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Un achat de choix. [PV Mélinda]

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Maki

Humain(e)

Un achat de choix. [PV Mélinda]

lundi 12 décembre 2016, 22:23:50

Il s'agissait d'une journée tout à fait banale dans la vie de Nexus et celle de la place publique. Les étales se montaient doucements, les marchands agençaient leurs produits pour attirer les nobles et les personnes riches. Il n'y avait aucun nuage à l'horizon, les rues baignaient dans une douceur printanière vivifiante, les ruelles sombres étaient refroidi par un léger vent matinal. Tout était fait pour être une magnifique journée.

L'étale ROSBANOV, vint à se monter, venant à altéré la banalité de cette journée. La raison était fort simple, les produits que cette famille était tous vierge, permettant à bon nombre d'acheteur et d'acheteuse d'asseoir complètement leurs dominations, sans avoir à faire usage d'un fer de marquage chauffé à blanc.  Les produits de cette famille n'était pas réputé pour avoir une très grande éducation, étant surtout destinés à des tâches ménagère et sexuelle.  Il était certain que leurs produits ne pouvaient pas faire de calcul complexe ou encore faire une rédaction.  Cette famille justifiait le choix de cette éducation pour assurer une obéissance et un risque de rébellion, ou d'envie de liberté, très faible.

L'étale ROSBANOV ne mettait que rarement des produits de qualité exceptionnelle, ce qui est rare est cher, encore plus si ce n'est pas un produit présenter souvent par le vendeur.  Généralement l'étale vendait des produits d'assez bonne qualité, sans pour autant taper dans le haut de gamme, les prix étaient souvent bon marché, permettant une accessibilité plus grande. La famille sous-traitant l'étale faisait du bénéfice sur la quantité et non sur la qualité, une vision que beaucoup désapprouvent dans le domaine. 

Concernant Maki, elle allait être mise dans le milieu de gamme.  Pourquoi ? Elle était jeune, encore très fraîche en terme de santé physique, l'origine de la Terre, donnait un certain exotisme par rapport aux humaine de Terra. Comme tous les esclave, elle portait une tunique qui descendait jusqu'aux genoux, de couleur chair et fait en tissu. Cet unique vêtement était commun pour économiser du tissus, d'autant que ce n'était pas au vendeur de fournir des vêtement, mais à l'acheteur de s'occuper de vêtir son esclave, si tant est qu'il souhaite vêtir son produit. 
Même si elle était en milieu de gamme, elle fut parquée avec d'autres esclave, sans distinctions de sexe, on faisait ici de la vente rapide et en gros. Les acheteur pouvaient monter sur des banc en hauteur afin d'avoir une meilleure vue sur les différent produit, n'ayant qu'à énoncer le numéro souhaité et le prix.

Maki portait le numéro  57, sa mise en vente débutant à 6000 pièce d'or, tenant compte du fait qu'elle était vierge, qu'elle était assez belle et du prix maximum défini pour les humain, du fait qu'elle était issus de la Terre. Le vendeur ne pouvait monter plus haut en somme de départ sans que la guilde des marchand ne soit obliger de faire une inspection, ce qui serait malmener les ventes. 

Maki restait immobile, se faisant de temps à autre poussé à droite ou à gauche sous l'agitation des autres esclaves dans la grande cage en bois.

Mélinda Warren

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Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 1 mardi 13 décembre 2016, 00:47:35

« Oui, ma chérie, c’est par là ! »

Mélinda ne put qu’esquisser un léger sourire. De toutes ses esclaves, Metera était assurément l’une des plus familières. Portant fièrement son corset noir avec des bonnets cuirassés et une lanière transparente recouvrant une partie de son ventre, elle avait mis tous les arguments de son côté pour que sa Maîtresse passe un bon séjour... En commençant par sa culotte-cœur ouverte à hauteur de ses fesses. D’un autre côté, la vampire pouvait comprendre l’arrogance de Metera.

Il y a quelques mois, Mélinda avait reçu la visite d’un Nexusien, Lenn Silvercoat. Ce Nexusien, capable de se transformer en Lycan, était le propriétaire d’un manoir à Nexus. Fortuné, il était aussi profondément amoureux de Mélinda, et la vampire avait pu en faire son esclave, de telle sorte que Silvercoat lui avait offert le titre de propriété de son manoir. Elle avait relié ce manoir à son harem grâce à des miroirs magiques, et avait ensuite transformé ce manoir en une maison close, un nouvel harem de luxe. Metera avait été chargée de l’administrer, et, régulièrement, Mélinda venait la voir, que ce soit pour profiter des lieux, ou pour trouver de nouveaux esclaves. Ashnard était un Empire florissant, très vaste, mais dont le commerce était encore loin d’égaler celui de Nexus. C’était vraiment ici, dans cette cité-État, qu’on pouvait trouver des merveilles. Le harem nexusien était incroyablement rentable, et ce en grande partie parce que, contrairement à Ashnard, Nexus avait une politique fiscale très souple à l’égard des entrepreneurs et des professionnels... Et on trouvait aussi bien plus d’esclaves de qualité facilement.

Aujourd’hui, Metera avait tenu à ce que Mélinda vienne, car l’étable de la maison Rosbanov fournissait sa nouvelle crue d’esclaves. Rosbanov, c’était le nom d’une grande famille d’esclavagistes nexusiens, qui apportaient toujours une impressionnante gamme de produits. Ils disposaient ainsi d’une estrade spéciale sur la grande Place Publique, la plus grand place de Nexus, servant habituellement à abriter les foires et les marchés. Quand Rosbanov arrivait, il n’y avait que leur stand, comprenant d’ailleurs plusieurs estrades, en fonction des produits exposés.

« Woow, il y a tout ce monde... Pour un seul vendeur ?
 -  Ce sont les Rosbanov, tu sais ! »

Metera avait eu le temps de se renseigner longuement sur l’esclavage de Nexus, afin de connaître les principales familles. Elle s’avançait tranquillement, et Mélinda voyait de nombreuses personnes enchérir publiquement. Les pas de la vampire la conduisirent près d’une estrade, où son regard se porta sur une jeune esclave avec une robe bleue sombre...

*N°57...*

Quand ce fut à son tour, l’annonceur exposa que le prix de base était de 6 000 pièces d’or.

« Elle... Elle est mignonne, non ?
 -  Hum... Comme vous voulez, Maîtresse ! »

Les premières enchères commençaient à tomber, des prix timides, afin de faire monter le sang.

