Mother lust

Eiji avait longtemps reflechi avant de se décider. Il savait tres bien que ce qu'il allait faire n'était pas innocent. Il ne s'agissait pas d'un acte anodin.  Si cela tournait mal il pouvait avoir des soucis. Mais il avait longtemps reflechi et il se sentait pret. C'était ce qu'il ressentait. Du haut de ses 16 ans, le jeune homme affichait donc une grosse confiance en lui.  Il avait tout répété mentalement plusieurs fois et il avait la conviction de ne pas avoir commis d'erreurs. Il était pret pour en quelque sorte passer son examen. Cette fois il allait oeuvrer sans filet. Il fallait donc  penser à toutes les éventualités. Ce qu'il avait fait

Et donc quand il avait quitté la maison familiale a 8h , il etait assez serein. Portant l'uniforme  scolaire, il avait salué sa mère alors que son père était deja parti travailler. Comme tous les matins, il allait se rendre au lycée à pied. Il en avait pour 20 minutes. Sauf que ce matin, il n avait pas pris la route  de l'école. Non, il s'était dirgé un peu plus à l'est, vers la maison de son ami Osuko. Allait il le chercher ? Pas exactement. En fait, ce qu'il souhaitait c'était aller saluer sa mère. Et pour une raison particulière : il avait envie d'elle

Bien entendu , c'était assez classique qu'un adolescent de 16 ans fantasme sur la mère d'un pote. C'était même assez sain d'une certaine façon. Seulement  bien souvent cela finissait par  disparaitre. Mais pas chez Eiji. Ami d 'enfance  d'Osuko, il fantasmait sur sa mère depuis toujours. Chaque fois qu'il la voyait , il avait envie de la posséder. C'était devenu une idée fixe chez lui. Une sorte d'obsession malsaine et derangeante.

Même depuis qu'il sortait avec Funika les choses ne s'étaient pas tassées. Au contraire, quand il était avec elle, il ne cessait de penser à celle qui hantait ses pensées. Tant et si bien qu'il s'était promis de tout faire pour obtenir ses faveurs.

Et c'est ce qu'il comptait faire aujourd'hui. Bien aidé par le destin. Sans le savoir, Osuko avait  donné à son ami la meilleure chance de pervertir sa mère. Il en aurait ri tellement c'était pathétique.  Le fils qui sans le savoir causait la perte de la mère. C'était digne des plus grands drames de la littérature.  Mais cela servait surtout ses interets. Et pour y parvenir, il entendait bien se mettre en action maintenant.

Il allait donc brosser les cours mais peu importe le jeu en valait la chandelle. La sublime mère de famille etait chez elle elle ne travaillait pas. Osuko et sa soeur etaient partis au lycée, quant au mari il travaillait. Rien ne pourrait s'opposer à ce qu'il puisse etre seule avec elle.

Arrivé devant la maison, il pénétra dans la petite allée et alla sonner. Elle ne l'attendait pas. D'ailleurs vu l'heure matinale elle serait san doute surprise. Il était 8h 15 et alors qu'il attendait qu'elle apparaisse, il ressentait tout de meme un peu de stress. Mais tres vite il le chassa de sa tete et se dit qu'il avait ce qu'il fallait pour faire quelque chose de bien.  Enfin de son point de vue. Car ce qu'il avait en tete n'avait rien de louable ou de bien pensant.  Mais cela, elle allait bientot s'en apercevoir malheureusement.

Nao se leva comme tous les matins, ce jour là. Elle prépara le petit déjeuner pour son mari et ses deux enfants. Elle embrassa tendrement son mari -même si la présence des enfants avait amoindrit leur intimité, ils restaient un couple unie par une affection sincère- avant qu'il ne parte travailler, et fournit aux enfants leur bento avant qu'ils ne partent.

Elle était heureuse de sa vie sans histoire. A 37 ans, elle considérait qu'elle n'était plus une jeune femme fraîche comme aime les hommes, mais elle sait qu'elle continue d'attirer des regards, ce qui la rend toujours nerveuse. Mais, en temps que femme, elle se devait de faire attention à elle, ne serais ce que pour faire plaisir à son mari, aussi continuait t'elle de se coiffer, de se maquiller, et de bien s'habiller.

Aujourd'hui, elle avait mit une robe pâle, prêt du corps, légèrement fendue au niveau des cuisses, et élégamment décolleté. Ses longs cheveux noirs bouclaient sur ses épaules. Mais comme sous vêtement, elle utilisait maintenant la commodité, et avait un soutient gorge large et blanc, sans fioriture, tout comme sa culotte. A son âge, on ne pensait plus à la bagatelle en journée, et les dernières tentatives avec son époux n'avaient pas changées grand chose.

Sa journée était chargée. C'était la journée hebdomadaire du nettoyage de la maison! Elle devait briquer toute la maison, pour que tout resplendisse au retour de sa petite famille. Certaines femmes trouvaient ces corvées dégradantes, elle avait fait le choix d'être une femme au foyer, et elle aimait sa vie, sa famille, et sa maison.

Elle commença par l'aspirateur, et venait de terminer de le passer dans la cuisine, s'attaquant au salon. Au bout de quelques minutes, on sonna. Surprise, elle regarda l'heure: trop tôt pour le facteur, et elle n'attendait aucune livraison. Son mari et les enfants avaient les clés, alors qui? Une voisine? Elle éteignit l'aspirateur, et alla à la porte, observant par le judas, et fut très surprise. Elle ouvrit la porte sans attendre.

