Asako découvre une nouvelle pièce ! [Princesse Alice Korvander]

Alice déglutit quand Asako avoua à Niriko que, en temps normal, elle aurait dû lui souffler dessus... Diable ! Elle ignorait ce qui était arrivée à Asako, mais elle était sûre que sa Maîtresse ne l’avait pas envoyée à Seikusu sans raison. Comment une telle femme aurait pu survivre seule ? Asako était come un bébé avec des pouvoirs meurtriers. Elle n’avait aucun sens de l’ironie, ce qui, en soi, se justifiait par son manque de culture... Quelque chose dont Alice allait devoir s’occuper rapidement ! Pour l’heure, relâcher Asako dans la ville conduirait tout droit à un désastre ! Durant tout son speech, Niriko la regardait, interloquée, avant de regarder brièvement Alice, comme pour se demander si les deux lui faisaient une blague. Elle était habituée à ce que sa Maîtresse ramène des filles bizarres, mais là... Elle pensait bien avoir décroché la palme d’or !

Une fois les assertions d’Asako terminées, Niriko la regardait silencieusement, un léger silence venant s’installer entre les filles :

« Euh...
 -  Niriko est une gentille fille, Asako, elle plaisantait ! »

Alice lui fit un sourire, et reprit rapidement :

« C’était de l’ironie... Ça consiste à... Euh... Dire quelque chose qui n’est pas vrai, mais dont la personne en face sait que ce n’est pas vrai, et qui a pour but de détendre l’atmosphère... Entre autres. »

Expliquer l’ironie à une femme qui pensait qu’une piscine était une baignoire...

*Tu as du courage, ma fille !*

Comprenant rapidement la futilité de sa démarche, Alice se pinça les lèvres, et reprit rapidement :

« Je t’expliquerai... Sache juste que Niriko n’est pas mauvaise, et... C’est pas une baignoire, cette étendue d’eau, c’est une piscine. On y va pas pour se laver, mais... Pour s’amuser, se détendre, sentir l’eau sur son corps, se couler entre amis... Enfin, plein de trucs, quoi ! Les baignoires sont dans des salles de bains dispersées dans le manoir. »

Niriko avait les sourcils froncés devant Asako, et posa une main sur le bras d’Alice, pour se rapprocher d’elle, afin de murmurer à voix basse :

« Tu la sors d’où, cette nana ?
 -  Je t’expliquerai, Niriko, mais il faut être très gentille avec elle... Enfin, Mélinda t’expliquera, mais... Fais passer le mot, je ne veux pas qu’elle tombe sur une brutasse comme Clara sans que cette dernière ne soit informée. Asako prend tout au premier degré, et sa culture est très réduite. »

Niriko hocha la tête, visiblement guère convaincue, mais elle ne viendrait pas remettre Alice en question sur l’inculture d’Asako.

« Okkaaayyy... »

Niriko choisit de s’écarter, non sans continuer à observer Asako, d’un air un peu méfiant, puis se retourna ensuite. Alice, elle, retenait son souffle. Les choses auraient pu bien plus mal se passer, et elle nota alors que son cœur battait nerveusement la chamade. Asako Minami lui était tombée dessus à la plage, et Alice se sentait maintenant un peu responsable d’elle. Le seul problème, en l’état, viendrait de son ancienne Maîtresse, une femme dont Alice avait toutes les raisons au monde de douter de la sympathie, vu l’état dans lequel Asako se trouvait, ce qu’elle avait subie, et le manque de culture criard dont elle faisait preuve. Avait-elle au moins conscience d’être sortie de l’endroit où elle était ? Vu qu’elle prenait le Soleil pour une grosse ampoule, Alice se demandait même si elle avait un jour vu le ciel, avant d’être libérée du centre où elle se trouvait... La Princesse était-elle vraiment habilitée pour éduquer Asako ? En temps normal, elle aurait pu confier ça à Mélinda, mais elle sentait bien que la jeune fille était particulière, atypique, et, en toute sincérité, elle ne voyait pas à qui d’autre confier Asako. Le fait qu’elle soit Sylvandine semblait en effet avoir un impact sur Asako, et c’était d’ailleurs en raison de cet impact que les deux femmes se trouvaient là.

Après l’épisode avec Niriko, Alice sourit à Asako.

« Asako, il ne faut pas dire aux gens que tu as envie de leur souffler dessus, même si tu ne comptes pas le faire... En fait... Il ne faudrait même pas que cette idée te vienne en tête ! Tu as fait peur à Niriko... Si tu souffles sur les gens, ils seront morts, tu comprends ? Ils ne se relèveront plus, ils ne parleront plus jamais... Alors, il faut que tu oublies l’idée de souffler sur les gens, tu ne dois le faire que pour te protéger, si quelqu’un t’agresse... Mais en évitant de tuer. Si on t’agresse et qu’on veut te faire du mal, ne souffle pas très fort... »

Alice ignorait si c’était clair, mais, avec Asako, il valait mieux préciser le plus possible.

« Quant au gâteau, c’est... C’est comme un biscuit. C’est quelque chose qu’on donne aux gentilles filles. »

En regardant autour d’elle, Alice vit que Niriko s’était rapprochée d’une autre fille, couchée sur un transat, avec un maillot de bains deux pièces roses, et un livre entre les mains... Shii ! Shii tourna la tête vers Alice et Asako suite aux propos de Niriko, et Alice la salua de la main.

« Shii ! Est-ce que tu peux venir ? J’ai besoin de toi ! »

Parmi toutes les esclaves de Mélinda, Shii était l’une des plus timides... Et aussi l’une des plus intelligentes. Une vraie tête, la première de la classe au lycée, mais dont la timidité forte avait été la brèche par laquelle Mélinda avait pu la soumettre, et en faire son esclave. Cependant, Mélinda ne comptait pas faire de Shii une prostituée du harem. Il y avait fort à parier qu’elle envisageait plutôt de l’utiliser sur le long terme pour s’implanter davantage dans la ville.

Belle et délicate, Shii se rapprocha donc.

« Coucou, Alice.
 -  Salut, Shii ! Je... Je te présente Asako. Elle... Elle vient d’arriver à Seikusu, et... Elle ne connaît pas grand-chose, et je pourrais avoir besoin de toi pour la cultiver.
 -  Oh... Euh, ouais, bien sûr ! Salut, Asako ! Je m’appelle Shii, je suis honorée de te rencontrer ! »

Elle lui fit un grand sourire ravissant, et lui demanda ensuite :

« Alors, Asako, tu veux savoir quoi ? »

Alice ne dit rien, mais elle, elle avait la réponse à cette question...

*Tout.*

« Niriko est une gentille fille, Asako, elle plaisantait ! »

Asako Regarde Alice en penchant la tête sur le côté parce qu'elle ne comprends pas bien.

« C’était de l’ironie... Ça consiste à... Euh... Dire quelque chose qui n’est pas vrai, mais dont la personne en face sait que ce n’est pas vrai, et qui a pour but de détendre l’atmosphère... Entre autres. »

- Asako connaît ce que tu dis Alice, mais Maîtresse dit que ça s'appelle "mensonge" quand on dit des choses qui ne sont pas vraies, explique Asako avec son air tout sérieux.

« Je t’expliquerai... Sache juste que Niriko n’est pas mauvaise, et... C’est pas une baignoire, cette étendue d’eau, c’est une piscine On y va pas pour se laver, mais... Pour s’amuser, se détendre, sentir l’eau sur son corps, se couler entre amis... Enfin, plein de trucs, quoi ! Les baignoires sont dans des salles de bains dispersées dans le manoir. »

Asako regarde la "piscine" en réfléchissant très fort. Elle ne comprends pas bien la nuance. L'eau ce n'est pas fait pour nettoyer et boire ?

Asako elle voit la fille rousse parler dans l'oreille d'Alice. Et comme elle parle tout pas fort, Asako comprends mal, même si elle entends. Elle ne sait pas trop de quoi Alice elle parle, mais elle sourit parce qu'elle dit qu'il faut être gentille avec Asako. Ça fait plaisir à Asako quand on dit qu'il faut être gentille avec elle.

