Prise par surprise (PV)

Yuni Nanasawa était une lycéenne comme il en existait des milliers à travers tout le Japon, âgée de tout juste 17 ans, douée en classe, et d'ailleurs bien plus orientée vers ses études que sa vie sentimentale. Elle n'avait jamais eu véritablement de petit ami, quelques amourettes de passage lorsque la puberté s'était abattu sur elle, mais elle ne s'était jamais offerte à qui que ce soit, au grand dam de bien des garçons du lycée. Il fallait dire que pour son âge, Yuni avait un corps aux portions féminines particulièrement développées. Ses seins particulièrement, qui faisaient fantasmer nombre de ses camarades, surtout quand ils rebondissaient lorsque la belle était en cours de sport, ou encore sa croupe à peine dissimulée par son uniforme d'écolière, qu'elle portait actuellement.
Après une journée de cours Yuni quittait le lycée pour rentrer chez elle, comme à son habitude, elle passait par un chemin qui était le même depuis des mois, mais qui avait l'avantage de lui faire traverser un parc tranquille, dans lequel elle adorait rêvasser. Bien qu'elle soit naturellement douée en cours, cela ne l'empêchait pas de ressortir systématiquement un peu fatiguée, à cause des longues heures qu'elle et ses camarades devaient enchaîner. Faire un détour par un petit coin de nature, au lieu de passer par la ville, l'aidait toujours à se ressourcer avant de faire ses devoirs le soir.

Le parc était relativement désert à cette heure de fin d'après-midi. Seules quelques classes du lycée avaient terminé, tandis que la majorité devait attendre encore une heure avant d'être libérées. Il n'était donc pas encore rempli de groupes, ou de couples allant se bécotter à 'labri d'un arbre ou d'un buisson. Elle était seule, marchait donc en avant, doucement, les yeux fermés et levés vers le ciel. La jeune lycéenne s'embaumait du calme ambiant, du chant des oiseaux, et du vent faisant frétiller les branches d'arbres encore pleines de feuilles.

Hum...le calme après une dure journée, il n'y a rien de tel.

Elle marchait lentement, profitant comme tous les jours d'un calme bienfaisant, sans vraiment se douter que cette prommenade allait prendre un tournant radicalement différent. Elle avait pris ce chemin des centaines de fois, sans aucun incident, même mineur, quelle raison aurait bien pu briser cette tradition quotidienne ? Rien qu'elle ne puisse elle même savoir en tout cas, mais d'autres, eux, étaient parfaitement au courant, et comptaient bien s'assurer que son trajet ne se termine pas comme elle l'avait prévu.

L’hôtel particulier Nishimoto avait été fermé il y a de cela quelques années. Pendant des éons, cet hôtel avait été jadis un hôtel de renom, accueillant des réceptions et des invités venus de tout le Japon. On disait même que plusieurs Premiers ministres y avaient dormi, avant que, suite à un incendie survenu au début des années 1990’s, il ne soit fermé. L’incendie, officiellement d’origine accidentelle, avait en réalité été déclenchée par un clan yakuza rival à celui qui possédait cet hôtel, le clan Guramu. L’incendie avait révélé une série d’importantes malfaçons, et un procès complexe avait eu lieu, qui ne s’était terminé qu’en 2007, pour aboutir à un désistement d’instance, après plusieurs expertises, contre-expertises, et des dossiers énormes comprenant des milliers de pages. La municipalité avait décrété l’hôtel insalubre, et, depuis lors, ce dernier était fermé, englué dans de nouveaux procès entre les héritiers pour savoir quoi en faire, le tout sous la houlette de clans yakuzas qui n’étaient guère pressés de voir la situation se terminer. Nishimoto était donc un hôtel abandonné, situé dans les alentours de Seikusu, dans les collines, entouré de mauvaises herbes.

Mais l’hôtel n’était pas vide, ni abandonné. On entendait de drôles de bruits la nuit, et on disait que ceux qui entraient n’en ressortaient jamais... Des racontars de jeunes garçons, mais, en ce moment, il y aurait bien quelques individus qui auraient un avis contraire. Roulant lentement à travers les sentiers forestiers, un van remontait la piste usagée menant à l’hôtel, dans un véritable décor de film d’horreur. Une nuit noire s’était abattue sur la région, et aucun éclairage n’émanait de l’hôtel. Le van roulait lentement, au pas, et se gara devant l’entrée de l’hôtel.

On mit le frein à main, et les deux hommes encagoulés en sortirent, portant des gants noirs, des bottes noires, des pantalons en cuir, et de lourdes vestes. Ils ne dirent pas un mot en sortant, et ouvrirent l’arrière du van, où une jeune femme avait été attachée. Qu’elle soit réveillée ou non ne changerait rien pour eux. Elle avait un sac sur la tête, ainsi qu’un gag-ball sur les lèvres, et, pour plus de sécurité, un bandeau noir sur les yeux. Ils la regardèrent lentement, observant ses longues jambes fuselées, puis s’observèrent entre eux, la respiration courte...

« Elle sera parfaite pour la Reine...
 -  Oui, parfaite... »

Ils étaient sur cette proie depuis plusieurs semaines, maintenant, et, si la jeune fille aurait pu voir le van, elle y aurait vu quantité de photographies d’elle, signe qu’ils l’espionnaient. L’un d’eux sortit une seringue hypodermique de sa poche, et injecta dans le cou de la femme un puissant anesthésiant, avant de l’emmener à l’intérieur de l’hôtel.


...Un enfer vert dans lequel un corps flottait, comme une sorte d’eau verdâtre... On vit Yuni Nanasawa ouvrir les yeux à un moment, son corps nu flottant dans une sorte de cocon verdâtre et chaud. Un bref regard, un bref réveil, qui lui permit de voir, peut-être, une main crochue se poser sur l’une des couches du cocon, une main qui appartenait à un corps épais et violet, qui avait, sur les lèvres, un sourire amusé...

