MÉLINDA WARREN
Des deux femmes, il était exact de dire que Mélinda était la plus prolixe. Elle n’avait pas sa langue dans sa poche, et n’hésitait pas à mélanger le sexe d’insanités verbales, contrairement à Vanillia, qui, sur ce point, était un peu plus réservée. Sa femme préférait davantage se concentrer sur l’acte physique en lui-même, ce qui faisait que le duo avait, en la matière, une bonne dynamique, puisqu’elles se complétaient mutuellement. Les poètes et les romantiques affirmaient que l’amour consistait à trouver son âme-sœur, et il y avait, pour prolonger cette idée, cette fable, expliquant que, jadis, hommes et femmes ne formaient qu’un seul sexe, avant d’avoir été coupés en deux. Dès lors, le principe de l’amour était de trouver cette moitié. Pour Mélinda, il était sûr que cette moitié se tenait près d’elle, dans le dos de Karuta, à la sodomiser.
La petite maid poussait de longs couinements de plaisir, en se tortillant entre les deux femmes, qui la prenaient goulûment, s’enfonçant mutuellement, généralement en même temps, offrant ainsi à la servante des sensations exquises, ses deux trous se faisant remplir. Vanillia avait posé ses mains sur ses seins, s’y appuyant, et mordillait sa nuque, Mélinda la rejoignant très souvent de l’autre côté. Elles ne burent néanmoins pas le sang de Karuta, vu que la jeune femme avait besoin de travailler par la suite, mais la titillèrent quand même un peu, les mains de Mélinda, elles, se posant sur ses fesses, aidant ainsi Vanillia à pouvoir mieux fourrer sa verge dans son beau petit cul. Ainsi prise en sandwich, Karuta était ballottée dans les deux sens, filant vers Vanillia, avant de revenir vers Mélinda, encore et encore, le tout dans un délicieux cercle vicieux, une spirale du stupre qui emportait le trio, rythmée par les gémissements doux et aigus de la jeune servante.
«
Haaaa... Hnnnn... »
Peu à peu, même Mélinda se taisait, afin de se concentrer sur le fait de la pénétrer. Elles y allaient franchement, encore, avec une énergie qui semblait se renouveler à chaque fois. Rien n’était épargné à Karuta, jusqu’à ce que les deux vampires, là encore en parfaite harmonie, ne se relâchent en elle. Au milieu du bruit de frottement des robes, elles s’abandonnèrent mutuellement, dans des profonds soupirs, et vinrent remplir le corps de Karuta de semence, avant de la relâcher.
Épuisée, Karuta tomba en avant, s’écrasant contre le corps de Mélinda, qui haussa les sourcils de surprise, avant de sourire, et de la conserver contre elle, une main sur les fesses, l’autre sur la nuque, sa queue toujours délicieusement nichée en elle.
«
C’était bon, hein ? -
Hm... J’ai adoré ça, ma chérie. Sincèrement, elle a un petit cul magique... »
Mélinda sourit en retour, et déposa un baiser sur les lèvres de Karuta, qui reprenait peu à peu conscience... Et, en réalisant sa situation, elle paniqua sur place, et se retira précipitamment, se confondant en excuses. En retour, Mélinda gloussa un peu, et se déplaça.
«
Allons, il n’y a aucune raison de s’en faire, ma chérie... »
Elle lui sourit encore.
«
Après ce que nous avons fait, un peu de familiarités, c’est normal... Mais il va peut-être falloir qu’on te laisse retourner à tes occupations, non ? »
Contrairement à elles, Karuta n’était pas une invitée, mais bien une servante du manoir. Et Mélinda n’avait pas spécialement envie qu’on lui reproche de n’avoir pas travaillé à cause d’elle...
MIRANDA FORGE
Sharlie allait être à la hauteur de tout ce que Miranda espérait, la PDG ne se faisait absolument aucun doute là-dessus. Forte, belle, puissante, monstrueusement musclée, elle allait être une amante d’exception, et ce parce que Miranda l’avait voulu ainsi. En un sens, se priver de Sharlie, ça avait été un coup du sort cruel, et, quand elle avait appris que Sharlie était en compagnie de Jenny, elle en avait été ravie. Elle laissa donc la puissante femme la déplacer, déchirant tout simplement sa prestigieuse robe, ce qui ne manqua pas d’arracher des frissons à Miranda, la belle blonde se retrouvant toute nue, puisqu’elle ne portait tout simplement rien sous son vêtement.
