Cyanide

Un nouveau plan se précisait, une nouvelle stratégie… Suicidaire, selon Gorton. Le plan était de s’infiltrer au sein de la citadelle du Roi-Sorcier, afin de libérer le Cœur de Sacrifice, et pouvoir ainsi empêcher Galganash de mettre à bien son plan visant à élargir les failles de Cyanide, pour en finir avec les habitants de ce monde, et pouvoir, surtout, détruire la réalité entière… Si Gorton avait bien compris. Pour cela, les derniers membres du culte de Minerva comptaient les aider, et avaient surtout récupéré un navire qui leur permettrait de rejoindre la Mer de Sang, et, ainsi, la prison du Cœur de Sacrifice. Est-ce que cela voulait dire que, finalement, le Cœur de Sacrifice n’était pas détenu dans la citadelle du Roi-Sorcier, mais ailleurs ? Et que restait-il exactement des forces de Minerva ? Avec quoi est-ce qu’ils allaient attaquer la place-forte ennemie ? Gorton avait encore beaucoup de questions, mais choisit de se taire pour le moment.

La barge continua donc à s’avancer, filant le long des égouts de l’Interzone. Ils avaient traversé un antique tunnel, et continuèrent ensuite dans des rivières souterraines, plutôt profondes, longeant des grottes, jusqu’à rejoindre une sorte de grosse trappe qui s’ouvrit à leur passage, et leur permit de rejoindre une base souterraine. Cette dernière était construite autour d’un énorme quai abritant un vaste navire de guerre.

« Par les Dieux !
 -  C’est un sacré bastion… »

Un navire de guerre se trouvait sur place, et était visiblement encore en train d’être rafistolé. Ici et là, il y avait des échafaudages, et le gladiateur pouvait voir des ouvriers et des ingénieurs travailler dessus.

« Qu’est-ce que c’est que ce truc ?
 -  C’est un ancien destroyer du temps des cités-machines, expliqua Kaar. Une relique que nous sommes en train d’améliorer et de reconstruire…
 -  Impressionnant. »

Gorton n’allait pas le nier, il était bluffé. Ce n’était pas tous les jours qu’on voyait un tel engin.

« Vous disposez d’une véritable base, là-dessous… Combien d’effectif avez-vous ? »

- Plus grand chose hormis ce que nous avons ici. Cet endroit est la dernière encore sur que le Crabe as mis à disposition pour votre départ et encore c'est une question d'heure voire de minutes pour que nous soyons à nouveau attaqué par les sbires du roi sorcier. Nous devons appareiller immédiatement mais pour répondre plus précisément à votre question nous somme encore une centaine en plus de nous ce qui sera largement suffisant pour manier ce navire et affronter l'océan de sang et ses danger. Dit Kaar qui s'excusa auprès de Gorton afin de donner des ordres à l'équipage du navire et au personnel au sol afin de terminer le chargement du bateau et son appareillage.

Buju son comparse mutant joua les guide à sa place et guida Gorton et les autre vers différentes cabines afin d'y déposer leur affaires. Ottom encore blessé se montra plutôt raisonnable et décida de ce reposer dans une des cabine de même que Minerva et Midas qui eurent droit à une cabine double.

Après que les trois soient installés Gorton entendit un vrombissement d'un imposant moteur et sentis le sol trembler. Le navire n'avait pas mis longtemps à se mettre en route on dirait même un départ précipités. Visiblement Kaar n'avait pas vraiment envie de trop s'attarder dans l'Interzone car il entendit pas mal de va et viens dans le coursives du navire et des éclats de voie un peu partout.

- Ca va être limite de partir comme cela. Normalement on devait partir de nuit mais comme l'rois sorcier attaque le Crabe et les planques on est obliger d'accélérer le départ. C'qui m'inquiète l'plus c'est pas les sbires du roi sorcier mais c'que va faire l'armée de l'interzone en voyant not navire. Sur qu'on va ce faire chasser car l'maitre de l'Interzone revendique la mer de sang comme sa propriété. Dit Buju alors qu'il aidait Minerva à s'installer avec beaucoup de gentillesse malgré son aspect effrayant.