...Un tentacule planté dans sa bouche, d’autres à hauteur de ses seins, des tentacules qui luisaient d’une étonnante lumière... Puis le sommeil et la fatigue, qui reprirent leurs droits...


Ils avaient capturé Yuni dans le parc. Une capture facile. Elle était à la sortie, attendant devant le feu rouge, quand le van s’était arrêté pile devant elle. La porte latérale s’était ouverte sur l’un des deux, et il s’était rué sur elle, main sur sa bouche, la balançant à l’intérieur. Le van n’avait même pas été au point mort, et les piétons avaient eu à peine le temps de tourner la tête qu’ils virent le van démarrer sur les chapeaux de roues. La femme s’était un peu débattue, avant que la seringue ne se plante dans son cou, et ne l’envoie dormir.

Elle se réveilla dans une chambre, couchée dans un lit chaud et confortable, avec un lustre au-dessus d’elle, éclairant une pièce dont le mobilier semblait sortir du siècle dernier. Une véritable chambre victorienne, magnifique et luxueuse, conformément à l’hôtel Nishimoto. Il avait été initialement conçu par des Occidentaux anglais, et le style victorien caractérisait l’architecture de l’hôtel, ainsi que le mobilier.

« Tu te réveilles enfin, ma chérie ? »

Une voix émanait de sa droite, depuis un fauteuil, où une femme était posée. Une singulière beauté, dans une étonnante combinaison moulante qui semblait sortir d’un film de science-fiction, et qui lui fit un léger sourire amusé.

Yuni avait-elle déjà commencé à noter quelques différences ? Comme la taille de sa poitrine ? Ses seins avaient grossi, tirant sur sa chemise de lycéenne. Elle portait son uniforme scolaire, mais ce dernier semblait étrangement trop petit pour elle, comme si elle avait poussé prématurément.

« Je m’appelle Sarah Kerrigan, ma chérie... Et j’espère que tu as bien dormi... »

Tout ce dont Yuni se rapellait clairement, alors qu'elle semblait se réveiller, c'était sa sortie du parc, son attente à ce feu rouge et puis...le noir. Un van s'était arrêté devant elle, et un homme l'avait tirée de force dedans, avant qu'elle ne s'endorme. La sensation avait été désagréable, et non pas sans lui rappeler une anesthésie pour son appendicite deux ans auparavant, ce qui voulait dire qu'on l'avait droguée. Elle l'était encore d'ailleurs, ses paupières étaient lourdes. Se souvenait-elle de son bref réveil quelques heures auparavant ? Cette sensation de baigner intégralement dans un liquide verdâtre ? A peine, son esprit était clairement embrouillé, et de base tout était allé si vite que la jeune fille avait du mal à comprendre ce qui lui était arrivé.
Étrangement, la première sensation que son corps engourdi parvint à déceler fût qu'elle était allongée dans un lit. La seconde fût la lumière du lustre, juste au dessus-d'elle, qui filtrait au travers de ses paupières closes, alors qu'elle reprenait peu à peu ses esprits. Ses yeux s'ouvraient, mais doucement, et avec difficulté, l'anesthésiant s'était à peine dissipé, mais les effets continuaient en partie à faire d'elle une sorte de larve. Seule la certitude qu'elle se trouvait probablement en danger la poussait à se secouer intérieurement.

*Dois...me réveiller...*

Elle n'était pas attachée, et portait encore ses vêtements, peut-être pouvait-elle se lever et fuir. Mais c'est alors qu'elle commençait à remuer ses mains, pour reprendre pleine sensation de son corps, qu'elle entendit une voix féminine pas très loin d'elle. Pour autant qu'elle s'en souvienne, cette voix ne lui disait rien, ce qui était donc un danger potentiel, mais elle ne semblait étonnament pas agressive ou menaçante. Yuni tourna alors la tête sur le côté, le reste de son corps demeurant allongé sur le lit, et ouvrit les yeux presque entièrement, mais elle demeurait encore bien dans le brouillard. Yuni distingua effectivement une femme, dans une bien étrange tenue, avec des cheveux qu'elle prit pour des dreadlocks, ignorante de la vraie nature de cette femme. Elle lui dit son nom, et il ne signifiait rien pour Yuni, surtout alors qu'elle se rendait compte qu'elle avait toujours du mal à bouger.

P...pourqu...qu'est-ce qu...

La jeune fille avait aussi du mal à parler, même si elle essayait de s'agiter. Elle se sentait étrange, et pas seulement à cause de l'anesthésiant, elle se sentait étrange physiquement. Et un bref coup d'oeil à sa poitrine lui confirma pourquoi, ses seins...ils étaient si gros ! Son uniforme semblait tendu au point de presque exploser, et ses seins étaient tendus au point qu'elle les sentait en permanence.

Elle retourna alors son visage vers la femme, inititant juste un bref mouvement musculaire pour ensuite laisser tomber sa tête sur le côté.

Qu'est-ce que...vous...m'avez fait ?

La belle Yuni avait été bien choisie par ses esclaves. Une vraie petite beauté, et son sang... Quand elle flottait dans la cuve, dans ce cocon, Sarah en avait profité pour relever son ADN, et avait été surprise de voir à quel point elle était... Féconde.  Les Formiens étaient une espèce très avancée, technologiquement, et ce même si cette technologie, organique, était très différente des technologies classiques. La technologie formienne reposait énormément sur le sexe et sur la natalité, et, à ce titre, les Formiens disposaient d’appareils et d’instruments de mesure dont le rôle était de mesurer le taux de fécondité d’une femme. Ce test avait été effectué auparavant par ses hommes, grâce aux échantillons d’urine que les élèves devaient faire pour les examens médicaux, et qu’ils avaient réussi à se procurer. C’est ainsi que le nom de Yuni Nanasawa était ressorti, et que les membres de sa secte avaient entrepris de la suivre.

