peu à peu, et elle disparu plus vite lorsque Arès renchérit à sa blague. Elle regardait l'eau verdâtre et les crocodiles, immobile, ne cherchant pas à les attaquer, quelle aubaine, elle ne craignait rien. Il l'invita à rentrer la première, elle ne se fit attendre. Sa robe d'un blanc immaculé tomba au sol, ainsi que ses sous-vêtements. Elle se montrait sans pudeur devant son oncle, qu'importait donc, elle n'allait mouiller ses habits pour rentrer dans cette eau, où elle priait pour qu'il la rejoigne. Elle marcha et plongea dans la marre infestée de reptiles, et quand sa tête sortit des eaux, elle sourit, ses cheveux blond rabattus en arrière. Ses yeux avaient prit une teinte bien plus foncée, comme à chaque fois qu'elle était en contact avec de l'eau, c'était héréditaire, ses yeux étaient d'un bleu profond, tellement profond qu'un simple humain s'y noierait, elle ne se faisait pas de soucis pour le Dieu Olympien.

Son corps ne dépassait que peu, on ne voyait que le bas de ses épaules, puis le haut de son corps. L'eau était si obscure, que sa nudité était complètement cachée. Elle regarda autour d'elle et vit que les crocodiles étaient sortit de l'eau, ils s'étaient posé au bord de la marre, la regardant, avec indifférence. Son aura était si sauvage qu'elle dominait les animaux les plus dangereux du monde. Mais elle ne dominait pas les Dieux Olympiens, grande déception pour elle. Elle leva les yeux vers Ares, lui souriant, tendant les bras vers lui, pour dire :

"Cette eau est bonne à mon goût, elle sera sûrement froide au tien, mais en se serrant on se réchauffera."

Ces paroles furent suivies d'un énorme sourire, elle retrouvait sa beauté naïve, calme, et adorable dont elle avait le visage. Pourquoi si méfierait-elle de ce Dieu, il n'avait pas l'air de lui en vouloir pour quelque chose, autant en profiter. Elle avait toujours ses bras tendus, mais il ne bougeait pas, il avait l'air dans ses pensées. Elle plongea alors la tête sous l'eau et ressortit, dos à lui, observant la jungle qui était encore plus dense sur l'autre rive.

Comme il pouvait s'attendre de la part de cette rebelle dans l'ame, elle n'hesita pas une seule seconde a se jeter dans cette eau sombre. Elle laissa méme tomber sa longue robe blanche, laissant ses courbes merveilleuses a la vue d'aigle d'Ares, qui ne manquat rien du spectacle incroyable qu'elle lui offrait. Certes, le visage de Despina avait quelques chose d'enfantin, un air de gamine, mais ses courbes venaient rappeler a tout homme qu'elle etait une femme, et une des plus jolies rencontré par le Dieu... Il eu alors un autre regard pour elle... Plus mature, plus... Adulte. Despina n'etait pas simplement la fille turbulante de Poséïdon, elle etait avant tout une demi Déesse, qui possedait des atouts prononcés, et trés... Seduisants.

Il ne lacha pas son corps du regard, méme quant elle disparut sous cette eau, attendant qu'elle face de nouveau son apparition, ce qui ne tarda pas a arriver. Son visage etait encore plus delicat dans l'eau. Lien de Poséïdon oblige sans doute. Le dieu de la Guerre eu un sourire, sincére, tandis qu'elle l'invitait a la rejoindre, d'une maniére joueuse, aguicheuse. Elle lui ressemblait par certain aspects, ce qui lui laissa un arriére gout de fierté. Despina aurait fait une déesse incroyable et surprenante, seulement, elle aurait egalement attiré la jalousie et la fureur de certaines. Sortant alors de ses pensées, il finit par la retrouver dos a lui, regardant les quelques feuillages apparante de la jungle qui les entourait... Ne cessant de sourire, il retira lentement et en silence ses vétements, lui aussi loin d'étre pudique, et en levitant, il finit par entrer dans l'eau, qui etait en effet glacial. Ses muscles furent un instant saisient, mais il lutta pour approcher en douceur et sans bruit.