La rousse s'éloigne Et Asako elle reste avec Alice parce qu'elle ne sait pas quoi faire. Alors Alice lui parle et elle est déçue parce que c'est pour gronder Asako, même si elle le dit en souriant.

« Asako, il ne faut pas dire aux gens que tu as envie de leur souffler dessus, même si tu ne comptes pas le faire... En fait... Il ne faudrait même pas que cette idée te vienne en tête ! Tu as fait peur à Niriko... Si tu souffles sur les gens, ils seront morts, tu comprends ? Ils ne se relèveront plus, ils ne parleront plus jamais... Alors, il faut que tu oublies l’idée de souffler sur les gens, tu ne dois le faire que pour te protéger, si quelqu’un t’agresse... Mais en évitant de tuer. Si on t’agresse et qu’on veut te faire du mal, ne souffle pas très fort... »

Asako ne comprends pas bien la fin. Souffler sur les gens mais pas trop fort ? C'est bizarre comme idée.

« Quant au gâteau, c’est... C’est comme un biscuit. C’est quelque chose qu’on donne aux gentilles filles. »

Asako s'intéresse beaucoup plus à ça. Elle va tout faire pour être gentille et avoir du gâteau dans ce cas ! Mais Alice elle appelle quelqu'un d'autre avant que Asako elle puisse lui dire sa bonne idée.

« Shii ! Est-ce que tu peux venir ? J’ai besoin de toi ! »

Asako elle regarde la fille aux cheveux bruns et aux yeux verts approcher dans ses habits bizarres. Ils couvrent seulement ses seins et un tout petit peu le bas de son ventre. Asako ne comprends pas. Normalement, chez Maîtresse, elle est toute nue parce que ça plaît à Maîtresse. Et dehors il faut cacher beaucoup de corps. Mais elle, elle porte une chose qui montre beaucoup, mais qui cache juste ce que Maîtresse préfère chez Asako. Elle la regarde venir sans rien dire et elle écoute avec ses oreilles grandes ouvertes.

« Coucou, Alice.
 -  Salut, Shii ! Je... Je te présente Asako. Elle... Elle vient d’arriver à Seikusu, et... Elle ne connaît pas grand-chose, et je pourrais avoir besoin de toi pour la cultiver.
 -  Oh... Euh, ouais, bien sûr ! Salut, Asako ! Je m’appelle Shii, je suis honorée de te rencontrer ! »

Elle sourit à Asako, alors Asako sourit aussi et s'incline pour montrer qu'elle est une gentille fille.

- Bonjour, Asako s'appelle Asako Minami. Se présente Asako. Vous êtes très belle madame.

« Alors, Asako, tu veux savoir quoi ? »

- Asako veux savoir tout ce qui fait plaisir à Maîtresse ! Explique Asako.

Asako est une gentille fille, alors elle veut que Maîtresse soit fière d'elle. Donc elle demande des choses utiles !

La madame qui s'appelle Shii elle lui dit que ce n'est pas assez précis.

Asako baisse les yeux, gênée.

- Désolée, Asako est bête, elle ne sait pas comment préciser...

Asako a une idée et elle sort son livre qui apprends plein de choses avec marqué CE2 dessus et elle le montre à madame Shii.

- Asako elle apprends ça maintenant. Maîtresse a dit qu'il y en aurait d'autres plus tard... Ça aide Madame Shii ? Demande Asako.

Madame Shii elle a l'air surprise et elle demande à Alice si Asako elle va à l'école. Alice elle dit que non.

- C'est quoi l'école ? Demande Asako.

Shii elle lui explique que c'est un endroit où les gens ils apprennent pleins de choses.

- C'est pour rendre les gens intelligents alors ? Ou c'est pour les dresser ? Demande Asako. Parce que si c'est pour les dresser, Asako a appris que ça s'appelle un Konzentrationslager, je crois que c'est "camp concentré" dans votre langue... Mais Asako n'est pas sûre... Asako elle a été créée dans un Konzentrationslager, ensuite Asako est née et Maîtresse s'est occupée d'Asako. C'est pour ça que Asako elle est comme un animal de compagnie. Parce que dans les Konzentrationslager, il n'y a pas "d'êtres humains", il y a des sous-races. Et comme Asako vient d'un Konzentrationslager elle est reconnaissante d'avoir été adoptée par Maîtresse, parce que sinon, Asako aurait été malheureuse.

Asako ne sait pas pourquoi, mais madame Shii elle est devenue toute blanche. Et puis elle a de l'eau dans les yeux en regardant Asako. Alors Asako se tourne vers Alice.

- Pourquoi madame Shii elle pleure ? Elle a mal ? Asako peut aider ?

Le nazisme, s’il avait profondément marqué l’Europe occidentale, avait beaucoup moins ébranlé les consciences de l’autre côté du globe. En Asie, il était ainsi fréquent de voir des références à Hitler ou au Troisième Reich. S’il était perçu comme un dictateur et un tyran, les Japonais n’avaient pas été marqués par les atrocités commises par le régime nazi. Ce n’était en soi pas fondamentalement surprenant, dans la mesure où l’inverse était vraie. Qui se souvenait, en Occident, des multiples crimes de guerre commis par l’Armée impériale japonaise en Chine ? Or, si ces éléments étaient purement anecdotiques outre-Pacifique, au Japon et en Chine, ils étaient encore, même maintenant, d’importants éléments de friction entre les deux pays. Tout cela pour dire que, si les références hitlériennes d’Asako faisaient froid dans le dos, et heurtèrent la sensibilité de Shii, elles ne la conduisirent pas à fuir en hurlant, mais, au contraire, à regarder Alice, totalement incrédule.

Et si, pour de simples Terriens, il était difficile de se mettre à la place d’autres pays éloignés, c’était encore plus vrai pour Alice ! Elle s’était renseignée sur le nazisme, bien entendu, mais elle venait d’une autre dimension, et était donc moins marquée par ces évènements, aussi tragiques fussent-ils.

« Tu... Asako, il faut que je te dise quelque chose d’important, alors il faut que tu m’écoutes. »

La Princesse se mordilla les lèvres en réfléchissant, et, pour bien montrer que la conversation était sérieuse, elle agrippa les mains d’Asako, et les tint dans les siennes.

« Tu n’es pas une sous-race, Asako. Et je t’interdis de penser autrement. Tu es un être humain, tout comme moi, ou comme Shii, Niriko, Laura... Des gens t’ont fait vivre des choses horribles, que tu n’aurais jamais dû avoir à vivre, mais tu ne dois pas le croire. Tu es un être humain, Asako, aussi humain que peut l’être ta Maîtresse à tes yeux. Je me répète, ma chérie... Tu. Es. Un. Être. Humain ! Et tu veux que je te dise pourquoi ? »

Elle comptait le lui dire, peu importe la réponse d’Asako.

« Les animaux n’ont pas la faculté de choisir... Ils n’ont pas le libre-arbitre, et ne sont motivés que par des besoins primaires et fondamentaux. Mais pas toi, ma chérie. Toi, tu es capable de réfléchir, de penser, de choisirpar toi-même. Pense à ce que tu as ressenti quand ils te forçaient à souffler sur des gens. Tu étais triste, Asako... Triste parce que, en ton for intérieur, tu savais que tu faisais quelque chose de mal. Ta capacité à discerner le Mal du Bien, c’est ce qui fait de toi un être humain, Asako... Ta capacité de choisir, et de ressentir de la tristesse pour les autres, de... De la compassion. Ce sont ceux qui te font souffrir, ceux qui t’ont torturé, qui... Qui sont inhumains. »

Difficile de dire comment Asako allait comprendre et interpréter ça... C’était comme parler à un enfant, mais dont les bases avaient été totalement faussées. À ce stade, Alice n’était même pas sûre que Mélinda puisse y faire quelque chose, même si, à son corps défendant, la vampire avait déjà pu la surprendre en se montrant incroyablement douce.

Alice laissa planer quelques secondes, et reprit alors :

« L’amour... L’affection... Est-ce que tu sais ce que cela signifie, Asako ? Est-ce que quelqu’un t’a déjà pris dans ses bras en te disant juste qu’il t’aimait et qu’il tenait à toi ? »

Asako écoute tout bien pendant qu'Alice elle tient ses mains dans les siennes. Elle lui dit que Asako est un être humain. Asako ne comprends pas parce que les êtres humains ne sont pas capables de souffler comme elle. Et ils ne peuvent pas se transformer en Panzer Berühmtheit. Asako est différente, elle le sait bien, alors elle ne comprends pas pourquoi Alice lui dit qu'elle est humaine.