« Quoi, déjà ? s’étonna Gorton quand Kaar leur annonça un départ immédiat. Mais il y a encore des échafaudages sur votre navire ! »

Pour le coup, ce n’était pas juste un départ « immédiat », mais clairement précipité. Comment est-ce que le Roi-Sorcier pouvait les retrouver si rapidement, ici, dans ce repaire souterrain ? Mais Kaar était sûr de son fait, et lui expliqua, pendant leur visite rapide du navire, que les forces du Roi-Sorcier sondaient les cavernes et le réseau souterrain depuis plusieurs semaines, et risquaient désormais, à tout moment, de finir par découvrir leur refuge. Dès lors, la fuite était le meilleur moyen d’éviter une bataille qui serait à leur désavantage, car un tel navire était fait pour se battre en plein mer.

Gorton et les siens commencèrent donc à grimper dessus, tandis que Buju leur expliquait que partir ainsi, en pleine journée, risquait d’être difficile.

« Alors, attendons la nuit, proposa Gorton. Les forces du Roi-Sorcier sont occupés à combattre le Crabe, ils ne devraient pas nous retrouver si rapidement...
 -  Ne les sous-estime pas, intervint Ottom, qui, bien que blessé, refusait encore de se reposer. Ils nous ont vus fuir en empruntant les canaux. Nul doute que le gros de leurs troupes doit être à notre poursuite en ce moment.
 -  Mais le navire peut-il appareiller dans ces conditions ? »

Ils n’avaient même pas eu le temps de discuter ensemble de cette aide inopportune. D’un autre côté, Gorton ne voyait pas trop quoi dire. Après tout, ce n’est pas comme s’ils avaient le choix. Ils étaient venus à l’InterZone en étant aux abois, sans savoir où aller, et en se rendant ici dans l’espoir de trouver une aide... Ce que, somme toute, ils avaient fini par trouver.

« Ce que je veux dire, se reprit-il, c’est que, avant de partir, nous devrions nous assurer d’avoir tout ce qu’il nous faut. Nous ne partons pas pour un pique-nique !
 -  Et que proposes-tu ?
 -  Au vu de la menace qui nous attend là-bas, je doute que notre navire soit à même d’y faire raisonnablement face, expliqua-t-il. Je pense que nous avons besoin de renforts... Et qu’il est temps que les Technomages, qui nous ont embarqué dans cette galère, se remuent un peu ! »

Mais comment les contacter depuis leur grotte ?

Ce fut Buju qui intervins en écoutant la conversation.

- Y a un gros poste émetteur dans l'navire on s'en sert pas des masse mais j'crois qu'il marche encore y en as ici qui s'en sert pour écouter les onde radio et voir si le navire n'est pas suivis. Si vous voulez j'peu vous y amener mais j'sait pas si il va assez loin pour contacter les types que vous voulez appeler en plus c'est vachement dangereux. Y sont quand même bien équipé dans l'interzone. Y peuvent recevoir l'message eux aussi. Dit il.

- Ce n'est pas certain ! Intervins Minerva qui avait aussi écouté.

- J'ai travailler pour maitre Koos assez longtemps pour apprendre à parler en binaire. C'est la langue électronique des technomage quand ils veulent communiquer. Vous avez un ordinateur avec votre éméteur. Demanda la jeune fille à la grande surprise de Buju qui se montra moins familier et plus respectueux.

- Errr ! Oui je crois qu'on as cet engin. Désolé contrairement à mon maitre je ne suis pas un grand familier des ancienne technologie. Avoua le mutant avant que Minerva se tourne vers Gorton.

- Koos à pus remettre en service certains antique système qu'il appelle la toile à partir de tour relais dont la citée machine croise régulièrement. Si nous ne sommes pas trop loin d'une de ses tours je pourrait me brancher à la toile et la citée machine ensuite. Pas besoin d'onde radio si la toile fonctionne ici et se sera plus discret. Dit elle.