Nue face à Sharlie, Miranda soupirait donc, et sentit le braquemart de cette dernière s’approcher de ses fesses, Sharlie venant dire que son cul n’était pas aussi beau que celui de Jenny, ce qui ne manqua pas d’arracher un sourire à Miranda. Elle entretenait son fessier autant que le reste de son corps, et il était beau, voluptueux, deux belles bosses solides, et qui n’étaient nullement amaigries. Jenny, elle, avait davantage un physique de militaire, une carrure athlétique, et un cul plus charpenté, plus musclé.
«
Ne... Ne t’en fais pas pour mes fesses, elles... Elles sont très bien, Sharlie... »
Il en faudrait plus pour démonter Miranda, même si elle avouait sans peine ne guère aimer ce genre de remarques. Miranda avait son ego, sa fierté, et son corps était un atome de perfection. Elle dépensait assez d’argent avec ses nutritionnistes et ses séances de chirurgie esthétique pour s’en assurer. Loin d’être anorexique, elle était tout simplement dans l’idéal, au niveau des courbes de croissance tekhanes. Quoi qu’il en soit, Sharlie rapprocha son mandrin de ses fesses, tapant dessus, et Miranda crispa ses mains sur la couverture du lit, serrant les lèvres, son corps anticipant et appréhendant avec délectation ce qui allait suivre...
...Une bonne grosse sodomie comme on les aimait !
ALICE KORVANDER
Des Déesses de la Folie qui tourneraient autour de Mélinda...
*
Quoi ?!*
Pour Alice, tout ça était relativement incompréhensible. Qu’est-ce que tout ça signifiait ? Mélinda n’était pas folle, pourtant... Un peu spéciale, certes, terriblement perverse et arrogante, mais elle avait la tête sur les épaules. Alice avait entendu parler de cette Limma, qu’elle avait eu l’occasion d’apercevoir, mais elle n’en connaissait guère plus. Et, visiblement, Tisiphone, l’une de ces deux Déesses, avait des projets concernant Ashnard. Quel type de projet ? Alice, un peu interloquée, cherchait quoi dire, mais n’arrivait à trouver aucune idée.
*
Il faudra que j’en parle à Mélinda, c’est sûr...*
Elle s’apprêtait à lui demander comment Evangeline savait tout ça, ou ce qu’elle savait au sujet des «
projets » de Tisiphone à l’égard d’Ashnard, mais leur conversation fut interrompue par une servante, qui s’approcha, en expliquant à Evangeline qu’elle avait reçu une missive. Après cette petite interruption, Evangeline reprit sa conversation, et Alice, toujours un peu confuse, hocha la tête.
«
Eh bien, je... Je lui en parlerais, bien sûr. Je vous avouerai que tout ça me surprend un peu. Depuis que Mélinda a fondé un clan, elle a décidé de se rapprocher des Dieux, afin de solliciter leur faveur. Je sais qu’elle veut le faire avec la Déesse Lust, mais j’ignorais que Mégère et Tisiphone se trouvaient aussi sur la liste. »
Alice n’était même pas sûre que les cultes de ces deux divinités soient autorisés à Ashnard. Des divinités de la folie, ça ne faisait pas très bon genre dans un pays qui prônait l’autorité et l’obéissance à l’État. Alice aurait donc des questions à poser, mais, avant qu’Evangeline n’aille voir son mystérieux invité, Alice lui posa encore des questions supplémentaires :
«
Mais, Evangeline... Pardonnez-moi, mais... Comment en savez-vous autant sur Mélinda, et... Et sur ces deux Déesses ? Je veux dire... Vous m’avez dit que la Déesse Tisiphone avait des projets concernant Ashnard. Mais... De quoi s’agit-il, exactement ? »