« 6 250 !
 -  6 500 !
 -  7 000 ! »

Les prix commençaient à monter, mais, pour une esclave de qualité moyenne, ça n’allait pas non plus monter bien haut. Mélinda s’éclaircit la gorge. Ce genre de combat de coq l’avait toujours agacé, et elle annonça d’emblée un prix plus élevé, comme pour faire taire les petits joueurs, et en finir le plus vite possible :

« 10 000 ! »

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Maki

Humain(e)

Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 2 mardi 13 décembre 2016, 01:17:01

Maki eut un léger sursaut en entendant son numéro se faire appeler, observant le duo de femme la regarder. Pour l'humaine, la terranide ne pouvait être une maîtresse, pourquoi ? Car les terranides sont née pour être esclave et que si des humains comme elle finissait esclave, c'est qu'ils ne méritaient pas plus de considération et devait se satisfaire d'être encore en vie.  Pour ce qui est des enfants d'esclave, ils naissaient esclaves et mourraient ainsi.  Le formatage de la demoiselle était bien conçu, car elle vint à se faufiler à travers la masse pour se rapprocher, la tête basse, ne pouvant croiser le regard de la vampire, car elle n'était pas encore son acheteur et que cela serait un signe de défi, chose dont Maki n'avait pas le droit de faire. Il n'en était pas de même pour Metera, pouvant jeter quelques regard vers elle en se montrant souriante et gentille, après tout rien ne disais que l'esclave allait être sous la direction de cette terranide et pour l'esclave il fallait mieux trouver ses bonnes grâces que de s'attirer ses foudres. Le vendeur ne fit pas dans la dentelle, Maki commençait à attirer l'attention et il saisit son bras pour la tirer hors de la cage et l'exposer aux regard en l'isolant de la masse. 

Le vendeur vint à jouer le chef d'orchestre, pointant la personne qui sur-enchérissait. Les acheteurs étaient frileux, le produit n'était pas de haute gamme et il y aurait sans doute de meilleurs produits plus tard.  Chaque surenchères étaient fait dans le but d'économiser un maximum, mais tous n'allaient pas jouer le même jeu. Quand Mélinda prit soin de monter presque au double, cela fit l'effet d'une douche froide. Aucun noble ne prit la peine de monter plus haut, dépenser 10 000 pour une simple humaine, qui n'était pas capable de lire et d'écrire, cela était bien trop et une dépense inutile. Le vendeur quand à lui était satisfait de la vente, pensant que Maki allait se vendre à 8 000 pièces d'or maximum, il était gagnant dans l'affaire et allait avoir une augmentation de son salaire pour cette vente.

Il vint à guide Mélinda et Metera sous une tente, suivit de Maki, qui avait toujours des chaînes aux poignets et aux chevilles pour empêcher tout vol de produit. Il invitait les deux demoiselles à s'asseoir, alors que Maki restait debout à côté du vendeur. Ce dernier vint à donner les papiers de vente, qui étaient plus nombreux qu'à l'accoutumé. 

- Voici les papiers concernant l'esclave, ici nous avons un certificat de santé par nos médecins qui assure que le produit est sous garantie pendant un mois. Aussi s'il advenait qu'elle meurt, nous vous remboursement, sous condition qu'il en s'agit pas de négligence de votre part bien évidement.  Vous avez aussi un certificat sur la provenance de dressage et de vente. Je vous demanderais de signer ici et ici.

Le vendeur ne fournit aucune fois la zone de capture de Maki, venant simplement à dire qu'il s'agissait d'une contrée assez difficile d'accès et que le prix de vente de base comprenait cet obstacle de chasse.  Il assurait que le dressage avait été mené avec rigueur et qu'il faudrait certainement la dresser pour en faire une esclave sexuelle, même si, encore une fois, l'obéissance de Maki fut mit sur le tapis.  Cette dernière était restée debout, la tête basse, sans trembler, attendant docilement que l'acheteuse l'emporte.

- Je vous remercie. Nous pouvons retirer les chaînes si vous estimez qu'il est plus facile d'emporter votre produit. Après tous elle est à vous et nous ne nous portons plus garant s'il advenait qu'elle fuit, même si le dressage a bien été fait et qu'une fugue ne saurait se produire.  Libre à vous de choisir.


Le vendeur écoutait la réponse et agit en conséquence.  Maki se vit donner comme dernier ordre de suivre Mélinda, s'approchant timidement d'elle et regardant Metera pour éviter d'entrer dans son territoire et se faire fusiller du regard.

Mélinda Warren

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Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 3 mardi 13 décembre 2016, 10:29:48

10 000, c’était une somme suffisamment prohibitive pour dissuader les autres. Personne n’allait surenchérir, et certains nobles se contentaient de hausser les épaules, en se disant que cette mystérieuse gamine avait visiblement des sous à dépenser. Le commissaire-priseur de l’étable ne tarda pas à taper du marteau, signifiant la fin des enchères. Metera, elle, souriait, amusée plus qu’autre chose. Comme dit précédemment, elle était l’une des meilleures esclaves de Mélinda, dans le sens où son tempérament était très proche du sien. Autrement dit, elle savait comment sa Maîtresse fonctionnait, et, l’un des mots d’ordre de la vampire, dans l’administration de ses affaires, c’était : « Dépenser sans compter ». Un motto qui amenait souvent ses comptables à s’arracher les cheveux, mais qui, pour l’heure, avait toujours été utile, car, ce que Mélinda dépensait de la main gauche, elle le récupérait volontiers par la main droite.

La vente faite, Mélinda et Metera se rendirent dans une tente à proximité, où Mélinda se fit remettre un ensemble de documents. Ce qui l’intéressait surtout, c’était le bilan de santé. C’était souvent le point d’orgue dans les procès d’esclavage, quand un acheteur allait se plaindre en justice des vices cachés. Sur ce point, il y avait un véritable sujet de crispation, qui avait amené la plupart des guildes esclavagistes, que ce soit à Nexus ou à Ashnard, de recourir à des expertises indépendantes de médecins pour certifier que le produit vendu était conforme aux exigences du vendeur, et ne contenait aucune maladie cachée. Mélinda en savait quelque chose, car il lui était déjà arrivé de poursuivre des vendeurs peu scrupuleux, il y a quelques années, qui refourguaient des esclaves moribondes en prétendant qu’elle savaient une santé de cheval. Sur ce point, le droit ashnardien s’était largement inspiré du droit nexusien, en développant la garantie contre les vices cachés, visant à protéger l’acquéreur de tout vice de la chose rendant cette dernière impropre à sa destination, pour peu que le vice en question soit caché, et préexistant au moment de la vente.

Rosbanov était néanmoins une guilde de choix, et Mélinda ne se faisait en soi pas trop de soucis. La vente fut donc faite, et Mélinda signa, ici et là. Elle était une Ashnardienne, ce qui amenait bien des Nexusiens à la regarder en se crispant, mais, en ce qui concerne les affaires... Eh bien, l’argent n’a pas d’odeur, et il n’est guère patriote. De fait, s’il existait effectivement une guerre entre les deux nations, elle n’était pas totale, de telle sorte que des échanges privés étaient toujours possibles. Il n’était pas forcément bien vu, mais, maintenant que Mélinda avait acquis, en toute légalité, une propriété à Nexus, elle avait tout à fait le droit de faire des affaires.

