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Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

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Mélinda Warren

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 45 mercredi 25 mai 2016, 18:35:34

La petite-fille de Maîtresse avait beau tourné autour du pot, Edessa avait épuisé tous ses arguments, ne lui laissant plus aucune autre option. Il était tout simplement impensable que la succube revienne voir Maîtresse, et lui dise que Tsukuda n’avait pas bu, mais lui avait « promis » de boire. Non, il fallait qu’Edessa la regarde boire ! Elle ne mentait pas en parlant des dangereux effets secondaires liés au manque de sang. Pour les vampires, c’était crucial. En contrepartie de leurs facultés exceptionnelles, leur sang s’atténuait très rapidement. C’était quelque chose de biologique ; l’organisme des vampires annihilait trop rapidement le taux de globules rouges dans le corps, et il fallait donc renouveler le stock. C’était aussi ce qui permettait aux vampires de ne pas grossir, par ailleurs.

Quoi qu’il en soit, Tsukuda, après quelques hésitations, finit par tremper ses lèvres… Puis but l’intégralité de la liqueur. Le sang d’Edessa déversa dans sa gorge, et la succube l’observa avec une lueur ravie dans les yeux. Tsukuda but l’intégralité de la bouteille en quelques instants, des gorgées pleines et bien remplies, avant de déposer la bouteille, se sentant clairement requinquée, pimpante et pleine d’énergie… Mais sans plus.

Edessa fut aussi troublée qu’elle en voyant que Tsukuda ne semblait ressentir… Rien de plus qu’une heureuse excitation sanguine, comme après avoir mangé un bon repas. Elle posa un doigt sur ses lèvres, signe qu’elle réfléchissait, et papillonna des yeux à plusieurs reprises, avant de se déplacer un peu. Edessa tourna en fait autour d’elle, fronçant les sourcils.

« Hmmm… Tu ressens rien, t’es sûre ? Aucune démangeaison, aucune… Chaleur ? »

Rien de bien significatif, en tout cas, la gêne de Tsukuda semblant plus résulter du comportement d’Edessa, à fureter autour d’elle, que de bouleversements internes qui seraient liés à cette prise de sang.

« Et ben ça, alors ! Maîtresse a toujours envie de me faire l’amour quand elle prend mon sang. C’en serait presque frustrant ! »

Elle posa ses poings sur sa hanche, en l’observant, puis réfléchit encore.

« Soit ton organisme a développé des anticorps très efficaces, ce qui est loin d’être impossible, soit tu es… Totalement hétérosexuelle ! »

Une autre possibilité, mais qu’Edessa se refusait même à envisager tant elle était glauque, était de considérer que Tsukuda soit… Frigide ! Mais, ça, Edessa ne pouvait admettre. Elle ne pouvait accepter qu’une personne puisse être incapable de ressentir le désir sexuel, tant c’était horrible à envisager. Mais, en l’occurrence, elle devait admettre que c’était troublant. Troublant qu’il ne se passe rien.

Edessa prit alors son courage à deux mains, et enchaîna :

« Tu… Tu ne ressens vraiment rien en me voyant ? Je veux dire… En-dehors de la gêne naturelle. Il n’y a vraiment rien chez moi qui te fasse envie ? Tu n’as pas envie de te blottir contre moi, de caresser mon corps, d’utiliser mes seins comme oreiller ? »

La succube papillonnait des yeux à plusieurs reprises, comme autant de moyens d’exprimer sa surprise… Et même, sa déception, en un sens.

DC d’Alice Korvander.

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Tsukuda Kanjo

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 46 mercredi 25 mai 2016, 22:21:24

Je suis la créature de madame Warren du regard pendant qu'elle tourne autour de moi. J'avais déjà un chaton curieux à la maison, mais maintenant j'ai l'impression d'en avoir un deuxième. Bon, qui fait ma taille et qui m'agite une paire de cornes et une queue fourchue sous le nez.

« Hmmm… Tu ressens rien, t’es sûre ? Aucune démangeaison, aucune… Chaleur ? »

- Non... Réponds-je en secouant la tête.

« Et ben ça, alors ! Maîtresse a toujours envie de me faire l’amour quand elle prend mon sang. C’en serait presque frustrant ! »

Je la regarde sans trop oser dire que je suis bien contente pour ma part.

« Soit ton organisme a développé des anticorps très efficaces, ce qui est loin d’être impossible, soit tu es… Totalement hétérosexuelle ! »

J'hausse les épaules, même si j'ai l'impression d'être un peu déçue. Moi qui me pensait ouverte à la possibilité de laisser potentiellement une fille entre dans ma vie aussi bien qu'un garçon, si c'est le cas, et bien je suis moins ouverte que je pensais.

« Tu… Tu ne ressens vraiment rien en me voyant ? Je veux dire… En-dehors de la gêne naturelle. Il n’y a vraiment rien chez moi qui te fasse envie ? Tu n’as pas envie de te blottir contre moi, de caresser mon corps, d’utiliser mes seins comme oreiller ? »

- Heu... Dis-je en rosissant. Pas spécialement pourqu...

Je suis interrompue par un hoquet. Et surtout parce que d'un coup j'ai l'impression d'avoir pris un coup en pleine tête. Mais pas externe, plutôt interne. Je me tétanise soudain alors qu'une douleur sourde commence à irradier de ma poitrine vers le reste de mon corps, tendant les muscles comme si j'étais prise de crampes.

- Hoouuuuu... Gémis-je en tentant de bouger mes membres crispés et tendus comme des cordes d'arcs. J'ai mal...

J'ai l'impression que mon cœur est en train d’exploser. Il se met à battre à un rythme dément et commence à me faire mal. J'ai l'impression que mes pommettes, mes joues, mon front, ma poitrine et mon ventre sont en train de me chauffer comme s'ils allaient me brûler. Je sens même la chaleur descendre entre mes cuisses et je finis par tomber à genoux. en me tenant mon bassin. Et je sens un liquide qui coule entre mes cuisses directement dans ma culotte.

Non ! Ne me dites-pas que je viens de me faire dessus ! Songe-je en plongeant mes mains entre mes cuisses.

Mais à l’odeur qui s'en élève, je comprends vite que ce n'est pas de l'urine. Que c'est un liquide bien plus gênant qui coule dans mon sous-vêtement comme si on avait ouvert un robinet.

- Finalement ça fonctionne... Couine-je en sentant plein de fourmillements commencer à parcourir mon corps. J'ai chaud... Trop chaud...

Je lève les yeux et croise ceux de mon interlocutrice. Je reste figée, comme si je la voyais pour la première fois. Elle a de si beau yeux... De si belles formes... En plus, elle a l'air si gentille...

Pourquoi je n'avais pas remarqué ça avant ?

J'ai l'impression de sentir son odeur qui envahi mes narines en plus de celle sécrétée par mon intimité. Et comme hypnotisée, quand elle se penche sur moi, je ne sais pas ce qui m'arrive, mais je lâche ma jupe pour poser mes mains sur ses joues et l'attirer à moi pour l'embrasser. Je pose mes lèvres contre les siennes, mais je ne sais pas embrasser, alors je me contente de donner des bisous sur ses lèvres.

- Désolée... M'excuse-je après quelques baisers. Je ne contrôle pas trop ce que je fais...

Je vais pour recommencer à l'embrasser mais je m'interromps brièvement. Je finis par me mordre la lèvre avec l'un de mes crocs. Et je récupère un peu mes esprits.

- Vous êtes folles... Soupire-je. Ça me chauffe tellement en bas... Et ça me démange aussi... Partout... Haaaaa... Bordel... J'ai l'impression d'être si vide en bas... Comment vous pouvez filer un truc aussi puissant à une néophyte comme moi... Merde ! Termine-je en reprenant les lèvres d'Edessa, tentant de me redresser pour me coller contre elle et l'attirer à moi en même temps.