Sur Terre, Sarah disposait d’une antenne, une discrète succursale, située dans cet hôtel. Quand elle avait appris qu’il était abandonné, elle avait décidé qu’il formerait un superbe centre pour sa base d’opérations. Elle avait instauré une petite secte, dont le rôle était d’envoyer des hommes, physiquement et psychiquement modifiés par les gènes formiennes, pour lui ramener des incubatrices. Sarah se chargeait en personne de la gestion de la secte, ce qui, concrètement, passait par des offrandes religieuses. Plus un adepte offrait de cadeaux réussis, et plus il pouvait évoluer, se synchronisant avec les Formiens. La secte portait ainsi un nom tout trouvé : l’Église du Synchronisme, avec un culte, le synchronisme. Les Synchronistes étaient des individus militant pour l’élévation spirituelle, pour la suppression de l’Égo au profit d’un Tout commun, le Tout-Collectif. Kerrigan n’était pas sûre que ce ramassis de fadaises ait grand-sens, mais c’était suffisant pour convaincre ses adeptes. Le culte du synchronisme figurait sur la liste des mouvements occultes que la police de Seikusu traquait, et, à chaque fois qu’ils arrêtaient un adepte, Sarah le tuait à distance, tâchant ainsi de rester dans l’ombre.

Yuni était sa nouvelle proie, et, assez rapidement, cette dernière remarqua son extension mammaire, ce qui la fit paniquer, amusant doucement Sarah, qui se redressa, s’extirpant de son fauteuil.

Dans sa combinaison moulante, elle était magnifique. La Reine s’approcha d’elle.

« Un cadeau de bienvenue... Ce n’est pas du silicone ou des seins plastifiés, nous avons augmenté ta croissance pour te rendre plus belle, plus désirable... Un modeste cadeau de ma part... J’espère que ça te plaît, je sais que les filles aiment bien avoir de gros seins... »

Sarah s’assit sur le rebord du lit, face à elle, et profita de son désarroi pour venir caresser l’une de ses joues.

« Pour le dire simplement, Yuni, une nouvelle et merveilleuse vie s’offre à toi, ma petite vierge... »

Pendant son sommeil, Sarah avait pu voir que la femme avait encore son hymen intact...

Un détail très intéressant !

Augmenter la croissance de façon artificielle, et aussi rapide, même dans les vaps Yuni était commeen train de se douter, soit qu'elle faisait un cauchemar, soit qu'elle était tombée malgré elle dans quelque chose qui la dépassait largement. Mais l'option du rêve, elle l'écarta bien rapidement, pour la simple et bonne raison que la sensation de ses seins était bien trop réelle pour que ça soit le fruit de son imagination. Elle les sentait comme jamais, grossis, tout tendus en permanence, elle n'y était pas habituée et lui faisaient presque mal, d'autant qu'elle avait l'impression qu'ils étaient beaucoup plus sensibles qu'auparavant. Les quelques mouvements qu'elle essayait de faire avec son corps faisaient naturellement bouger aussi son opulente poitrine, dont le simple fait de remuer et de frotter contre son uniforme lui faisait...bizarre.

Yuni avait donc toutes les chances de ne pas être rassurée face à cette femme, dont les paroles demeuraient volontairement mystérieuses. On l'avait enlevée, et maintenant elle  se souvenait de ce bref réveil qu'elle avait eu dans cette espèce de cuve, où des sortes de tuyaux avaient été collés à ses têtons. En tant que terrienne ignorant tout de terra, elle ne pouvait évidemment pas faire le lien avec les formiens, mais dans tous les cas elle savait qu'elle se trouvait dans une mauvaise posture.
Elle tenta de s'agiter à nouveau, voulant se lever et fuir à toutes jambes, mais elle parvenait juste à gigoter un peu sur le lit, faisant ainsi rebondir un peu sa poitrine qui lui faisait mal, tendue comme elle était. Elle ressentait aussi une douleur similaire à d'autres endroits de son corps, comme ses fesses ou ses jambes, et pu constater que globalement, son corps était bien plus en chair, bien plus formé qu'il ne l'avait été auparavant. Mais Yuni n'avait pas vraiment de raison d'être heureuse de tels changements, elle commença même à sérieusement avoir peur quand la femme lui déclara qu'elle allait avoir une nouvelle vie.
Yuni toutefois sentit la totalité de son corps frissonner au contact de cette main qui se posa sur sa joue, elle n'était pourtant pas inhabituée aux contacts physiques, mais cette main gantée, quand elle se posa sur sa joue, provoqua chez elle d'intenses sensations de plaisir.

Aaaaaaah...

Yuni avait les nerfs à fleur de peau, son sens du toucher bien plus réceptif.

L...laissez moi...jveux rentrer chez moi...

Évidemment, augmenter la taille de la poitrine d’une fille n’avait pas que de simples conséquences esthétiques. Yuni avait gagné en beauté, mais aussi en sensibilité... Ou alors était-ce un effet secondaire de son séjour dans le cocon et dans le liquide génétique ? Difficile à dire... Mais, en la voyant trembler ainsi, les joues rougies, et hacher ses mots quand Sarah caressa tendrement sa joue, la Reine comprit vite que partir n’était pas, et de loin, la préoccupation première de la jeune femme. C’est donc avec un léger sourire coquin, et une lueur amusée dans les yeux, qu’elle continua à caresser sa joue, et son pouce alla glisser sur ses lèvres, s’enfonçant alors dans sa bouche, venant tapoter contre sa langue.