Son torse se colla alors au dos denudé de sa niéce, et ses lévres s'pprochérent de son oreille.. Son souffle chaud vient caresser sa nuque, et ses murmures glissérent jusqu'a elle.

"Elle est en effet gelé cette eau là."

Il pivota, pour nager face a elle, se laissant couler un bref instant, avant de refaire surface sourire malin tirant son visage. Il avait une vue inprenable sur le haut de son corps, et ne se cachait point de la contempler... Sa niéce etait decidement une merveille de femme, et une seduisante aguicheuse... Il rit légérement, avant de se laisser porter par l'eau, nagant vers le centre de la marre, invitant la belle a le rejoindre, comme elle auparavant, les bras tendut...

"Tu te fait desirer, Despina..."

Ajouta t'il, comme invitation aux lois des corps.

Despina regardait à travers les feuillages, elle avait repéré un serpent, et essayait de l'attirer vers elle, par la force de son regard marine, il commençait à s'approcher quand elle sentit Arès collé à elle, son souffle sur sa peau, la peau de la déesse était brûlante, elle ne craignait pas le glacial de l'eau, petit héritage de son père. Sentant les mains glacées de Arès sur ses épaules, elle comprit que lui la craignait, cette température. Il apparut tout à coup face à elle, elle ne bougea pas, se contentant de l'observer, il l'observait, et pas que le visage, ses yeux étaient fixés bien plus bas, sur son corps nu. Il s'éloigna vers le centre de la marre, l'eau devait y être des plus froides, ce qui fit sourire Despina.

Elle le regardait tendre les bras comme elle l'avait fait, elle ne s'avança pas, malgré sa phrase plus qu'aguicheuse, elle le regarda, essayant de prendre un air hautain. Mais elle échoua et éclata de rire, tout en l'observant baisser les bras. Alors, elle plongea telle une sirène et vint tourner autour de lui, ne lui indiquant pas où est-ce qu'elle sortirait de l'eau, elle tournait, le frôlant doucement. Elle allait se faire désirer, cela était garanti, même si son oncle la faisait craquer, elle n'allait pas tomber dans ses filets si facilement. Elle pensa à Hades qui tomba dans ceux d'un simple humaine et voulut en faire sa femme, délaissant Perséphone, sa demi-sœur, elle n'était pas si naïve. Alors elle sortit la tête de l'eau, les cheveux en arrière, les yeux encore plus obscurs, couronnés de turquoise. Elle se posta face à Arès et lui sourit, se rapprochant doucement, puis s'éloignant, et recommençant, jusqu'à venir se coller à lui, lui insufflant un peu de chaleur. Elle se mit à quelques millimètres de ses lèvres et dit, dans un murmure :

"M'aurais-tu prise pour une fille facile peut-être ?"

Puis elle s'éloigna pour nager derrière lui, sur la rive, et caresser la tête d'un crocodile, avec le sourire, elle lui murmura quelque chose à l'oreille et le reptile grogna, quelque secondes plus tard ils avaient déserté les alentours de la marre. Arès et Despina étaient seuls pour de bon cette fois, libres à eux-mêmes, et Despina se rapprocha de lui, près de son visage, attendant de voir si il céderait si facilement, elle en souriait déjà rien que d'y penser.

Il Capta son regard, et dut faire un effort pour na pas rire lui méme... Et finalement se laisser aller quant Despina elle méme se mit a sourire. Ainsi donc, elle aller étre joueuse. Voila en quoi elle etait interessante... Non seulement elle ne cessait de l'emerveiller, mais en plus elle avait cette facultés incroyable de le faire languir dans son propre jeu... Il laissa enfin ses bras retomber, la voyant méme disparaitre a nouveau sous l'eau. Cette demoiselle n'etait pas la princesse des mers pour rien, et ici méme, au milieu de cette marre, il n'etait lui, pas du tout dans son élement. Mais il sentit alors les frollement, les passage de la jeune femme autour de lui laisser un legers courant dans cette eau fraiche. Il sourit, cherchant a la trouver, n'usant pas de son pouvoir pour cela, sinon cela aurait été bien trop simple.

