L’avait-elle surprise ? Cela semblait être le cas, il était devenu bien silencieux tout d’un coup. Pourtant il ne la perdait pas de vue, sans doute que dans ce monde à devait paraitre louche de se laisser aller avec le premier gars venu ? C’était peut-être ça, ayant posé le fascicule culturel sur la reproduction, elle n’avait plus que lui à regarder. Lui et se cheveux noirs, son air tout de même fort sérieux pour une étudiante également. Ça la surprenait un peu, n’avait-il pas dit ne plus être étudiant ? Aller savoir, elle en tout cas n’y trouvait pas une énorme importance. Il souriait un peu, les bras croisés il semblait réfléchir, cherchait-il des idées cochonnes ? Peut-être même qu’il était un peu spécial . Que devrait-elle faire si tel était le cas ? Pas que ça la dérange, mais pouvait-elle simplement se laisser aller à tout ces fantasmes sans discuter ? Où devait-elle au contraire jouer les femmes pures et innocentes surprises par des choses extravagantes ? Difficile de lire sur lui la réponse, il n’était pas le gars le plus expressif qu’elle ait connu, pire il semblait bien pensif et silencieux alors qu’une jolie femme l’attendait dans un lit. Enfin il le va le regard sur elle, il approchait du lit, voulait-il passer directement à l’action ? Dans ce cas pourquoi ne retirait-il pas ses habits ? Peut-être, car elle-même portait encore les siens, était-il de coutume que ce soit la femme la première nue par ici ? Ça la changerait pour sûr, chez elle c’était généralement l’homme qui s’empressait de se mettre nu et venir coller la femme. Souvent même les hommes ne déshabillaient pas entièrement la femme avant de sauter dessus. Ils tiraient juste ce qui était sur leur chemin et puis voilà...
Mais il se posa sur le lit, face à elle couché sur le côté, il l’observait et attendait visiblement quelque chose. Un air amusé il arriva à la surprendre. Elle qui voyait déjà toutes sortes d’ordres plus farfelus les uns que les autres arriver... voilà qu’il lui demandait une chose qui n’était clairement pas dans ces cordes... Non sans rire, lentement et sensuellement ? Bon le premier mot ça allait bien, elle pouvait le faire si c’était son trip, mais sensuellement ? Avait-elle déjà entendu ce mot dans sa vie ? Elle dut faire appel à un dictionnaire pour apprendre la signification du mot ! Bha, oui, chez elle ce mot était presque inconnu, elle hocha doucement la tête et descendit alors du lit tout doucement. Elle savait bien que le faire sur le lit aurait pour effet de briser ce dernier, son alliage était peut-être léger, mais debout sur le matelas qui supportait déjà l’autre gars... Oui elle connaissait désormais son poids exact au gramme près, il était monté après elle et le lit avait couiné sur les bords. Avec un petit calcul de résistances des matériaux, elle pouvait déterminer son poids, à condition de ne pas se planter sur les matériaux du sommier...
- Hmm, lentement et sensuellement donc... C’est la première fois qu’on me sort ça, tu sais...
Ça, c’était pour qu’il comprenne bien dans quel genre d’embarras il la mettait avec ses histoires. Mais c’était le jeu qu’elle avait lancé, aussi elle comptait bien essayer un minimum de s’appliquer. Mais surtout elle devait faire en sorte de ne pas avoir la grâce d’un éléphant dans une boutique de porcelaine... Aussi elle réfléchit un moment, consulta des vidéos rapidement et en accéléré pour ne pas lui donner l’impression d’être hésitante. Mais ce n’était pas simple à faire quand c’était la première fois, aussi debout elle bomba la poitrine. C’était un début, levant les bras, elle s’étira doucement et du bout des doigts commença à retirer un premier gant. Sans toute fois l’enlever elle redescendit la main sur son visage, puis caressa sa joue avant d’aller sur les lèvres. Là elle fit une pause, enfonça son doigt avec un air pervers et mordit doucement dans le gant. De toute façon inutile de cacher plus longtemps la réalité. Lentement elle descendit le bras le glissant donc hors du gant. Elle révéla alors un avant-bras en prothèse, pour le moment il pouvait encore simplement croire là à une handicapée. Le gant tombant au sol, et d’un pas elle avança vers lui, tendant l’autre main pour qu’il participe un peu et retire le gant restant.
Cela fait elle était encore plutôt bien vêtue, la veste noire encore fermée cachait bien des choses, mais ce qui était en dessous aussi. Donc elle tira les bras en arrière doucement, et d’un mouvement des épaules elle fit tomber la veste assez lourde, dont le brut d’un pistolet mitrailleur cognant le sol ne manqua pas de lui rappeler qu’elle l’avait oublié dans la poche intérieure... Petite gourde, mais il ne pouvait pas savoir ce que c’était, si ? Il pensera à un gros bout de métal puis voilà, ce n’est pas comme si l’arme avait tiré dans la chambre ou un truc du genre après tout ! Bref, elle était maintenant sans sa protection contre la pluie et le regard des hommes. Un deux pièces, chemisier noir à col fermé et longue manche qui ne cachait pourtant pas ses mains de machine. Doucement elle se recula d’un pas et défit le premier bouton en haut, libérant son col. Puis elle fit les deux autres boutons dévoilant alors son soutien-gorge noir, en effet elle ne semblait pas aimer les autres couleurs. Mais ce n’était pas encore le moment d’enlever ce chemisier, d’un car elle devrait l’enlever par le haut, de deux, car elle souriait doucement à l’idée d’enlever le bas.
