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♠ NOM : Bottazzi
♠ PRÉNOMS : Aida & Elena
♠ RACE: Humaines ESPer
♠ SEXE : Féminins
♠ ÂGE : 25 ans chacune
♠ ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelles
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Les jumelles Bottazzi sont deux grandes et plantureuses blondes aux longs cheveux presque blancs hérités de leur mère. Des visages souriants et facilement aguicheurs, avec de petit nez fins, des lèvres minces, des visages fins également aux mentons un peu pointus ainsi que de beaux yeux couleur noisettes qu'elles tiennent de leur père. Les deux damoiselles aiment à se promener en costumes masculins qui mettent aisément en valeur leurs poitrines généreuses, leurs fesses bien rondes et délicieusement galbées. Quand elles décident de s'habiller de manière plus féminines, les gens sont souvent en pâmoison devant leurs interminables jambes lisses et fuselées, leur chute de reins fines et délicates et d'aucuns n'auront qu'envie de goûter à leur peau pâle malgré leur origine de la célèbre île Italienne. Cependant, leurs corps, moins que fin, sont plus athlétiques qu'il n'y paraît, les deux damoiselles ayant des habitudes plutôt sportives héritées de leur enfance et qu'elles continuent à pratiquer maintenant adultes.
Pour se différencier, Elena porte plus souvent des costumes trois-pièce, des tailleurs féminins avec pantalon. Elle aime le style que lui donnent les rayures de ses pardessus en soie fine et adore porter le cravate. Petit côté canaille à son apparente austérité, elle porte souvent une chaîne accrochée à la ceinture de son pantalon à laquelle elle suspend ses clés et un petit crucifix en argent au centre duquel se trouve une rose d'or et de rubis.
Pour sa part, Aida est plutôt amatrices de blousons de cuir, porte facilement des gants destinés à éviter que le volant de sa voiture ou les poignées de sa moto ne lui échappent quand elle devient un peu sèche sur sa conduite et, si elle n'est pas contre les jupes courtes, préférera des pantalons de cuir, matière qu'elle adore sentir sur sa peau.
Toutes deux accordent énormément d'importances à leurs chaussures. Elles doivent avant tout être confortables, c'est pour cette raison qu'elle sont toujours faites sur mesure afin d'éviter d’abimer leurs pieds, qu'elles ont fort beau et qu'elles entretiennent au nom d'un léger fétichisme de ceux-ci. Mais à cause de leur occupation, où il n'est pas rare qu'elles soient amenées à devoir bouger vite, elles se rabattent plutôt sur des Rangers légères avec un léger talon ou, parfois pour Aida, des bottes de moto, ce qui est souvent considéré comme une faute de goût par leurs interlocuteurs qui ont le loisir de remarquer ce détail. Même si chez elles, les deux jeunes femmes préfèrent de loin déambuler pieds nus.
Toutes deux ont l'habitude de porter des lunettes, même si la très légère myopie qu'elles avaient étant enfant est depuis longtemps corrigée. À nouveau, Elena se distingue d'Aida par son goût pour les verres fumés là où sa sœur est plus portée sur des verres classiques, mais toutes deux s’accordent à dire que ça leur donne un petit air coquin.
Décrire leur psychologie est impossible chacune de son côté et ce à cause de leurs pouvoirs. Car Elena et Aida son télépathes depuis leur plus tendre enfance. Être dans la même pièce qu'elles, c'est se heurter à de longs silences pendant lesquels elles communiquent en réalité mentalement. Une personne très douée en déchiffrage du langage corporel pourra réaliser que quelque chose cloche, mais comme les jumelles ne remuent pas leurs lèvres ou ne change pas spécialement de rythme de respiration et ne prennent même souvent pas le peine de se regarder quand elles communiquent mentalement, cette personne en sera réduite aux suppositions.
Les deux sœurs n'ont, de leur vie, jamais été en désaccords. Quand il est impossible de cacher la moindre pensée qui vous traverse l'esprit à la personne que vous considérez comme la moitié de vous-même, vous obtenez simplement une sorte d'entité unique qui se considère comme ayant deux corps toujours connectés à une sorte d’intelligence commune. Leurs lien est si fort qu'elles sont habituée à pouvoir voir l'une par les yeux de l'autre ou même sentir ce que l'autre ressent, ce qui est très grisant quand vient le moment de rejoindre la couette pour l'une de leur activité préférées. Car oui, les jumelles, sont loin d'être coincées niveau sexe. Elles sont même plutôt décrites comme "débridées". L'inceste est pour elles un concept idiot, de même que l'homosexualité ou la bisexualité. Leur crédo est simple : Du moment que c'est agréable, pourquoi s'en priver ?
Les croire insouciantes serait pourtant une erreur grave qu'elles exploiteraient immédiatement. Aida et Elena sont réfléchies, curieuses, joueuses, ouvertes d'esprit, entreprenantes et ont le sens des affaires. Mais leur activité suppose aussi une forte volonté, une poigne d'acier dans un gant de velours et parfois une grande froideur. Quand vient l'heure de diriger, les sœurs sont souvent intraitables sur leurs exigences et n'ont que peu de pitié pour celles et ceux qui tombent dans leurs filets. L'argent et les sentiments n'ont que peu à faire ensemble selon elles, sans parler du sexe qui est un sujet complètement détaché du reste. Elles peuvent très bien envisager de coucher avec une personne qu'elles savent en train de les manipuler ou qu'elles s'apprêtent à gruger. Cependant, elles ne sont pas injustes pour autant, même si abuser du système constitue une bonne partie de leur fonds de commerce. Elles ont fondé leur réputation sur leur fiabilité et le souci donné à respecter leur parole ainsi que sur quelques exemples de ce qui peut arriver à ceux qui les sous-estiment.