Les Technomages avaient beau être arrogants, ils n’en étaient pas moins des spécialistes des anciennes technologies. Après tout, cette mystérieuse organisation avait pour but d’étudier les vestiges et les reliques de l’ancienne civilisation. Gorton savait que les Anciens avaient réussi à développer des technologies très importantes, et eux-mêmes, à Cyanide, ne faisaient que recycler cet héritage. De fait, il existait bien des armes et des objets à Cyanide qui étaient uniques, car personne d’autre ne savait comment les faire marcher, ou comment les recréer. Les plans avaient été perdus, et, même quand ils étaient disponibles, personne ne savait les lire… Mis à part les Technomages. Gorton en eut la confirmation lors de la conversation entre Buju et Minerva, où cette dernière parla à Buju d’une ancienne technologie qui permettrait de converser avec les Technomages, « la Toile ». Gorton n’avait jamais entendu parler de cette chose non plus, mais faisait confiance à Minerva.

Midas, qui était là, intervint à son tour :

« Les Technomages maîtrisent d’anciennes technologies, et Minerva a passé beaucoup d’années avec eux. Vous pouvez lui faire confiance là-dessus.
 -  Minerva est pleine de surprise, sourit lentement Gorton. Mais il nous faut l’aide des Technomages, alors… Montrez-lui ce qu’elle veut. »

Honnêtement, Gorton n’avait pas trop compris à quoi Minerva faisait référence, mais Buju obtempéra. Il grimpa les marches, et  le groupe rejoignit le pont de navigation du navire. Il y avait plusieurs individus ici, et Buju leur expliqua, non sans fierté, qu’ils avaient réussi à faire fonctionner certaines des machines permettant de manœuvrer le vaisseau. La station de communication se trouvait à côté, et leur guide les y conduisit, montrant une petite pièce avec de grosses machines, des câbles qui pendouillaient un peu partout, et une table avec un écran informatique situé dessus.

« Ça doit être cet écran qui permet d’émettre des communications, supposa Midas. Mais il n’a pas l’air d’être alimenté, je ne sais pas si la station de communication fonctionne toujours… »

À Minerva de s’en assurer !

Après que Minerva ai vu le chantier et examiner l'ordinateur elle hocha la tête.

- Cela as été restaurer et plus ou moins bien conservé. Cela devrait faire l'affaire mais il va me falloir deux ou trois heure de travail pour pouvoir me brancher à la toile. Par contre l'antenne est un bon modèle et peu allez loin. Même en haute mer je pense qu'on pourra avoir un contact avec la citée machine. Quelqu'un as garder mes bagage ? Il me faut mes outils ? Demanda t'elle.

Par chance on avait penser à prendre tout le matériel de la diligence avant qu'elle soit abandonné chez Wild Dog ses deux gardes les avaient conservé et ses biens fut rendus à sa propriétaire qui mis tout le monde dehors hormis Buju qui s'y connaissait un minimum en électricité et Zion qui bien que manquant d'expérience comparé à la jeune Déesse se débrouillait assez bien en technologie. Même Cron qui était lui aussi un avatar divin fut mis dehors. Gorton entendit d'ailleurs un gloussement dans son casque et avait l'impression que l'avatar du Dieu des barbare se retenait de rire. La situation était amusante et décontracta tout le monde et il y avait de quoi vu dans quoi Gorton et les autres étaient embarqués.

Soudainement une alarme se mis en route et Gorton entendit un fort remue ménage sur le pont du navire. Quand plusieurs matelot traversèrent la coursive Ottom arrêta l'un d'entre eux pour savoir ce qui ce passe et appris au gens présent que le bateau étaient suivis par des galères de guerre de l'Interzone. Le navire essayait en ce moment de les distancer mais malgré les moteurs le bateau ou se trouvais Gorton peinait tandis que les galère avaient le vent dans le dos.

« Alors, dites-moi… Comment avez-vous récupéré ce navire ? »

Le destroyer était sur le départ, et, pendant que Minerva était en train de réparer les communications, Gorton avait commencé à explorer les lieux, en compagnie de Buju, et laissait parler sa curiosité.

« Les Technomages ne sont pas les seuls à s’intéresser aux reliques et aux vestiges des Anciens, expliqua évasivement Buju.
 -  Mais encore ?
 -  Je ne vous savais pas si curieux, Gorton. J’ai entendu parler de vous, vous savez…
 -  Il paraît que j’ai été un gladiateur célèbre. »

Buju sourit légèrement, amusé.