Kamis-sama, qu'est-ce que j'ai envie !
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Mélinda Warren

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 47 jeudi 26 mai 2016, 01:56:12

On pouvait presque sentir la panique dans la voix d’Edessa. Personne ne lui avait encore fait ce coup-là ! Et Dieu sait qu’elle en avait joué, de ses aphrodisiaques. Sur des femmes mariées, enceintes, follement amoureuses, et, bien entendu, sur des religieuses, des nonnes... Le fait est que nul n’avait pu totalement lui résister, même si certaines avaient été plus tenaces que d’autres. Et là, allait-elle essuyer son premier virulent échec ? Edessa avait beau être une esclave, elle restait, fondamentalement, une succube, et était donc très fière de plaire, de corrompre, sexuellement parlant, ceux et celles qui lui tombaient sous le nez.

Le temps sembla donc se suspendre, puis, soudain, Tsukuda se mit à tanguer. Surprise, Edessa sentit alors un gros poids se diluer dans son estomac.

*Lust soit louée, ça a marché ! J’ai eu peur, pendant un moment...*

Les anticorps de Tsukuda avaient dû retarder l’effet de l’aphrodisiaque... C’était bien la première fois qu’Edessa voyait ça, mais, visiblement, la bombe à retardement explosa joyeusement, car, en quelques secondes, Tsukuda changea intégralement. Elle en mouilla même sa culotte... Mais était-ce si surprenant ? Elle était une vraie néophyte, tant sexuellement que d’un point de vue purement vampirique. Or, ce qu’Edessa lui avait offert était à la fois un sang de très bonne qualité, mais aussi un aphrodisiaque plutôt puissant, puisqu’il reposait sur son sang. La succube avait vraiment voulu mettre toutes les chances de son côté, et... Eh bien, ça avait marché.

Les seins de Tsukuda se tendirent, tout son corps se mit à frémir, et l’inquiétude d’Edessa laissa place à une féroce excitation, tandis que sa queue caudale se redressa dans son dos. Elle ne ressentait aucune gêne à l’idée d’avoir drogué Tsukuda, mais elle savait aussi qu’elle allait devoir respecter leur pacte. Et, fort heureusement, s’il y avait bien une chose que les démons détestaient faire, c’était manquer à leur parole. Il n’y avait rien de pire que le mensonge, et c’était pour ça qu’un démon, en soi, ne mentait jamais... Mais on pouvait toujours interpréter ce qu’il disait. Sa virginité serait préservée, car, comme Maîtresse l’avait dit, elle voulait que Tsukuda consente d’elle-même à l’offrir à sa grand-mère vampirique.

Ceci étant dit, ça n’empêchait nullement Edessa de lui offrir un petit avant-goût, entre personnes bien éduquées...

C’est ainsi que Tsukuda alla l’embrasser, et Edessa enroula ses bras autour de son corps, répondant avec plaisir à son baiser. Elle se pressa contre elle, et prolongea d’elle-même le baiser pendant de longues secondes. Elle le rompit ensuite, en souriant. La bouche de Tsukuda était délicieuse ! Edessa frotta doucement son nez contre le sien, et la maintint sur place, tandis que la jeune femme lui avoua que c’était injuste. La succube se contenta d’un léger sourire, et remonta l’une de ses mains, titillant le nez de la lycéenne avec son doigt.

« Eh bien, je plaide coupable... Mais ne t’inquiète pas, Tsukuda, je tiendrais parole. Ton innocence sera préservée... Il y a bien des moyens de m’occuper de ta soif sans te ravir ta chair interne. Mais, pour ta gouverne... Nulle magie ne peut créer le désir, et, vu la manière dont tu as réagi, je crois que ça doit bien faire longtemps que tu n’as pas écouté les besoins de ton corps. »

Pour elle, c’était la seule explication. Cette jeune femme avait dû refouler les désirs sexuels de son corps, et, quand elle avait bu l’aphrodisiaque, il avait fallu que ces désirs ressortent, comme une eau de source profondément enterrée. Maintenant que l’eau était sortie, c’était un vrai déluge qui était en train de pleuvoir. Cependant, Edessa était bien décidée à jouer encore un peu avec la belle lycéenne... Elle l’avait bien cherché !

Lui souriant donc, elle la relâcha alors, et marcha vers la chambre de Tsukuda, invitant cette dernière à la suivre, puis alla se poser sur le lit, en se mettant à quatre pattes, bombant ses fesses vers la jeune femme, en courbant son dos.

« Haaa... Et maintenant, Tsukuda ? Regarde mes fesses... Dis-moi si ce spectacle te choque toujours autant... Et... Humm... »

Elle se mordilla alors les lèvres, et tourna la tête vers elle, en lui souriant :

« Si tu veux que je te soulage maintenant, il faudra que tu me l’ordonnes... En m’appelant ‘‘esclave’’. C’est comme ce jeu pour enfants... Je n’obéirais à tes ordres que si tu m’appelles ‘‘esclave’’. »

Maintenant que le barrage entourant Tsukuda avait été percé, Edessa comptait bien en profiter.

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Tsukuda Kanjo

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 48 jeudi 26 mai 2016, 09:44:46

C'est diabolique. Jamais de toute ma vie je n'ai eu le sentiment d'avoir aussi envie de quelque-chose. Comme un besoin impératif de gratter un endroit que l'on ne peut atteindre. Et ça me rends folle, détruits toutes mes barrières et jette à bas toutes mes résolutions. Je voulais me préserver pour le jour où je trouverais la bonne personne. Avoir une première fois pleine d'amour, tendre, lente en câline. Au lieu de ça, le feu qui brûle dans mon ventre exige que je satisfasse immédiatement mon envie. Envie de câlins, envie de... Quelque-chose qui me manque et qui me fait me sentir vide en bas...

Edessa n'aide pas beaucoup. Ho certes, elle se laisse embrasser avec un plaisir évident, qui ne fait que rajouter à ma détresse quelque-part. Elle ne de débat pas. Elle est même demandeuse. Pourtant je ne lui ai même rien demandé. Je suis, de mon point de vue en tout cas, presque en train de la violer. Je ne la connaissais pas il y a moins d'une demi-heure, et là je suis en train de me rouler par-terre avec elle dans la cuisine, bras emmêlés autour de nos corps. Même si j'ai une envie dévorante d'aller plus loin, je sens aussi une petite partie de moi qui regarde la scène depuis loin dans mon esprit avec un air terrifiée et fascinée en même temps.

Kami-sama, c'est à ça que je ressemble quand je lâche la bride à mes envies ? On dirait un animal !

Edessa ne se cache pas à mon accusation. Mais elle me fait remarquer qu'on ne peut pas créer le désir si il n'y en a pas à la base.

- A... Arrête de m'humilier... Demande-je en rougissant. Embrasse-moi...

Mais elle ne l'entends pas de cette oreille et me lâche pour s'éloigner. Je pousse un geignement de frustration avant de la suivre. Elle ne va quand-même pas partir en me plantant là avec ce que je ressens ?

Kami-sama, ce serait trop cruel... J'ai une telle envie... Je crois que je serais capable de sonner chez un voisin pour lui proposer de me faire ce que j'ai envie...

L'idée me choque en même temps qu'elle me vient. Suis-je désespérée d'être soulagée au point de m'offrir au premier venu ? J'espère que non. Mais rester comme ça tient de la torture !