CHAPITRE 1
Il ÉTAIT UNE FOIS...
Il était une fois, en Sicile... Hélas non. Il était une fois, à Chicago, le 12 mai 1990 pour être plus exact, un homme du nom de Guiseppe Bottazzi. Approchant gentiment la quarantaine, cet homme au physique agréable et au visage aimable approcha du comptoir d’accueil de la clinique privée Sainte-Marie des grands Lacs. Tout sourire avec la standardiste, il obtint aisément le numéro de la chambre où se trouvait sa femme et ses deux filles toutes nouvellement nées. Guiseppe s'y rendit, un énorme bouquet de roses blanches et une boîte de chocolats sous le bras. Il y fut accueillit par le tendre sourire de sa douce épouse, Carlina Bottazzi, une jeune femme aux longs cheveux blonds et aux yeux gris dont le visage était encore orné des cernes du dur accouchement qu'elle avait enduré au cours de la nuit pour mettre au monde les jolis bébés qu'elle tenait contre elle, emmaillotés dans de moelleuses couvertures roses. Deux jolies petites filles, toute mignonnes même si un peu petites car nées deux semaines avant terme. L'homme éprouva un vif bonheur à cette vision, bonheur qui fut instantanément assombris quand un autre homme se leva de la chaise au côté du lit de son épouse.
Don Vito Corleone, bel homme dans la fleur de l'âge aux bajoues légèrement pendantes et aux traits affaissés lui sourit à son tour, étirant sa moustache d'un sourire qui se voulait chaleureux et agréable. Mais qui au fond, n'était qu'une façade. Car sous ses pommettes grisonnantes, il était de notoriété publique que l'homme était jaloux. Comme il était de coutume dans la famiglia, le parrain de Bottazzi avait été invité au mariage de celui qui était un de ses plus fidèles lieutenants. Sauf que ce jour qui se voulait sans nuage avait été entaché d'un énorme soucis car le parrain eut immédiatement le coup de foudre pour la mariée. Hélas, les choses étaient faites, et Carlina, de dix ans la cadette de son mari, qu'il ne connaissait que depuis quelques heures, convolait le soir même en justes noces avec l'un de ses meilleurs hommes de main. Veuf depuis de nombreuses années, son épouse ayant été emportée dans une malheureuse attaque qui à l'origine visait Don Corleone, celui-ci avait multiplié les maîtresses, mais n'avait jamais eu l'idée d'à nouveau épouser qui que ce soit.
Mais ce qu'il ressenti pour Carlina, plus que de l'amour, était surtout une attirance physique sauvage, presque bestiale et l'idée qu'elle écarte les cuisses pour son lieutenant et non lui le rongea de sombres pensées dès le premier soir. Dès lors, alors qu'il avait toujours eu de bonnes relations avec Guiseppe, Don Corleone commença doucement à changer. Cela ne se fit pas en un jour, mais pris des années. D'abords réaffecté à des travaux plus "ingrats" mais plus sûrs d'après le parrain, "pour le préserver lui et sa nouvelle épouse", Guiseppe fut avec le temps de moins en moins estimé et perdit peu à peu de son influence dans la famiglia, surtout à cause de quelques lamentables échecs que le parrain ne se privait pas de lui reprocher en publique comme en privé.
Mais qu'importe cela, pensait-il. Il avait un travail qui le mettait lui et son épouse à l'abri du besoin et quand cette dernière lui annonça qu'elle était enceinte, il en oublia sa triste situation pour nager dans le bonheur. La nouvelle n'eut pas l'effet escompté sur son employeur hélas qui le submergea de travail. Voulant malgré tout bien faire, Guiseppe accepta et fut de plus en plus souvent éloigné du nid familial. Nid que le coucou qu'était Don Corleone, s'empressa d'investir sous le motif de vouloir prendre soins de la famille de ses hommes. Il multiplia les visites de courtoisie, restant souvent dîner ou invitant madame Bottazzi à l'accompagner dans les restaurants les plus chics de la ville. Hélas, la trop naïve épouse de Guiseppe n'y vit que ce que le parrain prétendait que c'était, à savoir des actes désintéressé de la part d'un employeur attentionné envers ses hommes. Son mari par contre, comprit petit à petit le manège. Preuve s'il en fallait, le travail de dernière minutes que Don lui avait confié hier soir à peine deux minutes après qu'il soit arrivé avec sa femme en train d'accoucher à la clinique. Il n'avait pas eu d'autre choix que de laisser sa femme accoucher seule.
Ou du moins, le croyait-il.
- Guiseppe, quel bonheur ! Tu as enfin pu terminer ton travail ?
- Oui, mio amore, répondit le nouveau père en venant déposer un baiser sur le front de son épouse.
La jeune femme lui sourit tendrement avant de lui tendre les couffins contenant ses enfants.