« Oui, retirez-lui ses chaînes... Son collier et une laisse suffiront amplement. »

Le vendeur acquiesça, et un homme s’approcha. Les chaînes cliquetèrent en tombant sur le sol, libérant les poignets de Maki, puis le vendeur se redressa, et offrit une franche poignée de mains à la vampire.

« Je ne vais pas vous mentir, je n’aime pas spécialement les Ashnardiens... Mais ça reste quand même un plaisir de faire affaire avec vous.
 -  Eh bien... C’est la même chose pour moi. »

Ils se quittèrent, et Mélinda attrapa la laisse de Maki, puis sortit en compagnie de Metera. Timide, Maki ne disait rien, et le trio se retrouva dehors, puis elles s’éloignèrent des enchères, rejoignant un coin tranquille de la Place Publique, le long d’artères. Là, Mélinda se retourna vers Maki, et lui sourit, puis caressa sa joue d’une main.

« Bon, maintenant que nous sommes un peu tranquilles... Je suis ta nouvelle Maîtresse, Maki, je m’appelle Mélinda. Elle, c’est Metera, une esclave, comme toi... Et, comme tu peux le voir, elle n’a pas de collier autour de cou, ni de chaînes. Je sais comment ces idiots de Rosbanov forment leurs esclaves. Ils les cassent et les brisent psychologiquement, et vendent de véritables épaves mentales. Physiquement indemnes, mais mentalement... »

Mélinda secoua la tête.

« Bref... Je suppose que mon nom ne doit pas te dire grand-chose, surtout à Nexus, mais je veux que tu saches ce que je veux faire de toi... Pas une coquille vide et désincarnée, mais une véritable petite catin.
 -  Et c’est une tâche dans laquelle je t’aiderais ! »

Metera lui fit un ravissant sourire, puis Mélinda se pencha vers Maki, et déposa un bref baiser sur ses lèvres.

« Maintenant, dis-moi... Qu’est-ce que tu attends de moi ? »

La question pouvait surprendre, car il n’était pas commun de demander son avis à une esclave... Mais Maki avait en elle ce regard vide et creux, si commun aux esclaves à qui on avait brisé toute forme de volonté... Pour faire sortir quelque chose de ce regard, il fallait bien la surprendre un peu.

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Maki

Humain(e)

Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 4 mardi 13 décembre 2016, 13:55:59

Maki n'eut aucune réaction aux échanges entre Mélinda et le vendeur, n'enregistrant pas vraiment ce qui se disait entre eux. La demoiselle comprit juste que sa nouvelle maîtresse était d'une autre nation, ce qui voulait dire qu'elle allait certainement découvrir un autre paysage et une autre façon de vivre. Elle n'en était ni réjouit, ni frustrée, elle n'avait pas besoin de réfléchir pour elle-même, mais simplement obéir à cette femme. Elle se laissait avoir un collier et une laisse, restant immobile, comme le serait une poupée.

L'esclave suivit doucement Mélinda, étant en retrait, car elle n'avait pas le droit d'être à côté de sa maîtresse, sans son accord.  Elle n'avait pas beaucoup de difficulté à suivre la vampire, son corps étant habitué à être tout le temps debout sur un long moment.  Elle vint à stopper sa marche presque au même moment que la vampire vint à stopper la sienne. Une des qualités que l'on ne pouvait reprocher au dressage, était d'être sensible aux mouvement et à l'humeur de ses acheteurs.  Sa joue, son visage, tout son corps n'eut aucune frémissement en sentant la main douce de sa maîtresse se poser sur sa joue.

Maki vint à écouter Mélinda avec attention, ne comprenant beaucoup de terme, qui étaient pour éviter qu'elle ne cherche à se souvenir. Elle comprit que sa maîtresse se nommait Mélinda et que l'esclave à côté était Metera. L'esclave n'était pas choquée d'être la seule à porter un collier et une laisse, comprenant qu'il devait s'agir d'un stade intermédiaire pour se faire accepter chez la vampire.  Elle fit un "non" de la tête pour répondre que la vampire ne disait rien, son instruction ne contenait pas l'apprentissage des noms de nobles nexusiens et ashnardiens.  Maki n'eut aucune réaction devant la révélation des projets que la vampire avait pour elle, ou encore la remarques de la terranide. 

L'esclave se laissait docilement embrassé et reçu une question qu'elle devait de répondre. Elle ne comprenait pas le sens de cette question, cherchant à trouver une réponse qui ferait plaisir à sa maîtresse. On lui avait bien apprit que trop désirer quelques chose était mal, car c'était à l'acheteur de décider tout ce que l'esclave ferait, porterait, penserait.   

- Maki n'attends rien de vous, vous êtes sa maîtresse, Maki n'est que votre esclave et doit simplement obéir et combler vos souhaits.

Il n'y avait eu qu'une très faible lueur de doute dans le regard de l'esclave. Elle ne savait pas si cette réponse saurait satisfaire sa maîtresse. Elle ne pouvait s'imaginer sans quelqu'un pour la guider, donner des ordres, elle devait faire tout son possible pour que sa maîtresse soit ravie d'elle et ne la punisse pas. Maki ne regardait pas Mélinda dans les yeux,  elle n'en avait pas le droit sans autorisation.

Mélinda Warren

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Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 5 mardi 13 décembre 2016, 17:14:28

Rosbanov les formait vraiment bien... Maki était incapable de se révolter, et n’osait même pas regarder sa Maîtresse dans les yeux... Mais elle ne le faisait pas par intimidation, mais par automatisme. De même, sa soumission était... Elle était artificielle. Mélinda n’aimait pas ça. Les esclaves comme ça n’étaient que des automates qui dépérissaient peu à peu. La jeune vampire savait très bien ce que la beauté avait vécu. Elle était écrasée, soumise, indifférente. Un destin pathétique, assurément. Mélinda hocha la tête devant sa réponse toute-faite.

« Hm... D’accord... Mais ça, je le sais déjà, ma chérie ! Relève la tête, ma beauté, regarde-moi dans les yeux ! »

Maki obtempéra, bien évidemment, et Mélinda la regarda, en faisant la moue... Puis, soudain, la gifla. Une belle claque, qui résonna sur sa joue, un *CLAC !* prononcé quand ses doigts frappèrent la joue de Maki, et lui firent pousser un petit cri de douleur. Malgré son corps mince et frêle, Mélinda avait une constitution vampirique, et une force surhumaine. Pourquoi cette gifle ? La réponse allait venir d’elle-même. La main ayant giflé Maki se posa sur son menton, et elle agrippa ce dernier, puis Mélinda retourna embrasser la femme, plus sensuellement, plus longuement, en pressant son corps contre le sien, et en caressant son dos avec son autre main, glissant le long de ses côtes, ou sur l’échine de sa colonne vertébrale... Et elle termina en posant sa main sur ses fesses, pinçant cette dernière, et termina par une petite claque dessus.