Et puis Alice elle lui parle de la faculté de choisir. Asako sait qu'elle a des facultés spéciales, mais elle n'est pas trop sûre de ce que "faculté" veut dire. Elle parle de libre-arbitre et Asako penche la tête sur le côté parce qu'elle n'a pas compris. Puis elle lui parle des gens sur qui Asako a soufflé et Asako sent qu'elle a honte. Elle a honte d'elle parce que elle se souvient que les gens ils ont beaucoup crié quand Asako leur a soufflé dessus et qu'Asako n'a pas aimé du tout les cris. Mais Alice elle parle de bien et mal et elle dit que parce qu'elle peut discerner les deux ça fait d'Asako un être humain. Parce que Asako est triste des fois et que elle a de la compas-quelque-chose.

- "Dix-cerner" ? Demande Asako. Ça veut dire "entourer à dix" ? Parce que Asako est toute seule... Et c'est quoi un compas-sion ? C'est comme l'outil pour tracer les cercles bien rond avec une mine et une pointe ?

Alice elle pose ensuite une question facile et Asako sourit parce qu'elle a la réponse.

- Maîtresse elle a dit ! Elle a prit Asako tout contre elle et elle a dit qu'elle aimait Asako et qu'elle voulait la garder pour elle. Et puis après elle a pleuré. Et Asako a essayé de la consoler mais elle a quand même pleuré longtemps. Et puis ensuite Maîtresse elle est devenue toute bizzare. Elle a commencé à faire des petits bonds dès qu'il y avait un bruit un peu fort ou que la porte elle s'ouvrait. Elle voulait plus que les gens ils empruntent Asako pour jouer. Et puis elle a commencé à dormir très mal. Elle se réveillait souvent la nuit. Et elle venait chercher Asako dans son panier pour qu'elle dorme avec elle. Et puis elle a plus voulu jouer avec Asako pendant longtemps. Elle avait toujours des choses à faire pour le futur à Asako. Et puis ensuite Maîtresse elle a amené Asako au bus dans la nouvelle pièce au trèèèèèès haut plafond bleu avec la grosse ampoule-soleil et qui a des fuites partout. Asako elle a passé une nuit dans la nouvelle chambre et puis elle a rencontré Alice. Et depuis, Asako elle vit plein de choses bizzare. Mais Asako commence à fatiguer. C'est quand qu'Asako elle rentre au bunker ? Maîtresse elle manque beaucoup à Asako. Elle a jamais été aussi longtemps sans voir maîtresse un peu. Dit Asako d'une voix triste. Asako aimerait beaucoup voir maîtresse. Est-ce que Asako doit être encore plus gentille qu'avant pour pouvoir voir maîtresse, Alice ?

Asako elle regarde autour d'elle. Elle connaît pas ici. Ça a pas l'air dangereux sauf pour la fille blonde qui est restée discuter avec Laura. Alors Asako elle attends et elle mets les doigts dans les trous de ses habits. Ça aussi elle est triste. Ils étaient jolis les habits et Asako a tout déchiré. Maintenant ils sont abîmés et on voit pleins de bouts d'Asako.

- Alice elle a des bouts de tissus pour que Asako elle puisse essayer de recoudre les trous qu'elle a fait dans ses habits ? Demande Asako.

Il allait falloir un dictionnaire, aussi... Quelle histoire ! Un sacré défi pour une Princesse ! Mais serait-elle vraiment digne d’être une Princesse, et un jour la future Reine de Sylvandell, si elle n’arrivait pas à consoler Asako ? Si elle n’arrivait pas à lui montrer qu’elle avait été exploitée ? La tâche serait difficile... Cette « Maîtresse », peu importe qui elle ait été, avait visiblement eu des remords, même si Alice doutait de la sincérité de ces remords. Elle avait visiblement mené des expériences sur Asako, et, même si elle avait semblé comprendre, sur le tard, ce qu’elle avait fait, pour Alice, libérer Asako dans la Nature, alors qu’elle pensait être dans une autre pièce, était tout simplement inconscient.

*À moins qu’elle n’ait calculé qu’Asako tomberait sur moi... ?on, ne deviens pas parano’ !*

Asako indiqua alors ses vêtements troués, tandis que Shii, silencieuse, essayait encore de comprendre ce qui se passait. Elle était face à une femme adolescente avec un niveau de scolarité d’élève primaire, qui avait visiblement un vocabulaire restreint, ce qui lui rappelait, à elle, la théorie du novlangue de Georges Orwell. Pour réduire la liberté des individus, il fallait réduire leur lexique et leur vocabulaire, afin de limiter l’utilisation de mots complexes. Moins une personne employait de mots, et moins elle pouvait exprimer ou comprendre de concepts, devenant ainsi plus malléable, plus servile. Elle en avait ici la démonstration.

« On a des appareils de couture, confirma Shii. Mais on a aussi plein de vêtements.
 -  On s’en occupera après, Asako... Pour l’instant, sache que je ne connais pas ta Maîtresse. Je ne sais pas qui elle est, et je n’ai donc aucun moyen de te ramener auprès d’elle. Je comprends que tu sois triste de ne pas voir ta Maîtresse, mais sache que, ici, tu peux l’attendre en toute sécurité. Maintenant, il faut que je t’explique à nouveau quelque chose, Asako... »

Elle savait qu’Asako allait écouter attentivement, tout comme elle savait qu’elle allait devoir faire attention à chaque mot qu’elle emploierait. Elle se rapprocha alors d’un coin de la pièce, et posa sa main sur le mur.

« Ça, Asako, c’est un mur. Viens près de moi, ma chérie, viens le toucher aussi... »

Alice attendit qu’Asako s’exécute, et rajouta alors, en la regardant dans les yeux.

« Tu vois, c’est palpable, et ça forme une longue ligne, qui se présente généralement sous la forme de quatre murs. On en touche un, il y en a un face, un au fond, et un derrière nous. Ces quatre murs forment le contour de ce qu’on appelle une ‘‘pièce’’, et il y a aussi un plafond. Lève la tête... Tu le vois ? »

Difficile de ne pas le voir, le plafond était juste là.

« Tu pourrais le toucher si on avait une échelle... Maintenant, tu te tiens donc dans une pièce, car elle est délimitée par des murs et un plafond. En revanche... Suis-moi encore, ma puce. »

Elle glissa sa main dans celle d’Asako, et retourna dehors, à hauteur de la piscine.

« Là, tu vois, il n’y a pas de murs... En fin, il y en a un derrière nous, un à gauche, et un à droite, mais, devant nous ? Tu peux marcher, et tu ne rencontreras pas de mur. Et, enfin, il n’y a pas de plafond. Ce que tu interprètes comme un plafond bleu, Asako... Ce n’est pas un plafond. Tu auras beau monter, monter, et monter encore, tu n’auras jamais une limite. Est-ce que tu comprends, mon cœur ? Tu es dehors. Tu n’es pas dans une pièce, ici, tu es... Tu es dehors, dans la Nature ! Si tu grimpes, il n’y aura jamais de plafond. »

Elle s’empressa de conclure :

« Tu es libre ! Tu n’es pas dans une nouvelle pièce, Asako... Ta Maîtresse t’a envoyé dehors, hors de l’endroit où tu as grandi. Tu... Tu comprends ? »

Asako elle se tourne vers madame Shii quand elle dit qu'il y a des appareils de couture. Asako sait coudre, Maîtresse lui a apprit ! Elle va pouvoir réparer les habits que Laura et Alice elles ont choisi pour Asako.

Mais Alice elle veut autre chose avant. Elle dit à Asako qu'elle connaît pas maîtresse. Asako se dit que c'est dommage, parce que Maîtresse elle est belle et gentille et elle prend bien soins d'Asako. Alice elle explique après ce que c'est un mur et Asako elle ouvre des très grands yeux.