- Regarde mon chéri. Ne sont-elle pas magnifiques ? Lui demanda-t-elle d'une voix attendrie. Quel dommage que tu n'aie pas pu être là pour les voir venir au monde... Termina-t-elle avec une expression un brin moins joyeuse.
- Oui, quel dommage en effet... Commenta Guiseppe sans oser relever un regard accusateur sur Don Corleone.
- Heureusement, Monsieur Corleone est venu pour me tenir la main. Tu as vraiment de la chance d'avoir un employeur aussi attentionné.
Carlina ne remarqua pas son mari blêmir de rage, Don Vito, lui, le vit aisément et comprit que cela commençait à sentir vraiment mauvais.
Malgré tout les efforts déployés par le parrain pour essayer de séduire la femme de son lieutenant, celle-ci s'obstinait à ne voir que celui-ci. Et comble du désespoir, il y avait désormais deux moutards dans l'équation le séparant de celle qu'il désirait plus que tout voir dans son lit. Malgré qu'il les ai vu venri au monde, il conçu une énorme rancune contre ces deux bébés tout juste nés. Mais Don Corleone était un homme patient à défaut d'être réfléchit quand ses pulsions sexuelles s'en mêlaient. Afin d'éviter la confrontation avec un homme qu'il avait lui-même poussé à devenir dangereux au fil du temps, Don Vito fit semblant de faire le dos rond, et livra une performance d'acteur exemplaire pour faire croire à son lieutenant que le fait d'avoir vu les filles de Guiseppe naître l'avait transformé. Il jura ses grands Dieux qu'il n'approcherait plus sa femme et s'excusa en privé de sa jalousie déplacée. Sa situation s'améliorant à nouveau et son employeur redevenant soudain l'homme agréable qu'il avait été avant son mariage, Guiseppe se laissa tenter de le croire et coula un ans et demi de bonheur avec sa petite famille.
Et un soir pluvieux de novembre 1991, les freins de la Lamborghini que Guiseppe conduisait tous les jours depuis trois ans, trouvèrent plus amusant de le laisser s'écraser au fond d'un ravin. Attristé comme il se doit, Don Corleone appela la maison familiale pour annoncer le triste incident à la veuve. Et eu la plus mauvaise surprise de sa vie en tombant sur la bonne qui lui apprit que madame Bottazzi avait finalement changé d'avis et avait suivi son mari dans ce voyage d'affaire dans le Montana.
"Dévasté", voici le mot qui qualifia le mieux Vito Corleone qui n'était guère étranger à ce tragique incident. Si seulement il avait rencontré cette femme avant son mariage ! Si seulement il n'y avait pas eu ce Don Juan de Guiseppe pour tourner autour de cette femme ! Si seulement ce maudit ne lui avait jamais fait d'enfants !
Don Corleone était furieux ! Pire que cela, il était comme fou ! Son sang appelait à la vengeance contre cette injustice flagrante dont il était clairement la victime ! Guiseppe avait emporté son épouse dans la mort ? Il enverrait ses enfants les rejoindre ! Saisissant son téléphone, le capo tempêta et beugla ses ordres. Qu'on lui ramène les jumelles Bottazzi séances tenante ! Et encore, c'était déjà bien trop long !
Les bébés furent amenés, mais même les hommes les plus au fait de la bisbille entre Bottazzi et Corleone au sujet de son épouse n'osaient croire que celui-ci veuille s'en prendre à des enfants à peine capable de babiller de vagues parodies de mots. Et en un sens, ils eurent à la fois raison et tort. Les deux petites filles furent bien descendues dans la cave spéciale de la maison que Vito utilisait pour les quelques rares fois où il désirait lui-même "prendre les choses en main" quand il s'agissait de ses ennemis. Mais le temps avait déjà commencé son oeuvre et ses première humeurs calmées, Don Corleone, en homme malgré tout relativement pieux malgré son type d'activité profesionnelle, ne fut pas capable de dégainer son Beretta pour loger une balle dans les deux petits corps qui s'agitaient sur une couverture au sol, silencieuse pendant qu'elles agitaient l'une ou l'autre peluche.
À la place, il eut une autre idée. Ces enfants étaient l'héritage honnis de l'homme qui jusqu'au bout l'avait nargué avec la seule chose dont il avait eu envie si longtemps sans jamais pouvoir y goûter. Cette descendance était encore chaste et pure. Quel meilleur moyen pour lui de faire se retourner Guiseppe dans sa tombe que de les souiller de manière irrémédiable ? Avec un air solennel, Vito Corleone annonça à ses hommes qu'il adoptait ces enfants et qu'elles seraient désormais ses filles. Dire que la nouvelle secoua la famiglia fut donner le surnom de "pétard mouillé" à la bombe d'Hiroshima.
Mais pourtant c'est bien ce qu'il fit. Une fois tous les papiers expédiés et les deux enfants installées en sa demeure, Corleone eut tout le loisir de planifier sa vengeance. Il confia les demoiselles à une prostituée qu'il sorti de l'une de ses maisons de passe clandestines pour travailleuses sans papiers. Sa seule tâche fut de nourrir et langer les enfants pendant leurs premiers mois, le temps qu'elle leur apprenne à être propres. Ses tâches devenant ensuite juste de venir leur faire à manger et les nourrir trois fois par jour et de les laver de temps à autre.