-Eiji! Mais que fais tu là? Tu devrais être en cours, mon chéri!

Depuis le temps qu'elle connaissait le jeune homme, elle l'aurait presque adopté. Il était le jeune homme le plus gentil et serviable qu'elle connaisse, et n'hésitait jamais à lui proposer son aide dans ses activités. Il était un peu bizarre par moment, bien sûr, mais comme tous les adolescents. Aussi n'hésita t'elle pas à le faire rentrer, et l'envoya s'installer au salon, le temps d'aller préparer du thé.

Revenant au salon, souriante, elle posa le plateau sur la table, et lui servit le thé, mettant naturellement son décolleté en valeur. Elle n'y prêtait pas attention, il avait l'âge de son fils. C'était un enfant, pour elle.

-Dis moi toi, Eiji, cela ne va pas? Tu sembles tendu! Pourquoi sécher les cours, tu as un problème? Que se passe t'il?

Elle s'inquiétait réellement pour lui, elle le connaissait depuis si longtemps.

Eiji n'avait rien dit pour le moment. Il s 'était contenté de saluer respectueusement son hote et d'aller s'asseoir sur le divan. Lui avait bien sur remarqué son decolleté. Elle avait une poitrine aguichante tout comme son corps. Certes, elle avait eu deux enfants, n'était plus de prime jeunesse mais elle restait superbe. Nao était ce genre de femmes qui malgré l'age avançant ne prenait pas ride au niveau de sa beauté.Il ressentait pour elle une attirance qu'il ne savait meme pas expliquer. Mais il était clair qu'il avait deja plein de pensées impures

« Merci »

installée face à elle, il but une goirgée de thé. Il n'avait pas l'intention de tout devoiler comme cela. Il devait etre plus malin et surtout prendre le temps de poser les choses. C'est pour cela qu'il avait reflechi non stop a ce moment. Et surtout, c'est pour cela qu'il était là. Prenant une profonde inspiration, il se sentauit étrangement serein et pas du tout inquiet

« En fait c'est pour Osuko que je suis ici »

Il essayait de voir ce qu'elle pouvait ressentir. Forcement, parler de son fils avait capté son attention. Il n'y avait pas meilleur moyen pour mobiliser sa concentration. C'était le but recherché. Mais maintenant, il fallait peser chaque mot et surtout ne pas faire n'importe quoi. Se montrer trop imprudent pouvait lui causer du tort. Et puis, vu ce qu'il avait à dire, il n'était pas certain qu'elle reagisse bien. C'était la partie sur laquelle il avait le moins d'emprise

« Vous savez je considère Osuko comme un frère. On est amis depuis toujours et je pensais que pour lui c'était la meme chose »

Marquant une autre pause, il but une autre gorgée. Allant dans la poche de son pantalon, il en sortit un papier. Une feuille blanche sur laquelle on avait ecrit quelque chose. Il la tenait en main avec un certain degout. On pouvait sentir qu'il n'était pas à son aise

« Il y a  15 jours Osuko m'a donne cette lettre. Enfin il y avait une boite remplie de lettres plutot. Je n'ai pris celle la qu'a titre indicatif pour que vous compreniez. »

Il lui tendit, la laissant lire ce qu'elle contenait. Voyant sa tete, il ne put s'empecher de sourire. Elle semblait choquée et c'était l'effet recherché. Pour l'instant tout se passait comme il l'avait souhaité mais il allait seulement aborder  le noeud du probleme

« Comme vous le voyez osuko est amoureux de moi. Et si je l'aime comme un frère, il va sans dire que cela ne va pas plus loin. Je susi hétérosexuel et vous avez deja vu ma petite amie »


Il n'ne dirait pas plus pour le moment. Prenant soin de bien la fixer, il sentait l'envie et le désir monter en lui de plus belle.

« En fait c'est pour Osuko que je suis ici »

Nao le regarda immédiatement avec une légère inquiétude. Osuko? Que se passait il? Un accident sur le chemin? Des problèmes au lycée? Elle savait qu'il avait des fois des problèmes relationnels avec des camarades... Etait il racketté? Pire, harcelé moralement? Frappé, peut être? Ou alors... Ses notes... non, elles restaient bonnes... Sauf s'il trichait!

« Vous savez je considère Osuko comme un frère. On est amis depuis toujours et je pensais que pour lui c'était la même chose »

Elle était pendue à ses lèvres, victime du silence théâtral qu'il fit. S'il tentait de faire monter le suspense, elle était totalement tombée dedans. Elle suivit sa main, jusqu'à sa poche, et en sortir un papier. Une demande de rançon? Un contrat de mariage? Osuko se serait marié en secret?! Non, c'était stupide...

« Il y a  15 jours Osuko m'a donne cette lettre. Enfin il y avait une boite remplie de lettres plutot. Je n'ai pris celle la qu'a titre indicatif pour que vous compreniez. »

L'inquiète laissa vite place à la consternation en lisant la lettre. Une lettre d'amour, enflammée, et même assez... osée. C'était bien l'écriture de son fils, et sa signature. Elle ne pouvait être fausse. Son fils... homosexuel. Ce n'était pas un drame en soit. Mais dans leur ville ultra concervatrice, cela allait avoir l'effet d'une bombe qui entacherait toute la famille. Osuko serait renvoyé du lycée... Son mari pourrait perdre son travail. Et la soeur d'Osuko... Cela justifierait pour des prédateurs tous leurs actes...