« Sortir ? Rentrer chez toi ? Mais pour faire quoi, mon petit cœur   ? Hum ? Tu crois que je ne te connais pas ? Tu n’as aucun petit-ami, Yuni... Et, même au-delà de ça, aucun véritable loisir, aucun ami avec lequel tu t’es vraiment attachée... Quand Shii, ta collègue, t’a invité à une fête chez Mélinda Warren, tu as refusé... Tout comme tu as refusé les autres fêtes, car tu voulais travailler. Travailler, travailler... Tu es tellement timide, tellement renfermée sur toi-même, que tu t’absorbes dans le travail et dans tes devoirs comme un robot. Tu veux que je te renvoie à ta non-vie, alors que tout ton être aspire à rester ici ? »

Sarah était une télépathe, et, pendant que Yuni dormait, elle s’était plongée dans son jeune esprit d’adolescente, et avait découvert une beauté qui s’ignore... Une véritable petite fleur, qui changeait beaucoup des habituelles prostituées et toxicomanes que ses agents avaient l’habitude de lui ramener. Là, ils avaient découvert une perle rare, à tel point que Sarah l’avait fait installer dans une chambre. Son pouce remuait dans la bouche de la femme, et elle retira sa main, puis caressa son autre joue.

L’Annexienne s’amusait avec cette jeune fille, un moment de douceur... Avant le reste.

Et, tout en souriant, sa main se posa pour saisir son menton. Yuni ne le réalisait pas encore, mais elle avait été infectée par le gène formien, ce qui faisait que, inconsciemment, elle devait voir Sarah comme une sorte de Reine. Autrement dit, elle devait, en ce moment, ressentir de curieux sentiments contradictoires envers elle. La peur, assurément, mais aussi une sorte de profonde confiance. Sarah se pencha vers elle, faisant légèrement crisser sa combinaison, et embrassa la jeune femme en plein sur les lèvres, scellant leurs bouches par un tendre et onctueux baiser.

« Hm... ! »

Elle mordilla sa lèvre inférieure en prolongeant un peu le baiser, et le rompit alors. C’était un baiser tendre et intense, ce qui fit qu’un mince filet de salive les relia, que Sarah essuya d’un trait de sa langue. Elle resta à quelques centimètres d’elle, et déplaça sa main, du menton vers l’épaule, pour pousser la femme. Yuni tomba sur le lit, couchée sur le dos, et Sarah se dressa au-dessus d’elle... Pour poser sa main sur son sein, venant le serrer à travers sa chemise, sentant le téton, qu’elle coinça entre deux doigts... On avait en effet pris la liberté de retirer à Yuni son soutien-gorge, et un sourire amusé vint se dessiner sur les lèvres de Kerrigan.

« As-tu toujours envie de partir, Yuni ? De retrouver ta petite vie morne et ennuyeuse dans ton petit studio que tes parents t’ont loué ? Je t’offre une nouvelle existence, qui ne sera que délice et plaisir infini... Alors, tu peux, soit rester avec moi, dans ce lit, ou choisir de franchir cette porte... »

Bien sûr, si Yuni voulait partir, Sarah la laisserait quitter la chambre... Mais elle ferait une rencontre bien différente.

Dans tous les cas, il y avait une chose qui était sûre en ce moment : sa virginité lui appartenait, et elle serait prise ce soir. Ce fait était, aux yeux de Sarah, aussi indiscutable que de voir le soleil se lever le matin...

Yuni était à elle !

Les pensées de Yuni étaient troubles, et contradictoires, partagées entre l'urgence de partir de cet endroit et de s'éloigner de cette femme...et en même temps de rester et de s'offrir à elle intégralement, et pour toujours. Ces dernières pensées lui semblaient étranges, car elles n'avaient aucun sens, et pourtant elles se faisaient pressantes, impérieuses même. La jeune lycéenne tremblait, à force de sentir ces mains lui caresser les joues, elle tremblait de plaisir, soupirait et gémissait, ce qui fit que la femme n'eut alors aucun mal à glisser son pouce entre les lèvres de Yuni. Cette dernière se mit à le lécher, à le sucer, tout en gémissant comme une salope, avant de se rendre subtilement compte de ce qu'elle faisait, d'arrêter pendant quelques secondes, avant que les vagues de plaisir ne soient trop fortes et qu'elle ne puisse y résister.

Les gênes formiens, qui avaient été injectés dans son corps, faisaient effet, alors qu'elle semblait de plus en plus considérer Kerrigan, cette femme dont elle ne connaissait rien, comme sa reine, sa mère, l'être le plus important au monde pour elle. Ce qu'elle déclara sur sa vie eût également pour effet de saper sa résistance, car ces mots étaient emprunts de vérité, une non-vie, basée sur les traditions japonaises...mais qui au fond avaient rendu la jeune lycéenne malheureuse. Cette femme en revanche s'intéressait à elle, et faisait preuve de douceur à son encontre...et alla l'embrasser.

Mmmmmh...hnnnnn...

Yuni partagea avec cette femme un langoureux baiser, c'était d'ailleurs étrange car malgré le fait que c'était son premier baiser, et à plus forte raison avec une femme, Yuni sembla bien savoir faire pour embrasser, titiller la langue de la partenaire, danser avec, dans un long baiser bien humide. Kerrigan vint ensuite se poser à califourchon sur elle, et vint flâtter l'un de ses seins, déjà très tendu et rendu particulièrement sensible. La femme la posa donc face à un choix, dont la réponse pour la jeune Yuni aurait dû être évidente, mais elle se retrouva à hésiter, envers et contre toute logique au vu de son vécu. Seulement la jeune lycéenne était droguée, et ce même au niveau de ses gênes, qui étaient désormais en toute petite partie formiens, mais c'était largement suffisant pour qu'elle ressente l'envie, et même le besoin, d'obéir à cette femme, à qui elle était liée génétiquement. Et donc, dans les faits oui, Yuni lui appartenait désormais.

Je...je veux rester avec vous...haaaaaan...