CHAPITRE 2
À L'OMBRE DE DON VITO CORLEONE
Le premier signe qui troubla ses hommes sans forcément les pousser à réagir fut de ne jamais voir le moindre vêtement sur le dos des petites filles, et qu'elles déambulaient toujours toutes nues dans la maison. Mais bon, elle étaient jeunes et Vito Corleone était un homme très pris qui n'avait pas forcément le temps de courir partout pour tenter d'enfiler de force des vêtements à des enfants dont, c'était bien connu, le fait de les enlever constituait une sorte de sport national à cet âge-là.
Mais quand Aida et Elena commencèrent à parler et à comprendre vaguement ce qu'on leur disait, Corleone fit entre une autre personne dans son entourage pour s'en occuper. Elle s'appelait Maria Lucia et depuis bientôt dix ans, était à la fois sa maîtresse favorite et aussi la gérante de plusieurs de ses affaires de prostitution. C'était une belle femme typée Brésilienne avec de longs cheveux noirs bouclés, des lèvres pulpeuses et un corps qui avait malgré tout eu recours à quelques chirurgiens pour afficher les formes qui plaisaient le plus à son employeur. Ses instructions lui firent ouvrir des yeux immense tant par leur simplicité que par leur cruauté.
- Ma bonne Maria, vois-tu ces jolies petites filles qui jouent dans mon salon ? Ta mission est d'en faire pour moi les reines des salopes soumises à mon désir pour que je puisse en profiter pleinement dès leur majorité quand ta beauté aura fanée et tes forces diminuées. À ce prix, je te céderais une coquette somme quand le temps sera venu pour moi de me séparer de toi et cette maison de vacances que tu aimes tant à Miami.
- Mais elles sont trop jeunes Don ! Rétorqua cette dernière en regardant les enfants jouer. Quand bien même souhaiterais-je leur apprendre à se caresser qu'elles ne ressentiraient rien !
- Qu'à cela ne tienne, tu pourras toujours faire leur éducation en attendant. Par contre, soit prévenu d'avance que si une seule d'entre elle vient un jour à m'appeler "papa", vous finirez toutes les trois dans le lac Michigan avec suffisamment de béton aux pieds pour couleur un porte-avion, suis-je clair ?
- Ou... Oui Don... Acquiesça Maria en se demandant encore comment elle allait pouvoir faire cela.
En manque d'inspiration, elle se décida par commencer en leur donnant des connaissances scolaires basiques. Pour éviter de froisser leur "père", elle évita de les faire sortir plus loin que la terrasse déjà fort grande de la maison. Surtout, elle réalisa que son employeur prenait un malin plaisir à leur refuser tout accès à une garde-robe quelconque, vantant les mérites de la propreté plutôt que celle du port des vêtements et les encourageant à se laver plusieurs fois par jour. L'idée de se promener avec des enfant n'ayant pas cinq ans flambant nue ne la réjouissant pas, Maria s'en tint à apporter l'école aux filles, puisqu'elle ne pouvait apporter les filles à l'école.
En cela, Maria avait l'avantage de travailler déjà avec un nombre considérable de jeune femmes plus ou moins illettrées venant de pays pauvres ou défavorisés pour travailler dans les bordels clandestins ou non de la famiglia, aussi, donner des notions de base en anglais ne posa guère de soucis à la Brésilienne dans les premières années des jeunes filles. Celui qu'elle apprirent à appeler "oncle Vito", ou "tonton Vito" quand il était de bonne humeur, ne leur parla jamais qu'en Italien, afin de pouvoir les commander plus tard dans la langue qu'il lui conviendrais d'user avec ses futurs esclaves sexuels. Maria avait aussi l’énorme avantage, aux yeux de Don Corleone, de savoir faire taire ses sentiments quand arrivait le temps pour une fille de rembourser son passage clandestin aux états-unis et elle fit preuve de la même efficacité avec les demoiselles. Ce fut elle qui suggéra que, pour les pousser à plus de proximité entre elles, il serait bon de les faire dormir dans le même lit, sans leur donner l’opportunité de faire chambre à part. Vito Acheta donc un grand lit double qui devint le lit communautaire des demoiselles alors qu'elles grandissaient.
Préférant user de tendresse que de sévérité, Maria se fit douce avec les jeunes filles, les couvrant de fréquents câlins, les poussant également à s'en faire entre elles aussi souvent qu'elles le souhaitaient. Ne comprenant pas pourquoi les adultes portaient des habits et pas elles, la question fut finalement balayée par l'argument imparable de : "c'est une chose pour les grands". N'étant pas maltraitées, ou en tout cas n'ayant pas l'impression de l'être, Aida et Elena devinrent des naturistes par obligation à défaut d'envie.
Maria leur prodigua des cours pour leur apprendre à lire et à écrire car elle savait pertinemment que, même si elles étaient destinées aux sexe, les filles cultivées s'en sortaient bien mieux et s'ennuyaient beaucoup moins quand elles savaient faire plein de choses. Et puis, même si les hommes n'appréciaient pas toujours les filles intelligentes, celles qui n'avaient pas les clés pour comprendre qu'elle dérangeaient leur protecteur ne faisaient jamais long feu. Elle leur enseigna à lire et à écrire aussi bien l'anglais que l'espagnol qui était sa langue natale. Elle nota que les filles étaient extrêmement silencieuses quand elles travaillaient ou que personne ne leur posait de questions, mais dans ces premières années, elle se félicita juste d'avoir des élèves si appliquées. C'est à force de les faire lire qu'elle remarqua un léger problème de vue qui fut corrigé à l'aide du docteur de Vito qui leur fit faire des lunettes.