« Comme vous le voyez osuko est amoureux de moi. Et si je l'aime comme un frère, il va sans dire que cela ne va pas plus loin. Je susi hétérosexuel et vous avez deja vu ma petite amie »

Elle hocha la tête, la gorge toujours nouée. Heureusement que lui était un bon garçon. Elle le prit dans ses bras, le serra contre elle.

-Merci de m'avoir prévenue, Eiji. Tu es un vrai ami, ça me touche beaucoup.

Elle le lâcha, et plia la lettre maudite. Grace à Eiji, le pire serait évité.

-J'en parlerais avec mon époux ce soir, et nous en parlerons à Osuko. Je veux son bonheur, aussi nous trouverons un compromis.

Elle envisageait déjà de l'envoyer à l'autre bout du pays, en pensionnat. Oui, c'était sans doute le mieux.

-Je ne te remercierais jamais assez d'avoir été si prévenant envers notre famille. Merci de garder ce secret avec nous. J'imagine que tu as détruit les autres lettres?

Elle lui adressa un sourire chaleureux. Qu'aurait-il put faire d'autre, de toute façon?

Le contact avec Nao lui avait plu. Il n'y avait pas de doutes la dessus. Ce qu'il avait ressenti quand elle l'avait enlacé lui avait donné la confirmation qu'il faisait ce qu'il fallait faire tout simplement. Il pouvait être certain maintenant qu'il agissait pour assouvir une pulsion. Et qu'il ne devait pas, ne pouvait pas reculer. Cette femme l'excitait comme jamais et maintenant qu'il était chez elle, seul, il ne pouvait pas  faire machine arrière

« C'était normal de vous prevenir Nao. »

Il avait l'air bienveillant. Et pourtant. Bien sur, elle avait tendance à imaginer le pire comme toutes les mères. Mais il était clair que si cela se savait la vie d'Osuko ne serait plus la meme.Ils erait moqué, harcelé, il allait voir sa vie changer du tout au tout. C'est pour cela qu'il avait prevenu sa mère. Dans un pays aussi conservateur, il venait de se mettre lui même dans des soucis assez importants. Et pusi tout était une question d'image. Non, Eiji avait vraiment une bombe entre les mains. Et il avait le pouvoir de la faire exploser ou pas

« Heureusement que c'est à moi qu'il a fait cette déclaration d 'amour »

Il etait toujours assez calme. Eiji était de taille moyenne pour un garçon. Les cheveux blonds couleur or, il avait les yeux verts. Il avait encore l'air assez juvénile malgré ses 16 ans et cela contribuait à son charme. Il avait ce coté inoffensif mais en meme temps, ce sourire charmeur. Il n'était pas laid pas beau. On sentait que physiquement il devait encore se déterminer pour la suite des événements ; mais pour l'instant c'était un jeune homme qui avait encore un charme assez enfantin. Même si sans doute cela l'aurait vexé d'entendre cela

« Je n'ai pas encore détruit la boite avec les lettres. Je voulais d'abord vous en parler, et puis,  comme vous le dites c'est un lourd secret que je dois garder pour moi »

Il se faisait plus mystérieux, plus distant.  Mais pour l'instant rien ne laissait deviner le fin fond de sa pensée. C'était justement ce qu'il cherchait. Buvant une autre gorgée, il prenait l'air eznnuyé et grave. 

« Toute cette histoire me met mal à l'aise. C'est plus que je ne peux supporter à bien des égards. Et puis c'est une lourde responsabilité sur mes épaules. Je dois preserver ce secret dans l'intéret de toute une famille. Cela me confère un pouvoir immense et c'est un peu perturbant »

Il souriait toujours malgré tout. Nao était toujours face a lui, encore relativement confiante. Pour le moment du moins. En apparence, son attitude pouvait s'expliquer. Qu'il soit perturbé n'était pas illogique. Ce qui l'était moins, c'était ce qu'il continuait de penser en la regardant. Cette poitrine notamment semblait le narguer. Eiji s'efforçait pour l'instant de rester cohérent avec ce qu'il avait en tête. Mais de plus en plus, il sentait qu'il prenait un virage plus sinueux dans sa reflexion. Il allait bientot sortir de pistes . S'en remettrait il ?

« Heureusement que c'est à moi qu'il a fait cette déclaration d 'amour »

Nao le regarda en souriant gentiment. Eiji était plutôt un joli garçon, avec sa bouille et ses cheveux blonds, qui donnait envie de le prendre dans ses bras pour le câliner. Il deviendrait sans doute un bel homme, et elle pouvait comprendre le choix de son fils. Mieux, elle trouvait qu'il avait bon goût, il aurait put choisir un de voyou de pacotille, un Furyo du dimanche, mal fagoté et mal coiffé, avec des piercing ou pire, des tatouages.

-Je suis désolée qu'il t'ait embarqué dans cette histoire, Eiji.