Mais Edessa n'a pas l'air de vouloir partir, alors que je la suis en titubant presque. Mon sens de l'équilibre a l'air d'avoir un peu de peine à suivre. Elle monte alors à quatre pattes sur mon lit et agite ses fesses moulées dans sa robe sous mon nez.

Ho mon dieu... Songe-je en ouvrant de grands yeux alors que je sens mon corps tout entier frémir à ce spectacle et le fond de ma culotte se détremper d'autant plus.

« Haaa... Et maintenant, Tsukuda ? Regarde mes fesses... Dis-moi si ce spectacle te choque toujours autant... Et... Humm... Si tu veux que je te soulage maintenant, il faudra que tu me l’ordonnes... En m’appelant ‘‘esclave’’. C’est comme ce jeu pour enfants... Je n’obéirais à tes ordres que si tu m’appelles ‘‘esclave’’. » Dit-elle en prenant le temps de me faire miroiter les attraits de son corps.

Un gémissement s'échappe de mes lèvres.

- C'est... C'est vicelard... Gémis-je en la regardant. Je suis contre l'esclavage...

Je n'aime pas ça, mais je me consume littéralement d'envie de rentrer dans son jeux. Je la regarde, sexy à en mourir, et je sens mon désir qui grignote chaque seconde mes résolution, qui bat en brèche tout mes acquis au sujet de mon corps et de mon désir.

Je serre mes bras autour de moi. Mon envie est si forte qu'elle en est douloureuse. J'ai mal tant j'ai envie d'elle... Envie de presque n'importe quoi en fait...

B... Bon... Ce n'est qu'un... Qu'un jeu... Hein ? N'est-ce pas ? Ce n'est pas... Vraiment le cas... Hein ? Je n'encourage pas l'esclavage... Si je cède... N'est-ce pas ?

Pourtant une partie de mon esprit me rappelle qu'elle s'est vantée être une esclave. Elle n'est pas seulement heureuse de son état, elle en est fière. Pourtant, L'esclavage est parmi mon top trois des pires fléaux de l'humanité sur mon échelle des valeurs. Je n'imagine que trop bien toutes les filles forcées de faire des choses qu'elles ne voudraient pas faire à cause de ce genre de situation.

Son idée heurte mes convictions. Et je suis persuadée que si je n'étais pas droguée comme un cheval de course, ça aurait probablement été un sacré tue-l'amour. Mais ce désir... Cette envie qui me pousse vers elle... Je ne parviens tout simplement pas à lui résister. Et chaque seconde qui passe, j'ai de plus en plus de mal à supporter ce manque, cette envie...

- Je... Je te... T'ordonne... De me... Soulager... Maintenant... E... Esc...

Je ne veux pas prononcer ce mot ! Ce n'est pas moi !

Mais j'en tellement envie ! Si envie que j'ai l'impression de brûler à l'intérieur. Mon esprit s'y refuse, mais mon désir m'y pousse de toute sa puissance.

Je ne sais plus trop quoi faire. Je suis dans une impasse. Je ne peux plus avancer ou reculer. Un sentiment de peur s'insinue en moi comme un poison, comme un animal traqué qui ne voit plus d'issues. Et au niveau instincts, j'ai désormais quelque-chose de plus fort que moi qui sommeille en moi. Cette faim, cette envie charnelle me fait terriblement penser à lui... Et comme un animal qui sent qu'on l'appelle, je sens à nouveau sa présence à mes côtés, en moi.

La bête revient, ricanante dans les recoins aveugles de mon champ de vision. Impulsive, violente, gouvernée par ses instincts. Mais aussi d'une force terrible. La seule chose qu'elle voit sur le lit, c'est une proie. Un agneau livré aux griffes et aux faims de sa sauvagerie. Une chaire fraiche et tendre dans laquelle planter ses crocs, de la viande à lacérer de ses griffes et à faire sienne !

Ça non plus ce n'est pas moi !

Je suis prise en étau. Si je laisse la bête régler la question, j'ai plutôt l'impression que je vais trouver un cadavre vide de sang dans mon lit demain. Si je tente de la régler moi, je viole mes propres principes. Au final, des deux maux, je choisis le moindre. Chasser la bête pour la renvoyer aux tréfonds de mon esprit est une tâche difficile qui mobilise mes forces. Il s'est écoulé un vide qui me semble avoir duré des années mais qui pour Edessa n'a dût durer qu'à peine quelques instants.

Je détourne le regard, gardant mes bras plaqués contre moi.

- Je t'ordonne de me soulager maintenant... Esclave...

Je sens quelque-chose en moi se changer. Comme une sorte de bout de mon innocence être brisé. Et je sens que je verse une larme sur cette perte.

Mais mon dieu, qu'est-ce que j'en ai envie ! Et je me hais parce que je sens que ça m'excite encore plus...
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Mélinda Warren

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 49 jeudi 26 mai 2016, 12:58:15

La pauvre Tsukuda… Elle qui s’était tant battue pour préserver sa vertu, elle était en train de s’écrouler sur place. Han, Edessa était si heureuse ! Voir cette jeune femme céder  l’excitation, c’était… Haaa… ! Ça n’avait pas de prix, en réalité. Edessa en avait les joues rouges de plaisir, et continuait à se dandiner devant elle, exhibant ses formes anguleuses, son corps parfait. Elle sentait le conflit chez Tsukuda, et ce conflit, en réalité, était terriblement excitant. Souriant malicieusement, une lueur de désir brûlait dans les yeux de la succube. Elle observait la belle Tsukuda en train de se battre contre elle-même, de lutter contre ses pulsions, se dandinant lentement sur place. La jeune femme était cependant bien trop en manque pour résister, et la succube, elle, se délectait de chaque instant. Oui, oui, tout était si beau à voir ! Si beau  de voir cette belle beauté se dandiner sur place, rougissant lentement, incapable de mettre de l’ordre dans ses pensées. Elle tenta de parler, de prononcer le mot honni, trébucha un peu… La première sylklabe remua lentement, et, reprenant ses forces, Tsukuda finit par se lâcher.

Un sourire ravit perla sur les lèvres d’Edessa, qui hocha la tête.

« À vos ordres… Maîtresse ! »

Elle charge ace mot avec toute la sensualité possible, et se retourna, puis attrapa les mains de Tsukuda, et l’amena à s’allonger sur le lit. Plus question de flirter maintenant, Edessa avait un incendie à éteindre. Elle sourit alors en voyant que les yeux de Tsukuda s’était légèrement embués, et se pencha vers elle, posant chacune de ses mains sur ses joues, et embrassa Tsukuda sur ses paupières.

« Oh, ma pauvre Maîtresse… Vous souffrez tellement que vous en venez à pleurer… Votre esclave ne peut tolérer ça ! »

Edessa ne se doutait alors pas que Tsukuda pleurait parce qu’elle pensait avoir renié à ses principes. Cependant, qualifier Edessa « d’esclave » ne semblait guère la déranger, puisque, au contraire, elle prononçait le mot « Maîtresse » avec une voix chargée de sensualité et de désir. Tout, en elle, transpirait en réalité un désir fort et sincère. De multiples baisers vinrent donc se poser sur le visage de Tsukuda, puis, sans plus attendre, Edessa descendit à hauteur de son bassin, et sourit lorsqu’elle posa ses mains sur sa culotte.

« Ah oui, effectivement… Encore un peu, et il faudrait te mettre une couche-culotte, hihi ! »

Folle d’excitation, la succube papillonna des yeux, et tira sur sa culotte, dévoilant ainsi son sexe, une fine toison la recouvrant. Elle ne s’était pas épilée, elle… Mais ce n’était pas grave. Parfois, c’était bon de se frotter contre des poils pubiens, et Edessa n’avait pas à se plaindre. U8ne magnifique odeur de mouille remontait en effet à ses narines, ce qui avait le don de l’exciter fortement. La succube s’en mordilla doucement les lèvres, papillonnant des yeux, et frotta son nez contre cette toison humide.

