Warren's Clan [Décatis Cryptinna]

Décatis sentait le sang de Kanna dans sa bouche. Son gout, son odeur, tout lui plaisait et réveillait sa faim naturelle. C’était la première fois qu’elle se sentait autant vampire. Même si les bains de lumière de la lune sur son corps nue, installer sur son balcon lui était un plaisir vampirique appréciable. Cette morsure avait réveillé une tout autre faim chez l’esclave de Mélinda, l’excitation sexuel était clairement visible.

L’enchanteresse avait donc commencé à la doigtée en même temps qu’elle ponctionnait le sang. Mélinda restait à ses coté, de ses gestes à son intention l’aidait à garder son calme et à bien faire la chose. Sans ses précieux conseil, elle ne serait jamais aller aussi loin. La faire jouir, c’était ce qu’elle attendait pour ainsi donner une dernière touche de plaisir et de gout à son sang. Pour ça Décatis ne craignait pas de se louper, si elle était novice pour la morsure, pour le sexe c’était autre chose. Elle était bien sûr loin de l’expérience d’une esclave d’un harem, mais elle savait très bien donner du plaisir de ses doigts.

Elle continua donc ainsi jouant de plus en plus précisément de ses doigts et comptant sur Mélinda pour la stoppé à temps, car ne voulait pas lui prendre trop de sang non plus. Puis finalement elle arriva à son but et couta se nectar rouge parfumé au plaisir, comprenant se que Mélinda voulait lui dire. Décatis gouta un peu à se merveilleux sang et se retira ensuite. Elle regarda Kanna, ses expressions après cette expérience et cherchant à imaginer Juliette à la place…

-Tu m’a convaincu Mélinda, apprend moi à me maitrisé s’il te plait.

La formation de Décatis se poursuivait donc, Mélinda prenant peu à peu le rôle, à son égard, non pas d’une Maîtresse, mais d’une aînée, d’une femme qui maîtrisait ses pulsions vampiriques, et qui allait pouvoir aider Décatis à accepter ce qu’elle était vraiment. Elle caressait donc ses cheveux, attentive, concentrée, indiquant à Décatis de continuer à boire, et vit la main de cette dernière doigter rapidement et profondément Kanna. Déjà très excitée, l’esclave gémit encore, en se tortillant sur place. Kanna adorait qu’on la morde, et la jeune esclave était déjà très enflammée, ce qui fit que sa jouissance ne saurait tarder. Mélinda, elle, veillait surtout au rythme cardiaque de Kanna, s’assurant que Décatis ne lui ponctionnerait pas trop de sang. La jeune enchanteresse était après tout novice dans cet art,  et il était donc normal que Mélinda veille sur elle. Décatis continua donc à agir, jusqu’à ce que Kanna, dans un hurlement, ne se mette à jouir.

*Là, voilà... Profite, décatis, savoure ce plaisir immense...*

Décatis le savourait bien, et rompit finalement d’elle-même l’Étreinte, avant de se retourner vers Mélinda. Ses pupilles avaient naturellement viré au rouge, et Mélinda sourit malicieusement. Décatis avait réussi, elle avait goûté au fruit défendu... Et elle avait adoré ça. La vampire se pencha vers elle, et sa main caressa son visage, ses doigts griffus jouant sur sa peau, sentant toute la vitalité dans le corps de Décatis.

« Bien sûr, ma chérie... Tu dois sentir ce sang bouillonner en toi, maintenant... Une ivresse délicieuse, une soif qui ne demande qu’à être épanchée... »

Mélinda parlait sur un ton sensuel, tout en allant embrasser Décatis, et en se blottissant contre elle. Elle l’embrassa pendant plusieurs secondes, et Décatis put alors sentir pousser, contre ses cuisses, une verge tendue, un phallus assoiffé qui se frottait à elle. Mélinda rompit le baiser, et lui sourit à nouveau.

« Moi, le sexe me donne toujours envie de furieusement baiser, Décatis... Alors, mets-toi à quatre pattes, ma belle, il est temps que j’honore ton corps comme il le mérite... »

Et, maintenant que Décatis était chargée de sang, elle devrait aussi sentir de nouvelles sensations, notamment sa perception sanguine. Autrement dit, elle allait prendre conscience de l’adrénaline qui battait dans les veines de la vampire, et de la concentration sanguine forte à hauteur de ses cuisses, trahissant la présence de sa verge, qui se dressait joyeusement devant elle...

Décatis venais de gouter au sang sur une personne qui venais de jouir, une première qui avait finit de la convaincre de s’accepté enfin en tant que vampire. De plus Mélinda accepta avec joie de la guidé sur cette voie. Visuellement Mélinda faisait plus jeune qu’elle, mais en tant que vampire elle avait bien plus de vécu et d’expérience.