Elle prolongea le baiser pendant une bonne dizaine de secondes, avant de le rompre, attardant sa langue sur les lèvres de la femme.

« Qu’est-ce qui est le plus agréable, hum ? La violente gifle que je t’ai infligé, ou ce que je t’ai fait après ? Le baiser, la main sur ton corps, glissant le long de ta peau, jusqu’à caresser tes fesses... Qu’est-ce que tu as préféré, Maki ? »

Comme elle s’attendait à une nouvelle réponse en queue-de-poisson, elle se dépêcha rapidement de préciser le fond de sa pensée :

« Tu comprends, en tant que Maîtresse, je dois savoir ce qui te plaît le mieux... Car tu as ressenti deux sensations différentes, alors... Qu’est-ce que tu as préféré ? »

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Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 6 mardi 13 décembre 2016, 18:38:04

Maki ne pouvait désobeir, comme le supposait la vampire, sa formation était faite de telle manière à ce que l'idée même de frapper sa maîtresse ne lui vienne pas à l'esprit.  Elle vint à relever son minois, laissant le soleil illuminer son visage. L'esclave vint à trembler légèrement en voyant la moue, ce n'était pas quelques chose qu'un maître faisait quand il était content. La gifle ne fut pas évité, son corps de toute manière refuserait de bouger, une punition arrivait et elle était conditionnée pour ne pas se dérober à celle-ci. La gifle fit mal, elle sentait sa joue rougir et devenir toute chaude au contact de cette main froide. Elle se laissait faire par la suite, pensant que la punition ne faisait que commencer, chose qui fit naître légèrement une surprise. Maki s'attendait à se faire davantage battre et sentant son corps se réchauffer dans sa globalité, sous les caresses, ce baiser sensuel, son corps n'avait clairement pas baigné dans la luxure et réagissait à tout cela. 

L'esclave ne comprenait pas le but de tout cela, même si elle eut un petit sursaut en sentant ses fesses se faire pincer. Mais elle constatait aussi que le pincement et la petite claque, n'était pas si désagréable, tout cela vint à se mélanger dans sa tête, qui n'était pas formaté pour réfléchir, d'autant que Mélinda ne fut pas d'une grande aide en demandant à l'esclave de définir ce qu'elle préférait. L'esclave sentait son corps continuer à être un peu chaud, et se dandinait de gauche à droite, ses mains se mirent à remonter jusqu'à saisir la base de ses cheveux.  Elle ne savait quoi répondre, elle ne savait pas ce qu'elle préférait. La douleur ou cette sensation étrange et inconnue ? Elle se mettait à gémir, alors qu'elle se frottait frénétiquement le cuir chevelu. 

- Maki pas savoir. Maki pas aimer punition. Maki pas aimer sensation étrange. Maki avoir mal à réfléchir, esclave ne pas voir à réfléchir. Maki  est désolée de ne pouvoir aider maîtresse Mélinda.

L'esclave essayait quand même de réfléchir, mais cela faisait trop mal à la tête.

Mélinda Warren

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Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 7 mardi 13 décembre 2016, 21:37:24

Là, Mélinda lui avait posé une colle. Il faudrait plus qu’une petite gifle et un baiser pour effacer des années de conditionnement, et, même face à un choix aussi évident, la perspective de choisir se heurta au conditionnement de Maki, qui finit par poser ses mains sur sa tête, et par paniquer. La vampire sentit son rythme cardiaque s’emballer, tandis qu’elle expliquait avoir du mal à choisir. Mélinda intervint alors en posant un doigt sur les lèvres de Maki, et se plaqua à nouveau contre elle.

« Shhhttt... Ne t’en fais pas, Maki, tu as déjà répondu ! Rassure-toi, Maki, tu es une très bonne esclave... »

Mélinda lui sourit à nouveau, et écarta son doigt, puis l’embrassa encore. Elle avait bien senti la chaleur s’insinuer dans le corps de la jeune femme. Rosbanov n’éduquait pas les esclaves, sexuellement parlant, car les esclavagistes savaient qu’une jeune fille vierge et inexpérimentée rapportait énormément d’argent au marché. C’était une magnifique porte d’entrée pour Mélinda, qui l’embrassa plus longuement, en titillant ses lèvres avec sa langue. Celles de Maki étaient closes, mais Mélinda força un peu le passage... Et sa langue s’enfonça ainsi dans la bouche de Maki, venant heurter la sienne. Elle maintint le baiser, caressant ses cheveux, glissant jusqu’à ses fesses, retournant les palper... Et Metera, qui se sentait bien seule, vint également les rejoindre, en allant dans le dos de Maki.

Elle posa ses deux mains sur ses épaules, et lui lécha le cou, avant de l’embrasser tendrement, mordillant sa peau, à côté de son collier. Metera en profita ensuite pour déplacer ses mains, filant des épaules jusqu’aux seins de la femme, qu’elle massa à travers la robe... Et, comme prévu, ceux-ci ne tardèrent pas à se durcir. Mélinda et Metera se frottaient en effet bien contre elle, sans la ménager, les seins des deux femmes s’appuyant contre le frêle corps de l’esclave.

Lentement, Mélinda déplaça son autre main, caressant les côtes de la femme, et continua, sans relâche, son baiser, remuant sa langue contre celle de son amante, la titillant, appuyant sur son organe buccal. Metera, elle, léchait son visage, remontant sur sa joue, et donna, à son tour, une série de baisers.

Ce traitement dura plusieurs minutes, avant que Mélinda ne finisse par s’écarter, un sourire sur ses lèvres.

« Allez... Tu as très bon goût, Maki, mais, pour en faire plus, il vaut mieux nous rendre au manoir. N’est-ce pas, Metera ?
 -  Hmmm... Tout à fait ! Tu vas voir, Maki, tu vas t’y plaire ! Je ne sais pas où tu dormais chez les Robsanov, mais nous avons des lits super confortables ! »

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Maki

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Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 8 mardi 13 décembre 2016, 22:11:11

Maki se mit à se figer quand le doit de sa maîtresse se mit à toucher ses lèvres, croyant que la vampire demandait à son esclave de se taire. Elle se laissait enlacer, écoutant les dires de sa maîtresse. La jeune demoiselle fut rassurée quand Mélinda se mit à dire qu'elle était une bonne esclave, venant à se détendre légèrement. Elle n'offrit que peu de résistance, ses lèvres fermée, n'étant pas dans une volonté de résister à sa maîtresse, mais un des rares automatismes qu'elle avait devant la tentative linguale qu'elle ne comprenait pas. Le corps de l'esclave se mit à frémir quand les deux langues se touchèrent, l'esclave faisant un mouvement de retrait de la sienne, elle se laisser toucher, caresser palper, ne comprenant pas pourquoi son corps se réchauffait ainsi, mais ne venant pas à se questionner davantage, vu que cela semblait faire  plaisir à sa maîtresse.