Mais les demoiselles poussèrent, et si elles ne quittèrent pas tout de suite l'enfance, déjà avant leur adolescence, quelques hommes de mains de la famille commencèrent à manifester leur gène de voir les demoiselles toujours aussi nues quand ils venaient voir Don Corleone chez lui. Beaucoup étaient eu-mêmes pères de famille et cela les dérangeait. Beaucoup étant de bon catholiques, leurs arguments finirent par faire plier un peu le parrain, qui consenti à les munir de peignoirs qu'elle pourraient porter quand il recevrait du monde à la maison.
Aida et Elena progressaient également très vite dans les maigres études que Maria était capable de leur fournir. Si elle doutait qu'elles soient au même niveau que des enfants scolarisé du même âge qu'elles, il ne lui fit cependant aucun doute qu'elle apprenaient très facilement en autodidacte. Elle se prit à leur confier des livres et des exercices plus avancés pour nourrir leur soif de savoir qui progressa sans cesse. Jusqu'au jours où, pour leur onze ans, elle parvint à convaincre Don de leur acheter un ordinateur, un de ceux qu'elle pourrait relier à des programmes éducatifs en ligne tout en bridant à l'aide du contrôle parental l'accès au reste du net. Elles passèrent dès lors tant et plus de temps à compulser les données qui leurs étaient donnée que pour la première fois, Vito Corleone dût se fâcher pour qu'elle éteignent leur fichue machine et aillent se coucher.
Peu avant leur anniversaire de treize ans arriva un jour que Maria avait commencé à craindre. Pour la première fois, les deux demoiselles rougirent leurs draps dans leur sommeil. Leur expliquer ensuite le principe de la contraception et de la pilule fut plus aisé que la tenancière de maisons closes ne l'avait pensée, mais elle savait aussi qu'il était temps de passer à des choses plus sérieuses, ce qui l'attrista un peu. Elle s'était quand même attachée à ces petite blondes silencieuses et devoir ainsi griller les étapes de l'amour pour passer directement au sexe la mit profondément mal à l'aise. Mais plus haut que son malaise se trouvait la peur de son employeur si elle ne satisfaisait pas ses exigences.
Elle commença doucement malgré tout. Elena et Aida étaient habituée à se faire des câlins et des bisous sur la joue pour un peu tout rien et elles dormaient
déjà ensemble en se serrant l'une contre l'autre la nuit. Ce tabou n'étant déjà pas présent, elle leur demanda ensuite si elles avaient commencé à remarquer que certaines parties de leurs corps étaient plus agréables à être touchées que d'autres. Elle introduisit ainsi tranquillement au fil des jours la découverte de leurs zones érogènes avant d'aborder le sujet qu'elles puissent se caresser pour se faire du bien. À nouveau, elle réalisa que les demoiselles partaient littéralement au quart de tour quand elle faisaient des choses en même temps, mais elle en déduisit juste qu'elles étaient particulièrement sensibles.
CHAPITRE 3
DU SEXE ET DU SANG
Cependant, un éléments vint profondément perturber les jeunes filles dans leur apprentissage ô combien particulier. Le soir même précédent leur treizième anniversaire, "oncle" Vito leur fit enfiler leurs peignoirs pour les faire monter dans sa voiture en pleine nuit. Mais pas du côté terrasse, du côté route cette fois. Un saut dans l'inconnu pour Aida et Elena qui ne connaissaient que le terrain de la propriété isolée de tout. Le trajet ne fut pas long, et la nuit ainsi que les vitres teintées ne leur permirent pas de distinguer grand-chose. Don Corleone les amena à la maison où elles avaient failli perdre la vie plus de onze ans auparavant. Descendre à la cave ne fut pas compliqué, mais elles ne purent que regarder avec des grands yeux la personne avec un sac en lin sanglant sur la tête et attaché à la chaise qui s'y trouvait. Leur silence satisfit Vito qui s'enquit auprès de ses hommes de main si leur "invité" avait livré les informations qu'il souhaitait. Ceux-ci répondirent que oui, mais s'inquiétèrent de la présence des tous juste adolescentes. Don Corleone balaya la remarque d'un geste négligeant de la main et se lança ensuite sur une longue explication de ce qu'était la loyauté et des valeurs qu'il y attachait dans sa famiglia. Le discours s'adressait à la fois à ses hommes de main, mais surtout aux jeune filles auquel il posa de nombreuses questions pour s'assurer qu'elles comprenaient bien de quoi il parlait. Plutôt dociles, les demoiselles acquiescèrent et répondirent à ses question du mieux qu'elle le purent, ce qui amusa le vieux maffieux car elle se montrèrent alors plus précise en bien des points que nombre des hommes de main qu'il employait.