Mélinda vient alors l’embrasser tendrement, lui montrant l’excitation qu’avait déclenché cette vision pour elle. Elle sentie de nouveau le membre de Mélinda se frotté contre elle, la vampire en voulait encore et lui demanda même de se mettre en quatre patte. Décatis mentirait en disant que le visage et les cris de Kanna ne l’avait pas excité aussi. Alors pourquoi pas profité du plaisir une nouvelle fois ? Surtout qu’elle le ressentait après s’être nourrit, ses sens étaient aiguisés. C’était quelque chose qu’elle connaissait, il lui arrivait souvent de boire du sang avant d’attaqué un travail difficile ou prendre un bain de lumière de lune.

Ainsi elle se plaça sur le lit à quatre pattes de façon à avoir son fessier tourné vers Mélinda, lui laissant l’accès qu’elle voulait tant.

-Tu m’a montré comment prendre du plaisir à la morsure, me permettrais tu te montré comment moi je savoir le sang ? Accepterais tu mon invitation en venant me retrouvé se soir à Minuit chez moi ?

Mélinda esquissa un léger sourire devant le comportement de Décatis. Il y a encore quelques instants, son amante était encore réfractaire au fait d’être vampire, d’assumer sa nature profonde… Et, maintenant, Mélinda percevait clairement chez elle un indéniable soulagement, la sensation qu’un poids s’était ôté de sa poitrine. Plus heureuse, plus épanouie, elle comprenait qu’elle avait été dans l’erreur. Boire ce sang avait été exquis, et elle se glissa donc à quatre pattes. Décatis était effectivement plus grande que Mélinda, elle faisait plus mâture, mais les vampires étaient connus pour bouleverser les apparences, perturber l’ordre établi. Avec eux, il ne fallait pas se fier aux apparences, tout simplement. Mélinda avait beau avoir le physique d’une adolescente, ses yeux brillaient d’une intensité qui trahissait sa détermination, son âge, et son endurance.
 
Face à elle, Décatis lui offrait son corps, sans hésitation, sans crainte. Elle se tortillait sur place, créature sensuelle et voluptueuse, tout en demandant à sa consœur vampirique si elle était prête à voir la manière dont elle, Décatis, voyait le sang, lui donnant rendez-vous à Minuit chez elle. Mélinda sourit tendrement, et, tout en posant ses mains sur les fesses de Décatis, serrant son postérieur, sa queue tendue venant à caresser sa croupe, hocha doucement la tête :
 
« Très bien, très bien… Je serais ravie de voir ça, ma chérie… Mais, pour l’heure, j’ai tout un stock d’énergie à dépenser. Tu vas vite comprendre que le sang dope notre énergie comme aucune autre substance ! »
 
Autrement dit, l’afflux sanguin transformait les vampires comme Mélinda en de redoutables bêtes de sexe. Elle ne prit dès lors guère plus de temps, et enfonça sa trique dans le corps de la femme, soupirant en sentant le contact serré et étroit de ses lèvres intimes. Son corps s’électrisa sur place, et ses mains se crispèrent sur ses fesses. La vampire se mordilla encore les lèvres, et commença ensuite à remuer, laissant finalement un soupir s’échapper de ses lèvres. Un tremblement agita tout son corps, et elle fila d’avant en arrière, pénétrant Décatis comme il se devait, terminant ainsi leur union en lui faisant joyeusement l’amour.
 
« Haaaa… Décatis, hnnn… Hmmmm… !! »
 
Les deux êtres s’unissaient ensemble, et Mélinda ponctua son plaisir de plusieurs gifles qui résonnèrent sur le beau petit cul de la femme.
 
« Sens-le, Décatis, hmm… Le mélange de plaisir, de douleur… Haaa… Hmmm… !! »
 
Elle-même accélérait progressivement le rythme de ses pénétrations, au fur et à mesure qu’elle se glissait en elle…

Décatis venait de prendre des décisions importantes avec cette rencontre avec Mélinda. Elle espérait que tout ça ne serait pas un mauvais choix.  En attendant Mélinda venais d’accepter son invitation de la rejoindre cette nuit chez elle et lui faisait l’amour avec passion. Elle la sentait aller et venir en elle avec quelque claque sur ses fesses de temps à autre. La différence était là, elle sentait le plaisir et l’excitation grandi d’avant cette morsure. Ce n’était pas une découverte en soit, le sang qu’elle buvait d’habitude avait effet similaire, mais la situation de la morsure était plus excitante il fallait le reconnaitre.