Oui, elle adorait vraiment l’odeur de la mouille, cette doucereuse cyprine, l’expression liquide et palpable du sexe. Comment la repousser, cette odeur ? Elle l’enivrait, elle imbibait ses sens, elle l’excitait, remuant en elle, tambourinant dans tout son corps. Oui, cette odeur, haaa… Edessa finit par enfoncer sa langue en elle, la glissant dans son intimité, et commença à la lécher.

Comme promis, elle ne percerait pas l’hymen, mais elle allait tout de même lui faire atteindre le Septième Ciel… Dans ce genre de moments, résister à Edessa était promis à autant de succès que de vouloir nager à contre-courant. Tsukuda était entre ses pattes… Ou, plutôt, entre ses lèvres.

Tout ce que la succube souhaitait, maintenant, c’était son orgasme.

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 50 lundi 30 mai 2016, 10:40:54

S'il existait une magie qui permettait de disparaître sous terre, j'aimerais bien la connaître à cet instant précis... Bon, après celle qui me permettrais de calmer ce besoin... Ce manque qui me dévore de l'intérieur. Cette impression de vide interne... C'est presque insoutenable.

La créature... L'esclave de madame Warren prend alors les choses en main. Elle a l'air très satisfaite que j'aie cédé à son petit chantage. Elle m'attire sur le lit. Mon propre lit. Je n'ose plus rien dire. J'ai l'impression que si j'essayais, ma voix me ferait défaut. Elle m'embrasse sur les yeux, se vantant qu'en tant que mon esclave elle ne peut accepter que je pleure.

C'est à cause de toi... De ton envie stupide... Songe-je tout en sachant que ce n'est pas entièrement vrai. J'ai une part là-dedans que je n'aime pas admettre.

Elle recommence à embrasser mon visage, ce qui me fait me tortiller un peu sous elle. Ce n'est pas désagréable, mais ce n'est pas ce que je veux... Et tout à la fois, je n'ai pas non plus envie qu'elle s'arrête...

Puis elle pose la main sur ma culotte.

- Haaaa... Soupire-je avant d'avoir pu m'en empêcher.

Oui, là... C'est là que je le veux... Songe-je avec une honte croissante.

Il me serait impossible d'être plus cramoisie que je le suis déjà. J'ai la respiration Haletante et le désir autant que la frustration de l'attente sont en train de me rendre folle. J'ai l'impression de perdre doucement pied. Et les commentaires humiliants de la créature de madame Warren n'aident pas du tout.

Elle finit par me retirer ma culotte. Le simple courant d'air que je sens sur mon intimité trempée lorsqu'elle est libérée est déjà une torture. La suite est encore pire. Parce qu'elle vient carrément plonger sa figure entre mes cuisses. Je suis bien incapable de lui résister. Je tremble et sens quelques spasmes remonter le long de mon dos et de ma nuque jusqu'à mon crâne dès les premières caresses.

- Hooouuu... Ne puis-je m'empêcher de gémir.

De la "simple" torture, la suite passe à l'enfer... Sitôt que je sens sa langue sur mon intimité, je gémis. Je pousse des petits cris complètements incontrôlés et impudiques. Je me tortille comme un vers entre ses griffes. C'est si bon que c'en est atroce. J'ai tellement chaud que je transpire comme une vache et j'ai l'impression que ma poitrine se gonfle au point de vouloir éclater.

- Haaa... Haaaa... Haaannn...

Mes soupirs et mes gémissements contiennent autant de plaisir que de supplique. Je ne comprends pas pourquoi ça dure si longtemps... Toutes ces éternité de plaisir si douloureux... C'est trop bon ! J'ai l'impression que mon déclin vers la folie se fait plus marqué.

- Hooouuu... Haaannn...

Puis enfin, comme une chaudière qui monte en pression, le plaisir dans mon entrejambe devient tel que j'entrevois la fin. Je sens que je suis proche, très proche d'être libérée. Je sens que je suis en train d'atteindre ce qui me manque depuis que j'ai bu le sang de celle qui se trouve entre mes cuisses.

- Haaannn... Oui... Ouiii !

Je sens que je suis si proche !
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Mélinda Warren

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 51 lundi 30 mai 2016, 13:00:19

Tsukuda était en train de succomber, les mots ne devenant plus que des soupirs et des gémissements. C’était comme ça que le sexe marchait, la parole laissait la place aux soupirs, et le désir, fort et puissant, venait s’installer. Edessa était allongée contre la femme, léchant son intimité. Elle aurait pu user de ses doigts, mais, pour l’heure, elle préférait surtout boire. La mouille, Edessa adorait ça, a fortiori celle d’une vierge. L’hymen était là, et elle ne risquait pas de le percer avec sa langue. Avec les doigts, en revanche… Mieux valait se montrer prudente ! Ses mains, cependant, ne restèrent guère inactives, car elles finirent par se glisser sous Tsukuda, et prirent appui sur ses fesses, les empoignant fermement. Comme il était de bon aloi venant d’une Warren, Tsukuda avait un petit cul très agréable, et la succube s’amusa donc à le pétrir et à le caresser, sans relâche, écartant chacune des fesses l’une de l’autre, comme pour mieux en éprouver la résistance.

« Hhhmmm… Mmhhmmmm… »

Edessa se concentrait, léchant, encore et encore, sa belle langue recueillant ce liquid sucré, ce nectar intime, dont elle se régalait. Tsukuda avait l’air d’être tellement en manque que son orgasme vint assez vite, et Edessa sentit la jeune femme exploser de plaisir. Elle titillait son bouton de plaisir, léchant régulièrement son clitoris. La succube mouillait également, tant elle était heureuse et excitée. Il fallait bien avouer que Tsukuda avait posé du fil à retordre à Maîtresse, et même à elle ! Il était rare qu’on résiste si bien aux avances d’Edessa, et elle était donc d’autant plus ravie de voir la femme succomber.

Tsukuda jouit donc, éclaboussant le visage d’Edessa, qui la lécha encore plus frénétiquement, pour l’accompagner dans son orgasme. Tout le corps de la jeune lycéenne sembla se tendre, avant de se relâcher d’un coup, et, pendant plusieurs secondes, sa mouille fusa contre le visage de la succube, qui la recueillit, avant de se redresser. Un sourire épanoui éclairait le visage de la femme, qui se rapprocha du visage de Tsukuda, et s’empressa de l’embrasser, partageant la mouille qu’elle avait retenue dans sa bouche.

Les deux femmes se livrèrent donc à un baiser particulièrement humide, le corps d’Edessa écrasé contre celui de la petite-fille de Maîtresse. Ce fut un baiser assez onctueux, intense, et appuyé, où la langue d’Edessa se glissa dans la bouche de Tsukuda, se mélangeant à la sienne, son corps se frottant contre le sien, une main sur ses cheveux, l’autre en appui sur son épaule. Toute heureuse, Edessa embrassait goulûment la jeune femme, jusqu’à finir par rompre le baiser, en conservant néanmoins, sur ses lèvres, un délicat sourire.

« Alors… Est-ce que Maîtresse a aimé le traitement de sa petite Edessa ? »

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Tsukuda Kanjo

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 52 jeudi 02 juin 2016, 12:22:54

Les sensations sont toutes nouvelles pour moi. Mais je n'ai pas vraiment l'opportunité de les savourer. J'ai une telle faim de ce qui doit venir après, que je n'arrive pas à me concentrer sur l'instant présent. Mes propres gémissement remontent à mes oreilles comme autant d'insultes faites à mes convictions. Moi qui espérait passer ma première nuit avec quelqu'un que j'aimerais, de manière romantique, et découvrir lentement tout ce qu'il y avait à savoir sur cette chose pas si taboue que ça dans mon lycée et savoir ce que ça fait d'être dans les bras d'une personne pour qui on éprouve de l'amour...