La drogue obscurcissait l’esprit de Yuni, mais Kerrigan était bien placée pour savoir que la drogue ne faisait pas tout. Il y avait aussi les pouvoirs mentaux de Sarah, qui impactaient sur l’esprit de la jeune fille, et aussi, sans doute, un semblant de vérité. Tout ce que les pouvoirs de Sarah faisaient, c’était faire sauter les barrières mentales de Yuni, c’était lui arracher à mains nues sa timidité, ce mur qui la restreignait, afin de laisser pleinement son potentiel s’exprimer. Belle et magnifique, Yuni avait bénéficié d’une légère poussée hormonale à hauteur de ses seins, et le baiser, le doux et sensuel baiser de la Reine, l’acheva. Sarah l’embrassa goulûment, tendrement, serrant ses lèvres contre les siennes, partageant ainsi avec elle un onctueux baiser. Leurs corps se serrèrent doucement et chaudement, leurs seins se heurtant moelleusement, et, quand Sarah rompit le baiser, elle savait qu’elle avait gagné. Les joues toutes rouges, Yuni hésitait, mais, en tant que télépathe, Sarah lisait dans son esprit, et la Formienne, partant de là, n’avait plus qu’à attendre que la femme se plie.

Et elle se plia donc, avouant, d’une toute petite voix empreinte de désir, qu’elle voulait rester avec elle. Assise sur ses genoux, Yuni était vaincue, et Sarah lui sourit, caressant sa joue doucement.

*Oui, Yuni, tu m’appartiens, maintenant, corps et âme…*

Sarah hocha la tête, en sachant très bien ce qui, maintenant, aurait lieu.  Progressivement, le cerveau de Yuni serait lavé, ses souvenirs modifiés, de telle sorte qu’elle en oublie qui elle avait été avant de rencontrer Kerrigan, et qu’elle devienne son esclave, en totalité. Tout se ferait en douceur, essentiellement quand Yuni dormirait, et, quand elle serait éveillée, elle subirait une telle overdose de sexe que son esprit n’arriverait pas à raisonner par lui-même, et se réfugierait donc dans les explications de Sarah. Le sexe, en réalité, était une arme terrifiante, et Yuni allait en faire les frais, car elle appartenait désormais à Kerrigan.

Un léger sourire vint donc éclairer les lèvres de l’Annexienne, qui l’embrassa une dernière fois sur les lèvres.

« Tu es à moi, Yuni… Je suis ta Reine… »

Sa Reine… C’était aussi simple que ça, et ça se passait de plus amples commentaires. Sarah la poussa un peu, et Yuni alla s’allonger sur le dos, Sarah au-dessus d’elle. Il y eut un battement de quelques secondes, comme si Kerrigan était en train de réfléchir à ce qu’elle allait faire… Puis la femme se rua sur le corps de Yuni, et, serrant sa chemise, lui offrit un long et langoureux baiser, intense et ardent, au cours duquel elle mordilla volontiers les lèvres de la femme, serrant son corps contre le sien, et massa, à travers son uniforme, plus particulièrement sa chemise, l’un de ses seins, le pinçant à travers.

Et, pendant ce temps, un message télépathique fusa dans la tête de Yuni…

*[MT] Palpe mes fesses… Laisse tes fantasmes s’exprimer, mon esclave, ta Maîtresse saura ce que tu veux, et réagira en conséquence… [/MT]*

Aucune échappatoire possible, Yuni était désormais l’amante de Sarah Kerrigan !

Yuni était à ce stade déjà bien trop sous l'influence de la femme pour pouvoir s'en sortir sans assistance extérieure, elle n'était qu'une humaine de la Terre, complètement ignorante de toutes les choses surnaturelles qui se déroulaient pourtant dans cette ville. C'était cette influence, ces flux magiques, qui avaient passivement fait d'elle une particularité génétique recherchée par les Formiens, celle d'être particulièrement fertile, et avec les gênes Formiens injectés dans son organisme, Yuni était en train de pleinement prendre ce futur rôle à coeur. La jeune lycéenne était concrètement en chaleur, car elle était en train d'ovuler en masse, et son corps rendu bien plus sensible réagissait à cela. Elle ne pouvait lutter contre les aphrodisiaques, les changements faits dans son ADN même, et les pouvoirs télépathiques de Kerrigan, et elle était déjà pleinement sous son emprise. Pour le moment elle se souvenait encore de qui elle était, mais ces souvenirs étaient secondaires en comparaison de la gigantesque envie de se faire prendre qu'elle ressentait. Kerrigan, sa protectrice, sa Reine, l'embrassa à nouveau en s'allongeant sur elle, imposant ainsi pleinement le rapport de domination entre les deux. Le message télépathique qu'elle lui envoya alors résonna au plus profond de son esprit, et comme Yuni n'avait aucun entraînement pour fortifier ses défenses mentales, Kerrigan pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert.

Ainsi, tandis que la jeune Yuni était en train de palper le cul de sa Reine, de le presser au travers de sa combinaison, de multiples images très osées, stimulées par sa frustration et son ADN Formien, se formèrent dans son esprit. Yuni se vit tout à tour pénétrée sauvagement, baigner dans une marre de sperme qui la couvrerait intégralement, être enceinte à répétition, baiser tellement qu'elle serait couverte de sueur et de fluides intimes, mais aussi un vieux souvenir. Quelques mois auparavant, Yuni s'était aventurée par mégarde sur un site de hentai en cherchant des mangas, et était tombée sur une image bien japonaise, mettant en scène une scène de viol avec des tentacules. Elle l'avait bien entendu fermé rapidement, mais l'image s'était fourrée au fond de son subconscient, et faisait partie de ces images que Kerrigan pu voir en fouillant dans son esprit, dans la catégorie de ces fantasmes inavoués.

Hmmmmm !!!!

Yuni se tortillait sous le corps de Sarah, et mouillait tellement que sa culotte en était trempé, ses seins lui faisaient mal tant ils étaient tendus, et son corps était en feu. La jeune lycéenne ne semblait attendre qu'une chose, maintenant que Kerrigan avait assis son emprise sur elle, que sa Reine l'initie à son rôle de future pondeuse.