Se laissant porté par les mouvements de Mélinda, Décatis savourait le plaisir qui lui était donné tout en regardant Kanna qui avait participer à les mettre dans cet état. Au final tout ça était bien plus qu’une simple visite du harem. Après quelques minutes Décatis sentie qu’elle n’était pas loin de venir. Elle changea de position passant sur le dos.

-Je préfère voir ton visage quand on va finir.

Elle lui fit un grand sourire avant de la laisser reprendre. Elle le sentait qu’elle n’était pas loin de jouir et pour conclure se moment de plaisir, elle avait cette envie de voir son visage au moment de la jouissance. Il ne fallut pas longtemps pour en venir là et profité d’une jouissance exaltante.

-Hum, c’était bon. Et si on reprenait notre visite ? Tu as d’autre endroit intéressant à me montrer ?

Si elle lui avait déjà montré l’essentiel, Décatis comptait rentrer chez elle. Après tout elles avaient encore le rendez vous de se soir. Et quelque chose lui disait qu’il finirait surement dans le plaisir lui aussi.

Que ce soit avec une consœur vampirique, ce qu’était Décatis, ou avec une esclave, Mélinda prenait très souvent ses aises en matière sexuelle. Ainsi gifla-t-elle sans hésitation le postérieur de Décatis. Toutefois, en approchant du moment fatidique, la jeune femme se retourna, et expliqua rapidement qu’elle voulait la voir en jouissant. Mélinda sourit, et acquiesça, retournant la prendre, tout en s’allongeant contre elle. Leurs poitrines se caressèrent, et elles s’embrassèrent longuement. La langue de Mélinda joua avec celle de Décatis, et elle fila encore en elle, la prenant plus lourdement, plus fortement. Décatis venait maintenant de rejoindre son clan, sa famille, et cette idée, en réalité, ne manquait pas d’exciter profondément la vampire. Une raison supplémentaire qui l’amena à jouir. Elle se relâcha au même moment que Décatis, pouvant faire ce tour de force car, grâce à ses sens vampiriques, elle sut quand, précisément, Décatis atteignit l’extase.

« Hmmmm... ! Dé-Décatis, haaaa... !! »

Les deux femmes se relâchèrent, s’unirent dans un plaisir immense pendant quelques instants, la semence de Mélinda se répandant dans le corps de Décatis. La vampire se calma ensuite, reprenant ses esprits, la respiration lourde et le corps en sueur. Décatis, après quelques instants, demanda alors si Mélinda avait d’autres pièces intéressantes à lui montrer, ce qui la fit doucement sourire.

« Il y a plein d’endroits à te montrer ici, ma chérie... Mais nous y irons en temps utile. »

Il y avait les autres pensionnaires très particuliers du harem, comme sa succube, Edessa, ou encore Limma Darts... Il y avait aussi sa salle des trophées, abritant tout ce qu’elle avait pu récupérer de prestigieux de l’ancien clan Warren. Ou encore les caves, abritant également différentes breloques et autres artefacts qui pourraient intéresser Décatis... Sans parler des quartiers des esclaves, de son manoir sur Terre... Et il fallait également évoquer ses relations avec les autres puissances de ce monde. Les jumelles Karistal, la Maîtresse des Poupées d’Ancarla, Evangeline... Sylvandell, la colonie ashnardo-infernoise de Nachtheim... Et les autres propriétés du clan aussi, comme le château de Castlevania, ou son école magique. Bref, Mélinda ne pouvait pas tout montrer en un après-midi.

Elle lui sourit donc, et l’embrassa encore.

« Pour l’heure, il faut que tu t’adaptes à ta nouvelle condition, Décatis. Ne te drogue plus pour lutter contre les effets du vampirisme, mais accepte ta condition pleinement. Tu dois sentir comme tout te semble différent, maintenant. »

De toute façon, elles se reverraient ce soir...

Le soir même

Mélinda avait laissé Décatis profiter de son après-midi. Et, comme promis, le soir, elle quitta son manoir, et grimpa dans une calèche, pour rejoindre la boutique de Décatis. Tous les boulevards étaient éclairés la nuit, et les patrouilles impériales se poursuivaient. La vie ashnardienne nocturne n’était pas aussi intense qu’à Nexus, mais il y avait quand même de nombreuses auberges, des cafés... On était loin d’une ville morte gangrénée par la tyrannie et par la peur des gardes.

La calèche s’arrêta le long de la petite place où se trouvait la boutique de Décatis. Mélinda en sortit. Elle portait son habituelle robe dorée, et toqua à la porte.

*Je me demande bien ce que tu me prépares, Décatis...* songeait silencieusement Mélinda.

