À quatre pattes devant Tessia, Alice était aux ordres de sa Maîtresse, comme une bonne petite esclave, comme si la servitude était quelque chose de chimiquement insérée dans son corps, enfoncée bien profondément dans son organisme. Belle et autoritaire, experte dans le domaine du sexe, Tessia avait clairement toutes les qualités requises pour être une bonne Maîtresse. Alice était sous le charme, et elle savait que Tessia n’en avait pas encore fini avec elle. Elle lui présenta ainsi une nouvelle tenue à enfiler, plus appropriée, selon elle, aux circonstances. Une tenue très simple, en trois éléments :
- Un collier en cuir avec un grelot, , une espèce de petite cloche qui sonnait quand on marchait, et qu’on avait plutôt l’habitude de voir autour d’animaux domestiques ;
- De longs gants noirs en latex ;
- Des collants noirs en latex.
Et c’est tout, ce que sa Maîtresse précisa bien. Alice acquiesça lentement, tandis que sa Maîtresse demandait à l’ordinateur de lancer une musique, qui ne tarda pas à défiler. La Princesse se releva alors, et, les joues toujours rouges, en l’absence d’indications lui disant d’aller à un endroit précis, choisit de se déshabiller en direct. Il ne lui fallut qu’une vingtaine de secondes pour finir toute nue, et elle résista à la tentation de cacher son sexe. Tessia pourrait ainsi voir qu’il était parfaitement épilé, une chose que Cirillia lui avait appris et que Mélinda avait confirmé. Avant elles, Alice n’avait jamais songé à prendre soin de sa féminité, ayant toujours peur de tout ce qui, de près ou de loin, pouvait s’approcher de cette petite fente.
Alice aperçut une fiole d’un liquide lubrifiant à côté, et s’en empara. Le latex était une texture très collante, et, avant de s’en enfiler, il était souvent conseillé d’appliquer sur les portions du corps visées une lotion, qui aurait simplement pour but de lisser les poils, et ainsi de faciliter la pose du latex. Ainsi, pendant une minute, sous les yeux de Tessia, toute nue, Alice se frotta, s’appliquant. Être nue devant Tessia ne semblait guère la déranger outre mesure. La jeune Princesse, naïve, et jadis sexuellement innocente, avait maintenant évolué. En un sens, elle était toujours innocente, car elle n’avait toujours pas totalement conscience de tout ce que le sexe impliquait. Elle couchait pour cela très facilement avec les autres, car, dans sa tête, le sexe n’était rien de plus, fondamentalement, qu’une manière de se prouver une affection mutuelle et sincère.
La Princesse finit donc par attraper les gants, et commença par les mes enfiler. Elle tira sur ces derniers, se pinçant les lèvres, en sentant le latex glisser contre sa peau, puis venir l’épouser. Alice s’amusa ensuite à fermer les poings, à faire crisser ce latex, et, une fois les deux gants mis, se caressa les lèvres avec ses doigts noirâtres. Que c’était agréable ! Elle savourait ce goût, mais, alors qu’elle commençait à se mordiller les doigts, Alice préféra songer à quelque chose de plus productif, et s’assit sur le sol, puis entreprit, ensuite, d’enfiler les collants. Ce n’était pas facile, car les collants se tortillaient, et, sans sa lotion, elle se serait probablement faite très mal ! Néanmoins, soucieuse de plaire bien comme il faut à sa Maîtresse, Alice s’appliquait, et réussit ainsi à tirer sur les deux collants, puis les relâcha.
La première fois que Mélinda lui avait fait enfiler du latex, Alice avait eu l’impression d’étouffer, tant cette tenue collait et serrait au corps. Avec le temps, elle avait compris que c’était justement là toute la force du latex… Et c’était très joli à voir. Il ne restait maintenant plus que le collier, qu’elle attrapa, avant de le regarder pendant quelques secondes. Elle papillonnait des yeux, en sentant une sourde et profonde excitation pointer en elle.
*
Ce spectacle devrait m’horrifier, mais, en réalité, il ne contribue qu’à m’enchanter…*
Avait-elle un problème ? Excitée comme une puce, elle devait retenir les tremblements nerveux de son corps, et enfila autour de son cou le collier demandé. Ceci ne lui prit que quelques secondes, et elle se tint ensuite devant sa Maîtresse, les joues rouges, habillée comme la femme l’avait demandé, serrant ses mains à plusieurs reprises.
«
Co… Comment me… Me trouvez-vous, Maî… Maîtresse ? » s’enquit-elle ensuite.