Yuni ne pouvait plus lutter, elle était faite comme un petit rat, sa résistance ayant la force d’un deux face à un flush royal. Sarah avait gagné, mais pouvait-on vraiment parler de victoire ? Ce n’est pas comme s’il y avait eu une bataille. Elle n’avait pas hésité à user de ses pouvoirs mentaux pour briser les inhibitions de Yuni, mais il fallait reconnaître que ça avait été plutôt facile. Non seulement Yuni n’avait pas reçu les formations militaires tekhanes pour résister contre ce type d’attaques, mais, et c’était surtout ça, il y avait en elle une grande frustration, que Sarah était en train de percer. Sa frustration était comme un ballon d’hélium chargé à bloc, il suffisait juste d’une petite pique pour le faire éclater, et c’est ce qui, présentement, était arrivé à la jeune femme. Tandis qu’elle palpait ses fesses, et que, par le biais de ce baiser, la Reine s’enfonçait sans vergogne dans son esprit, elle vit les fantasmes de la femme. Elle pouvait voir toute sa vie défiler devant ses yeux, y compris des souvenirs que Yuni avait oublié, mais elle choisit de ne pas s’enfoncer trop profondément, afin de ne pas endommager son cerveau. Elle voulait une amante, pas une loque, et, comme Yuni était vaincue, Kerrigan ralentit un peu ses phéromones et sa sécrétion d’aphrodisiaques. Autrement, elle risquait d’abâtardir Yuni, en ce qu’elle serait incapable de réagir, ou de faire quoi que ce soit, tant le plaisir et le désir la dévoreraient.

Elle vit ainsi les passions et les fantasmes de la femme, des fantasmes tentaculaires, et elle finit par rompre le baiser, un sourire sur les lèvres.

« Très bien, Yuni... Il est temps de passer aux choses sérieuses. »

Plutôt que de perdre son temps à lui expliquer qui elle était, elle posa sa main sur la tête de Yuni, et diffusa en elle des images, en lui montrant quel serait son futur : être une pondeuse, sous les ordres de la Reine des Lames. Elle vit ainsi que Sarah Kerrigan n’était pas une humaine, qu’elle dirigeait une horde de monstres dont l’une des fonctions était de violer de jeunes femmes pour les féconder. Elle vit tout cela, et son esprit dut l’accepter comme étant la vérité vraie, et, même si Yuni pouvait, dans les recoins de son esprit, refuser cette idée, il était trop tard.

Ensuite, Sarah se déshabilla, retirant sa combinaison, puis prit son apparence normale. La Reine des Lames se dressa ainsi devant Yuni, et elle se concentra... Puis le décor de la pièce changea, comme si tout ce décor n’avait été qu’une illusion. Les beaux murs propres, le sol bien lustré, s’effacèrent au profit d’une pièce violette, recouverte de Creep, et des tentacules jaillirent, et saisirent le corps de la femme.

Des tentacules violets, qui étaient humides et visqueux, et qui s’enroulèrent autour des membres de Yuni, tirant alors douloureusement sur ses chevilles et sur ses poignets. D’autres tentacules se rapprochèrent ensuite, et, sans retirer à la jeune Yuni ses vêtements, déchirèrent sa culotte, puis glissèrent contre sa chatte, son cul, et sa bouche. Sarah s’était redressée, et, devant elle, la brave Yuni ne touchait même plus le sol, le corps ballotté dans tous les sens, un tentacule venant également s’enrouler autour de sa gorge pour maintenir sa tête.

« Bienvenue dans la Horde, Yuni... »

Et ça, ce n’était qu’un début !

Lorsque Sarah Kerrigan posa sa main sur le front de la pauvre Yuni, cette dernière vit son esprit assailli de visions, que beaucoup auraient pris pour des cauchemars ou de simple élucubrations de l'esprit. Qu'elle soit une alien contrôlant toute une horde de créatures venant d'un autre monde, et que elle allait lui servir pour le restant de ses jours de pondeuse, à se faire violer sans cesse. Tout ça faisait beaucoup, mais son esprit manipulé par Kerrigan n'eût aucun mal à l'accepter comme une vérité absolue, et elle était sous l'influence de puissants aphrodisiaques, ce qu'elle avait vu correspondait aux plus profonds fantasmes que la Reine des Lames avait pu sortir de son esprit.
Allongée sur le lit, et toute tremblante, Yuni vit alors le décors de la chambre changer de lui même sous ses yeux, tandis que Sarah se déshabillait, et prit la forme qu'elle avait vu dans ses visions. C'était tout bonnement terrifiant, mais Yuni était surtout liée désormais à cette femme qu'elle n'arrivait pas à voir comme une menace, quelle que soit la forme qu'elle pouvait prendre. Les pouvoirs télépathiques de Kerrigan étaient très puissants, et elle venait de la Terre, elle n'avait donc tout bonnement aucune chance. Elle sentit ensuite très vite des tentacules se saisir de ses poignets et de ses chevilles, comme dans les hentaï qu'elle avait pu lire en cachette, et elle se sentit soulevée dans les airs, les bras et les jambes écartées.

Haaaan...

Au lieu d'avoir peur, la lycéenne était au contraire toute excitée, sa culotte était toute trempée tant elle mouillait, et cette dernière ne fit pas long feu puisqu'elle se fit arracher par un tentacule, tandis que d'autres vinrent s'enrouler autour de ses cuisses pour d'avantage les écarter, et mieux libérer l'accès à son intimité imberbe. Yuni voyait ces multiples tentacules violets, visqueux, dont le bout prenait la forme de pénis, s'approcher d'elle. L'un d'entre eux vint se frotter contre son intimité, se gorgeant de ses fluides intimes, de sa cyprine qui coulait à flots, sans pour autant encore la pénétrer. La jeune femme était complètement vierge, aussi les tentacules se contentèrent au début de juste se frotter contre ses entrées intimes, son anus également, la faisant se crisper  chaque fois que le bout de ce tentacule titilait son orifice en faisant mine de la pénétrer.
Elle ne tint toutefois pas très longtemps, et à force de sentir le tentacule se frotter intensément contre sa chatte en feu, Yuni se mit rapidement à jouir en écartant d'avantage les cuisses.