Elle vient toucher le mur, mais Asako est surprise. Pourquoi est-ce que Alice fait comme si elle était bête tout d'un coup ? Alice est très intelligente, Asako a vu ! En plus elle continue d'utiliser des mots compliqués, comme "pas-le-pable" que Asako elle comprend pas. Elle explique qu'il y a un pleins de murs dans une pièce et Asako elle est toute perdue.

- Alice elle a prit un coup sur la tête ? Demande Asako toute inquiète pendant que Alice elle lui montre le plafond et elle lui explique qu'on peut le toucher aussi avec une échelle.

Alice elle répond pas et elle prend Asako par la main pour l’amener dehors. Elle lui montre les murs du bunker à son amie qui sent dangereux. Et puis Alice elle eplxique le plafond bleu à Asako. Et Asako elle est toute surprise. Un plafond qui n'a pas de plafond ? Asako elle lève le nez pour regarder ce que Alice elle appelle "ciel" et elle plisse les yeux pour essayer de voir plus loins, mais elle voit pas.

Alice elle lui dit qu'elle est "dehors". Ça c'est un mot que Asako elle comprends, mais elle a l'impression qu'il veut pas dire ce que Asako elle connaît. Alors Asako elle répète pour essayer de comprendre.

- Dehors...

Alice elle dit un autre mot que Asako elle connaît. Elle connaît parce qu'il est un mauvais mot. Alors elle secoue la tête. Et elle répète parce qu'on lui a apprit par-cœur.

- Asako elle n'est pas libre, Explique Asako à Alice. Asako elle n'a pas le droit d'être libre. Asako elle est trop dangereuse pour être libre. Asako elle doit être contrôlée et surveillée. La liberté c'est comme un dessin, c'est joli mais ça n'est pas vrai. Ça existe pas pour de vrai. Asako elle aura toujours quelqu'un pour la surveiller et lui dire ce qu'elle doit faire. Asako elle doit toujours demander la permission, sinon elle devient vilaine. Et si Asako devient trop vilaine, alors Asako elle va partir aussi pour la pièce au fond du couloir et la machine qui fait un gros bruit elle soufflera sur Asako jusqu'à ce que Asako elle disparaisse et que tout le monde oublie Asako.

Asako elle tremble un peu et elle se frotte les bras.

- Asako veut rester avec maîtresse. Asako ne veut pas disparaître et que maîtresse elle l'oublie. Asako doit être gentille Alice. Sinon Asako elle disparaît et maîtresse l'oubliera. Pour Asako c'est très important que Maîtresse se souvienne d'Asako. Maîtresse, c'est tout ce que Asako elle a. Asako n'a besoin de rien, elle a juste besoin de Maîtresse.

Asako elle prend les mains à Alice.

- Tu comprends Alice ? Alice est très importante aussi pour Asako, parce que Alice c'est sa première amie. Mais Maîtresse, c'est Maîtresse. Maîtresse c'est comme le respirer de Asako, elle a besoin de Maîtresse. Sinon Asako elle sert à rien. Mais Asako elle est heureuse avec Maîtresse. Asako n'est jamais triste quand Maîtresse est là. Maîtresse elle a tout appris à Asako. Si Asako sait parler avec Alice c'est parce que Maîtresse elle a apprit à Asako. Si Asako est propre, c'est parce que Maîtresse à apprit à Asako. Si Asako sait faire ses exercices dans le livre qui rend intelligent, c'est parce que Maîtresse a apprit à Asako. Tu comprends ? Asako elle aime Maîtresse. Asako elle aime Alice très fort aussi, mais elle aime encore plus mieux Maîtresse. Maîtresse c'est toute la vie à Asako. Même si maîtresse elle est pas toujours très contente, Asako sait que les humains ils ont des fois des moments de pas content. Asako elle reviendra toujours vers Maîtresse pour avoir ses câlins, ses biscuits et pour jouer avec elle. Parce que même si Asako est bête, Asako elle sait qu'elle rend maîtresse heureuse aussi. Parce que Maîtresse elle sourit différent quand elle regarde Asako. Elle sourit avec le sourire qui rend heureuse quand Asako elle revient des examens. Elle sourit quand Asako elle lui fait des dessins ou qu'elle réussit bien ses exercices. Elle sourit à Asako quand elle a bien joué au lit avec elle et qu'elle peu dormir toute tranquille. Tu comprends Alice ?

Asako elle a pas l'habitude de faire des phrases aussi longues et elle hésite sur plein de mots qu'elle utilise souvent. C'est compliqué a expliquer ce qu'il y a dans la tête à Asako. Peut-être que si elle était un peu plus intelligente elle aurait plein de mots savants comme Alice pour expliquer les choses. Mais elle espère que Alice elle a compris.

- Maîtresse a dit à Asako avant de la faire aller ici, dans le dehors, que Asako elle allait devoir changer. Mais Asako elle attendra que Maîtresse lui explique ce que Asako elle doit changer. Maîtresse a dit la chose horrible qu'elle sera pas toujours là, mais Asako n'y croit pas. Maîtresse elle est toujours là. Alors Asako elle attendra Maîtresse tout le temps qu'il faut.

Succès modéré… Alice n’était pas sûre qu’Asako ait vraiment compris la différence entre « dehors » et « dedans », mais cette différence, à elle, lui semblait essentielle. Asako était une jeune femme sensible et fragile, totalement perdue, et, dans sa tête, elle était encore prisonnière, elle était encore dans l’endroit où elle avait grandi… Alors que non. Alice voulait lui faire comprendre qu’elle était libre, dans le sens où elle n’appartenait plus au bunker dans lequel elle avait grandi. Cependant, la longue tirade d’Asako les amena sur un autre sujet, et Alice la laissa parler sans l’interrompre. Elle comprit ainsi qu’un lien très fort unissait Asako à Maîtresse, et qu’elle ne pouvait se concevoir sans elle. C’était une rhétorique qu’elle connaissait bien, car le lien unissant les deux femmes (Asako et sa Maîtresse) était un peu similaire à celui que Mélinda développait avec ses esclaves. Devenir indispensables pour eux, de telle sorte que, si Mélinda n’était plus là, les esclaves étaient désorientés. Asako se refusait à vivre sans sa Maîtresse, et Alice se faisait très peu d’illusions quant aux capacités d’Asako à devenir vraiment indépendante et autonome. La servitude était profondément ancrée en elle… Mais, même malgré cela, Alice se refusait à laisser Asako entre les mains de sa Maîtresse. Aussi sympathique que cette dernière puisse se faire passer, elle avait visiblement participé à des choses horribles, reposant sur une idéologie néonazie.

« D’accord, Asako… Attendre Maîtresse… Très bien… »

Inutile d’aller contre elle pour le moment, Alice aurait autant de poids qu’une mouche cherchant à transpercer un pare-brise. Il fallait la jouer plus finement, aborder le problème sous un autre angle. Les mains d’Alice tenaient toujours celles d’Asako, et elle lui sourit gentiment.

« Je ne suis pas ta Maîtresse, Asako, mais je suis ton amie… Et, à ce titre, je ne souhaite que ton bonheur. Alors, si ton bonheur passe par le fait d’avoir une Maîtresse, je peux le comprendre. Shii aussi a une Maîtresse, tu sais… Mélinda, la femme que tu as vue, celle qui t’a fait peur, c’est… C’est une Maîtresse, et, sans elle, Shii serait perdue. Alors… Le temps qu’on te trouve ta Maîtresse, tu peux rester ici. Tu seras en sécurité, et on pourra parfaire ta culture… »

La Princesse lui sourit, et remonta ses mains pour caresser ses joues, puis alla ensuite lui faire un câlin. Asako raisonnait comme une jeune fille : elle voulait de la tendresse, de l’affection, des câlins. Qui sait ? Si elle avait tout ça ici, peut-être que son envie de repartir lui passerait ? Alice ne pouvait qu’espérer cela, car elle faisait confiance à Mélinda pour s’occuper d’elle sur le long terme.

