Alice n’était pas au bout de ses peines, ce qu’elle savait pertinemment. Après les coups de martinet, Tessia n’allait pas s’arrêter là. Elle avait laissé le corps de la jeune Princesse en feu, et entreprit de continuer à l’abîmer. N’ayant pas de yeux, Alice devait se laisser aller, et posa sa main dans la menotte. Elle se retrouva ainsi, assise sur ses genoux, ses bras à gauche et à droite, tendus à l’extrême contre le lit. Une position de plus en plus précaire, et Tesia n’en avait pas encore fini. Alice couina et gémit quand elle sentit Tessia s’attaquer à sa bouche. Bien entendu, elle se laissa faire. De toute manière, même si elle avait voulu la repousser, elle en aurait été incapable. Son corps continuait encore à doucement frémir des multiples coups qu’elle avait reçu. Elle sentit un bâillon sur ses lèvres, et crut initialement à un gag ball... Mais c’était, en réalité, une machinerie plus complexe. La Princesse sentit une sorte d’anneau de latex autour de ses lèvres, un instrument qu’elle avait déjà vu chez Mélinda, et qui permettait d’enchaîner sans arrêt les fellations. Était-ce ça que Maîtresse Tessia comptait lui faire, maintenant ? Violer sa belle petite bouche, enchaîner les gorges profondes ? La Princesse soupirait longuement, et cligna des yeux sous son masque. Non... Non, ce n’était pas aussi simple, car elle sentait des chaînettes pointer le long de cet anneau, et les mains de Tessia tirèrent dessus.
Elle les rapprocha de ses seins, et, en sentant le contact froid des chaînes sur sa peau chaude, Alice gémit à nouveau :
« Hnnnn... !! »
Que pouvait-elle faire d’autre ? Vaincue, elle était soumise à cette dernière, et elle sentit des pinces se refermer sur ses tétons. Alice redressa la tête en couinant... Et gémit en réalisant que chaque mouvement de sa tête influait sur ses seins, car, à chaque fois qu’elle remuait, les chaînes bougeaient en harmonie. La Princesse soupirait, encore et encore, serrant ses mains, retenant son souffle, et essayant de se calmer. Ne pas bouger la tête, c’était pour elle une sacrée épreuve, et elle admirait l’ingéniosité de la Maîtresse, les talents de la belle femme. Elle la torturait joyeusement, et elle sentit Tessia se déplacer à nouveau dans son dos, après l’ »avoir bien attaché, terminant le travail par une pince sur son nez.
Alice visualisait sa position. Ce genre d’instruments destinés à bloquer les sens étaient fréquents chez Mélinda, qui se fournissait auprès des boutiques tekhanes. Sur la question du sexe comme sur celle des nouvelles technologies, Tekhos était une civilisation très avancée. Est-ce que Tessia se fournissait aussi là-bas ? C’était peu probable, dans la mesure où peu de Terriens connaissaient l’existence de Terra... Mais, si Alice s’en fiait à sa théorie, celle selon laquelle Mélinda ne l’avait pas envoyé ici sans raison... De fait, vu le traitement que Tessia lui infligeait, et où elles en étaient rendues, Alice se persuadait que cette femme était une associée de Mélinda, peut-être même l’une de ses prostituées, et que tout cela était un jeu orchestré par son amie vampirique. Alice se trompait, bien sûr, mais elle n’avait jamais prétendu avoir la science infuse.
Saucissonnée comme ça, chacun des attouchements de Tessia était amplifié, et, quand la femme s’attaqua à ses fesses, on put l’entendre gémir et soupirer à loisir. Elle se tortillait d’avant en arrière, chose d’autant plus horrible que chaque déplacement trop subit de sa tête faisait souffrir ses seins. La femme continuait à soupirer, longuement, puis gémit à nouveau quand elle sentit un long appendice s’enfoncer dans son sexe.
« Hnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn... !! »
Qu’est-ce que c’était que ce truc? La tête de Tessia était contre son corps... Mais ce truc en elle était trop long pour être sa langue. En fait, cette membrane visqueuse ressemblait à un tentacule... Ce qui, définitivement, entérina l’idée que Tessia n’était pas une simple humaine... La Princesse soupira longuement, en se tortillant. La femme qui s’attaquait à elle était terriblement douée, et, vu son état, Alice n’allait pas pouvoir lui résister longtemps. En soupirant, encore et encore, et en continuant à se tortiller, elle sentit l’orgasme pointer.
Lorsque ce dernier arriva, sa tête partit en arrière, et elle gémit plus longuement, yeux clos, en sentant le plaisir remonter. Sa tête ainsi redressée, ses seins se relevèrent également, lui faisant mal, renforçant son plaisir... Et sa mouille, elle, explosa dans la bouche de Tessia.
« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa... !! » se contentait de soupirer Alice, à défaut de pouvoir véritablement faire autre chose.