Vito Corleone attendait depuis déjà plus de onze ans sa vengeance, mais même s'il savait être patient, il il arrivait aussi parfois d'avoir envie d'accélérer un peu les choses. Il avait déjà saisi quelques gémissement et bruits encourageants provenant du salon quand Maria leur faisait ses petits cours. Mais plus Vito y avait réfléchit, plus en faire de simples salopes lui semblait trop doux. Certes, il n'attendait le jour de leurs dix-huits ans qu'avec plus d'impatience, mais en attendant, elles luis semblaient encore trop pures et trop chastes à son goût. Guiseppe n'avait clairement pas de quoi l'encenser depuis le paradis, mais il n'avait pas vraiment de quoi le faire se retourner dans sa tombe et il en avait assez d'attendre. Il voulait que la "souillure" commence le plus tôt possible. Et quoi de mieux qu'un petit meurtre pour bien commencer l'adolescence des filles de Bottazzi ? Avant de les couvrir de sperme, il les voulait couvertes de sang.
À son monologue sur la loyauté suivit sa définition de la traitrise. Une chose abjecte, innommable et abominable. Une chose que toute personne saine d'esprit se devait de pourchasser et de détruire. Il revint vers les jeunes filles et ressorti ce même pistolet Beretta qui l'avait suivit toutes ces années. Il se positionna ensuite à genoux derrière les deux jeunes filles qui se tenaient blotties l'une contre l'autre et les fit prendre dans leurs petites mains la lourde arme en acier à crosse de bois. Comme il s'y attendait, leurs bras frêles tremblèrent sous le poids de l'arme et il dût faire en sorte que les jumelles se mettent à quatre mains pour le tenir.
Elles avaient appris le concept des armes, elles savaient que ce qu'elles avaient en main en était une. Mais le concept de tuer quelqu'un ne restait au final pour les jeunes demoiselles qu'une notion très présente dans les livres sur l'histoire de l'humanité, guère plus. Don Corleone ne les laissait pas regarder la télévision chez lui et lui-même ne l'allumait souvent que pour regarder le téléjournal. Elle connaissaient aussi le concept de films, mais n'avaient jamais rien vu de plus long que des extraits de cinq minutes de films à but éducatifs sur leur ordinateur. Rien ne pouvait les avoir préparées à avoir un pistolet chargé en main. Rien ne pouvait leur permettre de clairement comprendre ce qu'il se passait, le rôle qu'elles prenaient malgré elles dans cette sinistres mascarade.
Vito reprit ses explications, leur montra comment lever le crans de sureté et viser. Aida était la mieux placée pour pouvoir ajuster les organes de visée avec son œil directeur, en occurrence le droit. Vito la guida pour qu'elle aligne au mieux le cran de mire et le guidon avec son œil, aidée par Elena, tout en lui enseignant à garder le doigt le long de la gâchette plutôt que sur celle-ci tant qu'elle n'était pas sûre de son tir. Aucune des deux ne comprenaient pline la situation, les hommes autours d'elles refusaient d'y croire et l'homme à la tête dans le sac était tout simplement évanoui. Aussi obéirent-elles, dociles comme elles l'avaient toujours été, leur "oncle" étant un homme qu'elles avaient appris à ne jamais contrarier. Puis il fit mettre à Aida le doigts sur la gâchette et s'assura qu'Elena pose également le sien sur celui de sa jumelle. Quand tout fut bon, il relâcha les filles et leur dit d'enfoncer la détente.
Le coup partit, les filles crièrent de terreur quand le Beretta rua dans leurs petites mains comme un animal en furie et elle le laissèrent tomber après que celui-ci soit revenu si fort en arrière qu'Aida avait manqué de se le prendre dans la figure. Terrifiées par l'objet, elles mirent plusieurs longues secondes à remarquer la nouvelle tache rouge et dégoulinante sur le mur derrière leur cible. Elles avaient mal aux oreilles, aux mains et aux bras, étaient terrifiées et tremblantes. Mais malgré leur cri de départ, elles étaient toujours aussi silencieuses et cela plut à Don Corleone. Il le félicita chaudement avant de les ramener à sa voiture et leur acheta même des donuts sur le chemin du retour, sans pour autant les laisser sortir de la voiture aux vitres teintées.
Mais même rentrées dans le cocon douillet de la maison de leur "oncle", elle ne purent trouver le sommeil qu'une fois épuisées, tremblants longtemps l'une dans les bras de l'autre. Et toujours, cet éternel silence qui semblait être leur lot quotidien quand elles n'avaient pas d'autre individu avec lequel communiquer.
Quand Maria les trouva le lendemain, elle découvrit deux malheureuses petites choses, tremblantes, fatiguées, et les pieds sales, cachées sous leurs draps comme des fillettes de cinq ans craignant qu'un monstre de ne jaillisse de sous leur lit pour les dévorer. Elle les interrogea doucement et n'eut aucun mal à avoir leur version de ce qu'il s'était passé le soir d'avant. Mais cette fois, plus que d'autres, elle remarqua que les filles, loins d'être confuses ou incohérentes, finissaient les mots et les phrases de l'autre, comme si leurs cerveaux se séparaient les tâches et que l'un compensait ce que celui de l'autre était incapable de formuler. Ce détail la frappa beaucoup sans qu'elle puisse mettre le doigt sur pourquoi. Ce n'était pas rare que l'une dise une phrase et que l'autre reprenne sur ce que venait de dire sa sœur pour ajouter l'une ou l'autre précision ou interrogation. Mais lors de cette occasion, ce détail la frappa.