« Shii est une femme très cultivée, elle va adorer t’enseigner tout plein de choses… Elle te passera un dictionnaire. C’est un livre qui contient l’ensemble des mots qui existent, afin que tu améliores ta culture… Et nous, on pourra jouer ensemble, bien sûr ! Tu aimes quoi comme jeux ? Cache-cache ? Le colin-maillard ? Ou on pourrait juste jouer à se couler dans l’eau de la piscine ensemble… Ou à couler Shii ! »

Alice avait peur que la nature des jeux d’Asako soit quelque peu spéciale… Le sexe était profondément inscrit en elle, mais d’une manière déviante, perverse… Oh, bien sûr, avec Mélinda, le sexe était aussi quelque chose de très pervers. De cela, Alice ne doutait pas une seule seconde, mais elle s’assurait que ses amants et amantes soient toujours consentants et conscients de leurs actes. On ne pouvait pas en dire de même avec Asako, qui avait visiblement été abusée…

« Alors, tu en penses quoi ? »

Asako est heureuse parce que Alice elle comprend Asako. Asako la prend dans ses bras.

- Merci Alice, Asako est heureuse que tu sois son amie !

Elle écoute Alice qui parle de Shii et elle ouvre des gros yeux quand Alice lui explique que Shii elle a une Maîtresse aussi.

- Hooo... Shii est comme Asako alors ? Demande Asako à Shii. Tu veux bien devenir une amie de Asako ? Asako aimerait bien avoir une amie comme elle.

Elle écoute Alice qui lui prend les joues et lui fais un câlin. Asako sourit parce qu'elle aime les câlins.

« Shii est une femme très cultivée, elle va adorer t’enseigner tout plein de choses… Elle te passera un dictionnaire. C’est un livre qui contient l’ensemble des mots qui existent, afin que tu améliores ta culture… Et nous, on pourra jouer ensemble, bien sûr ! Tu aimes quoi comme jeux ? Cache-cache ? Le colin-maillard ? Ou on pourrait juste jouer à se couler dans l’eau de la piscine ensemble… Ou à couler Shii ! Alors, tu en penses quoi ? »

Asako regarde Shii et elle fronce les sourcils.

- C'est quoi couler ? Et Cache-cache ? Et colin-maillard ? Asako connaît pas ces jeux. Asako elle sait jouer à la petite chienne, elle sait jouer à trouver l'endroit qu'il faut lécher les yeux bandés et elle est très douée au jeu de se retenir de crier et de jouir. C'est très différent ? Sinon Asako sait jouer aux cartes. Elle connaît le strip-poker et le pouilleux déshabilleur.

Alice elle a l'air gênée, mais Asako comprend pas pourquoi. Et Shii elle rougit aussi. Pourtant elle a une maîtresse aussi non ? Alors pourquoi elles ont pas l'air agréable avec ce que Asako dit ?

- Pourquoi Shii et Alice disent plus rien ? Asako a dit une bêtise ? Demande Asako en baissant les yeux.

Dans un manga, l’aveu d’Asako aurait été un parfait moment pour un facepalm bien senti. Shii regarda Asako en écarquillant des yeux, blême, en apprenant que les jeux d’Asako étaient purement sexuels. Outre le caractère immoral (même si parler d’immoralité dans le manoir de Mélinda Warren ne manquait pas d’une bonne dose d’ironie) du geste, Alice se demandait si Asako avait eu une enfance. Si elle était le produit d’une expérience scientifique, elle était peut-être née directement sous cette forme ? Alice n’en savait rien, ça luis emblait impensable... Mais, avec la technologie, de nos jours... Honnêtement, elle était totalement dépassée par la technologie actuelle, comme les téléphones portables, Internet, les ordinateurs, les jeux vidéos. Pour la jeune femme, c’était un véritable bond dans le futur.

Elle chassa de telles pensées quand Asako leur demanda ce qui n’allait pas. Toute gênée, Shii ne savait pas quoi dire... Elle avait, elle aussi, « joué » à la plupart des jeux d’Asako, mais... Et bien, elle avait fait ça en toute connaissance de cause, elle !

« Non, Asako, tu n’as rien dit de stupide, rassure-toi ! Mais... Il va falloir qu’on refasse ton éducation, et qu’on te fasse découvrir de vrais jeux ! »

Est que ça marcherait ? Jouer à trappe-trappe avec une adulte, c’était un peu débile, non ? Mais, si Asako avait la mentalité d’une gamine de huit ans... Mais est-ce qu’une gamine de huit ans parlerait aussi librement de sexe ? Raah, Alice n’en savait rien ! Mais, plus elle regardait la piscine, et plus elle commençait à avoir des idées.

*Après tout, pourquoi pas ?*

Alice réfléchissait, puis esquissa un léger sourire.

« Okay, Asako, on va essayer un truc... Suis-moi, ma chérie ! »

La Princesse se déplaça rapidement, et entra dans une petite porte à côté de la terrasse. Elle menait sur une sorte de vestiaire, avec du matériel pour la piscine : des bouées, des tubas, de grandes frites, des masques de plongée. Alice attrapa un ballon en plastique rose, et le montra à Asako.

« Ça, c’est un ballon, Asako ! On va jouer au ballon dans la piscine. Tu vas voir, c’est rigolo ! »

Elle rajouta ensuite :

« Mais, avant ça, il faut nous mettre des maillots de bain... »

Elle ouvrit un placard, où il y avait une série de swimsuits bleus. Alice écarta prudemment les plus osés pour des tenues normales, et en présenta deux à Asako. Il s’agissait de deux tenues similaires, si ce n’est que celle d’Asako était un peu plus grande, pour tenir compte de son tour de poitrine. C’était un maillot de bain une pièce très simple, même si, comme tous les swimsuits existants, il était un peu moulant.

« Bon... Allez, enfile ça ! »

La jeune femme lui en tendit une, puis entreprit d’enfiler l’autre, non sans se déshabiller, ce qu’elle fit en rougissant légèrement. Enfin, elles étaient entre filles, et elle voulait aussi voir comment Asako réagirait en la voyant se déshabiller. Un petit test, juste comme ça, pour elle-même. Elle enfila ensuite la tenue, et s’étira dedans, puis alla voir si Asako s’en sortait bien.

« Elle te va super bien ! Allez, on va piquer une tête ! »

Récupérant le ballon, Alice lui sourit, et balança le ballon, qui s’envola dans le ciel, décrivant une courbe, avant de tomber au milieu de la piscine.

« Tu nous rejoins, Shii ?
 -  Euh... Ouais, j’arrive ! »

En souriant, Alice s’approcha du rebord, puis fit un superbe plongeon, bras en avant, et se redressa rapidement, toute trempée.

« Allez, Asako, à toi ! Saute dans l’eau ! Et on jouera au ballon ! »

« Non, Asako, tu n’as rien dit de stupide, rassure-toi ! Mais... Il va falloir qu’on refasse ton éducation, et qu’on te fasse découvrir de vrais jeux ! »

Asako elle penche la tête sur le côté.

- Pourquoi ? Maîtresse a appris des vrais jeux à Asako. Ils sont très amusants et ils font tout bon et tout chaud dans le bas du ventre.

Alice elle n'a pas l'air d'écouter Asako, mais elle a une idée. Alors elle sourit à Asako et lui demande de la suivre. Asako elle obéit et Alice l'emmène dans une pièce où il y a plein de choses bizarres avec des jolies couleurs. Elle prend une boule rose toute légère qu'elle met dans les mains à Asako.

« Ça, c’est un ballon, Asako ! On va jouer au ballon dans la piscine. Tu vas voir, c’est rigolo ! »

- Heu... Ha ? Répond Asako avec sa voix de pas sûre du tout. Asako connaît les ballons, mais elle ne voit pas ce qu'ils ont de rigolo... Asako a essayé de jouer avec quand elle était petite, mais ce n'était pas drôle. Le ballon il rebondit et ensuite il fait plus rien...

« Mais, avant ça, il faut nous mettre des maillots de bain... » coupe Alice.

Asako est toute perdue. Elle a essayé de jouer au ballon quand elle était petite, mais elle n'aimait pas. Pourquoi ce serait rigolo maintenant ? Mais Alice a l'air toute sûre, alors Asako fait confiance. Elle lui montre un habit bizarre, tout élastique et tout bleu. Asako le regarde sans comprendre. On dirait un habit pour les chambres qui sont plein de produit dangereux, mais qu'on a coupé plein de bouts.