Son visage commençait à devenir rouge en se sentant prise entre les deux femmes, sentant les mains de Metera glisser sur ses épaules, étant un contact doux, frémissant au coup de langue au niveau de son cou. Elle vint à pousser un petit gémissement en sentant son cou, puis ses seins subir une attention particulière. Maki ne faisait aucune fixation sur la taille des seins et n'était donc pas déranger d'avoir une petite poitrine bien ferme. Maki sentait son corps rester chaud, prise en sandwich par les deux femmes expérimentée.  Maki pouvait sentir les deux paires de seins se frotter contre elle et dessiner des formes sans distinction sur son corps. 

Ce fut donc une Maki avec le visage tout rouge et le corps bien échauffé que le duo put admirer.  L'esclave ne dit rien, venant simplement à hocher de la tête.  Elle ne pouvait rien dire de sa condition avant sa mise en vente, on lui en avait formellement interdit, d'autant qu'elle ne comprenait pas trop ce que voulait dire le mot "confortable" ou encore à quoi ressemblait un lit. Maki savait qu'un lit permettait aux maîtres et maîtresses de dormir et qu'il fallait leurs autorisation pour aller dessus, qu'il s'agissait un d'un endroit doux et moelleux, rien à voir avec le "lit" de paille qu'elle avait toujours eu. 

Mélinda Warren

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Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 9 mercredi 14 décembre 2016, 18:05:26

Visiblement confuse, Maki n’arrivait pas à aligner deux mots, mais, que ce soit son visage rubicond, ou les palpitations furieuses de son cœur, son corps parlait pour elle. Mélinda ne dit rien de plus, et attrapa la laisse de Maki, puis le trio se rendit ensuite vers la villa, Metera rejoignant sa Maîtresse, glissant sa main dans la sienne.

Au bout d’une dizaine de minutes, le trio rejoignit une longue allée pavée menant à une grande rue. Sur leur droite, il y avait un grand mur blanc, protégeant ce qui ressemblait à une belle villa, avec des arbres visibles de l’extérieur. Elles rejoignirent ensuite la grande rue, où des cavaliers et des piétons s’avançaient. On accédait à la villa par un perron blanc, et quatre gardes se tenaient là. Un grand portail grillagé noir était là, et les gardes saluèrent « Madame Metera » et « Maîtresse Warren ».


La villa était immense. En plein cœur de Nexus, elle illustrait la fortune de l’homme l’ayant bâti, et de la femme l’entretenant. Les toits étaient faits de tuile rouge, et il y avait une grande cour d’entrée, avec un autre perron menant au bâtiment principal. Sur la gauche, on pouvait voir une tour de surveillance. La cour d’entrée, elle, comprenait une fontaine au milieu, et deux chemins filant sur la gauche et sur la droite, qui montaient vers l’entrée, chacun formant une sorte d’arc de cercle, les deux se rejoignant devant le perron de l’entrée, où, là encore, il y avait d’autres gardes.

« Bienvenue chez toi, Maki ! » lui sourit Mélinda.

Plusieurs chevaux passaient, et étaient déposés dans des écuries sur un chemin à droite. Il y avait, non seulement des gardes, mais aussi des servants. Des jardiniers, des femmes en robe de maid accueillant des clients fortunés, nobles et autres bourgeois.

Le bâtiment principal menait ensuite à un grand jardin à l’arrière, abritant une piscine, et une vue plongeante sur Nexus, d’où on voyait la mer au loin, et les docks. Mélinda s’avança donc, et, à chaque fois, les serviteurs la saluaient, se courbant. Parfois, elle s’arrêtait, et en embrassait une, puis rejoignit ensuite le bâtiment principal. Il y avait un bel hall d’accueil, et Mélinda passa directement par la double porte au fond, sous les escaliers menant à la mezzanine, et rejoignit ainsi le salon central... Où il y avait quelques petites fontaines, des colonnes en marbre, des couettes et des sofas rouges sur le sol...

...Et une orgie continuelle. Partout, du sexe. Partout, de la débauche, femmes nues se déhanchant sur des clients masqués, pour préserver leur anonymat. Ils embrassaient et suçaient les seins de ces beautés vénéneuses, ou les prenait en levrette, ou voyaient leurs sexes disparaître dans la bouche de ces femmes. Les plus fortunés en avaient plusieurs pour eux. Mélinda observa cette scène en souriant, puis se retourna vers Maki, et la prit par les épaules, la forçant à se mettre devant le spectacle d’un couple en train de s’adonner aux joies du sexe. La femme était empalée sur l’homme, qui avait le dos redressé, et léchait ses seins, ses mains caressant le dos de la beauté, et pinçant ses fesses.

« Tu vois, Maki... Est-ce que tu aimes ça, dis-moi ? »

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Maki

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Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 10 mercredi 14 décembre 2016, 20:11:49

Maki regardait tout autour d'elle, essayant de mémoriser le chemin, dans le cas où elle devrait faire des achats pour sa maîtresse ou les autres esclaves. Elle vint à constater que le chemin ne cessait de monter, même si la pente était très douce. Maki était suffisamment bien éduquée pour ne pas laisser la laisse se tendre et laisser toujours un peu de mou si Mélinda voulait l'obliger à aller un peu plus vite, mais visiblement l'esclave allait au bon rythme. Elle observait les grades, qui étaient d'une bonne carrure, l'esclave les saluant poliment, continuant de suivre la vampire avec toujours un pas adapté à l'allure de sa maîtresse.

Maki eut de légère hésitation dans ses pas en voyant la grandeur des lieux. Il y avait tellement d'espace, tellement d'endroit éclairée par le soleil, de la verdure à perte de vue et des bâtiment très très propre.  Bien évidement l'esclave surévaluait la beauté des lieux, étant habituée à l’entrepôt et la cave de son dressage. Elle entendit à peine sa maîtresse la souhaiter la bienvenue, étant rappelée à l'ordre en sentant sa laisse se tendre et l'inciter à suivre, sans pour autant que Mélinda ait besoin de forcer.

L'esclave ne put détourner le regard des chevaux, étant la première fois qu'elle voyait cet animal en vrai, faisant une grande distinction entre les terranides chevaux et les chevaux.  Elle se trouvait toute petite dans cet immense domaine. L'esclave vint à être un peu plus lente, saluant les autres servante, étant la petite dernière et devant, de ce fait, respect aux plus anciens. Elle détournait un peu le regard quand Mélinda embrassait des servantes, elle redevint rouge comme un coquelicot en voyant la salle où l'orgie avait lieu. Sans les personnes et la luxure environnant, elle aurait bien passé un petit moment à observer toute la pièce, qui était très jolie. 