« Oui, mais je ne parlais pas de ça… Vous avez déjà vu le Grand-Œil, la Faille gigantesque… »

Sous le masque, Gorton se rembrunit, et ne dit rien pendant quelques secondes. Le duo rejoignit l’un des ponts du navire. Le Grand-Œil… C’est comme ça qu’on appelait la Faille, celle par laquelle les monstres avaient déferlé, et hantaient maintenant Cyanide. Gorton et Buju virent le destroyer s’avancer le long d’une grande rivière souterraine, frôlant des stalactites, tandis qu’une énorme porte blindée s’ouvrit lentement, leur permettant de sortir. L’Interzone était encore loin de la mer, mais la vaste cité, que le groupe avait eu brièvement l’occasion d’explorer, était située le long d’une rivière.

« J’ai fait partie de cette campagne, moi aussi… »

Gorton tourna la tête vers lui, surpris. Il allait dire quelque chose… Quand les alarmes se mirent à retentir.

« Merde, ils n’ont pas traîné ! »

Venant de canaux et d’affluents, des barges se rapprochaient rapidement, pleins à craquer d’ennemis. Le destroyer disposait de tourelles défensives que des servants se mirent à manipuler, bombardant les barges. Un bateau ennemi fut touché et explosa, mais les autres se rapprochèrent suffisamment pour déployer des grappins. Gorton déploya ses lames en comprenant qu’il allait falloir se battre.

*Ce n’est pas comme si nous avions une autre option, de toute manière…*

Les barges étaient trop nombreuse et le combat s'apprêtait à être âpre quand soudain une des barge explosa sans explication et coula presque immédiatement déversant son chargement de soldat. On aurait dit qu'une bombe vennait d'exploser dessus. C'était incompréhensible car les cannons du navire n'était pas dirigé dessus.

Une seconde barge explosa à son tour pulvérisé par une seconde explosion. Gorton au début ne compris pas ce qui ce passe jusqu'à ce qu'il vois un sillage troublant la mer et exploser un troisième navire ou plutôt le torpiller. Les navire restant s'égayèrent ne voulant pas subir le même sort mais le danger n'était pas terminé pour autant. Il y avait quelques chose dans la mer qui semblait s'en prendre au navire de l'Interzone.

Malgré le chaos deux navire ennemis avaient réussit à aborder le navire de Gorton et cette fois l'ennemis n'avait rien de pillard mais des soldats entrainés de l'Interzone. Ses types étaient revêtus d'armure dorés où à motif d'or. Ils avaient des armes blanches comme équipement mais aussi des armes à feu et les hommes du Crabe avaient bien du mal à tenir les flancs du navire assiéger par les chevaliers d'or. Plusieurs d'entre eux avaient mis les pieds sur le navire et essayèrent de tenir la section pour permettre au autres de monter à leur tour.

Gorton lui même fut pris pour cible par un guerrier revêtus d'une armure au casque représentant un crâne et recouvert de pierre précieuse. Poussant un cri de guerre le chevalier d'or chargea l'ancien gladiateur avec un lourd sabre d'abordage sertis lui aussi de pierres précieuses.

Les combats allaient donc reprendre... Encore. En même temps, les choses auraient été bien trop simples autrement. Pensaient-ils vraiment pouvoir partir au nez et à la barbe de leurs ennemis avec un vaisseau aussi gros ? Gorton comprit rapidement que d’autres individus se rapprochaient, mais se préoccupa des agresseurs. Plusieurs barges s’étaient suffisamment rapprochées, et des ennemis attaquaient le pont, se heurtant à l’équipage présent dessus. Une espèce de chevalier doré avec un heaume en forme de tête de squelette se rua vers lui, et l’épée du chevalier heurta les lames de Gorton, qu’il déploya depuis ses bras en croix, se heurtant à la puissante épée.

