Je la laissai s’habille, la dévorant des yeux… presque littéralement. Mes yeux enregistraient entièrement la beauté naturelle de son corps. Mais qu’est-ce que j’avais? Ce n’était pourtant pas la première fois que je voyais une femme nue et d’ailleurs, rien n’est plus magnifique que le corps d’une femme. Mon esclave était si jolie et la perfection de son corps, je dois l’avouer, me faisait de l’effet. Je chassai mes pensées aussi déplacées et j’attendis. Elle prit environ dix minutes et je pus la regarder, mais ce que je vis me laissa bouche bée. Elle était splendide, tout simplement divine. Je me levai, mais j’avais l’impression d’être indigne de m’avancer vers elle, mais je le fis tout de même, mettant un pied devant l’autre. Jamais je n’aurais cru voir une beauté pareille. Pas seulement elle, mais cette aura qui émanait d’elle.
Je m’arrêtai devant elle, plongeant mon regard dans celui de mon esclave ou brillait une lueur divine. Je l’admirai totalement. Chaque parcelle de son corps entrait dans mon esprit et je ne pus que rester émerveillé comme jamais. Elle savait comment faire plaisir à mon regard, ça, je ne pouvais le lui enlever. Le traditionnel était vraiment mon péché mignon, j’adorais cette tenue et surtout, elle lui allait si bien, j’aurai juré me trouver devant non pas une esclave, mais une reine des plus légitimes tant elle était belle. J’avais beau ne plus être humain ni même un simple hanyo, mais je sentais mon cœur battre rapidement, juste à la regarder, preuve que beaucoup de sentiments refaisaient surface. J’osai poser ma main sur son beau visage.
-Ce kimono te va à merveille. Tu es magnifique, Abigaëlle.
Je la fis doucement reculer contre le mur et je l’embrassai tendrement sur les lèvres, ma langue et la sienne se retrouvant une nouvelle fois l’une contre l’autre. S’il y a bien une chose que je savais, c’est que j’aimai toujours autant les baisers et les caresses, autant d’en donner et d’en recevoir et que sa beauté provoquait cette partie de moi, car j’avais très envie d’elle, en ce moment. Je sais que je voulais aller sur ma nouvelle propriété et que si mon esclave montrait un désir de se dérober à mes avances, alors, je m’y arrêterai. Si, à l’inverse, elle y répondait, alors, je continuerai, bien sûr. Mes mains se posèrent sur ses hanches parfaites et je la gardai contre la brique, réchauffée par la température de cette douce nuit d’été, de ce mur. Je n’arrivais pas à retenir parfaitement mes pulsions et mon corps y réagissait. C’était malheureux, mais deux ans d’abstinence, pour un homme, c’est très rude sur les hormones et surtout sur la libido.
Je recommençais à me poser des questions sur l’amour. Certes, je ressentais une grande attirance physique pour mon esclave et elle avait certainement quelques attraits psychologiques qui me poussait à la désirer, mais pouvais-je qualifier cela d’amour? Je n’en sais trop rien. Par deux fois, j’ai accordé mon cœur et par deux fois, je me suis vu récupérer une liberté par nécessairement voulue. Je sais bien que cette fille est mon esclave et qu’elle se donnerait à moi si je le lui ordonnerais, mais… je n’avais vraiment pas du tout envie de la pousser.
Comment allait-elle réagir?