Maki vint à sentir sa maîtresse l’amener vers un couple, elle ne pouvait s'opposer à la volonté de Mélinda. L'esclave vint à baisser la tête, étant toute rouge, la vision, les gémissements ne la laissait pas indifférente. Timidement elle vint à répondre, même si cela pouvait certainement être audible par les personnes les plus proche.

- Maki ne sait pas, Maki n'a jamais fais ce genre de chose. 

L’innocence de la demoiselle sur la luxure donnait certainement un petit cachet aux yeux des personnes ici présente. Elle ne pouvait pas être sourde aux gémissements et aux bruit obscènes, son corps trahissant une excitation naissante, chose que l'esclave ne pouvait contrôler, car incapable de comprendre cet état.

Mélinda Warren

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Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 11 jeudi 15 décembre 2016, 11:57:17

« Maki ne sait pas... Mais le corps de Maki, lui, le sait. »

Mélinda s’amusait beaucoup de la nervosité de la jeune femme, de son innocence sexuelle, qui jurait avec le conditionnement dont elle avait réussi. C’était presque le dernier îlot qui n’avait pas été corrompu par la servitude... Du moins, jusqu’à présent. Dans ce manoir, Maki appartenait pleinement à Mélinda. Metera, elle, avouait néanmoins en son for intérieur être presque de Maki. Certes, elle avait dû passer une séance horrible chez les Rosbanov, mais elle allait découvrir les joies du sexe avec Mélinda... Et ça, ça, ça n’avait pas de prix ! Sa Maîtresse allait lui ravir son innocence, et faire découvrir à la jeune Maki des sensations que Metera avait, elle aussi, connue dans le passé, à savoir la lente ascension dans les voies insondables et merveilleuses de la luxure.

Pour l’heure, le trio regardait ce couple se faire l’amour. Mélinda souriait malicieusement, une nouvelle idée venant germer dans sa tête.

« Je crois que... Je crois que je vais m’amuser avec toi, petite Maki... »

Mélinda se retourna ensuite vers Metera, et chuchota son idée dans le creux de son oreille. Si Maki regardait, elle pourrait voir les yeux de Metera se plisser, puis la belle Terranide se mit à glousser, mettant une main devant sa bouche.

« Hihi, oui... Ça va être fabuleux, et je connais deux candidates potentielles pour ça qui seront parfaites ! »

Metera s’éclipsa alors, et Mélinda posa sa main dans celle de Maki.

« Tu viens ? »

Question purement rhétorique, qui n’avait que pour fonction d’inciter Maki à la suivre. Elle rougissait encore furieusement, comme si son corps était en ébullition. Le duo traversa tranquillement tout le salon, et la pauvre Maki n’était vraiment pas au bout de ses peines. En souriant, Mélinda lui ordonnait de bien regarder autour d’elle, de s’imprégner de tout ce qu’elle voyait, de ce cocktail de sensations, de bruits, de soupirs, de gémissements et de hurlements...

« C’est ton nouvel univers, maintenant, Maki... Le sexe. Je t’apprendrais tout ce qu’il y a à savoir là-dedans, et c’est à travers le sexe que tu t’épanouiras. Regarde bien, Maki, vois ça comme un avant-goût de ce qui t’attend... »

Le duo rejoignit finalement un escalier, et elles rejoignirent les chambres, où toutes les portes étaient fermées. Derrière, les clients s’adonnaient à de nouvelles joies supplémentaires. Ici, le sexe était partout, et Maki ne pouvait guère espérer y échapper. Mélinda se dirigea vers une porte entrouverte, et entra dans une chambre. Plutôt belle, elle comprenait une grande fenêtre donnant sur une petite terrasse, avec une vue sur la ville. Un grand lit était ici, avec, face à ce lit, un fauteuil équipé de sangles.

Mélinda ordonna à Maki de s’asseoir sur le fauteuil, et passa les sangles autour de ses poignets, les refermant dans des claquements sonores.

« Ce que tu vas devoir faire n’est pas très difficile a priori, Maki... »

Elle maintenait le suspens, et en profitait pour caresser les épaules de la femme, glissée dans son dos. Finalement, la porte s’ouvrit à nouveau, et Metera entra, accompagnée de deux superbes esclaves, qu’elle présenta rapidement. Deux serveuses, dont le but était d’offrir des boissons et des rafraîchissements aux clients, de les guider à travers le manoir, et, bien sûr, de leur faire l’amour. L’une répondait au nom de Tatiana, et était une délicieuse, mais non moins timide, bunny girl, qui rougit de fait en voyant sa Maîtresse. L’autre était une femme plus affirmée, une élégante et puissante Drow répondant au nom de Mélissa.

« Bon-Bonjour, Maîtresse...
 -  Hey ! Salut, Maîtresse ! »

Mélinda les embrassa toutes les deux, puis leur fit signe de s’asseoir sur le lit. Sans guère attendre, Metera grimpa sur les genoux de Mélissa, et partagea avec elle un intense baiser, pendant que Mélinda, tout en se rapprochant de Tatiana, regarda également Maki, en venant doucement lui sourire :

« Tu vois, Maki, je considère que le voyeurisme est une chose très importante, alors tu vas nous regarder nous faire l’amour... Et tu pourras nous rejoindre quand ta soif sera devenue trop forte, en suppliant ta Maîtresse de venir la soulager. »

C’était, selon Mélinda, une bonne manière de la sortir de son cocon, car, vu comment elle rougissait, son corps se heurterait à son conditionnement, qui lui interdisait de demander quoi que ce soit. Autrement dit, Mélinda allait se faire plaisir, et rejoignit Metera, en se mettant contre Tatiana, s’asseyant sur ses genoux, un genou à gauche et un autre à droit de Tatiana. Elle caressa sa joue d’une main, puis se pencha vers elle, et l’embrassa à son tour. C’était un début en douceur, juste pour s’échauffer.

DC d’Alice Korvander.

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Maki

Humain(e)

Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 12 mardi 20 décembre 2016, 23:45:13

L'esclave ne pouvait retenir un mutisme devant la remarque de la vampire. Elle ne savait quoi répondre sur le fait que son corps semblait savoir des choses dont elle n'avait pas été instruite, ce qui la rendait terriblement indécise et la poussait à avoir un léger blocage.  Si le corps suivait l'esprit, ce n'était clairement pas le cas de la mignonne humaine qui ne pouvait empêcher son corps d'obéir à une loi bien plus ancestrale que celle des humains, à savoir celle de la nature.  Maki ne vint à offrir aucune réponse quand Mélinda prit soin de la taquiner, même si la situation actuelle la dépassait, elle restait tout de même formaté de telle manière que la taquinerie ne devait pas être sujet à une quelconque réponse. L'esclave essayait d'utiliser sa formation pour ne pas être trop déstabilisée, garder ses idées claires et obéir aux demandes de sa maîtresse. 