« Vous ne vous en sortirez pas ! Vous êtes à nous ! »

Gorton grogna, et bondit en arrière. Le chevalier était costaud, mais aussi rapide, le traquant encore, et sa lame frappa encore le sol. Habile, le gladiateur l’évitait, puis attaqua à nouveau, se heurtant à l’armure du costaud. Gorton combattit encore, avec courage et abnégation, mais, concrètement, ce qui le sauva du combat contre l’ennemi vint d’un autre matelot, qui lui tira dessus avec un fusil. La balle atteignit le chevalier au flanc, le déstabilisant suffisamment pour permettre à Gorton de planter sa lame dans son cou, transperçant sa peau, l’égorgeant sur place.

Le gladiateur se désintéressa tout aussi rapidement du cadavre, et sortit son arbalète de poing, abattant un ennemi armé de deux pistolets, qui se tenait contre le bastingage. Le carreau se planta dans son torse, et il tomba à la renverse, basculant dans les flots déchaînés en contrebas.

« Repoussez-les, allez ! Ils ne sont pas si nombreux que ça ! » hurla Gorton.

Ils étaient en effet pas si nombreux mais ils étaient entrainer et firent payer très cher l'équipage du navire en vie humaine avant qu'ils soient rejeter à la mer ou vers un de leur navire avant que les hommes du Crabe coupe les amarres les séparant. Mais il en restait encore un navire de l'Interzone accrocher au navire de Gorton comme une sangsue et son équipage comptait pas ce laisser faire.

Gorton vis Nod l'ancien raider que Wild Dog avait mis à leur disposition se faire transpercer par un harpon qui le tua sur le coup. Zen sa compagne et la garde aussi fournis par Wild Dog se rua sur l'assassin de l'ancien raider et lui colla une coup avec son arme qui lui arracha son casque. Le visage du chevalier d'or n'était pas beau à voir on aurait dit qu'il avait plongé son visage dans de l'or en fusion et qu'il avait ajouter des pierre précieuse pour essayer d'égayer cette face de cauchemar.

Légèrement étourdis mais pas sonné la brute en armure tira une lourde hache et attaqua en même temps manquant de peu de faire exploser la tête de Zen mais ne loupant pas le bastingage du navire qui fut fendus sous l'impact. Zen recula faisant de son mieux d'éviter les coups suivants mais le sang et les cadavres entasser sur le pont ne rendait pas les choses facile. A un moment Zen trébucha glissant sur une flaque de sang et tomba au sol sur le dos. Profitant de l'aubaine la brute leva sa hache mais un matelot du navire ayant saisit une occasion et armé d'un tromblon lui tira une décharge de mitraille dans le dos ce qui fit tituber le chevalier au visage d'enfer droit sur Gorton alors qu'il venait d'en terminer avec un adversaire.

Les ennemis étaient costauds, des espèces de chevaliers dotés de lourdes armures et d’épées. Les armures repoussaient les balles, et leurs attaques s’avéraient intenses et puissantes. Gorton faisait du mieux qu’il pouvait pour tenir le rythme contre eux, pendant que le destroyer continuait à s’avancer. Un autre ennemi s’élança vers Gorton, et abattit son épée sur le sol, le loupant de peu. Le gladiateur vit alors d’autres ennemis grimper, armés de fusils d’assauts, venant soutenir les chevaliers, et il bondit derrière une série de caisses, les balles filant tout autour de lui, éclatant le bois des caisses. Le gladiateur faisait du mieux qu’il pouvait, tandis que les effusions de sang se répandaient tout autour de lui.

« Allez ! Allez ! »

Il bondit brusquement sur le côté en sautant, et un carreau d’arbalète se planta dans la gorge du tueur équipé de son fusil, le clouant au sol. Rapide et vivace, Gorton vit un ennemi armé d’une lourde hache se rapprocher rapidement, et roula sur le côté, évitant l’attaque, puis le frappa au visage à l’aide d’un coup de pied retourné, avant de planter brusquement ses lames dans son ventre, les faisant ressortir de l’autre côté. Gorton retira ensuite ses lames, et se retourna en voyant un autre ennemi approcher, portant un masque de démon.

Le temps que Gorton se retourna, une hache le frappa sur le flanc. L’armure de Gorton amortit le choc, mais la douleur éclata dans tout son corps, comme un coup de tonnerre. Il s’étala sur le sol, libérant du sang de son flanc. Gorton grogna lentement en étant blessé, et rampa lentement, pendant que l’ennemi le suivait en ricanant.