Elle était vraiment désolée pour lui, elle l'appréciait beaucoup. Et sa peine ne fit qu'accroître quand il expliqua qu'il s'agissait d'un lourd secret. C'était vrai, et elle le savait assez mature pour en comprendre la portée. C'était rassurant, en un sens, car elle savait qu'il était assez responsable pour ne pas trahir le secret. Mais cela devait faire peser sur ses frèles épaules d'enfants un lourd fardeau, et elle s'en sentait désolée.

« Toute cette histoire me met mal à l'aise. C'est plus que je ne peux supporter à bien des égards. Et puis c'est une lourde responsabilité sur mes épaules. Je dois preserver ce secret dans l'intéret de toute une famille. Cela me confère un pouvoir immense et c'est un peu perturbant »

-Je comprends. Mais maintenant que tu nous l'a dit, nous allons te décharger de ce poids. Fait nous confiance. Je ne te remercierais jamais assez.

Elle lui fait un sourire, réfléchissant un instant. A son âge, on a constamment des choses à acheter, et sa famille n'est pas spécialement aisée, sans être pauvre.

-Ecoute, tu sais que tu seras toujours accueillit sous ce toit si tu en as besoin. Mais veux-tu que je te donne un peu d'argent? Ce n'est pas pour acheter ton silence, mais ainsi, tu pourras te faire plaisir et oublier un peu cette histoire.

Il n'y avait pas de mauvaise pensée derrière sa proposition. Honnêtement, elle le considérait comme trop jeune et innocent pour être avide d'argent.

« Pas autant que moi. C'était mon meilleur ami »

Il en parlait au passé.C'était voulu. Bien entendu il n'était pas ravi  de cette déclaration ; Hormis l'avantage que cela representait vis a vis de  nao, pour le reste, il était plutot furax. Que les choses soient claires, il n'était pas homophobe. Mais il n'était pas non plus ravi de l'entendre lui dire qu'il l'aimait. Cela le mettait mal à l'aise et lui filait la nausée à vrai dire.  Si jamais cela se savait, ons e fouterait de lui clairement. Mais cela il n'allait pas le dire à la belle mère de familel. Mais oui, pour etre franc, lui aussi voulait que rien ne sorte de tout cela

« Je suis touché que vous veuillez me remercier et me faire plaisir ; j'en attendais pas moins de vous. Je vous ai toujours apprécié Nora »

C'était rien de le dire. Se mettant à la regarder de manière un peu plus intense il se posait la question de savoir si oui ou non il fallait etre cash maintenant. Cela ne lui ressemblait pas, il avait toujours preféré les choses plus fines, plus habiles.  Il devait s'en tenir à son plan initial. Et surtout pas se laisser griser par l'excitation

« cependant je serai mal pris d'accepter votre argent. Et puis c'est quelque peu basique comme demarche non.  »

la encore, on pouvait trouver son attitude assez bonne. Il semblait avoir des principes, c'était a son honneur. Il etait en apparence la personne de confiance qu'on pouvait imaginer. D'ailleurs, depuis tout ce temps, il avait toujours veillé à rester ce qu'il était : un jeune homme bien elevé et discret

« Et puis pour etre franc avec vous, vu la lourdeur du secret j'escomptais un peu mieux »

Sauf que pour la première fois il semblait se montrer cupide et intéressé.  Du moins, c'etait sous entendu mais pas encore clairement annoncé dans ses propos. Laissant chez son hote l'occasion de reflechir a ce qu'il venait de dire, il terminait son thé tranquillement. Il avait encore quelque chose à ajouter et il allait le faire de suite

« Je ne veux pas paraitre ingrat mais j'estime que c'est légitime de demander cela. Et puis  je me dis qu'on est pas obligé d'en parler à votre epoux ou meme à votre fils. Cela pourrait rester entre nous. De cette façon votre fils n'aurait pas à culpabiliser de decevoir ses parents.Et votre mari evitera de mettre trop pression sur lui. C'est deja assez compliqué de la sorte non, Autant reduire les personnes impliquées »

Il etait toujours calme et parlait avec aplomb. Sur de son fait, il guetteait maintenant sa reaction. Assez confiant, il savait que tout plaidait pour lui

« Pas autant que moi. C'était mon meilleur ami »

Nao le regarda, avec tristesse. Elle pouvait comprendre, mais trouvait que cela était du gâchis... Une si belle amitié! Eiji tenait tellement à son ami, elle en avait mal au coeur pour lui.

-Tu pourras quand même venir nous voir quand tu veux, tu sais?

«Je suis touché que vous veuillez me remercier et me faire plaisir ; j'en attendais pas moins de vous. Je vous ai toujours apprécié Nora. cependant je serai mal pris d'accepter votre argent. Et puis c'est quelque peu basique comme démarche non.  »

Elle sourit devant ce regard. Il la regardait souvent comme ça, comme s'il cherchait chez elle quelque chose qui lui manquait. Au début elle n'avait pas comprit, il ne cherchait pas une mère de substitution. Maintenant, elle ne cherchait plus à comprendre, considérant que c'était une preuve de l'affection qu'il y avait entre deux. Et elle était agréablement surprise qu'il refuse l'argent. C'était un gentil garçon. Et même si elle fonça les sourcils quand il parla de mieux, c'était moins parce qu'elle le trouvait méchant que pour chercher ce qu'il pouvait vouloir. Peut être un scooter? Ou bien... une participation pour financer ces études? Oui! Cela devait surement être ça! Il devait vouloir des cours du soir, ou de quoi payer des frais d'inscriptions en fac! Il était tellement gentil et bon élève... Elle aurait aimée l'avoir pour fils. Non pas qu'elle n'aimait pas Osuko -même avec ce qu'elle avait apprit, il restait son fils, et elle l'aimait. Elle voulait vraiment le meilleur pour lui- , mais elle aurait adoptée Eiji si elle avait pu.