Cette situation l’intriguait pleinement.

Après un moment de la journée intense qui avait commencé par la visite du Harem de Mélinda, cette dernière lui avait fait découvrir le plaisir de la morsure. L’étreinte comme les vampires eu même l’appelait.  Décatis devais l’admettre, elle avait apprécié l’expériences et se sentait davantage prête à accepter sa condition de vampire. Mais elle ne pouvait pas l’accepter aussi facilement que Mélinda var contrairement à cette dernière, Décatis était un vampire faible, un vampire qui craignait le soleil et pour y survivre, elle devait porter un anneau de confection qui la faisait redevenir en partie humain. C’était une obligation si elle voulait vivre au même rythme que le reste du monde et pouvoir faire tourner sa boutique.

Malgré ça Décatis avait quand même besoin de sang et en buvais régulièrement et cette fois elle avait proposé à Mélinda de lui montrer comment elle, elle savourait se plaisir. La nuit était parfaite pour ça en plus c’était le bon moment. Ainsi comme prévue par son invitation a minuit, Mélinda viens frapper à sa porte. Sa maison étant à l’étage de la boutique pour y entrer il fallait passé par derrière.

-Bonsoir Mélinda. Je suis ravie que tu es pu venir rentre.

Elle lui fit un beau sourire et la laissa rentré. Décatis était dans l’une de ses élégantes robe qui donnait à la femme une apparence gracieuse et aisé. On voyait facilement dans ses tenues qu’elle était riche. L’entré donnait sur l’escalier de l’arrière-boutique qui permettait de monter à l’atelier et également à la maison de Décatis.

-Je vais pouvoir te montrer comment moi je savoure le sang et je compte bien te le faire partager. Tu vas voir que je n’ai pas entièrement renié ma nature.

D’un signe gracieux de la main, elle l’invita à la suivre montant alors les marches. Rapidement elles arrivèrent dans son salon qui était richement décoré et la guida vers la porte qui donnais sur le balcon. Se dernier donnait une magnifique vue le place qui était parfaitement éclairé par la lumière d’une magnifique pleine lune. Depuis se point de vue, il était difficile de voir d’en bas, alors que d’en haut on profitait d’un panorama impressionnant. Le placement de sa boutique n’était pas donné et faisait partie des mieux coté du quartier. Seules les quelques fenêtres des autre bâtiment ou balcon pouvait les voir et encore à cette heure là il y avait que peu de chance.

-Je te laisse faire comme moi et tu me diras ensuite ce que tu en pense.

Maintenant sur la terrasse, Décatis commença à se déshabiller entièrement, se retrouvant rapidement nue ses vêtements tombés au sol. Son corps était alors beigné de la lumière de la lune qui contrairement à celle du soleil na ne la brulait pas, mais la sublimait. C’était comme si subitement elle était devenue encore plus belle et resplendissait de vie. Elle s’avança vers les deux chaises longues installer sur la terrasse et s’assied dessus. Il y avait une petite table avec une bouteille et deux coupes. Elle les remplie toute les deux, c’était une bouteille de sang, un sang rare et cher qui était reconnue pour son gout délicat et très recherché des vampires. Une fois servie, Décatis se coucha sur sa chaise longue et se prélassa se sentant totalement détendu.

-Voilà mon plaisir Mélinda, qu’en pense tu ?

Minuit sonna, et Mélinda se trouva au rendez-vous. Elle avait maintenant une nouvelle consœur, Décatis. Un lien très fort les unissait. Mélinda se rendit donc dans ce quartier, assez paisible, et plutôt aisé, même si on n’était pas encore dans les quartiers des grands domaines et des immenses villas abritant les hauts dignitaires impériaux. Elle aperçut rapidement Décatis, et grimpa à l’étage de sa boutique. Décatis disposait de plusieurs étages du bâtiment, et logeait donc là où elle travaillait.

*Enfin... Le clan Warren dispose de ça, maintenant* se corrigea-t-elle.

En rejoignant le clan, Décatis avait fusionné son patrimoine avec celui du reste du clan. C’était le principe, et la femme en avait été informée. C’était d’ailleurs pleinement dans son intérêt, vu les ressources de Mélinda et les forts bénéfices qu’elle tirait de sa maison de charme. Elle suivit donc Décatis à l’étage, et lui sourit en observant les lieux.

« J’aime bien, c’est plutôt joli. »

Surtout, le sang de Décatis raisonnait maintenant différemment. Elle n’utilisait plus de drogues ou de substances pour annihiler les effets du vampirisme en elle, et Mélinda pouvait le sentir dans son sang, qui battait plus proprement. C’était nettement plus agréable, et même Décatis semblait plus heureuse, comme si elle avait été soulagée d’un poids. Peut-être était-ce le fait d’avoir rejoint un clan, de disposer enfin d’une famille permettant de veiller sur elle ? Mélinda ne pouvait que le subodorer, mais elle se doutait bien que la solitude était un poids lourd à porter, surtout quand on avait une fille avec laquelle on était brouillées.