Elle finit par sortir elle méme la téte de l'eau, face au regard du dieu conquit. Elle se redressa, offrant a nouveau un spectacle epoustouflant au Dieu guerrier, pour finalement approcher son visage doux prés de celui du barbare... Son souffle frappa ses lévres, et ses yeux glace croisérent ceux couleur ocean... Sa voix sensuel le fit palir d'envie, et ses mots, si vrai, mais pourtant si frustrant, le laisserent avec un demi sourire... Elle n'avait pourtant pas eu tord. Despina n'etait une Mortelle. Et il devrait montrer plus de conviction que cela, si il voulait enfin avoir le privilége de danser un corps a corps sensuel avec elle. Qu'importe, il etait le maitre des defis impossible et des guerre perdut d'avance.

Elle s'eloigna doucement, allant discuter avec une de ces bestioles qui avaient elus domicile sur la rive d'en face.. La béte finit par grogner et fuir. Plus ame qui vive ici, a part eux deux. Avait elle fait cela consciement? Pour rendre le moment encore plus opportun? Elle approcha encore, telle une panthére sur sa proie, mais ce role la, ne convenait nullement au Dieu Guerrier... Mais Despina, ne valait elle pas de sacrifier un peu de sa fierté? POur Ares, la réponse fut logique. Tandis qu'elle etait proche de lui, il saisit les mains de la jeune femme, ses doigts se logant entre les siens, et dans un sourire tendre, approchant ses lévres de son cou, il repondit dans le méme murmure...

"Si tu avais été facile, je ne serais pas là, Despina..."

Alors il ressera sa prise, l'approchant tout prés de lui, collant leurs corps l'un contre l'autre, dans sa fougue habituel, et son feu intérieur qui brulait en ce moment de désir... Mais il ne devait pas ceder trops rapîdement, elle n'aura pas le dessus sur lui, méme si ses atouts restent difficile a oublier et refuser...

"Tu es simplement une femme que je désir ardement..."

Il s'eloigna de nouveau, pour retourner sur la rive, s'allongeant sur l'herbe fine, comme un matelas naturelle, regardant cette superbe siréne face a lui... Il etait plus calme et doux qu'a l'accoutumé, mais que cela faisait du bien d'étre auprés d'elle.

Il avait regagné la rive, comme si Despina allait l'y rejoindre. Non, loin de là, quand on mettait la princesse des mers dans l'eau, il était rare de l'en sortir facilement. Elle continuait à nager, tête sous l'eau, ses capacités d'apnée étaient surdéveloppées. De temps à autre elle sortait les yeux de l'eau et regardait Arès, un sourire au coin des lèvres. Après s'être rafraichie, elle s'appuya sur la rive et regarda le dieu de la guerre en souriant, d'un air malin.

Despina avait un certaine envie de s'amuser aujourd'hui, et cette eau glacée était un bon allier. Elle sortit un peu son buste de l'eau, découvrant ainsi sa poitrine, puis elle lança de l'eau sur Arès, la poussant avec la paume de sa main, telle une enfant avant de plonger tête en arrière et partir à l'autre extrémité de la marre. Ne le voyant pas bouger, puisqu'ils jouaient le même jeu, elle sortit de l'eau, face à lui, à quatre pattes, comme une féline et vint se mettre au dessus de lui, ses cheveux dégoulinant d'eau mouillant le torse de son oncle. Elle s'approcha tout près de son visage et lui sourit, lui tira la langue, qui vint toucher ses lèvres doucement, puis elle repartit dans l'eau en plongeant. Elle sortit la tête de l'eau pour dire, comme pour elle même :

"Hum, je suis d'humeur joueuse aujourd'hui."