Ah...ah...Bébés...je...je veux...

La puissante télépathe qu’était Sarah rentrait dans l’esprit de Yuni comme dans du beurre, s’immisçant en elle sans aucune difficulté, et sans vergogne. Une telle action pouvait avoir des conséquences cérébrales, ce qui expliquait notamment pourquoi elle ne le faisait pas chez les personnes ayant des aptitudes magiques, mais, chez Yuni, dont le rôle était d’être une pondeuse, il n’y avait aucun problème à le faire. Toute la vie de Yuni s’exposait dans l’esprit de Sarah, de ses souvenirs connus à ses souvenirs enfouis. Elle pouvait remonter plus profondément en elle. Sarah comparait ça à une sorte d’étagère interminable, avec une échelle permettant d’accéder à seulement certains souvenirs. Les souvenirs les plus enfouis étaient ceux situés dans les hauteurs de l’étagère. Sarah pouvait y accéder. Aucune zone d’ombre ne pouvait échapper à elle. Yuni lui était alors entièrement vouée, et, si Sarah le voulait, elle pouvait modifier ses pensées, modifier ses souvenirs, et lui faire oublier tout ce dont elle se rappelait, afin de refaçonner sa psychologie profonde. C’était d’ailleurs bien ce qu’elle comptait faire... Mais, pour l’heure, elle voulait se faire plaisir.

Développer les fantasmes de Yuni n’avait pas été difficile, et, maintenant, la belle lycéenne se dressait devant elle, bras et jambes écartés, les tentacules frottant son corps. Ils glissaient sur sa culotte, et celui à hauteur de ses fesses s’enfonçait parfois sous la culotte, frottant ainsi au plus près son beau petit cul. Quant à celui près de sa bouche, il se trémoussait contre ses lèvres et ses joues. Humides, les tentacules laissaient sur le corps de Yuni des dépôts liquides, baveux, mais aussi aphrodisiaques. Tout était fait pour l’exciter, et pour amplifier son instinct maternel, ce qui l’amena, entre plusieurs soupirs, à désirer des bébés.

En souriant, Sarah tendit sa main griffue, et caressa le ventre de la femme. Ses tentacules tirèrent encore un peu sur les membres de Yuni, faisant doucement craquer ses membres, douleur et plaisir venant se mélanger. Yuni en vint même à jouir, et de la mouille tomba sur le sol. Continuant à sourire, Sarah fit venir un autre tentacule, en forme de seringue, et il s’enfonça dans la nuque de la femme, répandant en elle un liquide très particulier.

« Voilà qui te rendra encore plus fertile, Yuni... »

Ses seins se gonflèrent encore un peu, devenant douloureux, car ils venaient de se gorger de laits, tandis que sa mouille fusait encore plus abondamment.

« Oublie ton ancienne vie, Yuni, tes parents, ta famille, tes amis... Tout ce que tu as été, ou tout ce que tu espérais être. Maintenant, maintenant et jusqu’à ta mort, Yuni, tu n’es rien de plus que... Ma pute. Une pute qui, nuit et jour, donnera naissance à de beaux bébés, qui te feront ensuite l’amour, et donneront ainsi naissance à d’autres bébés, encore, encore, et encore... Tu donneras naissance à des milliers et à des milliers de bébés, ma chérie. N’est-ce pas là un sort merveilleux ? »

Tout en disant ça, elle avait remonté sa main, caressant la joue de sa proie.

« J’adore vraiment ton uniforme, ma chérie... Mais il va falloir s’en séparer... Un peu... »

De la main, elle tira sur la chemise, faisant sauter quelques boutons du haut, dévoilant l’accès à ses seins, et arracha son soutien-gorge. De la main, elle malaxa ensuite un sein.

« Dieu, comme ils sont lourds... Ça doit être douloureux, non ? Tu es comme une vache aux mamelles remplies, suppliant pour qu’on vienne la traire... »

Souriant malicieusement, Sarah pinça alors un téton entre deux doigts, et du lait jaillit rapidement, venant taper sur l’une de ses joues. Elle en sourit alors, puis s’écarta alors, et laiss adeux tentacules se rapprocher. Ils n’avaient pas d’appendice phallique à leur extrémité, mais des bouches, hérissées de multiples langues, qui se déployèrent, chaque langue formant comme un fin tentacule rose. Ils allèrent se poser sur les seins de la femme, et le tentacule phallique, qui se trouvait à hauteur de la bouche de la femme, força alors le passage, tandis que la verge tentaculaire se rétracta. Si on levait la tête, on pourrait voir que tous les tentacules partaient d’une seule et même base, et, quand les tentacules à hauteur des seins se mirent à se crisper sur les tétons, et à lécher les seins, le lait jaillit.

Il remonta dans les tentacules, rejoignit ce tronc commun à hauteur du plafond, puis repartit dans le tentacule phallique qui venait de se poser contre les lèvres de la femme. Un lait chaud vint ainsi se répandre dans la bouche de Yuni, pendant que les mains de Sarah, glissées sous la minijupe de la femme, caressaient et griffaient sa peau.

« Là... Bois bien, ma petite pute, c’est ton bon lait maternel, après tout... Celui que tes petits bébés utiliseront pour se nourrir... »

Yuni était à ce stade à peine capable de penser correctement, entre les incursions télépathiques de Kerrigan dans sa tête, et le fait que son organisme était assailli de doses massives d'aphrodisiaques. Même si elle était vierge, et qu'elle ne s'était jamais intéressée au sexe malgré son joli corps, elle ressentait désormais une furieuse envie de se faire baiser, et même qu'il en soit ainsi pour le reste de ses jours. Yuni se tordait et remuait, entourée de tous ces tentacules chauds et gluants qui la maintenaient, et dont certains titillaient ses parties les plus intimes, et puis elle sentit la main de Kerrigan se poser sur son ventre, qui prochainement accueillerait des générations de bébés Formiens.