Finalement, Décatis conduisit Mélinda à une terrasse baignée par les rayons lunaires, et, là, la femme ôta sa légère robe. Délicieusement nue devant les yeux de Mélinda, qui n’en rata pas une miette, elle vit Décatis s’allonger lascivement sur un transat, lui présentant une bouteille de sang. Son invitée esquissa un sourire légèrement amusé lorsque l’enchanteresse lui expliqua que c’était là son petit plaisir.

« Oh... Ce n’est pas de te baigner dans un bain de sang, alors ? » plaisante-t-elle, tout en tirant sur le lacet noir de sa robe.

Mélinda portait une belle robe dorée élégante, mais très particulière. On pouvait la retirer très facilement, en tirant sur le lacet noir situé à hauteur de ses seins. Elle défit donc le nœud, et la robe tomba ensuite, glissant le long de son corps, la partie haute de celle-ci s’ouvrant comme les pétales d’une fleur, avant de tomber sur le sol. Nue à son tour, Mélinda rejoignit Décatis, et, plutôt que de s’allonger à côté d’elle, choisit de grimper sur son corps.

Elle se mit à califourchon sur le sien, et caressa le visage de la femme d’une main. Les cheveux argentés de Décatis pendaient dans son dos, longs et élégants, et, de l’autre main, elle attrapa son verre, et trinqua.

« À ta nature vampirique, alors, ma belle... Et à notre clan. »

Puis elle but plusieurs gorgées, savourant ce nectar ancestral.

Un bain de lune nue sur un transat à boire un verre de sang. C’était quelque chose de très simple et clame. Sa la détendait et l’aidé à évacué de la journée où son cerveau était toujours en effervescence. Après que Mélinda lui est montré sa façon de savouré la morsure en faisant jouir la personne, Décatis avait décidé montrer à Mélinda ses bain de lune.

Mélinda après avoir observé se rituel, se dénuda à son tour. Sa robe se défaisant toute seule, conçut surement pour ça. Vue ses activité, c’était bien plus pratique en effet. Une fois nue à son tour, Mélinda ne pris pas le second transat, mais viens s’assoir sur elle la chevauchant avant de prendre son verre et venir trinquer avec elle.

-A notre clan.

Oui Décatis avait rejoint son clan, espérant pouvoir profiter de ressource dans le but de retrouvé sa fille. L’argent, elle en avait que faire, déjà car elle n’en manquait pas du tout profitant d’une fortune durement gagner par ses talents, puis c’était pas le plus important. Puis Mélinda allait l’aider à mieux apprivoiser ça nature obtenue de façon sauvage. Jamais elle n’avait demandé à devenir un vampire et c’était en commettant le même genre d’erreur qui avait donné naissance à sa fille qu’elle était devenue ainsi. Bien sur elle ne regrettait pas d’avoir donné naissance, loin de là, alors peut être qu’elle pourrait aussi ne pas regretter d’être une créature de la nuit.

-Toi aussi la lumière de la lune te va bien, tu resplendis presque autant que moi.

Bien sur elle dit ça en plaisantant, la vantardise sur sa beauté n’était pas vraiment quelque chose qui la caractérisait d’habitude.

Mélinda et Décatis se connaissaient de plus en plus. Elles étaient maintenant des sœurs, et, théoriquement, Mélinda n’avait plus aucun secret pour elle. Nue, elle s’installait sensuellement sur son corps. Elle savait que Décatis attendait beaucoup d’elle. Le sang de Mélinda allait devoir circuler dans ses veines, afin de pouvoir la soigner. Mélinda voulait notamment l’aider à pouvoir mieux accepter le soleil, mais elle doutait d’y arriver. Son sang risquait surtout d’être rejeté par celui de Décatis. Mais, au-delà de ça, Mélinda l’aidait surtout à accepter pleinement sa nature. Sa main caressa doucement le visage de la femme, son pouce glissant sur ses lèvres, puis elle se pencha vers elle, et embrassa tendrement Décatis, plaquant ses lèvres contre les siennes. Elle frotta sensuellement son corps nu contre le sien pendant plusieurs secondes, savourant les magnifiques lèvres de la femme.

La vampire rompit ensuite le baiser, et lui sourit encore.

« Disons que je resplendis au moins autant que toi, petite cachottière... » glissa-t-elle en lui pinçant doucement un sein.