L'esclave ne fut pas insensible aux faits et gestes de sa maîtresse, mais ne fit pas attention à ce que la vampire murmurait aux oreilles de sa suivante, une esclave ne doit pas écouter ou entendre les conversations de son maître et oublier si cela lui est demandé.  Ce que Maki fit admirablement en faisant mine de ne pas avoir entendu la conversation entre les deux femmes, enfin surtout la réponse de Metera, supposant juste que sa maîtresse devait certainement avoir demandé à choisir deux femmes pour servir de tutrice. Elle se tournait vers Mélinda, quand cette dernière fit la proposition de la suivre, emboîtant le pas à une certaine distance, toujours pour démarquer le maîtresse de l'esclave.

Pour Maki cet environnement était très déstabilisant, elle ne pouvait discerner les maîtres et maîtresses de ce qu'elle prenait pour des esclave, les masques étant les seuls signes permettant la distinctions. Elle pouvait constater qu'autant chez les maîtres que les esclaves la répartition des races n'étaient pas uniforme, il y avait vraiment de tout.  Maki ne comprit pas tout ce que Mélinda disait, interprétant simplement qu'elle allait devoir incorporer un autre mode de vie, totalement différent de ses instruction. L'incompréhension, cette chaleur en elle, tout la désorientait et ne faisait qu'augmenter un désir, celui du sexe, ne pouvant refréner en elle cet instinct de reproduction propre à toute créatures vivante.  L'esclave continuait de suivre sa maîtresse, restant silencieuse, ses yeux allant de temps à autres vers des portes plus bruyante que d'autres.  C'est alors que vint la chambre où allait se passer la suite. 

Maki vint à découvrir encore un espace terriblement gigantesque, pour elle. Elle fut aisément assise sur la chaise, connaissant un peu cette chose, venant un peu à trembler, croyant que Mélinda allait la verse un seau d'eau sur la figure comme son dresseur le faisait de temps à autres, quand elle fait des bêtises. CE n'était pas une punition qu'elle craignait, mais son esprit conditionné se demandait ce qu'elle avait fait de mal.  son regard vint à se diriger vers la porte qui s'ouvrait, laissant place à Metera et deux femmes dont Maki perçu immédiatement leurs caractère.

Elle voyait en Tatiana une femme qui la ressemblait, par contre Mélissa était clairement dans un style bien plus dominante. Quoi qu'elles étaient, Maki vint à timidement baisser la tête en signe de salutation, étant la petite dernière, elle devait obéissance à ses deux nouvelles, en plus de Metera et de sa maîtresse. La hiérarchisation au sein même des esclave était très profondément imprégné chez Maki. 

L'esclave ne comprit pas le terme "voyeurisme", venant à assimiler l'explication suivante comme une définition. Par contre Maki vint à interprété différemment les dernières phrases de sa maîtresse. CE que l'esclave avait comprit, c'est qu'elle devait résister à cette "soif" dont elle ne comprenait pas la signification, elle devait résister jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus. L'esclave cru comprendre que Mélinda allait la laisser sur cette chaise de nombreuses journée jusqu'à ce que sa gorge soit sèche.  Elle ne savait pas que la vampire parlait de son envie de sexe, qui venait à peine de s'éveiller et allait très rapidement s'embraser. 

Mélinda Warren

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Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 13 vendredi 23 décembre 2016, 00:27:21

Quatre beautés allaient se faire l’amour sous les yeux de Maki. La jeune esclave ne le réalisait pas encore, mais elle allait vivre un moment très difficile. Elle était une grande ignare en matière de sexe, et avait tellement appris à intérioriser ce qu’elle était, ce qu’elle pensait, qu’elle allait maintenant se heurter à son conditionnement. C’était un mal pour un bien, car Mélinda ne voulait pas d’une petite poupée inexpressive, elle voulait d’une véritable esclave, qui soit suffisamment consciente et suffisamment réfléchie pour pouvoir agir de son propre chef. Mélinda allait donc la guider, aider ce petit papillon à sortir de sa chrysalide.

Attachée, Maki restait silencieuse, tout en voyant les deux couples s’embrasser tendrement et sensuellement. Ce n’était qu’une simple mise en bouche, autant au sens propre qu’au sens figuré. Mélinda embrassait goulûment Tatiana, massant son sein d’une main, faisant doucement rougir la jeune bunny girl, qui se tortillait sur place, sa main venant caresser les cheveux de sa Maîtresse. Yeux clos, Tatiana rougissait, et Mélinda continuait à tendrement l’embrasser, le corps de flanc par rapport à Maki, lui permettant de voir leurs langues remuer mutuellement.

« Hmmm... »

Mélinda alla même jusqu’à rompre le baiser, et se contenta de sortir sa langue. Tatiana fit de même, et leurs appendices linguaux se léchèrent, longuement, goulûment, de la salive glissant entre elles, les mains de Mélinda venant finalement se saisir de celles de Tatiana, les serrant entre ses doigts. Elle jouait avec sa langue, la léchant, sans rien dire, émettant tout au plus, à l’instar de Tatiana, quelques soupirs, ou faisant doucement craquer le lit. Maki avait droit à un spectacle long et intense, ce genre de spectacles où on sentait progressivement sa gorge se dessécher, son corps devenir plus chaud, et où il devenait de plus en plus difficile de rester inerte, de penser à rien, et de juste se contenter de se laisser agir. Maki allait sentir cette vague.

De l’autre côté de Mélinda, Mélissa avait serré Metera contre son corps, une main sur ses fesses, et les pressait, tout en l’embrassant. Maki, ici, ne les voyait pas de flanc, mais voyait Metera de dos, avec la puissante main de la Drow qui pétrissait ses fesses. Une Drow comme esclave, c’était un cas rare, mais Mélissa, en réalité, était métisse. Son père était un Drow, et sa mère une Terranide, une esclave que son père avait engrossé. Bâtarde, Mélissa aurait été tuée par les Drow, si sa mère n’avait pas veillé à la dissimuler. Elle était une esclave autoritaire, mais qui savait que sa vie ici était la meilleure dont elle puisse rêver.

« Hmmmm... Haaaaa... Mélissa, hmmm...
 -  Tu aimes toujours autant que je te palpe le cul, hein, petite catin ? Hmmm... »

Mélinda se redressa brusquement, et se retourna face à Maki, en souriant à cette dernière, puis glissa son doigt sur le lacet noir de son décolleté. La vampire avait une robe très particulière, faite sur mesure, car elle s’ouvrait à partir de son long décolleté plongeant, de telle sorte que, quand on retirait le lacet noir, elle tombait le long du corps, et la partie haute de la robe s’ouvrait comme les pétales d’une fleur, afin de s’effondrer totalement.