Cependant elle avait surtout deux filles terrifiées à gérer, en état de stress psychologique et de détresse. N'étant pas psychologue, Maria chercha surtout à leur changer les idées. Elle leur demanda de lui rappeler ce dont elle avaient parlées quelques jours auparavant au sujet d'une partie bien précise de leurs anatomies : leurs clitoris. Elena et Aida eurent beaucoup de peine à remuer leurs mémoires, mais finirent par redonner à peu près correctement le contenu de leurs discussions. Hochant la tête, Maria les fit ensuite s’assoir chacune sur l'un de ses genoux, leurs faisant écarter les jambes et leur expliqua qu'il existait un niveau de plaisir au-dessus des caresses. On l'appelait "l'orgasme" et Maria leur expliqua qu'elles allaient devoir se détendre et que pour cette fois, plutôt que de leur expliquer et ensuite les laisser faire, elle allait leur montrer.
La Brésilienne les toucha ensuite intimement et pris bien garde de stimuler beaucoup leur petits boutons de plaisir. Très stressées, inquiètes et effrayée, les jumelles n'en finirent pas moins par ressentir intensément le plaisir qui remontait par vague de leurs organes génitaux. Elles ne se détendirent pas vraiment, il fut plus vrai qu'elles se crispèrent beaucoup, mais quand Finalement Elena poussa un petit cri de jouissance, dans la seconde suivant sa jumelle faisait de même et toutes deux arrosèrent de leur jus intime les genoux de la maîtresse de leur oncle.
Elle devaient de souvenir toute leur vie de cette journée d'anniversaire. En moins de douze heures, elles avaient expérimenté le meurtre et l'orgasme. Un cocktail que beaucoup de psychologues auraient sans doute décrié.
Dès lors, le train de vie des jumelles changea. Si elles demeuraient livrées à elles-même durant de longues périodes avec leur ordinateur et les livres de leur "oncle" pour principale compagnie, elles n'en attendirent que plus fébrilement l'heure à laquelle Maria passait les voir. Elle ne se souciait plus du tout de leur enseigner quoi que ce soit sur le monde extérieur, leur facilité en autodidactique les servant généreusement de ce côté-ci. Dès lors, ses visites furent entièrement tournés autours de l'éducation au plaisir sexuel des deux demoiselles. Elena et Aida apprirent d'abords à se mener à l'orgasme avec leurs caresses, puis avec leurs doigts. Quelques semaines plus tard, Maria commençait à leur enseigner à embrasser, puis à comment user de leurs bouches sur leurs zones érogènes pour les préliminaires avant de s’amener à l'orgasme.
Elle trouva en les jumelles des élèves très appliquées, et même très impliquées. Comme si après leur premier traumatisme, elle faisaient une sorte de boulimie sexuelle. Don Corleone commença d'ailleurs à sortir de plus en plus souvent de la maison car l'entrain que mettaient ses "filles" à faire leurs "devoirs" devint vraiment très dur à gérer pour lui à cause du bruit que cela entraînait.
Moins d'un mois plus tard, les deux filles étaient de retour dans la cave. Avec un autre homme attaché avec un sac sur la tête. Cette fois, ce fut au tour d'Elena de viser. Les filles n'étaient pas plus rassurées que la dernière fois. À nouveau, leur "oncle" s’agenouilla à leur côté et leur fit tenir l'arme à quatre mains. Elena ajusta les organes de visée à son œil et tout comme Aida avant elle, pressa la gâchette. L'arme trembla moins, tant elles étaient arc-boutées sur elle, mais Elena manqua la tête de sa cible qui se réveilla et s'agita en gargouillant sur la chaise car la balle avait traversé son cou. Il ne put pas crier mais il terrorisa quand même les jeunes filles en s'agitant désespérément sur la chaise pendant de longues minutes avant de retomber inerte, ayant inondé le reste de ses vêtements de sang. Toutes deux se sentaient extrêmement mal après cela et en rentrant, délaissèrent les donuts de leur oncle pour s'enfermer dans leur chambre et se jeter l'une sur l'autre pour oublier ce qu'elles venaient de vivre. Le sexe devenait pour elles un exutoire, un moyens de se débarrasser de la tension et de faire retomber leur stress.
Comme palliatif, cela fonctionna plutôt bien et elles noyèrent leurs soucis sous une avalanche d'orgasmes. Un petit mois plus tard, Maria les introduisait progressivement à l'usage de jouets sexuels. Du canard en plastique au petit lapin vibrant, il leur fallut moins de six mois pour faire le tour de toutes les solutions pour grimper aux rideaux sans pourtant avoir recours à la pénétration.
Puis un nouveau cadavre vint s'ajouter à leur palmarès, mais cette fois elle réussirent à ne pas paniquer ni crier. Leur "oncle" Vito les félicita d'autant plus, même si ce fut encore à Maria de ramasser les miettes plus tard. Elle laissa traîner un peu la situation en l'état, laissant grandir les jumelles avec leur pléthore de jouets pour se satisfaire, mais s'assurant que tant qu'elle n'avait pas reçu le feu vert de leur oncle, elle ne glissaient rien d'autre que les doigts dans leurs orifices anaux et vaginaux.
Vers cette même époque, Vito, à force d'entendre les jumelles de Guiseppe se faire plaisir presque à longueur de journée, parfois même de les croiser en train de se caresser, voir de se masturber mollement pendant qu'elles étudiaient sans se gêner qu'il les regarde, redevint très actif sexuellement. Il enchaînait les visites de ses maîtresses et se mit à formuler des nouvelles consignes pour Maria.