« Je ne veux pas paraître ingrat mais j'estime que c'est légitime de demander cela. Et puis  je me dis qu'on est pas obligé d'en parler à votre époux ou même à votre fils. Cela pourrait rester entre nous. De cette façon votre fils n'aurait pas à culpabiliser de décevoir ses parents.Et votre mari évitera de mettre trop pression sur lui. C'est déjà assez compliqué de la sorte non, Autant réduire les personnes impliquées »

Elle hésita. Ne pas en parler? C'était un lourd secret, et elle aurait aimé en discuter avec Osuko... Lui dire qu'elle l'aimait malgré tout, et de faire attention, avec les hommes... Mais c'était vrai que si elle l'envoyait en pension, loin, il pourrait penser qu'on l'éloigne par honte... Et elle ne pourrait pas prévenir son mari sans qu'il ne décide de confronter son fils. Elle pourrait les convaincre de l'envoyer en pension... Peut être... Cela pourrait marcher, mais elle hésitait encore.

-Je... Je vais y réfléchir. Ne t'en fais pas, mon grand, tu n'as plus à t'inquiéter pour cela, je vais m'en occuper.

Elle lui sourit, gentiment, et ajouta

-Et pour ta demande? Puisque tu me dis qu'elle est légitime, je pense que je pourrais te l'accorder, mon chéri.

Elle ne doutait pas une seconde de la légitimité de la demande.

Bon elle était plus ou moins à point. Il ne savait pas encore si c'était le bon moment mais ca y ressemblait. Et puis pour le savoir, il fallait se jeter à l'eau un moment ou l'autre. Eiji avait donc décidé d'y aller, en se disant que de toute façon, il fallait tot ou tard qu'il ose prendre cette decision

« Je suis content de voir que nous pouvons nous entendre  et qu'on est sur la meme longueur d'onde»

Il souriait toujours et se montrait encore confiant. Peut etre top ? Seul l'avenir allait pouvoir y repondre mais il était clair qu'il y avait chez le jeune homme une tres grosse confiance en lui. Sans doute lié au fait qu'il pensait avoir un ascendant déterminant

« Et bien pour être franc je ne sais pas si ma demande va vous plaire ou pas. Elle est un peu particulière mais on se connait depuis un moment et peut être que je me pose trop de questions. Ce qui est certain c'est que je me dis que si quelqu'un peut m'aider c'est vous »

Beaucoup de mystères pour noyer le poisson. Il s'en rendait compte. C'était plus fort que lui car malgré tout il n'était pas certain de l'accueil qu'elle ferait à son offre. Mais il fallait le faire, il devait arreter de se voiler la face ou de reculer l'inévitable

« Vous savez j'ai une petite amie Funika. On est ensemble depuis un moment. Je crois que je l'aime même si je ne sais pas encore vraiment ce que cela veut dire. Mais quand je suis avec elle je me sens relativement bien »

Il parlait de Funika. C'était assez surprenant et il était légitime de se demander ou il voulait en venir avec tout cela. Mais cela n'allait pas tarder à être clairifié de façon assez nette. Il n'avait pas d'autres alternatives

« On a commencé à avoir des rapports sexuels. Je pense pouvoir dire qu'elle apprecie ce que je fais. Seulement elle refuse de me faire une fellation. Elle dit que cela fait vulgaire.  J'essaie de lui dire que c'est quelque chose de naturel. Mais elle ne veut pas m'écouter. Alors je me disais que peut être »

Il s'arreta. Il essayait de savoir ce qu'elle ressentait ou de voir la tete qu'elle pouvait faire.Devait il continuer ? Il le pensait et puis, encore une fois c'était la seule chose à faire pour avoir gain de cause.

« Je ne veux pas vous me manquer de respect  Nao. Mais vous savez depuis que je suis jeune je fanatsme sur vous. Et d'ailleurs quand je  fais l'amour à Funika c'est à vous que je pense. Je me disais que vu ce que je sais sur votre fils, vu la position delicate dans laquelle il me met, peut être que vous pourriez faire en sorte de me soulager. »

en gros de le sucer. Mais dis de cette façon, avec son air gené et juvénile, peut être que cela pourrait ne pas choquer Nao. Et qui sait même la perturber. Comment reagir à cela ? C'était sans doute cela sa meilleure chance comme le fait qu'il savait quelque chose sur son ami.

« Et bien pour être franc je ne sais pas si ma demande va vous plaire ou pas. Elle est un peu particulière mais on se connait depuis un moment et peut être que je me pose trop de questions. Ce qui est certain c'est que je me dis que si quelqu'un peut m'aider c'est vous »

Elle se pencha vers l'avant, souriante, lui posant une main sur l'avant bras. Qu'il était mignon quand il hésitait, il semblait comme un enfant depuis un bonbon!

-Je t'écoute. Je suis prête à t'aider autant que possible.