C’est ce que fit Mélinda, sous les yeux de Maki, finissant toute nue devant elle, la vampire ne portant même pas de culotte. Ses lourds seins, ses hanches parfaites, son corps anguleux et parfait, avec son ventre plat... Elle était vraiment très belle, et s’approcha de Maki, puis, tout en lui souriant, alla s’asseoir sur elle, glissant ses jambes dans les recoins du fauteuil, à droite et à gauche de son corps, et, tout en posant une main sur son épaule, se courba vers elle, et lécha son cou, embrassa très tendrement sa peau. Elle jouait avec elle, glissant ses lèvres dans le creux de son cou, ou sur sa joue, léchant tout simplement sa peau, en remontant petit à petit.

« Tu vas bien, Maki ? Tu dois avoir du mal à respirer, maintenant, non ? Tatiana... Approche, ma chérie ! »

Silencieusement, la bunny girl obtempéra, et Mélinda se redressa un peu, venant agripper la nuque de Tatiana dans le creux de sa main, et se dépêcha de l’embrasser, plaquant sensuellement sa bouche contre la sienne, offrant à Maki un spectacle particulièrement alléchant. Mélinda offrit en effet un baiser fougueux à Tatiana, et Maki, outre le spectacle de ce baiser, pouvait aussi voir les magnifiques seins de sa Maîtresse, le corps de Mélinda filant vers l’arrière pour embrasser Tatiana.

Pour le dire autrement, Mélinda était royalement en train de prendre son pied !

DC d’Alice Korvander.

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Maki

Humain(e)

Re : Un achat de choix. [PV Mélinda]

Réponse 14 vendredi 30 décembre 2016, 21:25:02

Maki observait dans le plus grand silence la scène qui se passait devant ses yeux, ses deux saphir venant à alterner entre les deux couples. Maki se devait d'apprendre des choses de sa maîtresse, afin de la servir du mieux qu'elle le pouvait, se faisant, elle ne voyait pas le serpent de la luxure s'enrouler de plus en plus autour de son corps et resserrer les anneaux de l'envie, n'ayant pas encore reçu le poison du plaisir, ni cette divine morsure qui allait certainement la chambouler.  Son regard ne ratait pas une seule miette, essayant de rester le plus stoïque possible. L'insecte semblait vouloir rester confortablement dans son cocon, plutôt que de sortir et découvrir un autre monde.  Maki sentait une profonde empathie avec Tatiana, pour la simple et bonne raison qu'elle était la plus proche d'elle-même.  Même si elle intériorisait tout, elle ne pouvait s'empêcher de faire une projection sur des personnes qui la ressemblait. Timidité, rougeur, soumission ... Maki pensait qu'elle serait certainement dans un état similaire, d'où cette empathie avec la servante en bunny. Maki vint à avaler sa salive, elle sentait quelque chose venir en elle, réchauffer son corps, elle ne savait pas que tout cet érotisme ne la rendait pas indifférente ou plutôt ... ne tentait-elle pas de trouver une réponse en accord avec sa formation ?  L'esclave n'avait pas une grande connaissance, ce manque de savoir général aidant beaucoup à brider ses questionnements, mais aussi ses réponses, ne pouvant se fier qu'à ce qu'elle avait apprit. 

La scène de Metera et de Mélissa était tout aussi intriguant. Le fait de ne voir que le dos de l'une des femmes rajoutait à cette sensation déstabilisante qu'est l'esprit pervers. L'esprit humain était fait pour imaginer, concevoir, combler tout les vide d'un quelques chose. Cela était aussi applicable dans le domaine du sexe et de l'érotisme, tout ce qui n'était pas visible se devait d'être imaginé, pour donner un résultat attrayant.  Maki pouvait sentir la force de la drow dans sa prise, elle pouvait sentir le fait que Metera était du genre à aimer ça, même si elle ne pouvait pas réellement comprendre tout le plaisir que l'on avait à se faire saisir de cette manière. Mais vint un autre événement sous son regard, celui du déshabillage de sa maîtresse, ce qui n'était pas une chose commune selon l'esclave.  D'habitude c'était à l'esclave de dévêtir sa maîtresse, mais Mélinda en avait décidé autrement, laissant voir son corps digne d'une sculpture de Vénus, aux yeux de Maki qui fut prise d'une rougeur devant la beauté des vampires, même si elle ne savait pas qu'elle avait en face d'elle une créature de la nuit.   

Le corps assez plat de Maki contrastait fortement avec celui en courbe de sa maîtresse. Le rouge aux joues de l'esclave prit en intensité, alors que la vampire vint à doucement s'installer "confortablement" sur l'esclave. Une telle proximité avec un corps nu, celui de sa maîtresse de surcroît, vint à déstabiliser grandement l'esclave. Maki ne pouvait expliquer les bouffées de chaleurs qu'elle avait, ni le fait qu'elle se sentait dans un état encore plus faible qu'à l'accoutumé, pourtant elle n'avait pas faim, sa soif était pointait le bout de son nez du fait que son corps maintenait un état d'excitation lié aux spectacles précédant. Elle sentait sa nuque et sa peau frémir au petit jeu de Mélinda, l'esclave sentait un soupçons de peur n'aître à l'intérieur de sa gorge. Elle ne savait pas ce qui arrivait, n'arrivait pas à trouver une réponse dans son enseignement, elle devait chercher une réponse, mais on lui avait pourtant bien apprit à simplement obéir. 

La question de sa maîtresse n'aidait pas Maki à se calmer, elle voulu répondre, mais aucun son ne sortait de sa gorge, comme si les mots étaient retenus par un barrage qui ne laissait que le flot de l'air passer, mais bloquait le son. On pouvait voir dans son regard la lueur d'une jeune fille perdue, perdue dans la forêt des plaisirs où elle ne trouvait guère un endroit où se ressourcer.  La souplesse de la vampire permit en effet à l'esclave de voir la poitrine, fort bien doté.  L'esclave vint à un peu ouvrir sa bouche et gesticuler la langue, très timidement, comme pour essayer de ressentir ce baiser qu'avait Tatania.

Les mains de l'esclave se crispaient sur les accoudoirs, le serpent de la luxure ayant enfoncé ses crocs dans la demoiselle qui comprenait, bien tardivement, cette "soif" dont parlait Mélinda. Elle désirait être à la place de Tatiana, avoir aussi son lots de baiser, même si c'était pour se faire fouetter par la suite.  Maki ne connaissait pas le mot sadisme, mais pouvait trouver une définition pour décrire un des caractère de sa maîtresse, douce mais sadique, tel était les premiers points que l'esclave pouvait accoler à Mélinda.

Mais elle était encore loin de supplier sa maîtresse de la soulager, même si elle avait déjà gravit une grande marche.


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