Rhian tenait indéniablement de sa mère, qui était une grande amatrice de sexe... Une conséquence des gènes démoniaques qui habitaient en elle, et qui étaient généralement plus prononcées chez les femmes que chez les hommes, car, dans la famille maternelle, il y avait des succubes. C’est ce qui expliquait pourquoi, en partie, Rhian bénéficiait d’une telle vitalité sexuelle... Et aussi ce qui, somme toute, justifiait sa soif d’indépendance et son refus d’être enchaînée à un seul mari. Les succubes étaient certes des amantes sexuelles d’exception, mais elles étaient aussi, et surtout, des femmes libres et puissantes, qui domptaient les hommes, usant de leur sexualité pour subjuguer les mâles. Rhian, en ce sens, tenait de l’esprit d’une succube, car elle refusait de se soumettre à un quelconque homme, et ce pour des tractations politiques sordides. Et, ce matin, dans la douche, elle avait encore envie d’Eris.
Elles avaient bu, cette nuit. Les souvenirs de Rhian s’avéraient encore relativement vivaces, lui permettant de se rappeler le contact de l’alcool sur son corps, les léchouilles du chien, sa queue terrible s’enfonçant en elle, la faisant hurler comme une folle... Eris l’avait initié à la zoophilie. Qui sait comment les évènements avaient pu évoluer à ce point entre elles ? Rhian se rappelait pourtant encore très bien de l’incendie à Al-Malakim, des méthodes extrêmes de la femme. Coucher avec elle, n’était-ce pas une manière, finalement, de les oublier, ou de cautionner ça ? Rhian était un peu confuse, en réalité. Elle ne savait plus trop quoi penser d’Eris, qui avait des mauvais côtés... Mais n’était pas aussi maléfique que ça. Au début, Rhian avait craint que la femme ne se retourne contre elle, ne cherche à la piéger, mais, maintenant, elle était sûre qu’elle était fiable, loyale... Et qu’elle aimait beaucoup le sexe.
« Oh, Eris... »
Rhian ne put que sourire en voyant cette dernière user encore de sa magie rose, faisant pointer entre ses cuisses un magnifique phallus. Il y avait une belle verge, longue trompe élancée, avec deux testicules, l’eau ruisselant dessus. Un beau membre, bien tendu, assoiffé, et qui n’avait visiblement qu’une seule envie, à en croire sa propriétaire : qu’on le prenne en boucher. Rhian sourit alors, et fléchit les genoux.
« Ma foi... glissa-t-elle. J’ai pour coutume de dire que, quand on sort son sexe, il ne doit jamais rester à l’air libre... »
Un sourire malicieux éclaira ensuite les lèvres de la Papuanne, qui posa sa main sur cette hampe de chair. Ses doigts se crispèrent dessus, et elle se rapprocha encore, venant le lécher, déposant quelques baisers dessus. Le membre était chaud, assoiffé, vif, plein d’une énergie débordante. Elle en renifla son odeur, s’en imprégnant.
« Hooo, j’adore vraiment ça, Eris... »
Rhian le lécha encore, et déposa plusieurs baisers supplémentaires, avant de déplacer sa main. Elle caressa les testicules de la femme, les soupesant, sentant ses bourses chaudes, prêtes à gicler, la vitalité puissante de cette femme. Sa virilité se dressait devant elle, et Rhian recommença à lécher ce membre, de bas en haut, y déposant une nouvelle série de baisers. Elle le sentit croître, durcir, se solidifier, et reposa sa main dessus, le serrant, puis abaissa la queue d’Eris, sentant sa rigidité, mais parvint à la mettre à hauteur de ses lèvres.
La Princesse ouvrit alors sa bouche, et commença à passer au menu principal, en gobant ce sexe.
« Hmmm... »
Rhian ferma les yeux, et passa donc aux choses sérieuses, en le suçant, sa bouche filant d’avant en arrière, afin de prodiguer à Eris un plaisir maximal...