À Edoras, les traditions étaient importantes. Et un mariage royal se devait de les suivre, même si, dans la vie civile, il était de plus en plus fréquent de les ignorer. Ainsi, suivant ces traditions, il avait fallu que les deux épouses vivent séparées l’une de l’autre pendant une semaine, comme une sorte d’ultime délai de réflexion, nécessaire afin de voir si ces dernières étaient prêtes à vivre ensemble. Les historiens disaient que cette coutume royale remontait à la Troisième Reine,
Saki Kaguya, alias «
La Guerrière ». Une femme forte, une Reine qui avait dû se battre contre des envahisseurs. À l’époque, on avait soupçonné Ashnard d’avoir financé des raids de brigandage et des tyrans locaux, ce qui s’était révélé partiellement exact, car, si un Ashnardien avait bien été derrière ses méfaits, l’Empire avait rejeté toute responsabilité, et avait même été jusqu’à condamner Edmont Volaj, le noble ashnardien, pour haute-trahison. La guerre avait été externe et interne, car plusieurs des vassaux de Saki avaient choisi de financer et de soutenir les attaques de Volaj, rêvant de prendre le pouvoir, ce qui n’avait fait qu’accréditer la théorie selon laquelle Edmont n’avait été qu’un pion, une excuse pour éviter à Ashnard d’admettre que l’Empire, à cette époque, prévoyait effectivement d’envahir Tekhos.
On disait donc que c’était la Guerrière qui avait imposé cette condition, en se reposant sur le fait que, avant d’épouser Gokuda, elle avait réfléchi. Pour beaucoup, ce mariage avait surtout été politique, afin de mettre fin aux dissensions, et la semaine de réflexion avait en réalité surtout servi à Saki pour choisir le meilleur époux possible. La coutume était néanmoins restée, et Hinata et Shunya l’avaient donc repris… Mais quelle souffrance ! Oh, comme cela avait été dur de devoir attendre si longtemps, avant de pouvoir, enfin, revoir sa chérie, s’unir à elle… La soirée avait été magnifique, et la nuit promettait de l’être tout autant.
Entre les cuisses de sa femme, Shunya léchait cette dernière avec une énergie insoupçonnable, comme si le harem de Raku libérait Shunya de toutes ses tensions et hésitations, et la laissait s’affirmer sereinement et tranquillement. Plus question de faux-semblants et d’apparences dans cet endroit, la guérisseuse avait tout simplement envie de lui faire l’amour. Elle léchait donc l’intimité de sa femme, sans relâche, le désir remontant à chaque fois, se renouvelant à chaque coup de langue.
«
Hmmmm… Haaaaa… »
Soupirant et gémissant de plaisir, Shunya appréciait énormément ce moment, cet instant passé avec son amante. La Reine était une femme parfaite, et s’attaquer à son sexe, c’était…
Hum ! La belle guérisseuse glissait sa langue dessus, s’enfonçant dedans, remuant d’avant en arrière, son orifice lingual se perdant dans son corps, glissant dessus. Yeux clos, elle soupirait joyeusement, frottant son nez sur la peau de la femme, multipliant les coups de langues. Plus rien ne semblait pouvoir la retenir, comme si la timide jeune femme qu’elle était venait de se dévoiler sous un jour nouveau. Maintenant, elles étaient mariées, et il n’y avait donc plus rien à craindre.
La guérisseuse savourait la mouille de la jeune femme. La cyprine de la Reine glissait contre ses lèvres, qu’elle suçait, l’avalant goulûment, tout en continuant à la lécher. Sa langue se montrait plus entreprenante, plus appuyée, et Shunya faisait preuve d’un réel talent, se montrant exquise. Elle salivait sous les soupirs de plaisir de sa femme et Reine, et, quand cette dernière finit par atteindre l’orgasme, ce fut avec un plaisir non dissimulé que Shunya l’accueillit, sentant la mouille éclater contre son visage.
«
Ooohh, Hinata… »
La Reine venait de jouir, et Shunya se releva, son visage décoré, ici et là, de sa mouille.
Elles partagèrent ensemble une tendre étreinte. Shunya se jeta avec plaisir dans les confortables bras de son amante, sentant ses mains caresser son dos, effleurant tendrement ce dernier, à l’emplacement de son tatouage, cette singulière marque qui ne manquait pas de fasciner Hinata. Elles s’embrassèrent ensemble, en tant que femmes mariées, mais, plus le temps passait, et plus le corps de Shunya se pressait contre celui d’Hinata.
Hinata eut finalement envie de lui rendre la pareille, mais en adoptant une position différente.
«
Hmmm… D’accord, comme tu veux. »
Shunya avait beau avoir passé l’âge des galipettes, elle avait encore des reins jeunes, et elle laissa donc sa femme la positionner. C’est ainsi que, après quelques contorsions, Shunya se retrouva dans une étonnante position. Pour faciliter cette prise, sa femme attacha ses chevilles au lit avec des cordes, car ses jambes étaient redressées à gauche et à droite de sa tête, avec, pour réaliser cet exploit, son bassin bien redressé. Ainsi positionnée, Shunya sentait ses muscles tirer sur son dos, et sa propre mouille dégoulinait sur son ventre, filant sur sa peau.
«
Haaaa… »
Déglutissant lentement, elle sentit les mains d’Hinata se poser sur ses hanches, puis son visage apparut, au milieu de ses jambes bien écartées.
«
Hi… Hinata, haaa… »
Elle soupirait lentement, et vit Hinata se pencher vers elle, enfonçant sa langue dans son intimité.
«
Haaaaaaaaaaaaaa… !! Hhmmmmhmmmmmm… !! »
Fermant les yeux sous cette vague de plaisir, Shunya se mordilla les lèvres, avant de soupirer à nouveau, remuant lentement son corps sur le lit, déplaçant sa tête de droite à gauche, pour finir par apposer l’une de ses mains sur l’un de ses seins, pinçant ce dernier, avant de continuer à gémir et à couiner.
«
Haaaaa… O-Ouuuuiiii… HHAAAAAAAAAANNN… Hi… Hiinaaaaataaaa-haaaaannn… ! »
Soupirant et gémissant, Shunya se laissait joyeusement porter vers son orgasme, charmée par l’imagination sexuelle débordante de son amour.