Asako elle prend la tenue bizzare et la retourne pour essayer de trouve comment on la met. Mais elle voit que Alice elle a commencé à enlever ses habits. Alors Asako elle sourit et elle regarde, parce que c'est joli et qu'elle trouve que Alice elle est belle. Asako a envie de jouer à lui faire plein, plein de léchouilles partout et de l'entendre faire les petits cris du plaisir. Mais Alice elle demande pas de jouer à Asako, ce que Asako trouve dommage. Alice a les joues qui deviennent plus rouge et Asako elle rit parce que c'est encore plus mignon.

- Alice est belle, elle donne tout chaud en bas à Asako ! Explique Asako.

Et puis Alice elle met le maillot et Asako elle comprend comment on le met.

- Hoooo... D'acords, c'est comme ça qu'on met le maillot ! Asako va essayer !

Asako elle retire avec beaucoup douceur les habits qui sont déchirés parce qu'elle veut pas les déchirer plus. Elle plie pour pas qu'il y ait des marques mais les déchirures elles font de la peine à Asako qui sent qu'elle a envie de pleurer. Des habits qui étaient tout neufs... Asako n'a pas beaucoup d'habits alors c'est vraiment dommage qu'elle ait cassé ceux-là. Et puis ensuite elle met le maillot. Elle trouve que c'est facile finalement. Mais ça serre sur la peau et Asako trouve ça bizarre.

- Ça colle à la peau de Asako et ça serre ses roploplos, c'est normal ? Demande Asako.

Alice elle dit que ça lui va super bien. Alors Asako elle sourit. Ensiute Alice elle prend le ballon et elle le lance dans la piscine. Asako elle regarde le ballon dans l'eau sans comprendre pendant que Alice elle demande à madame Shii de venir. Ensuite alice elle saute dans l'eau avec la tête devant. C'est joli à voir, mais ça fait plouf après et Asako elle met les mains devant pour que l'eau elle mouille pas trop. Elle regarde Alice qui sort la tête de l'eau et qui lui dit de venir pour jouer au ballon.

Asako elle regarde l'eau. Il y en a beaucoup. Asako n'a vu plus d'eau que près de la grande fuite là où il y avait plein de sable par-terre. Là aussi il y avait des gens dans l'eau. Asako elle met la main. L'eau n'est pas chaude, alors Asako elle se pose des questions. Est-ce qu'on a coupé le chauffage ? Ou bien tout le monde est puni parce qu'elle se sont pas lavées à l'heure ? Mais Asako s'est bien lavé, alors pourquoi elle serait punie aussi ?

Alice elle appelle encore Asako, alors Asako elle se met sur les genoux sur le bord de la piscine et elle essaie de mettre les pieds dedans. Elle tremble parce que c'est froid. Mais elle se met assise avec les pieds dans l'eau.

- C'est froid Alice... Dit Asako en hésitant.

Alice elle dit que c'est normal. Asako comprends de moins en moins. Alors Alice elle dit qu'il faut se laisser tomber dans l'eau.

Asako elle fait confiance à Alice, alors elle obéit. Asako elle se soulève sur les bras et elle se laisse tomber dans l'eau. L'eau elle remonte par-dessus la tête à Asako quand elle touche le fond. Alors Asako ne comprends pas. Elle fait comment pour respirer si elle n'a pas la tête hors de l'eau ? Elle regarde autour et elle voit que Alice elle est plus loin, dans un coin où les pieds de alice ils touchent le sol. Alors Asako elle marche comme elle peut sur le fond de l'eau, mais ça ne va pas bien et elle commence à avoir plus trop d'air dans la bouche. Maîtresse a déjà joué à mettre la tête de Asako sous l'eau et de la remonter que quand elle était resté assez longtemps, et Asako elle avait souvent peur parce que ça lui faisait mal derrière ses roploplos. Mais là il n'y a personne pour retenir Asako et elle n'arrive pas bien à marcher dans l'eau. Alors Asako elle essaie de secouer les pieds et les bras et elle sent qu'elle bouge, mais elle sent que sa tête elle va en bas. Asako comprend de moins en moins. Et elle ne trouve pas ça drôle. Elle secoue plus fort les bras et les jambes mais elle a plus l'impression de tourner sur place. Et Asako commence à avoir mal derrière ses roploplos. Asako a de plus en plus peur et elle cherche comment sortir de la grosse baignoire, mais elle n'a pas de prise.

Et puis une autre personne tombe à côté de Asako et elle prend Asako dans les bras pour la ramener vers le haut. Asako elle sent l'air sur sa figure alors elle ouvre la bouche et elle tousse et crache pour respirer. Puis Asako pleure.

- C'EST PAS RIGOLO LA PISCINE ! ASAKO A PEUR ! Pleure Asako en se retenant à la fille toute rousse qui a parlé avant à Asako et que Asako avait été vilaine en disant qu'elle aurait dû lui souffler dessus. Asako se serre très fort à elle.

*Ohlàlà ! Catastrophe !!*

Le plan génial d’Alice s’écroula avec la force  d’un ouragan balayant un château de cartes. Asako plongea dans l’eau, mais oublia de remonter, visiblement perturbée par le sol glissant de la piscine. Et, le temps que la Princesse se déplace, Niriko avait déjà plongé dans l’eau, et aida Asako à remonter. La belle Asako était toute paniquée, et se mit à hurler que la piscine, et bien, ce n’était pas drôle, et que ça lui faisait peur. Niriko lui fit un câlin en la maintenant contre elle, glissant sa main dans ses cheveux.

« Allons, allons, Asako, c’est rien, tu as juste bu la tasse, c’est tout...
 -  Désolée, Asako... Je ne voulais pas que tu te noies ! »

Visiblement, Alice avait encore des progrès à faire pour comprendre le fonctionnement d’Asako. Cependant, elle avait bien vu la manière dont cette dernière avait louché sur son corps, et Asako elle-même avait avoué que la voir nue l’avait excité. C’était curieux à dire, mais Alice avait l’impression qu’Asako était comme... Une adulte avec des désirs adultes, mais une mentalité d’enfant. Tout était possible en ce bas monde ! Niriko, de son côté, avait suivi les discussions de loin, et avait compris plus vite qu’Alice ce qu’Asako voulait vraiment.

« Là, là, tu vois, ce n’est rien, Asako... On est là, on veille sur toi... »

Alice venait de les rejoindre, et se glissa dans le dos d’Asako. Shii, de son côté, était sur le rebord de la piscine, ne sachant visiblement plus trop quoi faire. Elle avait enfilé une swimsuit blanche avec des traits bleutés, une tenue qui lui allait plutôt bien. Alice lui fit signe de venir, et Shii rejoignit l’eau à son tour. Les mains d’Alice caressaient le dos d’Asako, et Niriko, elle, continuait à câliner leur invitée.

« Je... Je voulais juste qu’on s’amuse ensemble, Asako... »

Niriko lui fit un sourire légèrement amusé, puis déposa un baiser sur la joue d’Asako.

« Mais on va s’amuser ensemble, Alice, ne t’en fais pas... Tu veux que je te dise pourquoi j’aime la piscine, Asako ? »

Niriko s’assura d’avoir son attention, et fit ensuite quelques précisions :

« Toutes ces filles dans des maillots de bain, c’est un vrai régal pour les yeux... Et puis... Tu vois, l’eau, c’est froid, alors, quand on fait des câlins, c’est encore mieux qu’en vrai ! Et puis, l’eau moule les formes... »

Alice ne savait plus quoi dire ! Ce que Niriko disait allait totalement à contre-sens de ce qu’Alice voulait apprendre à Asako ! Mais, d’un autre côté, elle avait senti, dès le début, que sa stratégie de jeu avec le ballon ne marcherait pas. Asako avait envie d’autre chose... Et Niriko acheva d’enfoncer le clou :

« On est désolées de t’avoir fait peur, Asako... Alors, pour nous pardonner, on va toutes te faire un gros câlin ! »

Et c’était visiblement à Alice de commencer... Niriko se détacha un peu d’elle, et libéra Asako... Pour qu’Alice vienne la retourner légèrement, afin que les deux femmes se fassent face. Alice avait encore les joues légèrement rouges, et vint caresser les joues d’Asako.