À la place, je suis en train de me laisser faire, avec une sorte de rage de jouir qui me tords le ventre comme si j'allais mourir si je ne l'obtiens pas. Je ne fais pas l'amour lentement, je le fais rapidement, presque désespérément.

Plus la créature entre mes cuisses insiste sur mes zones sensibles, plus je me crispe, plus je me convulse. Je gémis et je soupire, n'émettant au final que des sons inarticulés. Ce que je vis est tellement bon, mais tellement... Humiliant en même temps que je ne sais plus où me situer.

- Hooouuu... Haaannnn...

Finalement, l'envoyée de madame Warren termine enfin la dernière ligne droite et mue par un reflexe, je resserre et croise mes jambes derrière sa tête pour la maintenir bien en place. Je me crispe de toute mes forces et je crie presque.

- Oui... Oui... Oui ! OOUUUIII !!! ... Hnnnnnnnnn...

Je fini par jouir, sentant un petit jet de liquide sortir de ma vulve. Celui-ci est englouti voracement par la créature envoyée par madame Warren. Je retombe sans force dans le lit, alanguie. Satisfaite, laissant le plaisir gagner chaque fibre de mon être et m'apporter le calme du soulagement. Soulagement d'une envie qui me pressait tellement que je ne parvenais plus à réfléchir clairement. Maintenant mon esprit se désembrume petit à petit... Et je prends de plus en plus conscience de ce que je viens de faire... Que même si je suis toujours habillée, mon intimité est dévoilée à une chose qui s'y trouve toujours.

Celle-ci se redresse alors et profite que je suis encore sans force pour venir m'embrasser, et de laisser dans la bouche ce liquide qu'elle a recueilli entre mes cuisses. Ma première réaction est une grimace de dégoût. Ce n'est pas parce que ça sort de moi que j'ai forcément envie d'en avoir sur la langue ! Mais elle insiste, allant jusqu'à glisser sa langue aussi dans ma bouche. Les sensations ne sont pas désagréables et, même si je ne suis pas fan du goût, il n'est pas trop dérangeant non plus. Elle finit par rompre le baiser.

« Alors… Est-ce que Maîtresse a aimé le traitement de sa petite Edessa ? »

Je la regarde quelques secondes. Je vais mieux c'est vrai, mais j'ai toujours une envie qui traine au fond de mon esprit de continuer. Sauf que cette fois ma tête a plus de contrôle. Je peux réfléchir logiquement.

- Pas spécialement... Réponds-je honnêtement en soupirant. Ne le prend pas mal, c'était très agréable... Mais c'était dicté par un besoin que toi et... Ta maîtresse... Avez induit en moi de force... Je n'ai pas demandé, ni voulu ça... J'ai cédé parce que je n'avais pas le choix... Pour préserver quelqu'un d'autre...

Est-ce que je fuis en mettant mon affection pour mon chaton responsable de mes actes ? Je ne sais pas. Mais je n'ai pas fais ça parce que je le voulais. Ce désir était induit par le sang de cette chose... Cette succube comme elle dit.

- J'en ai encore envie, et je ne sais pas si je dois te détester pour ça... Je ne sais même pas si je dois t'en vouloir, vu que c'est visiblement l'idée de quelqu'un d'autre... Mon corps veut continuer... Et même temps, ma tête me hurle de te chasser hors de chez moi à coups de pieds dans les fesses.

Je sens mes yeux être envahis d'eau, je sens mes larmes couler sur mes joues. J'attrape un coussin pour le serrer contre moi et l'interposer entre elle et moi.

- Je ne sais plus où j'en suis...
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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 53 vendredi 03 juin 2016, 00:50:42

Tsukuda aurait normalement dû lui tomber dans les bras, maintenant qu’elle avait goûté au plaisir secret. Elle aurait dû se presser davantage contre elle, et en demander plus, en demander davantage. Mais, au lieu de ça, Tsukuda… La repoussa. Et, quand elle alla jusqu’à avouer qu’elle n’avait « pas spécialement » aimé ça, Edessa écarquilla des yeux, sous l’effet de la surprise la plus complète. Muette de surprise, elle laissa Tsukuda poursuivre, la jeune femme lui reprochant d’avoir implanté « de force » en elle un désir qui n’était pas le sien. Cet aveu amena Edessa à papillonner des yeux à plusieurs surprises, mais elle vit ensuite Tsukuda se mettre à pleurer, ce qui fut comme planter un couteau dans le petit cœur plein d’amour de la succube.

La petite-fille de sa Maîtresse se réfugia derrière un coussin, et Edessa, après quelques secondes d’hésitation, approcha doucement sa main, et se déplaça sur le flanc de la femme, caressant tendrement son dos.

« Tsukuda… Allons, Tsukuda, ne va pas t’émouvoir à ce point ! Je refuse que tu pleures à cause de moi, car ça veut dire que je suis une mauvaise esclave… Et ça, ça me fera pleurer, moi aussi ! »

Faire pleurer la petite-fille de Maîtresse… Quel cauchemar ! Non, ça, elle le refusait, tout simplement. Se pinçant donc les lèvres, elle reprit ensuite :

« Et puis, tu es injuste envers moi… Je suis peut-être forte, mais je ne peux pas créer le désir, Tsukuda. Nul ne peut le faire. Le désir que tu ressens était déjà en toi, il n’a fait qu’être amplifié. Je n’ai jamais cherché à te piéger, ni à t’ensorceler, ni à t’envoûter, juste… Eh bien, c’est une forme de séduction, tout simplement. Ton corps est en manque. Si ça n’était pas le cas, mon sang ne t’aura pas rendu aussi fébrile ! »

La succube tenait à bien expliquer les choses. Certes, elle avait un peu triché en utilisant de son sang aphrodisiaque, mais il s’agissait avant tout de voir si Tsukuda serait sensible à ses charmes.

« Je voulais juste te faire du bien, Tsukuda, te détendre, te soulager… Je comprends que tu sois confuse, avec tout ce qui t’arrive, mais… Je ne suis pas ton ennemie, tu sais. Dans une famille, on devrait tous pouvoir compter sur les autres. Ta grand-mère ne veut que ton bien, et moi aussi. »

Edessa avait adopté une voix relativement douce, calme, comme pour tenter de rassurer davantage la jeune femme, mais elle n’osait pas se rapprocher davantage d’elle. Est-ce qu’elle devait partir ? Elle hésitait encore un peu, car elle sentait encore le désir de la jeune femme, qui était là, fugace… Mais elle ne voulait pas la forcer.

« Enfin… Si tu veux que je parte, Tsukuda, tu connais la formule, il faut me l’ordonner. Cependant, si tu me considères vraiment comme une menace, alors il est mieux que je m’en aille. »

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 54 vendredi 03 juin 2016, 12:18:54

Bien sûr qu'elle allait se défendre. Après tout, je n'ai pas mâché mes mots. Même si j'ai l'impression de ne pas avoir été bien comprise.

- Tu n'y es pas... Je te crois quand tu me dis que tu n'as fait qu'amplifier un désir qui existait déjà... Ça fait un moment déjà que je me demande si je ne suis pas un peu bisexuelle. Parfois il m'arrive de me sentir... Émoustillée... Quand mes meilleures amies me parlent de leurs aventures avec des garçons ou des filles et je dois admettre qu'il m'est déjà arrivé de m'imaginer à la place de leurs partenaires...