Ah...Aaaaaah...

Les tentacules continuaient de remuer contre elle, refusant pour le moment de lui prendre ses virginités, la frustrant. C'est à ce moment là qu'elle sentit une seringue se planter dans son cou, lui faisant momentanément peur, et juste après, Yuni se tordit, à la fois de plaisir et de douleur. Elle sentait ses seins se tendre...non, grossir encore d'avantage, tout en étant déjà bien tendus, ce qui faisait qu'ils étaient désormais vraiment comprimés dans son soutien-gorge, tandis que Kerrigan lui disait de vive voix le sort qui l'attendait désormais.

Haaaaaan ! P...pitié...

Yuni ne demandait pas pitié pour qu'on la libère, mais plutôt qu'on lui ôte ses vêtements, qui compressaient sa poitrine au point de lui faire mal. Comme si elle lisait dans ses pensées, sa Reine s'exécuta, elle déchira une partie de sa chemise blanche, qui resta toutefois sur elle en lambeaux, mais lui ôta bel et bien son soutien-gorge. Ses seins libérés, la lycéenne poussa un soupir de soulagement, et gémit comme une catin quand sa Reine commença à malaxer l'un d'entre eux. Quand elle pinça l'un de ses têtons, faisant jaillir son lait, Yuni eut un nouvel orgasme, achevant cette fois de tremper complètement sa culotte, qui ne pu vraiment plus retenir le flot de mouille qui s'échappait de son antre intime.
Elle avait envie que cette sensation continue, qu'on lui pince à nouveau les têtons pour faire sortir son lait, et bien vite, deux tentacules étranges vinrent se positionner près de ses monts de chair tendus. S'ouvrant à la manière de bouches, ayant elles même à l'intérieur de multiples tentacules fins et roses, ils se plaquèrent contre ses seins, en même temps qu'un autre tentacule lui, vint se fourrer dans sa bouche.

Huuuuum...

Yuni n'avait jamais fait de fellation, et pourtant au moment précis où le tentacule passa ses lèvres, elle se mit à le sucer, mais ce fût bref, car alors qu'elle sentait qu'on était en train de traire son lait, elle sentit ce même lait émaner du tentacule dans sa bouche. Il était chaud, et sucré, elle se mit donc à le boire, en poussant des petits couinements de plaisir, alors que sa Reine caressait et griffait ses délicieuses cuisses écartées. Elle buvait, et alors que Kerrigan était fourrée entre les cuisses de la jeune femme, toujours suspendue dans les airs, cette dernière se mit à remuer un peu son bassin, au rythme des frottements des tentacules contre son vagin et son anus.

Yuni était comme un délicieux fruit mûr, prête à être cueillie sur place. Elle buvait son propre lait, et Sarah, contre elle, la voyait se dandiner contre les tentacules qui caressaient ses parties intimes. La seringue avait eu un effet magique sur elle, remplissant douloureusement ses seins. Elle allait produire beaucoup de lait, presque autant qu’une vache, et, pendant ce temps, elle le buvait joyeusement. Une image que Kerrigan trouvait terriblement affectueuse, tandis qu’elle sentait tout le désir de Yuni de se faire prendre.

Les mains de Sarah continuaient à caresser ses cuisses, et elle redressa un peu ses jambes, puis le tentacule phallique frottant son vagin s’écarta alors... Et quelque chose de plus gros encore tapa contre elle, contre sa culotte, tellement trempée et tellement humide que Sarah put s’y enfoncer, heurtant les lèvres intimes de la femme.

*À moi... Rien qu’à moi, Yuni... Tu es à moi... À moi... À moi... Sexe... Sexe... Sexe...*

Les pensées de la jeune lycéenne étaient en train d’imploser, Sarah multipliant ses assauts. Ses griffes déchirèrent alors sa culotte, et, sans la faire languir plus longtemps, elle enfonça sa verge dans son vagin, perçant son hymen, et soupira de plaisir, en sentant Yuni jouir à nouveau. La seringue qui l’avait piqué avait aussi amélioré ce genre de choses, la faisant jouir bien plus facilement... Sarah soupira donc de plaisir en s’enfonçant en elle, sentant ce corps moelleux réagir à ses coups de reins. Elle gémit encore, le lait continuant à filer dans sa gorge.

Très rapidement, un tentacule s’enfonça dans son cul, après avoir lubrifié ce dernier en se frottant dessus, laissant une sorte de liquide baveux qui s’était un peu infiltré dans ses parois. Il s’enfonça donc en elle, remuant en harmonie avec la verge de Kerrigan, faisant ballotter le délicieux corps de Yuni dans tous les sens.

« Hhhhmmmm... Haaa, tu es si bonne, ma chérie ! »

Elle pressait ses belles fesses, et en pinça une, avant de la gifler. Sa bouche fut alors libérée... Car Sarah voulait l’entendre hurler contre elle. La jeune femme portait encore une partie de ses vêtements de lycéenne, mais Sarah la déshabilla encore un peu, arrachant ce qu’il restait de son haut, ne la laissant finalement plus que dans ses collants. Le corps de Yuni ne touchait même plus le sol, retenu par les tentacules, à hauteur de ses poignets et de ses chevilles, et elle se faisait prendre ainsi, avec sa Reine devant elle.

« Tu... Tu aimes, hein ? Hmmm... Voilà ce que tu es, ma chérie ; une salope ! Ma salope ! Haaaa... »

Sarah retourna griffer ses fesses, multipliant les coups de reins, rapprochant son visage du sien, tant et si bien qu’elle finit même par remonter une main, s’appuyant sur les cheveux de la femme, afin de l’embrasser ardemment.