« Désolée, Asako... Je ne voulais pas te faire peur, mais je veux vraiment qu’on soit encore amies... »

Elle se pencha alors vers elle, et embrassa timidement Asako sur les lèvres.

« Tu... Tu me pardonnes, dis ? »

Niriko rajouta alors, à voix basse, sur un ton espiègle, dans le creux de l’oreille d’Asako :

« Ici, les amies montrent qu’elles s’aiment bien en s’embrassant sur la bouche... Et tu peux glisser ta langue, si tu veux. »

La méthode Alice étant une catastrophe, Niriko prenait les devants !

Asako elle serre ses bras autour de la fille Rousse et elle met aussi ses jambes. L'eau elle descend trop bas pour elle et Asako elle a peur maintenant. Elle n'a jamais été dans autant d'eau et elle n'a pas aimé du tout !

La madame rousse elle dit des mots gentils pour rassurer Asako et Asako elle pleure contre elle. Quand Alice elle vient, Asako elle regarde Alice et elle écoute. Elle renifle parce que elle pleure encore et qu'elle a eu de l'eau partout dans le nez.

- La piscine ça fait peur... Pleure Asako en regardant Alice et en serrent toujours très fort la rousse qui est venue sauver Asako.

« Je... Je voulais juste qu’on s’amuse ensemble, Asako... »

- Asako obéira à Alice... Renifle Asako. Mais Il faut qu'Alice elle tienne Asako pour jouer. Sinon Asako elle va encore avoir plus de respirer...

« Mais on va s’amuser ensemble, Alice, ne t’en fais pas... Tu veux que je te dise pourquoi j’aime la piscine, Asako ? »

Asako elle tourne la tête pour regarder la madame rousse.

« Toutes ces filles dans des maillots de bain, c’est un vrai régal pour les yeux... Et puis... Tu vois, l’eau, c’est froid, alors, quand on fait des câlins, c’est encore mieux qu’en vrai ! Et puis, l’eau moule les formes... »

- Asako sait pas. Pour Asako, toutes les filles dans le gros bunker de madame qui sent dangereux elle sont jolies. Et Asako comprends pas pourquoi l'eau froide elle est mieux pour faire des câlins. Et c'est quoi "moule-les-formes" ?

« On est désolées de t’avoir fait peur, Asako... Alors, pour nous pardonner, on va toutes te faire un gros câlin ! » Continue la madame Rousse.

- Asako a pas besoin de pardonner, on peut faire ce qu'on veut à Asako. Asako a eu peur, mais c'est la faute à Asako... Alors c'est Asako qui s'excuse... Excuse Asako s'il-vous-plaît. Et s'il-vous-plaît, laisse pas tomber Asako dans la piscine, sniff....

La madame Rousse elle décroche doucement les bras à Asako d'elle et Asako elle gémit parce qu'elle a peur, mais elle laisse faire. Elle est soulagée quand madame rousse elle met les bras à Asako autour d'Alice. Asako elle lâche les jambes pour s'accrocher à Alice aussi Elle regarde l'eau autour d'elle avec les yeux tout peureux. Elle serre plus fort Alice.

« Désolée, Asako... Je ne voulais pas te faire peur, mais je veux vraiment qu’on soit encore amies... » Dit Alice.

Asako elle tourne la tête pour regarder Alice. Et Alice elle fait un bisou sur les lèvres à Asako. Asako elle a des frissons partout et elle tremble, mais elle est contente. C'est tout doux, et les lèvres à Alice elle sont douce sur les siennes.

« Tu... Tu me pardonnes, dis ? »

- Oui. Asako elle a eu peur, mais Alice elle a le droit de faire peur à Asako. Alors Asako elle a rien à pardonner. C'est tout la faute à Asako. Asako t'aime, elle veut rester l'amie d'Alice s'il-vous-plaît ! Elle dit Asako.

« Ici, les amies montrent qu’elles s’aiment bien en s’embrassant sur la bouche... Et tu peux glisser ta langue, si tu veux. » Elle dit la madame rousse.

Asako elle penche la tête en arrière pour la regarder.

- Ha bon ? Asako sait faire !

Alors Asako elle fait un gros bisou sur les lèvres à Alice ! Et ensuite elle la serre tout fort contre elle.

- Asako t'aime très, très fort Alice. Si Alice veut jouer avec la piscine, alors Asako fait ! Si Alice elle veut bien apprendre à Asako comment on joue. Et merci pour le câlin ! Asako elle aime les câlins ! C'est tout chaud et tout doux !

Asako elle sent que la madame rousse elle tourne doucement la tête à Asako et elle fais un bisou sur les lèvres à Asako aussi. Asako elle ouvre des yeux tout gros. Alors quand elle retire les lèvres, Asako elle tourne les yeux vers Alice.

- Alice elle prête Asako à la madame Rousse ?

Niriko s’empressa d’embrasser Asako à son tour. Il fallait bien admettre que les lèvres de la femme étaient agréables... Alice se sentait toujours un peu gênée à l’idée de coucher avec Asako, mais... Et bien, elle aurait l’occasion de voir si cette dernière était vraiment hostile à l’idée de faire l’amour, ou non. Après tout, dans la demeure de Mélinda, coucher avec les autres était quelque chose de tout à fait normal. L’essentiel, c’était surtout qu’elle n’abuse pas de la confiance d’Asako, ou de sa naïveté. Après son baiser, Niriko l’embrassa donc, ce qui sembla surprendre Asako, qui se retourna vers Alice, comme pour avoir son assentiment. Cette dernière ne put s’empêcher de sourire, en secouant rapidement la tête :

« Non, non, Asako, je n’ai pas à te prêter... Je suis ton amie, pas ta Maîtresse !
 -  Ouaip ! Si tu veux l’avis de quelqu’un, il n’y a que l’avis de Mélinda qui compte ! Nous, on peut faire ce qu’on veut... Enfin, presque ! Mais, si je veux t’embrasser, j’ai le droit... Et j’ai très envie de t’embrasser. »

Niriko continua donc, optant pour un baiser un peu plus long, sa main venant caresser les cheveux trempés de la femme. Ce ne fut pas qu’un simple frottement des lèvres, cette fois, car sa langue partit caresser les lèvres de la belle Asako, tandis que, yeux clos, la belle Rousse se frottait un peu contre le corps de la jeune Asako. Un spectacle qui ne manquait pas de beauté, et que Niriko finit par rompre, en lui indiquant Shii des yeux.

« Je pourrais encore t’embrasser des heures, ma chérie... Mais je crois que Shii risque de se sentir seule, et elle aussi, elle a très envie de t’embrasser... »

À cette idée, Shii rougit comme une pivoine, mais elle s’était rapprochée du trio. Elle hocha donc la tête, et alla embrasser rapidement Asako... Sur la joue. Elle rougit ensuite encore, en se mordillant les lèvres, et Niriko, qui venait de se glisser entre les deux, se mit à rire.

« Mais c’est pas un baiser, ça, Shii ! Allez, un vrai baiser ! Il faut bien ça pour permettre à Asako de sécher ses larmes, et de retrouver le sourire ! Pas vrai, Asako ?
 -  Je... Euh... O-Oui... »

Elle déglutit, et posa à nouveau ses mains sur les épaules d’Asako, tout près de son cou, et se pencha vers elle, en penchant la tête sur le côté, afin de pouvoir l’embrasser. Niriko assista à tout ça en souriant. Shii remonta lentement ses mains, afin d’enlacer la nuque d’Asako, et ainsi pouvoir lui offrir un tendre et sensuel baiser, en pressant son corps contre le sien, leurs seins venant s’enfoncer mutuellement. Et, pendant ce temps, Niriko caressait d’une main le dos d’Asako, et, de l’autre, celui de Shii. De son côté, Alice ne restait pas en reste,  et caressait doucement les hanches de la jeune femme. Ce faisant, la belle Asako était plutôt bien entourée, pendant toute la durée de ce tendre baiser. Shii, en réalité, et malgré sa nervosité, embrassait terriblement bien. Ses baisers étaient très doux, mais aussi très appuyés, témoignant de toute sa passion.

Yeux clos, elle embrassait donc Asako, en soupirant de plaisir, tandis qu’Alice embrassait Asako dans le cou, tout doucement. Niriko, elle, se risqua à agir un peu plus.