Elle se retourna ensuite, et observa les reflets de la lune.

« Tu sais, quand j’étais encore une humaine, je voyais parfois la lune depuis ma prison... Il y avait une petite lucarne donnant sur l’extérieur, et je rêvais d’être dehors, de pouvoir sortir de ma prison... »

Mélinda se confiait rarement sur son passé en tant qu’humaine, et elle n’en avait jamais vraiment parlé à Décatis. L’enchanteresse ne devait connaître que les grandes lignes, à savoir qu’elle était venue au monde en provoquant une hémorragie qui avait tué sa mère. Son père, devenu fou de chagrin, avait toujours détesté sa fille, qui avait été enfermée dans un cachot. Qu’elle ait survécu tenait du véritable miracle, et elle s’était finalement vengée en tuant son père. Mélinda avait massacré sa famille humaine, comme si elle avait cherché à renier toute part d’humanité en elle, afin de devenir pleinement une vampire.

Elle laissa passer quelques secondes, caressant encore le corps de Décatis, et s’allongea doucement sur elle, ses seins s’enfonçant moelleusement contre les siens. Elle déposa ensuite une série de baisers sur son cou.

« Je crois que c’est pour ça, tu sais... Que je me colle autant aux gens, que j’aime autant le sexe. J’ai passé mon enfance à être privée d’amour, c’est terrible pour un enfant. Et, maintenant, je peux enfin avoir une famille... Avec des gens comme toi. »

Une telle déclaration donna évidemment lieu à un nouveau baiser, plus long encore que le précédent. Avec Mélinda, le sexe était quelque chose de très naturel, tant c’était ancré en elle, marqué dans sa peau.

« Mais, dis-moi... Pourquoi m’avoir invité au clair de lune comme ça ? Était-ce juste pour me montrer tes bains de lune ? Ou y-a-t-il autre chose ? »

Peut-être que oui, peut-être que non... Elle ne le saurait pas tant qu’elle ne l’avait pas demandé !

Décatis se laissait beigner dans la lumière de la lune. Elle ne savait pas si c’était lié au fait d’être une vampire ou non, mais sa lumière avait tendance à renforcé sa magie, son corps et à l’apaisé. Pour autant, elle savait aussi que la lumière de la lune avait un effet similaire sur les sorcières. Certain de leur sortilège était si couteux en magie qu’il ne pouvait même être qu’effectuer à la lumière de la Lune. Alors es qu’elle était touchée de cette façon ou par le fait d’être une créature nocturne ?

La venue de Mélinda était aussi un peu un teste pour ça, elle voulait observer si elle était touchée de la même façon qu’elle et à première vue non. Son potentiel magique endormie restait le même. En tout cas le potentiel sensuel de Mélinda était belle et biens là. Nue contre son corps, elle se frottait, la caressé, l’embrassé, tout ça restait soft et un simple petit jeu de séduction, enfin pour l’instant.

Surement par l’ambiance apaisé qui flottait entre les deux, Mélinda vient même à parler de vie humaine, un passé dur et qui montrait qu’elle avait vécue des choses difficiles. Décatis-lui aurais bien parler du sien. Mais son passé humain était simple, sans grande difficulté et dans l’amour de sa famille. Son génie lui avait apporté quelque petite misère plus jeune, mais rien de bien méchant.

-C’est possible en effet, un besoin d’être attacher au gens pour ne plus te retrouvé seule. Je pense qu’a se niveau là tu as parfaitement réussi.

Elle lui fit un sourire, se laissant embrasser. Se comportement ne la dérangeait pas du tout. De toute façon Décatis était célibataire, même s’il y avait sa relation avec Juliette qui restait encore difficile à classé dans une catégorie.

-Non, il n’y pas d’autre raison. Je voulais juste te montrer comment moi je savoir le sang depuis ma transformation. Bien sur au début j’ai tenté de m’en passer complétement.  Mais j’ai vite compris que ce n’était pas possible. J’ai tenté de me soigner, car je sais qu’il des façons de redevenir humain. Mais aucun n’était dans mes cordes. Puis j’ai opté pour mes bagues qui me fessait redevenir qu’à moitié humaine. Juste de quoi avoir le maximum des deux côté positif.

« Oui, tes bagues... »

Distraitement, machinalement, Mélinda caressa les doigts de Décatis, titillant ses bagues. Après avoir accepté sa nature vampirique, Décatis avait fait évoluer ses bagues, et, en se rapprochant du clan Warren, Mélinda lui avait expliqué qu’elle pouvait commander des gemmes enchantées par la magie rose, pour mieux torturer sexuellement sa belle Juliette, mais aussi pour améliorer ses performances sexuelles. Après tout, elle n’avait plus besoin de bagues visant à restreindre ses capacités vampiriques, et Mélinda s’efforçait de travailler sur son vampirisme pour améliorer sa résistance aux rayonnements ultraviolets. Elle tripota donc ses bagues, et sourit en voyant l’une briller en rose, et déposa même un baiser dessus.

