Mère… Hannah aimait souvent l’appeler ça, ce qu’elle faisait toujours quand elles étaient seules. En public, Hannah savait que Miranda n’aimait pas ça… Car, en réalité, Hannah LaBelle était la grande confidente de Miranda. Si la police venait un jour à l’interroger, Hannah aurait tellement à dire qu’il serait impossible de l’arrêter. La majordome, donc, connaissait le secret des Forge. Elle savait que Miranda avait accouché il y a des années de sa mère, et qu’elle surveillait Kara… Sa fille. Kara était maintenant une prometteuse avocate travaillant au sein de GeoWeapon Corp., et le jour approchait où Miranda se rapprocherait d’elle. Le secret des Forge… L’héritière naturelle de la firme devait comprendre que son héritage n’était pas un droit, mais un devoir, et c’était pour cela que, depuis des générations, la fille unique d’une Forge était abandonnée, et confiée à une famille d’accueil. Il fallait qu’elle voit comment le monde fonctionne, qu’elle fasse la preuve de ses talents, et chaque génération avait vu des Forge de plus en plus talentueuses se succéder. Kara était dans cette droite lignée, et Hannah le savait… Tout comme elle savait que Kara était la véritable fille de Miranda, et que c’était pour cette raison qu’elle ne devait pas l’appeler «
Mère » en public. Mais, ici, dans cette chambre, dans cette zone privée, la PDG le comprenait tout à fait. Elle avait éduqué Hannah depuis sa plus tendre enfance, et elle aimait bien l’idée d’avoir une sorte de «
fille de substitution », quelque chose qui permettait de pallier à la carence affective que Miranda avait., car l’absence de Kara lui avait cruellement manqué. C’était le prix à payer quand on était une Forge, mais ne jamais pouvoir allaiter son enfant avait toujours torturé Miranda, par exemple.
Hannah le savait, bien entendu, et elle savait qu’il était temps de faire plaisir à sa
mère. Ainsi, après avoir léché ses pieds, elle proposa de passer à autre chose, et Miranda sourit lentement, en se redressant, et en penchant la tête sur le côté. Une «
dernière danse », donc, et Miranda savait à quoi elle faisait référence. Hannah était belle, perverse, et
gourmande. C’est avec joie que Miranda accepta, en souriant, et en déposa un baiser sur le pied d’Hannah.
«
Allons-y, ma belle… »
Elles optèrent pour un classique d’une relation lesbienne :
la position des ciseaux. Une situation de sexe dans laquelle l’idée était de frotter les vulves ensemble, en entrecroisant les jambes, et en s’appuyant avec les bras. Une position un peu acrobatique, qui nécessitait de prendre de bonnes positions. Miranda se trouvait dessous, sentant la cuisse d’Hannah sur son corps, et crispa sa main sur sa cheville, déposant des coups de langue sur son pied, et elle commença, elle aussi, à remuer, d’avant en arrière.
L’idée était de glisser le long du lit, d’avant en arrière, afin que leurs sexes tapent entre eux. C’est ce à quoi elles s’appliquaient ensemble, remuant mutuellement, soupirant et gémissant de plaisir.
«
Huunnn… Haaaannnn… Hmmmm… Hannah, haaaaannn… Haaannnnhaaaaannnnn… »
L’avantage, qu’on avait un prénom compose de ‘‘
han’’, c’est qu’on pouvait le soupirer sans aucun problème pendant l’acte sexuel…
Précisément comme en ce moment.