« Adieu, petit cochon ! »

Et la hache se leva brusquement, prête à s’abattre droit sur Gorton...

Soudainement une explosion très proche fit giter le navire une torpille venait de passer très prés du navire ou se trouvait Gorton par contre elle ne rata pas le navire de l'Interzone encore accroché. La torpille avait certainement atteint la soute à munition du navire ennemis car l'explosion fut violente à un point que le bateau de Gorton faillis se renverser avant de reprendre sa gite normale mais sur ceux trouvant sur le pont cela eu pour effet de renverser tout le monde.

Gorton était déjà à terre et eu le temps de s'accrocher mais pour le chevalier d'or sur le point de l'exécuter cela eu pour effet de lui faire perdre violement l'équilibre. Il fut projeter à trois mètre de Gorton sa chute lui fait perdre son arme et manque de chance supplémentaire un tonneau mal arrimé roula sur le pont après avoir cassé ses amarres et le heurta de plein fouet. Gorton entendit un bruit de métal broyé, le craquement d'os et un cri de douleur de l'homme quand le lourd tonneau lui broya la jambe. Néanmoins loin d'être mort le chevalier dégaina un poignard dentelé et se mis à ramper vers Gorton déterminé à le tuer mais il n'allas pas très loin car un groupe de matelot du navire intervins et le massacrèrent à coup de gaffe, de gourdins et de crosse d'armes.

Le navire arrivé à pleine puissance de sa capacité motrice s'éloigna rapidement des côtes l'Interzone pour allez en haute mer mais pour repousser les assaut l'équipage avait du payer un lourd tribus. Pas moins d'un tiers de l'équipage étant grièvement blessés ou avaient payer de leur vie cette attaque et pour faire fonctionner la machine le passeur allait devoir demander de l'aide aux hommes du crabe qui n'avaient aucune expérience marine ou peu. Gorton quand à lui avait perdu Nod et Midas avait été blessée lors de l'abordage à cause de l'explosion de la torpille. Elle avait du ce casser la jambe suite au choc de l'explosion car Gorton vis deux infirmier improviser lui poser une atèle. Même si elle faisait des efforts pour ne pas le montrer elle souffrait visiblement.

L’Interzone allait leur laisser un rude souvenir. Leur guide était mort, Gorton était ébranlé, et le navire avait subi quelques avaries suite à l’explosion d’une torpille. Fort heureusement, ils étaient enfin sortis de la zone, et avaient traversé le fleuve, rejoignant la mer. Les bateaux de l’Interzone ne pouvaient plus les poursuivre sans prendre le risque d’être emportés par le courant. L’explosion de la torpille avait néanmoins eu des dégâts, affaiblissant la coque, et provoquant l’effondrement d’un pont en endommageant une poutre. Et le pont s’était écroulé à côté de Midas. Quand Gorton le vit, le gladiateur se précipita vers elle.

« Midas !
 -  Bo-Bordel, j’ai pas eu de bol...
 -  Laissez-nous la soigner, Monsieur, poussez-vous ! »

Les infirmiers s’empressèrent de guider le corps de Midas vers l’infirmerie. Gorton, de son côté, se mit à déambuler le long des coursives du navire, encore sonné. La bataille avait été bien plus rude que ce qu’il pensait, et, sans la torpille, l’homme avec la hache l’aurait sûrement tué. Le gladiateur vit alors, devant eux, une énorme masse, longue, ressemblant à une longue épée arrondie, sortir de l’eau, découpant la mer en deux. Quelques matelots parlèrent entre eux, évoquant un « sous-marin ».

Gorton vit un canoë se rapprocher, et comprit alors de qui il s’agissait. De nouveaux ennuis... Finalement, les Technomages avaient répondu bien plus vite que prévu à leur appel de détresse. Car, à bord du sous-marin, c’était bien eux qui s’approchaient !

*Ce qui, en réalité, est très largement prévisible...*

Restait maintenant à connaître les intentions précises des Technomages...

