Nao se leva comme tous les matins, ce jour là. Elle prépara le petit déjeuner pour son mari et ses deux enfants. Elle embrassa tendrement son mari -même si la présence des enfants avait amoindrit leur intimité, ils restaient un couple unie par une affection sincère- avant qu'il ne parte travailler, et fournit aux enfants leur bento avant qu'ils ne partent.
Elle était heureuse de sa vie sans histoire. A 37 ans, elle considérait qu'elle n'était plus une jeune femme fraîche comme aime les hommes, mais elle sait qu'elle continue d'attirer des regards, ce qui la rend toujours nerveuse. Mais, en temps que femme, elle se devait de faire attention à elle, ne serais ce que pour faire plaisir à son mari, aussi continuait t'elle de se coiffer, de se maquiller, et de bien s'habiller.
Aujourd'hui, elle avait mit une robe pâle, prêt du corps, légèrement fendue au niveau des cuisses, et élégamment décolleté. Ses longs cheveux noirs bouclaient sur ses épaules. Mais comme sous vêtement, elle utilisait maintenant la commodité, et avait un soutient gorge large et blanc, sans fioriture, tout comme sa culotte. A son âge, on ne pensait plus à la bagatelle en journée, et les dernières tentatives avec son époux n'avaient pas changées grand chose.
Sa journée était chargée. C'était la journée hebdomadaire du nettoyage de la maison! Elle devait briquer toute la maison, pour que tout resplendisse au retour de sa petite famille. Certaines femmes trouvaient ces corvées dégradantes, elle avait fait le choix d'être une femme au foyer, et elle aimait sa vie, sa famille, et sa maison.
Elle commença par l'aspirateur, et venait de terminer de le passer dans la cuisine, s'attaquant au salon. Au bout de quelques minutes, on sonna. Surprise, elle regarda l'heure: trop tôt pour le facteur, et elle n'attendait aucune livraison. Son mari et les enfants avaient les clés, alors qui? Une voisine? Elle éteignit l'aspirateur, et alla à la porte, observant par le judas, et fut très surprise. Elle ouvrit la porte sans attendre.
-Eiji! Mais que fais tu là? Tu devrais être en cours, mon chéri!
Depuis le temps qu'elle connaissait le jeune homme, elle l'aurait presque adopté. Il était le jeune homme le plus gentil et serviable qu'elle connaisse, et n'hésitait jamais à lui proposer son aide dans ses activités. Il était un peu bizarre par moment, bien sûr, mais comme tous les adolescents. Aussi n'hésita t'elle pas à le faire rentrer, et l'envoya s'installer au salon, le temps d'aller préparer du thé.
Revenant au salon, souriante, elle posa le plateau sur la table, et lui servit le thé, mettant naturellement son décolleté en valeur. Elle n'y prêtait pas attention, il avait l'âge de son fils. C'était un enfant, pour elle.
-Dis moi toi, Eiji, cela ne va pas? Tu sembles tendu! Pourquoi sécher les cours, tu as un problème? Que se passe t'il?
Elle s'inquiétait réellement pour lui, elle le connaissait depuis si longtemps.