Rien que pour ça, je suis déjà dans une grosse confession. Ce n'est pas tous les jours qu'on admet avoir des envies pour ses meilleures amies. Pour moi, qui suit fille unique, ça me donne un peu l'impression d'avouer éprouver du désir pour mes sœurs.

- Mais ce que je reproche... C'est que c'est allé trop vite... Beaucoup trop vite... Je ne te connais même pas vraiment... En-dehors de ton nom, que tu viens de chez madame Warren et que tu n'es... Pas spécialement humaine... Les seules autres choses que je sais de toi c'est que j'ai bu ton sang et que tu éprouves un plaisir pervers à être traitée comme une esclave... Tu es entrée dans mon appartement moins d'une heure auparavant et on a déjà...

Je rougis de manière plus prononcée et serre plus fort mon coussin contre moi.

- En plus, tu dis vaguement faire partie de "ma nouvelle famille"... Ce qui ajoute l'inceste à ma première expérience sexuelle si je te suis bien... Alors oui, ça fait beaucoup de choses à avaler pour une première nuit avec une quasi-inconnue... J'aurais préférée avoir le temps d'apprendre à te connaître... Que le désir vienne tout seul plutôt qu'on jette de l'essence sur les braises... Mon univers change plus vite que je ne peux l'appréhender depuis une semaine et m'adapter devient de plus en plus compliqué...

Je me tourne pour la regarder. Que je le veuille ou pas, nous sommes liés et par un lien si neuf et si... Réel... Que je ne me sens pas de le couper maintenant.

- Tu peux rester... En fait, je veux que tu restes... Je te l'ordonne... Mais plus de câlins pour ce soir... Même si je demande le contraire...

Rien que cette idée, l'avoir à la maison, semble réveiller le feu dans mon ventre. Mais je ne veux plus être esclave de mes pulsions.

- Je vais prendre une douche... Je crois que j'en ai besoin... Dis-je en déposant le coussin dans le lit avant de me lever et de partir en direction de ma petite salle de bain.

Je ramasse ma culotte au passage et la jette avec tous mes habits dans ma machine à laver. Je ne prend pas d'habits de rechange avec moi, j'ai un peignoir dans la salle de bain. Je me met sous la douche et je décide de me passer un coup à l'eau froide pour faire descendre mes envies. En espérant que ça fonctionne.

Je pousse un gémissement étouffé en sentant l'eau glaciale tomber sur mes épaules. Mais je réagis moins au froid que je ne le pensais... Il me semble que madame Warren a parlé d'une plus grande résistance aux écarts de température, mais je n'en suis plus si sûre.

Je viens de m'envoyer en l'air avec une parfaite inconnue... Même droguée, qu'est-ce qui m'a prit ?

La question passe et repasse dans ma tête. Et cette fichue eau froide qui ne semble même pas calmer mes envies... Au contraire, j'ai l'impression que mes seins pointent plus malgré ma chaire-de-poule. Et j'ai toujours l'impression d'être sale...

Je prend le savon et commence à me frictionner de la tête aux pieds, faisant mes cheveux aussi au passage. Mais rien à faire, cette impression persiste. Je dois bien savonner mon intimité et la rincer une demi-douzaine de fois avant d'abandonner. La seule que je réussi à faire c'est m'exciter au point que je ressente de nouveau ce besoin brûlant de jouir. Malgré l'eau froide qui tombe sur ma tête et mes épaules et ruisselle le long de mon corps jusqu'au sol de la douche, j'ai encore une fois l'impression que mes entrailles sont en feux. Ça m'énerve à un point que je trouve difficile à qualifier. Je n'ai plus qu'une seule envie, c'est d'avoir cette... Chose... Cette succube... Avec moi dans la douche... Agenouillée derrière moi pour me lécher à nouveau...

La simple idée me fait vite comprendre que je me suis lavée pour rien et que c'est loin d'être uniquement l'eau de la douche qui ruisselle entre mes cuisses.

- RaaaAAAHHHHH !!! Finis-je par hurler sous ma douche avant de donner un grand coup de tête contre le carrelage qui protège le mur. SORS DE MA TÊTE ! SORS... DE... LÀ ! Crie-je en rajoutant trois bon coups de tête contre le carrelage.

Mais à part le fendiller et le craqueler sous la violence des impacts et m'ouvrir le front qui commence à saigner, je ne parviens à rien.

- Pitié... Fous-moi la paix... Recommence-je à pleurer alors que malgré tout je sens mon envie continuer à croître et une petite voix insidieuse qui me murmure à l'oreille que je n'ai qu'à rappeler la chose dans l'autre pièce pour me faire ce que j'ai envie...

Je m'effondre à genoux dans la douche et laisse couler mes larmes. Au moins là on ne les voit pas. Et en plus je sens que je vais devoir faire venir un carreleur pour changer mes dégâts dans la salle de bain... Je serre les bras autour de ma poitrine et décide de serrer mes bras aussi fort que je peux. Je sens que je plante mes ongles dans les muscles de mes bras et finalement, cela m'apaise un peu. Je reste comme ça un petit moment, me laissant me calmer petit à petit...
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Mélinda Warren

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 55 vendredi 03 juin 2016, 18:18:38

Il fallait évidemment s’attendre à ce que les choses se compliquent. Edessa laissa Tsukuda filer dans la douche, tout en restant assise sur le lit, un peu confuse. Certes, elles avaient agi rapidement, mais… En réalité, et même de manière ironique, Edessa trouvait que c’était plutôt l’inverse ! Qu’on tienne aussi longtemps face à la succube, c’était rare ! Elle savait que les humains étaient du genre à vouloir prendre leur temps en cette matière, mais ils ne tenaient pas longtemps face aux arguments d’Edessa. La succube, en effet, savait convaincre même les plus récalcitrants. Tsukuda avait assurément déjà hérité du comportement des Warren en recevant leur sang. La jeune fille était une tête brûlée, en plein doute sur sa sexualité, et il revenait à Edessa de l’aiguiller. Mélinda aurait sûrement été ravie d’être à sa place, mais Tsukuda avait clairement indiqué qu’elle ne voulait pas la voir, le caractère incestueux de leur relation semblant la choquer au plus haut point. Mélinda venait néanmoins d’Ashnard, un Empire démoniaque, une zone où l’inceste était toléré. C’était l’une des principales raisons qui expliquaient pourquoi les Ashnardiens étaient vus comme des êtres barbares et sauvages. Dans les grandes familles démoniaques, la morale sexuelle était peu forte, ce qui entraînait une multiplication des orgies, les mères voyant l’éducation sexuelle de leurs enfants comme faisant partie des enseignements à leur dispenser.

*Et puis, est-ce vraiment si condamnable que toutes ces bonnes familles qui, par calcul politique, vendent la virginité de jeunes filles totalement ignares en matière de sexe à de vieux pervers cruels et sadiques ? Au moins, ce n’est pas hypocrite.*

Expliquer ça à Tsukuda serait toutefois difficile, car très éloigné de ses préoccupations actuelles. Entendant l’eau circuler, Edessa sursauta soudain quand Tsukuda hurla, et tapa à plusieurs reprises contre la vitre de la cabine de douche. Craignant qu’elle ne se soit fait mal, la succube se rapprocha de la salle de bains, et constata que Tsukuda était recroquevillée sur le sol, pleurant silencieusement. Il y avait une trace de sang sur la vitre de la douche, ainsi que quelques bris dessus, et la succube, naturellement, se sentit peinée.