« Vous savez j'ai une petite amie Funika. On est ensemble depuis un moment. Je crois que je l'aime même si je ne sais pas encore vraiment ce que cela veut dire. Mais quand je suis avec elle je me sens relativement bien »

Elle fronça un peu les sourcils, surprise. Elle ne s'était pas attendu à ça. Voulait il des conseils pour sa vie sentimentale? Il ne devait pas oser en parler avec sa propre mère, et avec Osuko...

« On a commencé à avoir des rapports sexuels. Je pense pouvoir dire qu'elle apprecie ce que je fais. Seulement elle refuse de me faire une fellation. Elle dit que cela fait vulgaire.  J'essaie de lui dire que c'est quelque chose de naturel. Mais elle ne veut pas m'écouter. Alors je me disais que peut être »

Là elle commença a virer au rouge tomate. Il était... en train... de lui... parler... de sexe...? Oh mon dieu! A son âge? Elle retira sa main de son avant bras, essayant de garder une expression neutre, mais elle était morte de honte.
Et cela ne fit qu'empirer. Il fantasmait sur elle? mais... Il avait à peine 16 ans! Lui demandait il réellement de le... Oh! Dire qu'elle était perturbée était un euphémisme.

-Mais enfin, Eiji! Tu n'y penses pas! Tu as l'âge de mon fils! et je suis mariée!

Avait il perdu l'esprit? C'était complètement fou comme situation, qu'elle en oubliait le problème principal.

« Et alors ? L'age n'a rien avoir »

la il était vexé et sortait du plan prevu. Sa reaction était vive et épidermique.Elle était celle d'un gamin contrarié. Elle avait osé se moquer de lui d'une certaine façon. C'était ainsi qu'il l'avait pris en tout cas. Que croyait elle ? Qu'il était incapable de bander ou de lui donner du plaisir ? Touché dans son orgueil, il n'avait pas plus envie de dire les choses avec retenue. Elle allait voir ce qu'elle allait voir

« Je suis tout autant capable de  ton mari de te donner du plaisir voire plus meme ? »

Il s'était levé et avait laissé tomber le vous utilisé depuis toujours. Cette fois, il était mis sur le meme pied d'égalité qu'elle. En colère, son facièes avait changé. Il n'était pas comme elle avait l'habitude de le voir. Il montrait une nouvelle facette de sa personnalité qui pour le coup avait de quoi inquiéter. C'était brusque comme changement

« De toute façon tu n'as pas le choix, ce sera ccela ou je balance tout tu m'entends ? Cela fait trop longtemps que j'attends ce moment . Alors tu vas me donner ce que je veux et me laisser profiter de ton corps Nao. Il y a trop longtemps que tu me chauffes sans que je puisse agir comme je l'entends. Cette bouche, cette poitrine, je les veux et maintenant »

 Il hurlait de plus belle donnant une image de lui des plus troubles. Ce n'était plus la meme personne, tout ce qu'il avait accumulé en lui depuis des lustres explosés.

« La seule chose que j'ai toujours voulu pendant ces années c'est te posséder nao. T'as jamais remarqué quand je venais dormir ici les sous vetements qui disparaissaient ? Tu crois que je les prenais pour quoi. La nuit quand tout le monde dormit je me levais pour écouter à la porte de ta chambre . Jamais je ne vous ai entendu avec ton mari. A croire qu'il n'a jamais envie de toi l'imbecile. Alors que moi depuis tout ce temps je n'ai qu'une obsession »

Bon clairement il venait de basculer dans un autre univers. Il était comme habité.  Elle avait reveillé en lui quelque chose de mauvais et elle risquait de le payer maintenant. Eiji était devenu un escpèce d e monstre assoiffé de sexe

« On va aller dans la chambre ou tu dors avec ton mari. Sur le lit. Tu vas me donner tout ce que je veux, tu m'entends tout ce que je veux.Surtout tu feras ce qu'il faut pour me contenter. Dans le cas contraire je balancerai tout sur ton fils. »

il la regardait avec envie et désir.Hormis les deux chats de la maison, il n'y avait aucun té moin de ce qu'il voulait faire. Tout se passerait entre lui et Noa

Elle était surprise. Choquée. Dépassée. Elle posa sa main sur sa bouche, faisant cliqueter l'épais bracelet doré qu'elle avait autour du poignet. Elle regardait Eiji avec un mélange de peur, et de stupéfaction, quand il commença a sortir tout cela. Jamais elle ne l'en aurait pensée capable. Lui qui était si gentil, si timide... Si doux! Elle ne reconnaissait plus son regard, qui semblait... colérique, fou.

Plus il avançait dans ses propos, plus il semblait possédé. L'entendre l'appeler par son prénom, ainsi, comme si elle était une sorte de... fantasme pervers... Elle avait peur.
Bien sûr qu'elle avait remarqué que des sous vêtements disparaissaient... Mais elle n'y avait pas prêtée attention, des chaussettes disparaissaient aussi à chaque lavage... Elle recula, lentement. Son médaillon en forme de lune tressautait dans son décolleté, elle tremblait légèrement.

Les deux chats s'étaient enfuis sous les cris, et soudain, Nao eut peur. Et si les voisins l'entendaient crier ainsi? Alors, soudainement, elle le plaqua contre elle, essayant de le calmer. Elle lui chuchota des mots doux, l'enlaçant de ses mains vernies en rouge. Il commença a la toucher, un peu. Elle resta droite, continuant d'essayer de le calmer.