Puis elle se baissa dans l'eau, ne laissant dépasser que ses yeux, comme les crocodiles qu'elle avait congédié auparavant. Elle se demandait si Arès allait la rejoindre ou rester sur la rive, enclin à ne pas bouger, elle préférait qu'il cède, et vienne la prendre à son propre jeu, car après tout elle n'était qu'une demi divinité aux yeux des Olympien, il avait donc plus de puissance, et devait pouvoir l'égaler au minimum.

Depuis la rive, il tourna doucement les talon, regardant cette belle enfant jouer dans l'eau, son element. Il eu un mince sourire. Despina etait bien la fille de son pére, Poséïdon. Mais ici, lui, n'etait pas dans son element le plus flagrant. L'eau, il n'avait jamais véritablement aimé, laissant cela au Nymphe et autre muse de son cousin des mers. Mais il devait avouer qu'avec une si belle plante dans cette marre, tout devenait differant. Il s'allongea un bref instant, comme pour se reposer, et mieux admirer la demi déesse, quant il sentit de l'eau s'ecouler sur le torse. Relevant quelque peu les yeux, il eu la belle surprise de trouver la princesse sur son torse, grimpant lentement son corps, pour finalement s'arreter a quelques centimétre de ses lévres. Elle voulait jouer, et sa langue maline qui toucha les lévres du Dieu Guerrier, ne fit qu'ajouter du piment à ce jeu deja prometteur. Mais epeine eut il le temps de gouter a cette langue, qu'elle disparut de nouveau, plongeant dans cette eau sombre, hors de la vue d'Ares, qui rit légérement.

Il vit réapparaitre ses yeux, hors de l'eau, a la maniére des réptiles, et se redressa alors tout doucement. Devait il ceder face a ce jeu? Devait il lui montrer qu'il etait le fier Dieu de l'Olympe, et attendre qu'elle craque. Il pése le pour et le contre... Despina est attirante, trop peut étre. Mais tout sa vie on lui avait bien montré la differance qu'elle aurait toujours avec les Olympiens... Il pouvait pour une fois lui donner sa victoire sur un dieu... Et n'etait ce pas dans la défaite, que les solutions se trouve? Souriant, il se dirige alors de nouveau vers l'eau, a une vitesse vertigineuse, arrivant immédiatement derriére elle, l'enlancant de ses deux bras puissants, collant son torse a son dos, respirant son doux parfum.

"Et si nous passions a un autre jeu?"

Elle s'était de nouveau mise dos à lui, le buste hors de l'eau jusqu'au bas du dos. Elle scrutait encore la végétation, le regard fixé sur le serpent d'auparavant, qui n'avait pas bougé. Elle entendit Arès entrer dans l'eau, il n'était pas aussi discret qu'une panthère, cela était normal. Alors qu'elle allait se retourner, et dire quelque chose, elle se sentit attrapée par le dos et collée au torse du dieu qui respira son parfum. Les mots qu'il lui prononça à l'oreille la firent frémir, elle resta dos à lui, attendant qu'il agisse.

Elle n'avait pas encore envie de se rendre, elle voyait qu'il était prêt à céder, mais elle n'avait pas très envie qu'il le fasse de suite, ce jeu l'amusait beaucoup. Elle y jouait d'ailleurs divinement bien. Mais la pression des mais d'Arès sur ses épaules la déstabilisait, elle sentait qu'il la désirait, qu'elle était en train de dominer un Dieu de l'Olympe, rien qu'en le charmant. Elle réfléchit alors à quoi rimait cette relation, si après ça il disparaîtrait et elle ne le reverrait jamais. Là n'était pas que là question, Despina n'était pas du style à s'attacher, mais là elle s'avouait vraiment charmée.

Il fallait qu'elle résiste encore un petit peu avant de succomber au charme du Dieu de la guerre. Elle était étonnée de sa façon d'agir, cet homme était vraiment très doux, pour un représentant de la violence, de temps à autre on sentait qu'il devenait moins doux, mais cela ne durait que quelques microsecondes. Tout à coup elle repensa au goût des lèvres du Dieu lorsque sa langue les avait rencontré. Cela la fit sourire et elle eut une énorme envie de récidiver. Elle dit alors :

"Je ne cèderai pas. Je ne cèderai pas."