Tsukuda était un peu comme sa Maîtresse, et, loin de l’avoir soulagé, elle était en train de la faire pleurer… C’est ce qui amena la succube à hésiter. Hésiter entre venir, ou attendre. Elle ne comptait pas partir, car Tsukuda lui avait ordonné de rester, tout en lui ordonnant aussi de ne plus rien tenter, même si, par la suite, elle le lui ordonnait. Des ordres contradictoires, pour Edessa, il n’y avait rien de pire. La petite succube hésitait donc, puis finit par se rapprocher.

Sa robe se défit rapidement, tout comme ses collants et ses gants, et, toute nue, elle ouvrit la cabine de la douche, puis fléchit les genoux, et alla enlacer Tsukuda, sans rien dire, et sans aucune tentative de palper ses parties intimes.

« J’ai été abandonnée par mes parents. Abandonnée sous le porche d’un orphelinat. Je suppose que l’un d’eux était d’une haute classe sociale, et n’avait guère envie d’avoir comme enfant une bâtarde. C’est Mélinda qui m’a recueilli, dans les premiers jours qui ont suivi mon internement. Elle m’a éduqué comme si j’étais sa fille. Et, quand mes pouvoirs magiques ont commencé à se manifester, elle m’a laissé partir pendant des mois, afin de perfectionner mes sorts. J’ai beaucoup voyagé, Tsukuda. Et j’ai compris que j’avais eu beaucoup de chance. »

Edessa restait nichée contre elle, assise sur les genoux, en continuant à consoler la jeune femme.

« La liberté, ce n’est pas la faculté de faire ce qu’on veut. La liberté, c’est pouvoir choisir… Et, pour pouvoir choisir, il faut être éclairé, il faut être… Cultivé. Mélinda m’a éduqué, elle m’a appris l’algèbre, lire, écrire, la géographie, l’Histoire… Elle m’a offert le choix, et j’ai accepté de rester avec elle, par fidélité, par loyauté, par amour. Je lui suis entièrement dévouée, mais pas parce qu’elle me force, mais parce que… Parce que je ne vois pas quoi faire d’autre de ma vie que d’être avec elle. Je suis une prostituée, je suis une magicienne, une femme qui adore le sexe au-delà de tout ce que tu peux imaginer Mais, avant toute autre chose, Tsukuda, je reste l’esclave de Mélinda, parce que c’est ce que je veux faire. Tu comprends ? On ne m’a pas forcé, et on ne te forcera pas… Pas nous, en tout cas. Tu es des nôtres, ma chérie. »

La succube continua à rester blottie contre elle.

« Ce que tu ressens, je l’ai ressenti aussi. Il m’a fallu du temps pour admettre que j’avais un appétit sexuel disproportionné. Mais tu ne dois pas te faire du mal, Tsukuda, ce que tu ressens est parfaitement normal. Le vampirisme peut influer sur tes pulsions sexuelles, mais les simples êtres humains ressentent aussi cela. Si tu crois que les aphrodisiaques n’existent que pour les vampires, ma chérie, tu es bien naïve. »

Maintenant, il fallait conclure, et, après quelques hésitations, la jeune femme lâcha :

« Sache que tu pourras toujours compter sur nous, Tsukuda. Toujours »

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 56 lundi 06 juin 2016, 00:53:34

Je ne reste pas seule très longtemps. La cabine de douche s'ouvre pour laisser entrer la seule autre personne qui est à la maison en ce moment. C'est sûr que ça ne risque pas d'être Luffy, il a une peur panique de l'eau.

Je me laisse enlacer, sans rien dire. Et je l'écoute tranquillement. Bien que je sente une pointe désir remonter quand elle se colle à moi et que je réalise qu'elle est probablement aussi nue que moi, le fait de resserrer un peu les mains sur mes bras, et donc d'enfoncer un peu plus profondément mes ongles dans mes bras, me permet de me contrôler et d'apaiser mon envie. Je l'écoute en silence, même si une certaine partie de son discours se répète. Et elle a beau me répéter que la liberté est une illusion, je n'y crois qu'à moitié. Je suis pas prête à prendre pour argent comptant tout ce qu'on me dit à ce sujet.

Mais au moins, son contact n'est pas désagréable. Je parviens même à l'apprécier, desserrant petit à petit mon étreinte sur mes bras et laissant enfin mes ongles sortir de mes biceps. Je sens que mes blessures cicatrisent à une vitesse ahurissante. Mais je reste muette pour le moment. Je ressasse beaucoup de chose. J'essaie de trouver une ligne directrice. Mais au final, il n'y a que deux choix qui s'offrent à moi : Me torturer pour ce que je ne peux pas faire et faire ce que je peux. Je pense que je vais choisir cette seconde option.

- Tu peux me lâcher maintenant... Dis-je au bout d'un bon moment.

Je me relève doucement avant de me tourner vers la créature. Je ne sais toujours pas trop quoi en penser. Mais au moins, elle semble gentille et sincère.

- Merci d'être venue me réconforter...

Je le regarde avec curiosité. Elle est vraiment bien fichue et je n'essaie même pas de cacher mon inspection. Elle est belle toute nue, mais vraiment le genre de beauté qui pousse au sexe, bien plus que le genre de beauté pure qui donne envie de protéger.

- Désolée pour ça... J'ai perdu les pédales un instant. Mais maintenant ça va mieux...

Je fais un pas pour sortir de la douche qui est toujours froide.

- Si tu veux te laver, fais comme chez toi... Dis-je en attrapant un linge que j'enroule autour de mes cheveux et un autre que je frotte sur moi pour enlever l'eau.

Je me sèche, sans grand entrain. Après avoir essuyé mon corps, je passe à mes cheveux, mais je me contente de les éponger. Je les brosserais demain. Je dépose ensuite mes linges sur un fil pour sécher et je m'empare de mon peignoir, attendant de voir ce que ma... "demi-tante" a prévu de faire.

Ça devient compliqué ces histoires de familles...
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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 57 lundi 06 juin 2016, 07:25:48

Edessa avait visiblement réussi à calmer Tsukuda, et la relâcha donc. Elle s’écarta ensuite, laissant la jeune fille sortir de la cabine de douche, et, en lui souriant, opta pour l’option de laisser à Tsukuda un peu de tranquillité.

« Je vais profiter de ta douche, Tsukuda... Mais ne te fais plus mal inutilement, d’accord ? »

La jeune démone lui fit un dernier sourire, puis se redressa pour de bon, et tourna le dos à Tsukuda. Libre à elle de voir si elle voulait l’observer ou partir, mais, pour éviter de mettre de l’eau partout, Edessa referma la porte de la cabine de douche, puis enclencha ensuite l’eau. Cette dernière fila sur son corps, et Edessa laissa l’eau ruisseler sur son corps. Étant une femme qui accordait une grande attention à son hygiène, elle se douchait fréquemment, et aimait bien ça. La succube laissait l’eau filer, tout en songeant, bien évidemment, à Tsukuda. Est-ce qu’elle devait partir ? Est-ce qu’elle devait laisser à Tsukuda le temps de faire le point ? Ou, au contraire, rester davantage ? Edessa aurait bien aimé être le chaînon manquant entre Tsukuda et Mélinda, mais elle savait cette dernière confuse. Alors, Edessa multipliait les idées et les possibilités dans sa tête.

Finalement, lorsque sa douche se termina, elle retourna voir la jeune femme. Edessa portait une longue serviette recouvrant tout son corps à hauteur de ses seins, filant jusqu’à ses chevilles, et, surtout, du fait de l’eau, la teinture rose de ses cheveux avait disparu, laissant apparaître, outre des cheveux sauvages et trempés, une chevelure brune. L’eau avait également partiellement nettoyé son parfum, atténuant ainsi les spores et les aphrodisiaques qu’elle émettait. Il en restait un substrat, lié à sa nature de succube, mais très léger, à tel point qu’il ne devrait pas atteindre Tsukada, car ses anticorps vampiriques la protégerait.