-Calme toi, Eiji... Calme toi...

Elle avait faillit l'appeler "mon petit", mais vu sa réaction lorsqu'elle avait parlée de son âge, elle se dit qu'elle devait l'éviter.
Finalement, enfin, il s'immobilisa. Elle pouvait sentir qu'il avait le regard plongé dans son décolleté, et qu'il était en train de... la sentir. Elle même sentait contre sa cuisse une bosse, et elle s'en voulu, pensant à son mari. Elle le fit s’asseoir, et s'écarta un peu de lui. Elle prit une voix calme, essaya de paraître moins perdue qu'elle ne l'était.

-Eiji. Tu es presque un adulte, maintenant, aussi je vais te parler comme tel. Tu ne peux exiger cela de moi, tu le sais. Je suis une femme mariée, et même si je ne l'étais pas, cela s'appelle du chantage. C'est puni par la loi, tu le sais. Ecoute moi. Je ne suis qu'une vieille femme. Toi tu as encore toute ta vie, et de nombreuses femmes qui t'aimeront. Comme Funika.

Elle lui sourit, tendrement, espérant réussir à lui faire entendre raison.

Êlle le traitait encore comme un gamin. C'était insultant et meprisant. C'est vrai il avait sa tete contre ses seins. Il l'avait laissé faire mais c'était pour mieux les sentir. C'était d'ailleurs assez ironique qu'elle tente d ele calmer tout en lui mettant sa tete contre sa poitrine. Serrant les points, il etait resté immobile et silencieux un moment. Il avait l'air paralysé et comme ailleurs. Mais quand elle voulu s'éloigner de lui, il lui retint le poignet. Ou croyait elle aller comme cela ? Il ne suffirait pas de le raisonner  s'eut été trop facile. Et elle sous estimait encore le tourmens qui pouvait l'habiter lui

« Une vieille femme ? Es tu aveugle ? Tu es une magnifique femme, tu as tout ce qu'il faut pour plaire à un homme. J'en ai rien  a foutre de Funika, c'est une gamine. Elle n'a pas ton corps, pas tes formes. Elle  n'est pas toi »

Il s'était relevé et s'était collé contre elle.Il était dans don dos, et semblait toujours empreint de plus de vigueur et de désir pour elle. Rien ne serait aisé surtout pas se soustraire a ce qu'il voulait si ardemment. Trop de pulsions, trop d'envies étaient en lui que pour reculer maintenant. C'était maintenant qu'il la voulait, il avait cela en tete depuis trop longtemps.

« Je suis certain de te donner satisfaction nao. J'ai tout ce qu'il faut et je suis vigoureux. Je me suis entrainé sur Funika pour etre pret pour ce jour »

Il la maintennait contre lui avec une force surprenante. Elle ne pouvait pas ne pas sentir la bosse contre ses fesses et son souffle dans son cou ; Elle ne faisait qu'exciter la bete.Car il n'était plus vraiment humain et peut être devrait elle songer à tenter de le calmer en lui offrant quelque chose. Car là elle ne controlait plus rien et ne faisait que renforcer sa rage sexuelle

« je me fiche que tu sois mariée et mère. Bien au contraire c'est encore plus exictant.  Tu ne sais pas à quel point tu peux plaire, et surtout comment tu peux me rendre ivre de désir . C'est peut être du chantage mais je m'en fiche j'ai deja ete trop loin que pour reculer. Il me faut quelque chose sinon je vais tout balancer Nao. Tu es prete a laisser ton fils affronter la meute comme cela ? C'est ce que tu veux pour lui ? Briser sa vie ? »

Il lui lécher un lobe d'oreille et le cou. Une main lui caressait les fesses  et venait se mettre au niveau de la légère ouverture qu'il y avait sur le coté de cette jupe. Il faisait des mouvements circulaires autour de ses fesse avec son bassin pour qu'elle sente bien sa verge contre elle. La vue de son alliance aiguisait son appetit

« On va aller dans cette chambre ou tu partages le lit de ton mari chaque soir. Et tu vas me donner une bonne raison pour que je garde le petit secret de ton fils. De toute façon cela ne sera pas desagreable pour toi ; tu me vois encore comme un enfant mais ce que j'ai entre les jambes va te montrer le contraire.Je suis certain qu'en plus d'avoir un beau corps, tu dois savoir y faire. T'as de l'expérience pas comme Funika toi »

le souffle court il était ailleurs. Et toujours plus excité au fil du temps

Cela ne fonctionnait pas, elle le voyait dans ses yeux. Elle chercha à s'éloigner, quand il lui agrippa le poignet. Elle tremblait. Bien sûr qu'il était agréable d'entendre que l'on était une belle femme, mais... Pas par un jeune homme sur le point d'abuser d'elle sur le champ.

« Je suis certain de te donner satisfaction nao. J'ai tout ce qu'il faut et je suis vigoureux. Je me suis entrainé sur Funika pour etre pret pour ce jour »

Elle n'en revenait pas de l'entendre parler ainsi de sa petite amie, comme d'une sorte de poupée gonflable jetable. Où était passé le Eiji qu'elle connaissait? Existait il vraiment?

-Ce n'est pas la question, Eiji... Je...