Bha oui encore une fois son aide serait précieuse, elle tendit une jambe vers lui après l’avoir levée bien haut, caressant cette dernière, tout en se penchant en avant elle lui demanda un coup de main avec les bottes. Il y avait une tirette du côté intérieur à défaire pour l’aider à les retirer. Et une fois la tirette baissée elle sortit sans aucun souci son pied, puis refit de même avec le suivant. Là encore elle portait des chaussettes, et son corps artificiel étant fait pour ressembler à celui des humains durs de voir une différence. Par contre il avait dû sentir que sa jambe était légère, et froide autant que dure. Reculant un peu, elle se retourna, dos à lui elle se caressa les cuisses et remonta sur ses fesses. Puis elle attrapa le bas de son chemisier et lentement le fit remonter tout en lui tournant le dos. Pas de musique pour trémousser du bassin, mais elle faisait ce qu’il fallait lentement pour lui faire plaisir. Jamais trop loin de lui elle ne sentait encore son regard, ou du moins l’imaginait bien en train de la dévorer du regard. Là il put voir l’absence de soutien-gorge et la raison pour laquelle elle lui tournait le dos en ce moment. Mais ce n’était en rien par timidité, non, elle réservait le meilleur pour la fin, aussi elle laissa tomber sur le côté son chemisier.
[NDLR : comment-ça j’ai zappé le pull ?]
À moitié nue elle elle se tourna de coté pour le regarder, souriante elle défit la ceinture de son pantalon dans un bruit classique de boucle en métal. Libérée elle ne laissa pourtant pas son ventre paraitre plus gros, et pour cause il ne pouvait pas l’être ! Toujours de côté elle faisait en sorte qu’il ne voie pas encore directement sa poitrine, mais il serait bientôt temps. Aussi elle se tourna doucement vers lui, la ceinture ouverte et la tirette du pantalon également défaite, elle avait un petit air de délinquante, les oreilles levées sur la tête, elle se pencha sur lui pour lui susurrer :
- Ne t’en fais pas, j’ai encore de quoi te surprendre mon p’tit.
En effet elle était restée de coter de dos pour un but précis. Elle avait caché sa queue depuis le début, ou en tout cas la base de sorte qu’il doute jusqu’au dernier moment. C’était un effort quand même de faire jouer le mort à appendice, mais lui, tournant le dos après une caresse du visage elle, passa sa queue contre l’autre joue. Cette fois ça devait paraitre évident, cette queue était tout ce qu’il y avait de plus véritable, chaude, douce, soyeuse même. La jeune femme posa alors les mains sur les hanches, doucement elle baisse le pantalon en se penchant en avant de sorte de lui mettre bien en vue son fessier plutôt rebondit et ses hanches assez larges. Elle avait une jolie forme, un peu comme un sablier, les reins creusés, la poitrine suggestive et les hanches avec, juste, ce qu’il faut en largeur pour montrer qu’elle peut avoir des enfants. Maintenant, sans le pantalon qui gisait au sol sa queue était libre ! Autant dire qu’elle la dégourdit sans attendre, la chose fit un point d’interrogation avant de passer en exclamation puis s’enrouler sur sa taille. Lentement elle joua avec l’élastique de sa culotte, la pauvre petite culotte toute noire encore, mais avec une dentelle plus fine que le reste ne tomba pas encore. Solitaire sa culotte resta sur elle quand elle lui fit face à nouveau, passant une main entre ses seins, descendant vers le ventre puis devenant un seul doigt, qui se glissa contre la culotte. Il rentra sous l’élastique et lentement fit le tour alors que la queue se détachait pour retourner s’agiter dans son dos.
Lascivement elle prit l’autre main et caressa sa hanche en remontant avant de la redescendre sous l’élastique aussi. Maintenant que les deux mains étaient sous la culotte et sur les hanches nul doute que la faire tomber serait simple. Mais elle avait un autre plan, elle baissa sa culotte juste assez pour lui donner envie, laissant voir un pubis au poil brun foncé comme ses cheveux. Mais des poils humains tout rêches et emmêlés, non... Un poil court, doux au toucher et bien brisé vers le bas comme pour inciter à la caresse. D’ailleurs la petite couche brune faisait une jolie flèche vers le bas qui suggérait long sur se moeurs. Pire qu’une invitation à ce stade-là ! Amusée de sa surprise elle se planta devant lui les cuisses un peu ouverte, penchée en avant elle descendit la culotte à ses genoux, ses seins étaient presque sous le nez du garçon. Enfin vu qu’elle le regardait avec son visage en face il ne devait plus les voir, doucement elle le fixa dans les yeux le temps que sa culotte tombe tout à fait au sol. Nue à présent elle avança un peu, posa les mains sur ses épaules et le poussa en arrière, il était temps de jouer un peu, non ? Elle était au-dessus de lui, sur le lit à quatre pattes comme un animal, mais surtout elle lui donnait sa poitrine en service.
- Alors, c’était à ton gout ? Tu veux peut-être que je t’appelle Maitre le temps d’une soirée ?
Elle sourit alors joueuse, ça ne la gênait pas du tout, en fait ce petit jeu l’excitait fortement, elle était déjà humide et n’aurait aucun mal à rentrer dans ce genre de jeu. Mais encore fallait-il qu’il désire jouer à ce petit jeu, en était-il seulement capable ?