Il capta son frisson, il pouvait tout capter d'elle. N'etaient ils pas tout deux des dieux d'Olympe, n'avaient ils pas le méme sang... Sans le savoir, Ares lut cette incroyable envie de resister encore un peu, pourtant, derriére tout cela, il sentait son envie, tout aussi grande que lui, de se laisser aller a des jeux plus charnels... Il eu un sourire charmeur, devant tant de resistance, et pourtant, il etait si fier d'elle... Despina etait une digne représentante d'Olympe, si le vieux n'avait pas décidé autrement, elle serait deja a la droite de son pére dans le panthéons des divinités.

Toujours son torse collé a son dos, il capta immédiatement les paroles de la jolie déesse... Et ne put s'empecher de sourire d'avantage. Ainsi, tout allé se jouer a qui céderai le premier. De ce coté la, a ne pas en douter, il serait le perdant, la desirant comme rarement il avait desiré une autre depuis bien des siécles... Mais voila des questions auquels il lui fallait maintenant penser... Pourquoi Despina? Pourquoi aprés tant d'années? Certes, aujourd'hui elle etait en pleine force de l'age, belle et brillante, son Aura superbe rayonnant autour d'eux, mais elle resté la fille de Poséïdon...

Il préféra cesser les enigmes, préférant ce baser sur l'instant présent... Il avait toute l'eternité pour savoir ce que Despina représentait aujourd'hui pour lui... Et tandis qu'il revenait a cette réalité, ses lévres se posérent sur les epaules nues de la Déesse, de doux baisers venant couvrir sa peau, tandis que les mains d'Ares parcouraient les bras de Despina, sentant cette douceur delicate... Se serrant un peu plus contre elle, son torse venant appuyer sur son dos, laissant sa chaleur innonder la marre...

"Et si tu te laisser un peu aller, Despina..."

Les baisers d'Arès sur sa peau étaient d'une douceur extrême, et cela la poussait à se laisser aller, elle ne voulait pas, car elle perdrait.Elle voyait pourtant qu'Arès était las de ce jeu, et que dees jeux bien plus intéressants les attendaient. Despina devait se laisser tomber dans ses bras, justes pour quelques heures. C'est quand cette pensée vint à son esprit qu'elle se mit à réfléchir plus profondément. Elle se demandait pourquoi Arès, maintenant, il lui faisait un effet si fort, maintenant, tout ça auparavant n'existait pas entre eux. Mais cette attirance charnelle lui paraissait bizarre, elle devrait plus tard éclaircir ce mystère.

Elle sentit Arès se coller à elle et un frisson la parcourut, cela était plus fort que les baisers auparavant. Brusquement elle se retourna, le regarda dans les yeux, tentant de l'étourdir avec le bleu foncé qui colorait son iris. Son visage se rapprocha doucement du sien, leurs nez se frôlèrent, leurs souffles se mêlèrent, elle monta sa bouche jusqu'à son oreille pour dire :

"Je n'ai pas cédé, c'est toi qui m'a cherché."

Puis sa langue passa sur son lobe et elle déposa un baiser dans son cou, sur sa mâchoire, sa joue, la comissure des ses lèvres, et finit par entrer un contact avec celles du Dieu. Les baisers entre Dieux avaient une saveur toute particulière, ils créaient une sensation indescriptible, qui mettait Despina dans une espèce de transe qui la vidait de toute retenue. Elle tira Arès par les épaules les entraînant sous l'eau pour prolonger le baiser. Elle était comme un poisson, pas besoin d'apnée, elle ne savait pas pour Arès ce qu'il en était, donc elle ressortit de l'eau, l'entraînant avec lui, les mains sur ses épaules, un sourire au lèvres, les yeux d'un bleu plus clair.