Dès qu’elle l’eût consignée, Maria se sentit gênée de l’avoir fait... Mais sa propre conscience se calma devant la nécessité impérieuse de reprendre les choses en main. Tandis qu’Andy était consigné dans ses quartiers, elle, elle prépara sa punition. En l’état, il s’agissait juste de récupérer un produit dans sa pharmacie, et quelques autres tenues spéciales. Elle avait en tête
quelque chose pour Andy.
*
Tu ne peux plus reculer, maintenant, Maria, ou les effets en seront catastrophiques ! Il te faut aller jusqu’au bout !*
Oui, elle devait le faire, mais... Les hésitations continuaient encore à se bousculer dans sa tête. Est-ce que ça ne serait pas
trop pour Andy ? Tous les adolescents avaient une période de trouble, une période où les résultats scolaires baissaient, après tout. C’était ça, l’adolescence, c’était l’âge idiot, celui où on en avait marre des études, où on voulait partir en croisade contre tout le système.
*
Arrête de lui chercher des excuses, tu dois lui rappeler qui tu es, que tu es sa mère !*
Son garçon finit par revenir, et fila vers le salon, mettant par ce biais un terme aux hésitations de Maria... Pour constater que sa mère n’était pas là. Cette dernière s’était dissimulée près de la porte menant du couloir au salon, et, comme dans les films qu’elle avait vu, plaqua sur la bouche d’Andy, en se ruant dans son dos, un mouchoir imbibé de chloroforme.
«
Ne t’inquiète pas, Andy... Mais il me faut plus de temps pour te punir. »
Elle le sentit se débattre, et alla lécher le lobe de l’une de ses oreilles, sa conscience étant curieusement atténuée par une sorte de... Franche excitation. Maria portait toujours sa nuisette, et, si Andy n’était pas trop paniqué, il aurait pu sentir les seins de la femme s’écraser contre son dos. En réalité, l’idée même d’abandonner leur relation incestueuse, si elle avait pu la caresser, lui était intolérable. Elle tenait bien trop à ça pour la sacrifier si facilement.
Maria maintint donc le mouchoir, jusqu’à ce que son fils s’endorme...
Puis elle prépara les choses.
*
* *
«
Réveille-toi, Andy ! »
Le coup de cravache claqua sur les fesses nues du jeune garçon, ce qui eut pour effet de le réveiller... Ça, ou les courants d’air frais qui résonnaient dans cette pièce sombre, et dénuée de fenêtres. Andy ouvrit alors les yeux, pour constater qu’il ne pouvait pas bouger... Ou, du moins, pas trop. Des liens entravaient ses poignets et ses jambes, le mettant dans une position assez humiliante, puisqu’il était à quatre pattes sur le sol, avec les bras redressés, maintenus en l’air par des chaînes et des liens, une barre à hauteur de la nuque permettant de soutenir l’ensemble.
Une position assez humiliante.
Difficile de dire si Andy reconnaîtrait les lieux, il n’avait pas l’habitude de se rendre dans leur cave. Sur une table dans un coin, il y avait quantité de
sex toys. Un
gag ball était posé sur ses lèvres, l’empêchant de parler, et des talons résonnèrent dans son dos, puis une main gantée caressa son dos.
«
Tu es réveillé, Andy ? Oui, je le sens... Vilain garçon. »
Il n’était pas totalement nu. Lui qui aimait tant les vêtements de sa mère pouvait être ravie, elle lui avait mis sur le corps
une lingerie fine, composée de sous-vêtements violets en dentelle, et de collants. Andy avait des jambes qui n’étaient pas aussi fuselées que les siennes, mais elle avait été ravie de voir qu’elle pouvait les lui mettre, sans que cela ne jure trop.
Et elle ? Elle finit par arriver devant Andy. Une forte prestance se dégageait d’elle, car sa nuisette transparente avait laissé place à une
tenue nettement plus axée sur la domination. Un corset noir en cuir épousait ses formes, avec de longs collants noirs s’enfonçant dans des cuissardes en cuir... Sans parler des longs gants noirs qu’elle portait, ou, encore, de ce gode qui plantait le long de sa culotte.
«
Tu as été un très vilain garçon, Andy... Et les vilains garçons comme toi méritent d’être punis ! »
Elle tira doucement sur ses cheveux. Le sadomasochisme était une chose qu’elle n’avait encore jamais exploré avec Andy, mais qu’elle avait couché par écrit. De fait, ses œuvres érotiques viraient de plus en plus vers cet art du sexe qu’était la domination. Elle avait aménagé sa cave depuis quelques semaines, déjà, en secret, avec le fantasme secret qu’Andy la prenne, en agissant sur elle comme un Maître dominateur et brutal... Mais, finalement, ce serait elle qui ferait la
Maîtresse.
«
Et, puisque tu ne respectes pas mon rôle de mère, que tu ne lui montres pas le respect qui lui est dû, je n’ai plus qu’à te dresser, afin que tu respectes ta Maîtresse ! »
Elle dégrafa alors le
gag-ball. Son gode caressait entre-temps les joues d’Andy, tant elle était proche de lui.
«
Je veux que tu le dises, Andy... Que tu confesses avoir été un garçon irrespectueux, un vilain garçon, et qui mérite d’être puni en conséquence. Allez... Dis-le ! »