« Samara a fait du beau travail, hein ? La magie rose est un domaine de prédilection pour elle, et tes bagues sont très simples à enchanter... »

C’était Mélinda qui avait tenu à ce qu’elle change ses bagues. En réalité, il y avait très peu intérêt à restreindre ses capacités vampiriques. Mélinda se pencha ensuite vers elle, délaissant sa main, et posa les siennes sur son corps, remontant jusqu’à son cou, tout en venant l’embrasser à nouveau. Elle se montrait sensuelle, magnifique avec la lumière de l’astre lunaire qui se reflétait sur son corps. Son baiser se prolongea pendant plusieurs secondes, avant qu’elle ne se relève encore, en souriant. Avec Mélinda, Décatis savait que tout pouvait virer au sexe en quelques secondes. Très perverse, la vampire était aussi joueuse et incroyablement gourmande. Pour le dire simplement, elle adorait le sexe.

Mélinda sourit encore.

« Pour le reste, tu as raison... Mais ce n’est pas que par peur de la solitude, tu sais. Je suis devenue esclavagiste par nécessité. On ne me croit pas, mais, à l’origine, quand j’ai récupéré la maison, je voulais la détruire, et affranchir les esclaves. Ce sont eux qui ont refusé, car ils ne voulaient pas finir sous les ordres de démons et d’esclavagistes cruels. Ils savaient d’où je venais, et que je ne serais jamais inutilement cruelle avec eux. Je crois que je les voyais un peu comme ma famille... Quand j’étais humaine, ces esclaves m’avaient protégé, soigné, aidé, nourri, allaité... Je ne pouvais pas les laisser partir. »

C’était l’exacte vérité. Elle était devenue esclavagiste par nécessité, et s’était avérée diablement douée. Elle observa encore les gemmes, et réfléchit un peu, une idée perverse commençant à perler dans son esprit :

« Est-ce que tu crois que ça marcherait sur moi ? Si tu tentais d’influer mes hormones pour faire sortir mon phallus, et me donner une trique de tous les diables, tu y arriverais ? »

Le sexe, encore et toujours, l’arlésienne de Mélinda...

Décatis regarda les bagues offertes par Mélinda. Bien sur elles étaient pas mal, mais Décatis aurais put faire même elle-même, voir plus personnalisé. Mais elle les avait acceptés par sympathie et par se qu’elle savait que leur créatrice était aussi une puissante mage. Mélinda n’était pas une experte en magie et Décatis avait l’impression qu’elle la sous estimait.  Ce n’était pas bien grave, tout ça partait d’une bonne attention après tout.

-Allons Mélinda, c’est par se que je suis une enchanteresse, que j’ai besoin de magie ou d’objet pour tout. Pour t’excité mon corps simple suffit.

Dans de douces caresses de ses mains Décatis commença à son tour à la chauffé, venant sensuellement frotter ses jambes contre les siennes. Après tout deux femmes nue l’une sur l’autre, il y avait combien de chance que ça ne termine pas ainsi ? Enfin pour deux femmes, attiré par le sexe et les femmes bien sûr.

-Tu sais dans ma boutique, j’ai pas mal d’objet magique crée pour le sexe. Dans ton harem tu en as aussi bien sûr, mais es que tu aimerais en profité pour tester quelque un ?

Peut-être bien que Mélinda avait tendance à materner Décatis, ce qui expliquait l’impression qu’elle pouvait donner de mésestimer les capacités de Décatis... Une logique surprenante, vu la différence de gabarit. Mais, en réalité, il fallait se rappeler les problèmes que Décatis avait eu à accepter sa nature vampirique. Mélinda l’aidait beaucoup en ce sens, en utilisant ses talents et ceux de son clan pour que Décatis accepte sa nature profonde. Le fait est qu’avec ses connaissances magiques, Décatis était apte à utiliser la magie rouge, ce qui, à terme, pouvait faire d’elle une puissante vampire. Les vampires maîtrisant la magie rouge, la magie du sang, étaient en effet réputés et dangereux. Samara avait souvent répété à Mélinda que les mages-vampires étaient impressionnants. En manipulant leur sang, ils modifiaient leurs capacités de combat, mais leurs talents ne s’arrêtaient pas là. Ces mages pouvaient aussi manipuler le sang des autres, et, par ce biais, les séduire, les envoûter. Il existait de grands mages vampiriques qui avaient su galvaniser par ce biais des foules entières. Et, vu les talents de Décatis à maîtriser les enchantements d’objet, Mélinda aurait eu tort de ne pas se lancer dans cette voie-là.