Les technomages ne semblait pas appartenir au même clan que Koos mais pratiquaient la même religion vu leur collier représentant un engrenage. A la différence de ceux que Gorton connaissaient ses technomages là n'avaient rien de beau. Ils semblaient prôner plus la fonctionnalité de leurs implants que la beauté. Leurs implants étaient grossier garnis que câblage et faisait des bruit et des grincements mécaniques ils faisait plus penser à des robots qu'à des humains et c'est vrais que une fois qu'ils eurent aborder le navire ils ressemblaient plus à des machine qu'à des hommes. Pourtant leurs mouvement n'avaient rien de mécaniques aussi fluides que des humains. Leur chef était pourvus de tentacules et de bras mécaniques maniait un étrange bâton et tous étaient revêtus de bure grossière rouge ou marron tachés de gras. Une forte odeur de graisse de moteur émanait d'eux.



En tout cas ils semblaient être venus en paix car l'un d'entre eux maniait un drapeau blanc bien que taché de graisse. Une fois à bord ce qui était leur chef émis de bruit et des son métallique. Les gens à bord cru que c'était quelques chose de normal jusqu'à ce que le Technomage recommence en agitant les mains. Un des marin semblait avoir compris.

- Heu ! J'crois qu'il essaye de nous parler non ? Dit il.

- Tu comprend ce qu'il dit ? Demanda un de ses camarade.

- Ben non mais un pote m'as dit une fois que les technomages avait un langage propre à eux. Heu ! Du binaire sonore. Dit il.

Le technomage tourna la tête vers les deux marin. Il semblait avoir compris ce qu'ils se racontaient et émis encore un son suivit de claquement mécanique à un de ses subordonnés qui chercha quelques chose dans un sac et en tira un appareil avec des prises pour le brancher sur son chef. L'appareil émis un crachotement et une voie métallique en sortis.

- LANGUAGE HUMAIN STANDARDISE ! ME COMPRENNEZ VOUS MAINTENANT ? Dit la machine.

Les marins à bord du navire n’étaient guère enthousiastes à l’idée d’accueillir une délégation de Technomages, mais ce n’est pas comme s’ils avaient le choix. Avec ses torpilles, le sous-marin pouvait les couler instantanément. Gorton, en tout cas, était assez impressionné. Il n’avait jamais vu un engin de ce genre, et observait donc le sous-marin, au loin, en se demandant comment ce sarcophage géant pouvait bien naviguer sous l’eau sans couler. C’était encore un héritage du monde-machine, des Anciens et de leur technologie incroyablement avancée ! Difficile de comprendre comment les Anciens, avec de telles technologies, avaient pu être vaincus par les monstres émanant des Failles... Gorton les vit en tout cas grimper, des espèces d’hommes-robots n’ayant rien à voir avec Koos.

*Probablement une autre faction...*

Venaient-ils en amis, ou ennemis ? La différence était toujours assez subtile avec les Technomages, et il suffisait de regarder la fébrilité ambiante pour comprendre que l’équipage du navire n’était pas particulièrement joyeux en les voyant. Venaient-ils chercher des cobayes ? Le plus probable semblait qu’ils souhaitent récupérer ce navire, mais... En réalité, Gorton pensait plutôt que leur arrivée était liée à Minerva, et au siège prochain des Failles de Cyanide.

Gorton se rapprocha donc de la machine, qui émettait une série de borborygmes, avant de réussir enfin à parler, d’une voix mécanique et forte, désincarnée et froide. Les marins se regardèrent entre eux, visiblement tous plus nerveux les uns que les autres. Surtout, après le combat, ils ne savaient plus trop qui était aux commandes, leur capitaine et plusieurs lieutenants étant, soit blessés, soit tout simplement morts. Gorton s’avança donc, et prit l’initiative de lui répondre :

« Nous vous comprenons, Technomage. Que nous voulez-vous ? »

Tel un joueur de poker, Gorton évitait, pour l’heure, de dévoiler ce qu’il avait en stock. Inutile de parler de Minerva si ces Technomages ne venaient pas pour elle... Même si Gorton ne voyait pas ce qui pouvait justifier leur présence, à part Minerva, justement.