« Tu sais, Tsukuda, là d’où je viens, la liberté est un concept dangereux. Ici, sur Terre, les humains ne craignent pas grand-chose, mais, à Terra, quand on sort des villes, il y a des monstres... Des brigands, la guerre... »

Tout en disant ça, elle venait de retourner dans sa chambre, et lui sourit. Même sans sa magie pour teindre ses cheveux, Edessa ne présentait aucune ride, et n’avait aucun changement physique. Elle ne portait en effet aucun maquillage pour amplifier sa beauté, sa silhouette parfaite était naturelle.

« Mais, en un sens, je t’admire. Enfin, c’est vrai... Tu vis toute seule, de manière très autonome, c’est impressionnant ! Moi, j’ai fait le choix de rester vivre avec ma Maîtresse, et je ne me conçois pas mener une vie qui soit séparée d’elle. Mais toi, tu es différente. C’est une chose que j’ai toujours apprécié chez les humains, votre capacité d’émancipation. »

Edessa laissa ensuite planer quelques secondes, puis sentit quelque chose se frotter contre ses jambes. Elle baissa la tête, et sourit légèrement en voyant Luffy. Le chat de Tsukuda était revenu, et, en souriant, Edessa fléchit un peu le corps, et le caressa un peu, puis s’assit sur le rebord du lit.

« Alors, tu veux faire quoi ? Si tu veux que je parte... Après tout, mon rôle était juste de t’apporter la bouteille de sang. Par contre... Hum... »

La succube posa un doigt sur ses lèvres, pensive, avant de regarder Tsukuda :

« Je ne crois pas t’en avoir parlé, mais peut-être qu’on te l’a déjà dit... Est-ce que tu sais comment Mélinda est devenue une vampire ? Parce que, elle aussi, elle n’a pas demandé à être une suceuse de sang, tu sais... »

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Tsukuda Kanjo

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 58 lundi 06 juin 2016, 08:56:09

La succube a décidé de se laver, je comprends assez ce choix. Après tout, elle a eu le tête entre mes cuisses pendant un bon moment. Par contre quand elle ressort, ses cheveux ne sont plus roses, mais bruns. Ça me surprend presque. Je pensais que c'était leur couleur naturelle. Elle revient avec une serviette autour du corps. Je n'ai pas spécialement envie de faire de commentaires à ce sujet. On s'est vue nues chacune, même si c'est dans un cadre très différent de si j'avais vu les corps de mes amies dans les douches du lycée. La maison est un cadre bien plus intimiste, mais je ne me sens pas particulièrement plus intime avec elle... Enfin, pas plus que je ne le suis déjà, cette réflexion ressuscitant par erreur le souvenir de sa chevelure rose et de ses cornes entre mes jambes.

Du clame Tsukuda. Il est tard, l'heure d'aller te coucher approche à grands pas si tu veux pouvoir aller à l'école demain.

Visiblement, ce n'est pas l'avis de mon invitée-surprise de ce soir. Elle commence à me faire des compliments sur mon autonomie. Après tous ses discours comme quoi la liberté est un concept presque impossible à mettre en place, je trouve ça un peu spécial comme revirement. Mais ça ne m'empêche pas d'apprécier, même si elle compare ma situation à son monde enchanté. Il faudra que je me renseigne davantage à ce sujet d'ailleurs.

Puis elle aborde le sujet de savoir si elle reste ou part, avant de me demander si je connais l'histoire de ma grand-mère vampirique.

- Elle a dit qu'elle a été maltraitée par son père et transformée par les ennemis de son père pour le tuer et prendre sa place. Réponds-je en fouillant un peu dans ma tête pour retrouver la conversation d'hier. Je crois qu'elle a précisé qu'elle a été esclave. Elle n'a rien dit sur le fait qu'elle ait voulu ou pas la transformation, mais ne pas avoir le choix semble une sorte de tradition familiale j'ai l'impression... Réponds-je en haussant les épaules.

Je m'approche à mon tour de mon chaton pour le caresser. Celui-ci se roule sur le flanc et se met à ronronner bruyamment.

- Profiteur... Lui dis-je en souriant. Mais oui... C'est dur la vie de chaton, hein ? Il faut s'ennuyer toute la journée par avoir ses croquettes et ses câlins...

Luffy se contente de ronronner plus fort et d'essayer de capturer nos doigts avec ses papattes de temps à autre.

Je n'ai toujours pas répondu à la question de mon invitée, mais étant donné l'heure tardive et le fait que je n'aie pas autrement l'impression qu'elle ait un moyen de rentrer, je pense qu'il serait un peu méchant de ma part de la jeter dehors.

- Tu peux rester dormir... Dis-je en prenant bien garde de ne pas la regarder en face. Tu as promis de me réveiller demain pour les cours il me semble... Mon lit est assez grand... Et ce n'est pas comme si tu ne m'y avait pas déjà fait... Des choses... Termine-je en rosissant.
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Mélinda Warren

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    Petite vampire qui aime mordre des fesses <3

Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 59 lundi 06 juin 2016, 12:47:10

En entendant Tsukuda parler de la « tradition familiale », Edessa gloussa brièvement.

« Oui, euh… On peut voir les choses comme ça, en effet ! »

Effectivement, l’histoire de la famille Warren était compliquée. Et, visiblement, Maîtresse avait occulté de parler des éléments les plus sombres, comme ce qu’elle avait fait subir à son frère, pour se venger des viols que ce dernier avait commis. Par conséquent, Edessa choisit rapidement d’enterrer ce sujet, désireuse de ne commettre aucun impair. Luffy, fort heureusement, vint lui offrir une porte de sortie en se rapprochant à nouveau d’elles, et les deux femmes entreprirent ainsi de le caresser, un léger sourire venant éclairer les lèvres de la succube.

« Oui, je vois que la vie d’un chat domestique est aussi difficile sur Terre que sur Terra… »

Le chat émit quelques légers miaulements, en se couchant sur le flanc, et, quand les doigts de la succube s’approchèrent de sa tête, pour venir caresser et gratter son cou, il remua ses petites pattes, s’agrippant à ses doigts. Le sourire de la succube revint à nouveau sur ses lèvres, puis Tsukuda proposa à Edessa de dormir avec elle, dans le lit, rougissant légèrement en disant que, comme elles avaient déjà fait l’amour ici, ce n’était pas trop un problème.

À cette idée, les yeux d’Edessa se mirent à papillonner, et un sourire ravi orna les douces lèvres de la femme.

« Oh, c’est vrai ?! Merci, Tsukuda ! »

Elle la prit alors dans ses bras, venant lui faire un gros câlin, la serrant contre elle, et termina par un baiser sur sa joue… Et, alors qu’elle faisait ça, ses cheveux bruns gagnèrent en coloration, redevenant roses ! La succube lui sourit donc, puis se releva, et se débarrassa de sa serviette, qui tomba sur le sol, exhibant ainsi l’intégralité de son corps nu devant la jeune femme. Sans aucune gêne, elle écarta ensuite la couverture, et se faufila rapidement dans le lit, se rapprochant du corps assoupi de Luffy.

« Han oui, ton lit est très confortable, Tsukuda ! Par contre, ma poupette, je dors nue… Tu peux utiliser mes seins comme oreiller, si tu veux ! Maîtresse les trouve très confortables ! »

Chassez le naturel, et il revenait au galop… Chez Edessa, le sexe était partout, formant une sphère très large qui incluait aussi de simples et douces attentions, comme en ce moment précis.

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


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