Mais, pour l’heure, ce fut toute autre chose qui les motiva. Avec leurs corps nus, les deux femmes s’attiraient mutuellement, et Mélinda sentit les mains de Décatis remonter sur son corps, appuyant sur ses hanches, glissant sur sa peau, griffant doucement sa chair, tout en lui proposant d’utiliser les jouets que la femme avait dans sa boutique. Un frisson traversa le corps de Mélinda, qui s’en mordilla doucement les lèvres. Elle se pencha à nouveau vers la femme, et l’embrassa doucement sur les lèvres, avant de mordiller sa lèvre inférieure, tirant joyeusement dessus.

« Ma foi, je serais bien folle de refuser... »

Elle lui sourit donc, une lueur malicieuse perlant dans ses beaux yeux verts.

« Montre-moi ta collection, Décatis, et... »

Tout en se relevant, elle attrapa l’une des mains de Décatis, et l’embrassa sur la paume, l’observant encore.

« Tu sais, je repense à tes séances avec Juliette, et... Peut-être bien que j’aimerais être à sa place ce soir. Tu t’en penses capable ? De réussir à me dominer ? À dresser l’orgueilleuse Mélinda Warren ? »

La vampire ne faisait pas ce genre de propositions à n’importe qui... Mais Décatis était après tout sa sœur vampirique. À elle, Mélinda pouvait confier certains de ses fantasmes les plus inavouables... Comme celui d’être dominée par une personne talentueuse et autoritaire. Et elle voyait très bien Décatis dans ce rôle, a fortiori avec l’aide de ses objets. Il lui tardait donc de voir ce que Décatis lui réservait !

Se moment entre les deux femmes avait réveiller chez elle une certaine envie. Décatis avait alors proposé à Mélinda de lui faire découvrir certaine de ses marchandises. Des objets enchantés pour le sexe et le plaisir. Dans son ancienne boutique, elle en avait peu, mais depuis sont arrivé à Ashnard, la demande c’était voulut bien plus forte et Décatis avait dû s’adapté.

Mélinda se montra intéressé et proposa alors quelque chose à son tour. Décatis trouva sa demande complétement inattendue. Mélinda souhaitait se soumettre à elle. Es qu’elle voulait juger ses talents de dominatrice ? Voir comment elle se comportait en intimité avec Juliette ? Ou tout simplement une envie d’être soumise ? En tout cas l’idée n’était pas pour lui déplaire.

-Très bien Mélinda.

Décatis se leva après se baise main et cette demande, lui caressant la joue elle lui fit alors un sourire. Elle lui montra une de ses bagues venant l’effleurer du doigt. La bague se mis alors à luire un faible instant.

-Tu ne prendra pas la place de Juliette, notre relation est trop spéciale. Mais je veux bien faire de toi ma soumise. Mais il va falloir jouer le jeu. M’appartenir jusqu’à demain matin minimum. 

Venant de la porte qui permet de venir sur cette terrasse, un petit scarabée d’or arriva portant une petite valise. Le scarabée était un automate magique crée de toute pièce, manipulé par la bague. Une sorte de familier pour les non initié à la magie ou qui veulent s’économisé. La beauté et la précision de sa création était égale à ses performances. Décatis ouvrit la petite valise qui contenait un collier de soumise. Ce dernier était un peu vieux et on voyait qu’il avait déjà servie, mais qu’il avait était parfaitement conservé.

-Tu vois Mélinda se collier fut le mien à une époque. Quand un de mes amants m’a initié. Même si j’ai vite appris que j’était plus fait pour dominer. Mais j’ai appris en étant moi-même soumise. Tu vas donc porter mon collier jusqu’à demain.

Décatis approcha le collier du cou de Mélinda quand elle lui referma cette dernier s’endormi instantanément. Décatis l’avait enchanté et avait déjà idée de quoi faire avec Mélinda… Elle la retrappa dans ses bras pour la transporté.

Quelque minute plus tard, Mélinda ouvrit les yeux. Elle était dans la salle spécial du magasin, son petit donjon personnel assise sur le grand lit. Elle n’était plus nue et plus libre non plus. Décatis se trouvait debout à côté d’elle les bras croisé. Elle aussi n’était plus nue.

-Bienvenue dans mon donjon Mélinda. Je me suis permise de t’enfiler une de mes tenue. Tu es magnifique comme ça tu sais ?