Cette verge était là, face à elle, et Shunya voulait se l’approprier, y goûter, la ressentir, voir ce que cet organe avait de si exceptionnel. À l’académie, ses camarades en parlaient presque toujours, tant les verges étaient le sujet de préoccupations, aussi bien celles émanant d’hommes que d’hermaphrodites. Shunya n’avait jamais compris cette fascination, mais là, maintenant... Eh bien, maintenant qu’elle était face à l’un de ces trucs, elle adorait l’embraser, et s’y frotter. C’était... Comment dire ? Une texture assez unique, molle et dure en même temps. Elle sentait ce phallus grossir rapidement contre ses baisers, se durcissant également, se redressant pour former une tige. Alors, elle regardait ce membre, tandis qu’Hinata, sa femme, en soupirant lourdement, demandait à ce qu’elle utilise sa langue.
Là, elle le voyait, pile sous son nez. Dressé, le membre turgescent ressemblait à une plante qui aurait besoin qu’on la nourrisse. Un membre veineux et érigé, qui voulait défier les lois de la gravité, en restant debout, et qui semblait, à sa manière, implorer qu’on s’occupe de lui. Alors, en souriant, la guérisseuse commença à le lécher, une main toujours posée à la base de cette hampe de chair. Sa langue fila dessus, le bout de son nez frottant aussi cette queue, tandis qu’elle le léchait, comme une sorte de grosse glace. Une délicieuse glace qui semblait vibrer entre ses doigts, comme un volcan en éruption. Yeux clos, Shunya se concentrait beaucoup sur sa tâche, bien décidée à procurer à sa femme le plus grand plaisir, mais aussi à se familiariser avec cette membre.
*Elle est grosse, si grosse...*
Si, il y a encore quelques heures, l’idée d’avoir un membre aussi gros dans un trou si petit la terrorisait, maintenant, elle en ressentait une sorte de curieuse... Excitation. En elle, quelque chose était en train de doucement chauffer, à hauteur de ses cuisses, au fur et à mesure qu’elle léchait ce membre. Shunya se confrontait face à cette peur enfantine, virginale, du sexe. Mais, au lieu de la tétaniser, cette peur était battue en brèche, de tous les côtés.
Hinata soupirait, et ce soupir trahissait tout son plaisir, ce qui amenait volontiers Shunya à relever la tête, croisant son regard, et à sourire, de manière espiègle, en voyant sa femme être si heureuse... Et ce grâce à elle. Dans le fond, c’était surtout ça qu’il fallait retenir : Shunya rendait Hinata heureuse. Le sexe allait prendre une nouvelle dimension entre elles, maintenant. Shunya avait tenu à respecter les plus pures traditions en la matière, et, maintenant qu’elle allait lui offrir sa virginité, elles allaient pouvoir s’adonner à beaucoup de choses ensemble ! Shunya, oui, comprenait maintenant toute la fascination qu’on pouvait ressentir pour un phallus. Enfin... Non, elle ne la comprenait pas, dans le sens où elle pouvait l’expliquer, mais elle la partageait. Ce membre immense était une vraie sucrerie, et, alors qu’elle commençait à le prendre en bouche, Hinata la repoussa.
*Oh...*
Shunya rougit légèrement, et se mordilla les lèvres, en comprenant qu’Hinata l’avait repoussé parce qu’elle voulait que son premier orgasme soit en elle. Le respect des traditions, jusqu’au bout... Alors, Shunya lui sourit, et hocha la tête.
« Oui, tu as raison, mon amour... »
La voix de Shunya était chaude. Ce malaise, elle avait déjà pu le ressentir, à chaque fois qu’elle et Hinata faisaient l’amour, mais, là, il était d’une intensité très différente, beaucoup plus forte. Shunya en vibrait lentement, sentant une chaleur bouillonner en elle. Elle se coucha donc, et les rôles s’inversèrent... Et, quand la langue d’Hinata alla explorer la bouche intime de la guérisseuse, cette dernière se mit à gémir, se tortillant sur place.
« Haaa... Hinata, haaaannnn... »
Shunya gémissait et soupirait, mouillait, et, comme à chaque fois, son tatouage, sa marque violette incrustée dans son dos se mit à vibrer, s’illuminant, se mettant à bourdonner. Elle cligna des yeux, remuant des jambes, la langue d’Hinata se glissant en elle, lui arrachant, à chaque coup, des ribambelles de plaisir, sa mouille filant, son jus interne remplissant sa cavité. Hinata la traita ainsi pendant quelques instants, puis se redressa alors, et resta debout face à elle, sur le rebord du lit, les jambes de Shunya à gauche et à droite de son corps, lui offrant une vue magnifique sur son sexe.
Le spectacle d’une Shunya toute rouge, mains crispées sur le lit, seins lourds et gonflés, avec une peau recouverte de plaques rouges, ne manquait pas de charme. Plus aucune peur ne transpirait maintenant dans le regard de Shunya, juste une envie féroce de faire l’amour. Elle sentait la queue de la femme caresser son bassin, s’approchant de son intimité, et hocha la tête, en soupirant, et lâcha un seul mot, simple, mais dont la portée était totale :
« Viens... »
Et elle vint.
Quand l’hymen de Shunya fut percée, une onde la traversa de part en part. Un hurlement silencieux mourut dans sa gorge, et tout son corps se mit à vibrer, sa marque violette s’intensifiant encore plus. Une onde de choc jaillit du dos de Shunya, traversant tout le palais, répandant allégresse et joie. Pour Hinata, ce fut juste une légère bourrasque, puis Shunya hurla alors. Dieu, Dieu, que c’était... Que c’était GROS ! Han-han, voilà qu’elle haletait, qu’elle gémissait, qu’elle soupirait ! Han-han, cette queue qui la labourait ! La douleur fut anesthésiée dans un océan de plaisir et de mouille, et son sang virginal fila rapidement le long de la grosse queue d’Hinata, tandis que sa femme la prenait, encore et encore, redoublant d’intensité.
Et une bourrasque fusa alors dans le dos d’Hinata, la renversant. Dans le harem, on pouvait presque percevoir le sourire de Raku, tandis qu’Hinata tomba sur Shunya.
Immédiatement, la main de la guérisseuse se crispa sur les cheveux de la femme, et une autre alla se poser sur ses fesses.
« Hhmmmm... !! »
Leurs corps s’entremêlèrent, et, quand le baiser se rompit, Hinata put voir que les pupilles de Shunya n’étaient plus bleues, mais violettes, à l’image de son tatouage. Tout son corps vibrait d’une intense énergie lumineuse, qui faisait blanchir et luire son corps.
« Hinata, haaaa... Mon amour, hmmmm... »
Elle l’embrassa encore, mordillant ses lèvres.
« Encore... Encore... ENCORE !! »