«
Maki ne sait pas... Mais le corps de Maki, lui, le sait. »
Mélinda s’amusait beaucoup de la nervosité de la jeune femme, de son innocence sexuelle, qui jurait avec le conditionnement dont elle avait réussi. C’était presque le dernier îlot qui n’avait pas été corrompu par la servitude... Du moins, jusqu’à présent. Dans ce manoir, Maki appartenait pleinement à Mélinda. Metera, elle, avouait néanmoins en son for intérieur être presque de Maki. Certes, elle avait dû passer une séance horrible chez les Rosbanov, mais elle allait découvrir les joies du sexe avec Mélinda... Et ça, ça, ça n’avait pas de prix ! Sa Maîtresse allait lui ravir son innocence, et faire découvrir à la jeune Maki des sensations que Metera avait, elle aussi, connue dans le passé, à savoir la lente ascension dans les voies insondables et merveilleuses de la luxure.
Pour l’heure, le trio regardait ce couple se faire l’amour. Mélinda souriait malicieusement, une nouvelle idée venant germer dans sa tête.
«
Je crois que... Je crois que je vais m’amuser avec toi, petite Maki... »
Mélinda se retourna ensuite vers Metera, et chuchota son idée dans le creux de son oreille. Si Maki regardait, elle pourrait voir les yeux de Metera se plisser, puis la belle Terranide se mit à glousser, mettant une main devant sa bouche.
«
Hihi, oui... Ça va être fabuleux, et je connais deux candidates potentielles pour ça qui seront parfaites ! »
Metera s’éclipsa alors, et Mélinda posa sa main dans celle de Maki.
«
Tu viens ? »
Question purement rhétorique, qui n’avait que pour fonction d’inciter Maki à la suivre. Elle rougissait encore furieusement, comme si son corps était en ébullition. Le duo traversa tranquillement tout le salon, et la pauvre Maki n’était vraiment pas au bout de ses peines. En souriant, Mélinda lui ordonnait de bien regarder autour d’elle, de s’imprégner de tout ce qu’elle voyait, de ce cocktail de sensations, de bruits, de soupirs, de gémissements et de hurlements...
«
C’est ton nouvel univers, maintenant, Maki... Le sexe. Je t’apprendrais tout ce qu’il y a à savoir là-dedans, et c’est à travers le sexe que tu t’épanouiras. Regarde bien, Maki, vois ça comme un avant-goût de ce qui t’attend... »
Le duo rejoignit finalement un escalier, et elles rejoignirent les chambres, où toutes les portes étaient fermées. Derrière, les clients s’adonnaient à de nouvelles joies supplémentaires. Ici, le sexe était partout, et Maki ne pouvait guère espérer y échapper. Mélinda se dirigea vers une porte entrouverte, et entra dans une chambre. Plutôt belle, elle comprenait une grande fenêtre donnant sur une petite terrasse, avec une vue sur la ville. Un grand lit était ici, avec, face à ce lit, un fauteuil équipé de sangles.
Mélinda ordonna à Maki de s’asseoir sur le fauteuil, et passa les sangles autour de ses poignets, les refermant dans des claquements sonores.
«
Ce que tu vas devoir faire n’est pas très difficile a priori, Maki... »
Elle maintenait le suspens, et en profitait pour caresser les épaules de la femme, glissée dans son dos. Finalement, la porte s’ouvrit à nouveau, et Metera entra, accompagnée de deux superbes esclaves, qu’elle présenta rapidement. Deux serveuses, dont le but était d’offrir des boissons et des rafraîchissements aux clients, de les guider à travers le manoir, et, bien sûr, de leur faire l’amour. L’une répondait au nom de
Tatiana, et était une délicieuse, mais non moins timide,
bunny girl, qui rougit de fait en voyant sa Maîtresse. L’autre était une femme plus affirmée, une élégante et puissante Drow répondant au nom de
Mélissa.
«
Bon-Bonjour, Maîtresse... -
Hey ! Salut, Maîtresse ! »
Mélinda les embrassa toutes les deux, puis leur fit signe de s’asseoir sur le lit. Sans guère attendre, Metera grimpa sur les genoux de Mélissa, et partagea avec elle un intense baiser, pendant que Mélinda, tout en se rapprochant de Tatiana, regarda également Maki, en venant doucement lui sourire :
«
Tu vois, Maki, je considère que le voyeurisme est une chose très importante, alors tu vas nous regarder nous faire l’amour... Et tu pourras nous rejoindre quand ta soif sera devenue trop forte, en suppliant ta Maîtresse de venir la soulager. »
C’était, selon Mélinda, une bonne manière de la sortir de son cocon, car, vu comment elle rougissait, son corps se heurterait à son conditionnement, qui lui interdisait de
demander quoi que ce soit. Autrement dit, Mélinda allait se faire plaisir, et rejoignit Metera, en se mettant contre Tatiana, s’asseyant sur ses genoux, un genou à gauche et un autre à droit de Tatiana. Elle caressa sa joue d’une main, puis se pencha vers elle, et l’embrassa à son tour. C’était un début en douceur, juste pour s’
échauffer.