Après un quatrième meurtre presque sans heurt dans la cave, la maquerelle Brésilienne commença à enseigner à Aida et Elena les règles élémentaires du bondage pour leurs quatorze ans, abordant longuement avec elles les questions de sécurité inhérentes à la pratique du BDSM. Plus que des nœuds complexes, l'art Japonais d'user des cordes pour ficeler quelqu'un de manière élégante apporta une nouvelle dimension aux jeux des deux jeune filles qui jusque-là se livraient plutôt à une course à la jouissance effrénée. Sous la houlette vigilante de Maria, les adolescentes découvrirent progressivement le plaisir qu'il pouvait y avoir à se trouver sans défense, à la merci de quelqu'un en qui on a confiance. Plus qu'une recherche de l'orgasme, les jeune filles commencèrent à jouer plus longuement, faisait durer leurs préliminaires d'autant plus longtemps qu'elles semblaient plongées dans leur monde quand Maria les regardait faire.
À ces occasions elle nota à nouveau d'autres détails. Comment parfois, Aida pouvait, sans regarder l'expression de sa sœur, se rendre compte qu'elle souffrait ou que quelque-chose avait été fait faux dans son ficelage et le lui rendait inconfortable. Comment subitement, alors qu'Elena touchait et caressait Aida attachée au lit, celle-ci jouit soudainement alors que sa sœur venait d'atteindre l'orgasme et qu'elle même ne se touchait pas. Comment les jeunes filles trouvaient toujours chez l'autre, instinctivement et sans échanger le moindre regard ou le moindre geste corporel, un détail qui n'allait pas ou un point douloureux.
Plus que jamais, la maquerelle eut le sentiment que les jumelles devaient avoir une sorte de lien ou de connexion qui leur permettait d'échanger des informations un peu comme deux ordinateurs en wireless. Et plus elle en était témoins, plus elle sentait que ça allait à un niveau qui dépassait les intuitions normales d'un être humain.
À force de tout le temps pratiquer l'une sur l'autre, Maria ne put que constater que les jumelles étaient devenues de très bonnes "switch", aussi bien dominantes que dominées. De même, l'année de leur quatorze ans vit une croissance spectaculaire de leurs corps et elles entreprirent de s'arrondir de touts bords, développant des formes de plus en plus alléchantes pour Don Corléone qui prit parfois le temps d'assister à leurs séances avec sa gérante de maisons de passes.
Ces spectacles langoureux et profondément érotiques éveillaient chez le vieil homme sa libido comme un volcan éteint qui décide soudain de rappeler au monde qu'il est toujours dangereux. Presque invariablement, il s'empressait de sonner l'une ou l'autre de ses maîtresses pour qu'elle accourt avant la fin du spectacle et qu'elle puisse satisfaire ses pulsions de vieux célibataire. Mais il s'en tint à sa décision, celle d'attendre qu'elles soient majeures pour les prendre définitivement comme siennes.
Lui-même plaça la barre un peu plus haut au cours de leur quatorzième année en les ramenant une nouvelle fois dans la cave. Cette fois également, un homme attaché à la chaise, mais plus de sac sur la tête. Cette fois il était non plus question d'abattre un vulgaire épouvantail. Cette fois elles avaient un homme en face d'elles. Une créature vivante, respirant péniblement et gémissant dans son inconscience troublée. Et cette fois, plus "d'oncle" Vito pour leur tenir l'arme. Juste celle-ci dans leurs petites mains et l'ordre de faire feu. L'arme leur sembla étonnamment moins lourde et moins grosse, mais elle parvinrent à la manier et à la braquer, Aida prenant l'initiative de viser. Mais alors que tout était en place, les minutes s’égrainaient et rien ne se passait. Aida comme Elena ne parvenaient à se forcer à presser la gâchette comme elles l'avaient pourtant fait quatre fois auparavant. Et quand elles finirent par demander d'un ton piteux s'il était possible de mettre un sac sur la tête du condamné, leur oncle se mit en colère et les gifla toutes les deux avant de s'occuper lui-même de régler son sort à la personne, leur ordonnant de sa grosse voix rauque de fumeur invétéré de bien regarder. Elle n'osèrent pas désobéir et virent cette fois ce que faisait exactement une balle quand elle traversait le sac sur la tête des gens. Toutes deux devinrent très pâles et Aida vomit tandis qu'Elena avait toutes les peines du monde à retenir ses haut-le-cœur.
Ramenées à la maison, leur oncle les punit en enfermant Aida dans la chambre d'amis à l'autre bout de la maison, faisant de même avec sa jumelle dans leur chambre. Maria n'eut pas le droit de les voir pendant une semaine où seul leur "oncle" leur apporta leurs repas. Quand enfin il les libéra, il fut surpris que, malgré leur lien quasi-fusionnel, aucune n'ai fait de malheur, cogné contre la porte ou hurlée pour briser le silence ambiant pendant la durée de leur captivité. Elle se tombèrent néanmoins dans les bras l'une de l'autre et passèrent le reste de la journée à rattraper le temps perdu en faisant longuement l'amour, à tel point que quand Maria vint les voir au soir elles étaient déjà lessivées. Elle décida de les laisser seules pour cette fois.