« Pose tes mains sur ses cuisses, Asako... Shii aime bien s’enrouler autour des gens qu’elle embrasse... Puis, après, laisse parler ton inspiration... Tu peux caresser son dos, ses cheveux... Ou même ses petites fesses. Comme tu veux ! »

Niriko allait suivre l’enseignement de sa Maîtresse. Si les mots ne permettaient pas d’en savoir plus sur une personne, il fallait coucher avec elle ! Toute personne avait un comportement sexuel différent, et ce comportement trahissait la manière dont une personne réfléchissait et pensait.

Et, dans tout ça, Alice, elle, espérait sincèrement qu’Asako appréciait ce moment...

« Non, non, Asako, je n’ai pas à te prêter... Je suis ton amie, pas ta Maîtresse !
 -  Ouaip ! Si tu veux l’avis de quelqu’un, il n’y a que l’avis de Mélinda qui compte ! Nous, on peut faire ce qu’on veut... Enfin, presque ! Mais, si je veux t’embrasser, j’ai le droit... Et j’ai très envie de t’embrasser. »

Asako elle regarde la rousse et Alice et puis la rousse elle recommence à faire un bisou sur la bouche à Asako. Asako sent même la langue qui passe sur les lèvres. Alors Asako elle ferme les yeux et elle ouvre la bouche. Elle sait jouer avec les langues pendant les bisous ! Maîtresse lui a apprit aussi. Asako elle vient caresser la langue de la madame rousse avec la sienne et elle fait tout plein de caresses toutes douces avec.

La madame rousse elle arrête pour montrer madame Shii qui regardait un peu plus loin et dire qu'elle veut aussi faire un bisou à Asako.

- Madame rousse, c'est Alice qui s'occupe d'Asako, alors c'est Alice qui décide avec qui Asako elle peut jouer, non ?

Madame Shii elle vient faire un bisou sur la joue d'Asako.

« Mais c’est pas un baiser, ça, Shii ! Allez, un vrai baiser ! Il faut bien ça pour permettre à Asako de sécher ses larmes, et de retrouver le sourire ! Pas vrai, Asako ? »

Asako elle rit.

- Madame Shii elle fait semblant de jouer ! Dit Asako en s'agitant tout en se retenant à Alice.

«  Je... Euh... O-Oui... »

Alors Madame Shii elle vient faire un trèèès long bisou avec la langue à Asako et Asako elle commence à avoir chaud en bas du ventre de nouveau. Alors Asako elle sort aussi la langue pour madame Shii elle fait un gros, gros bisous tout profond et elle caresse beaucoup, beaucoup la langue à madame Shii. Madame Shii elle prend Asako par le cou, alors Asako elle lâche Alice pour se tenir à madame Shii et la serrer tout fort aussi. Elle sent que le corps à madame Shii il est tout chaud, même dans l'eau. Asako sent la main de la madame rousse qui lui caresse le dos et elle sent Alice qui lui fait des bisous dans le cou.

- Hmmmm... Asako est au paradis ! Rit Asako. Tu avais raison Alice, la piscine c'est bien en fait.

« Pose tes mains sur ses cuisses, Asako... Shii aime bien s’enrouler autour des gens qu’elle embrasse... Puis, après, laisse parler ton inspiration... Tu peux caresser son dos, ses cheveux... Ou même ses petites fesses. Comme tu veux ! »

- C'est vrai ? Asako peut ? Demande Asako en se tournant vers Alice.

Alice elle dit oui, alors Asako elle caresse le dos en descendant à madame Shii pour aller vers ses fesses et elle fait des bisous dans le cou et sur le haut du corps à madame Shii, là où il y a pas de maillot. Elle se tourne pour faire un bisou sur les lèvres à Alice aussi quand elle a ses mains qui arrivent sur les fesses à Madame Shii et elle les agrippe un peu fort pour bien les tenir et faire plot-plot avec les doigts.

- Ensuite Asako fait quoi ? Demande Asako à Alice. Ou bien Alice veut qu'Asako elle parle plus et elle fait "Wuff" ?

On aurait pu dire que les filles passaient enfin, ensemble, aux choses sérieuses. Asako embrassait tendrement Shii, et, à chaque fois que le baiser était rompu pour permettre à Asako de parler, Shii revenait rapidement à la charge. Sous cette vague de tendresse, de câlins, de baisers, et de doucereuses caresses, Asako était littéralement en train de fondre sur place, tout son corps semblant se détendre… Et, peu à peu, elle relâcha Alice pour tenir Shii, ce qui fit plaisir à la Princesse. Elle n’avait pas envie de dominer totalement Asako, et, même si elle semblait comprendre que la liberté ne serait jamais pour Asako, elle désirait au moins donner à la jeune femme un semblant de liberté. Néanmoins, Shii et Asako continuaient à s’embrasser, et, quand Niriko avoua à Asako qu’elle pouvait lui caresser les fesses, le regard d’Asako sembla s’illuminer d’un seul coup, faisant sourire Alice.

« Oui, Asako, bien sûr que tu peux… »

La jeune femme comprenait enfin ce que Niriko, elle, avait compris un peu plus vite. Asako n’était pas la seule femme ou la seule esclave à voir le sexe avec une sorte d’innocence enfantine. Beaucoup de nekos réagissaient ainsi, et c’était tout simplement dans leur tempérament. Pourquoi s’en plaindre, si c’était ce qu’ils voulaient ? Pourquoi vouloir forcer Asako à changer, si elle aimait le sexe ? Elle avait vécu des choses terribles, mais ce n’était pas une raison pour tout changer, forcément… Il fallait juste adapter ce qu’elle avait vécu, et lui montrer que le sexe était quelque chose de bon, et que son consentement, en la matière, importait… Du moins, un peu. En d’autres circonstances, Alice se serait peut-être sentie coupable à l’idée de ramener Asako entre les griffes d’une esclavagiste, après ce qu’elle avait vécu avec son ancienne Maîtresse, mais elle avait toute confiance en Mélinda pour s’occuper au mieux d’Asako.

*Même si, pour le moment, Asako risque surtout de rester avec moi…*

Même là, alors qu’elle embrassait sensuellement Shii, Asako revenait continuellement vers Alice, comme pour avoir son assentiment et son avis. Ainsi, tandis qu’elle embrassait Shii, et frottait ses fesses, Shii, elle, gémissait et soupirait, se maintenant tout contre le corps de la femme. Elle mordilla ses lèvres, puis Asako se retourna ensuite, et demanda à la tête blonde ce qu’elle devait faire, maintenant, après un nouveau et tendre baiser.

« Non, pas la peine de faire ‘‘Wouf-wouf’’, Asako… Maintenant, ma chérie, on va faire ce que tu veux…
 -  C’est-à-dire qu’on va s’occuper de toi… Toutes les trois, on va s’occuper de toi, Asako, et de ton corps ! On va te souhaiter la bienvenue dans notre manoir ! »

Alice sourit à Asako, puis Shii se relâcha alors, reposant ses jambes sur le sol, les joues toutes rouges, tandis que le dos et la tête d’Asako font à nouveau l’objet de multiples caresses. Écartant légèrement Alice, Niriko vint ainsi se glisser dans le dos d’Asako, et embrassa son cou, tout en venant caresser les seins de la femme. Shii et Alice, elles, étaient donc devant Asako, et voyaient les gros seins de leur amie, qui étaient très bien moulés à travers sa combinaison. Elles se penchèrent donc vers cette poitrine, et s’y attaquèrent, les suçotant à travers la combinaison.

« Est-ce que tu aimes qu’on joue avec tes seins, ma chérie ? » demanda Niriko dans le creux de son oreille, en caressant ses hanches.

Ses mains se rapprochaient de ses cuisses, glissant sur son bassin, toujours plus proches de son intimité.

« Est-ce que les bisoux et les caresses sur les roploplos d’Asako donnent chaud à son petit minou ? »

Niriko, visiblement, avait vite compris le langage Asako, et semblait beaucoup s’amuser, tout en embrassant sa nuque, et en frottant son nez contre ses beaux cheveux.

« Hum, qu’Asako est belle… Et ta peau est si douce, ma chérie… Hum… J’adore t’embrasser… »