Elle se tut, frémissante en le sentant se coller à elle. Qu'allait elle pouvoir faire? Son chantage était maintenant clairement explicite. Et vu son état, il serait impossible de le résonner. Il était capable d'aller crier partout ce qu'il savait, tant il semblait frustré. Quand il commença a caresser la peau de sa cuisse, elle sursauta. Que faire? C'était un choix à la Charybde et Scylla. Céder à ses avances, trahir son époux et ses valeurs? Ou briser la vie de toute sa famille?
Elle aurait aussi put le tuer. L'idée lui traversa l'esprit. Mais que faire du corps? Si la police venait? Sa vie serait brisée tout autant, voir pire.

Alors, lentement, l'évidence lui apparut à l'esprit. Elle devait céder... Au moins de quoi le calmer, et le résonner après. Il voulait voir sa chambre...

-Je... Juste...

Elle n'arriva pas à parler, et le mena dans la chambre conjugale, à l'étage. Une belle chambre, sobre. Sur la table de nuit de son mari, une photo de toute la famille trônait, souriants. Heureux. Elle était changée chaque année, pour l'anniversaire de son époux. D'ailleurs, sur une chaise, traînait une de ses chemises, et ses chaussons étaient rangés au pied du lit. Sur la table de nuit du coté de Nao, se trouvait une photo de ses enfants bébés, ainsi que sa photo de mariage. Les photos souriaient, et elle avait encore plus honte de la situation.

Eiji se laissa tomber sur le lit, et Nao fini par retrouver sa voix.

-Eiji... Je vais faire... Ce que tu m'as demandé. Je vais... -elle déglutie, sa voix chancelante- te soulager, comme tu m'as demandé... Mais... Je veux que nous soyons d'accord. Juste une... une... fellation...

Elle avait finie au rouge cramoisie. Elle était morte de honte, parler de ça à un enfant de l'âge de son fils... dans la chambre conjugale... Supporterait elle juste cette honte?

Eiji etait rentré dans la  chambre avec les yeux brillants et grands ouverts. Finalement, elle avait cédé. C'était logique et normal au vu de la situation. L'amour d'une mère etait plus fort que tout y compris que sa propre dignité. Certes le plan avait un peu dévié mais le resultat etait plutot bon malgré tout.Il fallait retenir cela avant tout le reste.

Balayant la pièce du regard, il vit les photos. C'était excitant comme sentiment. C'est ici qu'elle dormait tous les soirs avec son mari et lui allait entrer par la force dans leur intimité. C'était grisant comme sensation. Dorénavant elle ne pourrait pas s'empecher de penser a lui quand elle serait avec lui. Il le savait. Elle ne pourrait pas l'oublier. Et lui ne l'oubliera pas

« Je suis content de voir qu'on a su se comprendre »

Pour la première fois depuis qu'elle l'avait amené ici il brisait le silence. Il semblait etre redevenu calme. Il faut dire qu'il avait eu gain de cause et qu'il n'avait plus de raisons de s'énerver.  Le fait qu'il retrouve la pleine mesure de ses moyens aussi rapidement n'était pas bon signe. Plus reflechi, il était plus dangereux. Il etait surtout moins amene de commettre des erreurs.

« Je  suis désolé d'avoir du te menacer Nao. Mais je n'avais pas le choix.Maintenant que tu as compris l'intéret de ta famille, je peux me concentrer sur le fait de prendre du plaisir et de t'en donner bien sur. A partir du moment ou j'ai ce que je veux je ne suis pas une menace. »

Le but de tout ceci etait de la rassurer et de la rendre moins nerveuse. Assis sur le bord du lit, il lui fit signe de venir s'asseoir a coté, à sa gauche, l'empechant de se deshabiller trop vite

« garde tes vetements ta tenue me plait comme cela »

Dirigiste et assez sur de lui sur ce qu'il voulait, il lui caressa le visage et souriait. Enfin elle était a lui comme il l'avait toujours voulu. Il allait profiter de son corps, de sa bouche, c'était plus que ce qu'il ne voulait.

« je ne prendrai que le haut de ton corps alors comme convenu.Ta bouche et ta poitrine me combleront d'aise j'en suis certain Nao. Tu es une vraie femme toi avec un corps somptueux . Par contre nous avons tout notre temps. De toute façon j'ai brossé pour la journée »

cela dit il fallait agir maintenant. Tournant son visage vers lui il vint l'embrasser dans le cou et lui mordiller le lobe de l'oreille. Pas vraiment hésitant , il ne tarda pas à flirter avec elle, venant chercher sa langue pour entamer une danse sensuelle avec la sienne. La faisant tournoyer, il l'embrassait à pleine bouche comme il n'avait jamais embrassé avant .C'était pas un baiser tendre ou langoureux, c'était le genre de baiser sexuel empreint d'une envie forte de posséder la personne. De plus en plus temeraire, il alternait baisers sur la bouche et dans le cou, alors qu'une main caressait deja la poitrine qu'il avait toujours tant voulu par dessus la robe. Il la prenait en main, la soupeser comme  pour se rendre compte qu'il ne revait pas vraiment. Il avait l'impression qu'ils étaient encore plus gros que dans ses reves les plus fous. Guidant aussi une main de la mère de famille par dessus son entrejambe et le pantalon, il voulait qu'elle le caresse et qu'elle se rende bien compte  qu'il etait deja bien en forme et vigoueux. Si elle pensait aller vite c'était raté car Eiji attendait ce moment depuis trop longtemps que ne pas en profiter