Elle a un sérieux problème. Nymphomanie, Stockholm délirant ou une psychose bien déplacée, Siegfried ne sait pas quoi penser d'elle, et de cette envie pressante d'être maltraitée. Serait-elle un genre d'esclave ultime ? La dernière chose qu'il aurait besoin dans sa vie, la seule qui ne le laissera pas dans une palpable insatisfaction ? Étrangement, ça y ressemble, et jusque là, il n'a été déçu que par ses insolences. Mais il lui pardonne, encore, il lui pardonne tout elle n'est esclave que depuis peu. Mais il l'a dit : Elle est trop rapide, trop vive. C'est là où son mental déconne.
Et il suit. Parce que si elle est dérangée, lui aussi, voire plus. Comment peut-il décemment résister à cette somptueuse créature qui ne désire que lui, de toute façon ? Elle fait tout pour qu'il baisse ses défenses, parlant sa langue qu'il chérit et regrette, s'exprimant avec la dévotion qu'il impose, désirant qu'il défoule sur elle toute la violence dont il déborde et qu'il cherche à purger.... L'appelant par son prénom. Anton, Anton. Et ça lui ramène ses vieux souvenirs. Pourquoi... pourquoi est-il si faible face à ça ? Il se maudit d'avoir envie de la prendre, là, maintenant, et la maudit d'être aussi parfaite.
C'est la question de la perfection qui se pose d'ailleurs. Doit-il cé...
Une pause. Il saisit son poignet pour l'arrêter. Retirer la ceinture et la laisser choir à terre. Réfléchir.
Doit-il céder parce qu'elle sait éveiller son désir ? Sa libido assez expensive le fait aisément décoller au quart de tour, mais Scarlett sait jouer de tout ce qui lui plaît pour apparaître devant lui comme l'amante idéale. Lui qui pensait il y a quelques secondes la condamner à une longue abstinence, le voilà qui déjà renie cette résolution et pense aux mille façons de lui faire mal, de manière vive ou durable, piquante ou profonde, douce ou marquante. Il connaît parfaitement ce tremblement dans ses mains, trahissant son envie de se vider vite et avec rage, comme pour tuer une bête féroce, et laisser le temps défiler n'arrange rien : Ne s'est-il passé que deux secondes depuis qu'il l'a stoppée qu'il a l'impression qu'elle le regarde de ces yeux suppliants depuis des heures, et que son effort s'essouffle malgré sa force surhumaine.
Le corps d'Akina échoue au sol, emporté par l'élan d'une passion qui submerge le SS. Il se rend compte, alors qu'elle a le cul sur le plancher, qu'il n'a pas fini de peser le pour et le contre, que des questions restent en suspens, sur le mérite, la bienséance, la résistance, la tempérance et tout un tas d'autres choses dont il n'a plus rien à battre, parce qu'il veut juste la sauter jusqu'à ce que mort s'ensuive, d'un côté ou de l'autre, et plutôt que de la faire ronger un os comme il l'avait prévu, il lui fera bouffer sa queue.
Brutalement. Elle devra ouvrir les lèvres en grand pour prendre ce qu'il lui donne, un morceau de chair loin d'être tendre, plongeant dans sa bouche pour y progresser avec férocité. C'est pas encore ce soir qu'elle aura de sa part un peu de tendresse. Sa queue s'enfonce en elle, la traitant plus mal encore qu'il le ferait avec sa chatte, brise ses résistances pour goûter à sa gorge, compressant sa langue sans pitié, envahie qu'elle est de sa présence trop imposante. Remuant du bassin en tenant fermement sa chevelure, elle n'a d'autre choix que de subir, servir ce Maître qui ne la désire que trop, après tout c'est de sa faute s'il bande autant, s'il rage autant, elle doit faire face comme une brave soldate, encaissant ses grands coups de reins qui manquent de la faire vomir à plusieurs reprises. Et si elle renvoyait pour de bon ? Pas grave. Il continuerait quand même. Il n'a pas les moyens moraux, actuellement, de s'accorder un peu de tenue.
-Si tu n'es pas capable de résister, comment peux-tu prétendre être ma chienne... Tu dois tenir bon jusqu'au bout, petite pute.
Parce qu'il y va durement, plus dur qu'il ne l'a jamais été avec elle, et si un brin de conscience devait innocemment traîner par-là à cet instant, même Siegfried se trouverait trop brutal. Comme à son habitude, la barbare fellation forcée n'est interrompue que pour la laisser brièvement respirer, entrecoupant ces courts moments de calme par quelques claques bien senties. Il ne la ménage pas, à aucun moment, et si pauses il y a, c'est juste pour s'assurer de sa survie. Comme à la plage, avec l'eau. Contrainte à suivre son tortionnaire lorsqu'il bouge, la voilà tête coincée contre le plan de travail et le corps du monstre qui en profite pour la maintenir en étau et la martyriser un peu plus. Il lui dit de se détendre et l'insulte dans le même temps, murmure qu'elle n'est jamais plus belle qu'à ses genoux, puis lui assène une claque de nouveau. Cou enserré, cruauté éprouvée, cheveux tirés, et il s'enfonce d'un coup sec une énième fois, plus loin qu'il n'ait jamais été, serrant les dents pour ne pas exploser dans un orgasme déchirant.
Sa respiration sera coupée par un soudain grognement. Les fourmillements l'envahissent. Echec critique, il n'aura pas su se retenir, finalement. Un premier jet injecté directement dans la gorge de sa soumise, sans lui laisser le temps de savourer. Les quelques secondes passées empalée doivent lui apparaître comme le dernier supplice, encore plus lorsqu'elle le sent gonfler, et se vider en elle. Pour les salves suivantes, il sera clément, et sort brusquement pour couvrir son visage de sa baronnique semence. Même pas le courage d'y mettre les mains : Il s'épand en désordre, secoué par le plaisir, obligé de se tenir sur le marbre pour ne pas tomber.
L'ouragan passé, Siegfried reprend son souffle. Il la regarde enfin, avec de vrais yeux, pas ceux voilés par l'irascible désir, mais ceux de son Maître, aimant et aimé.
« Scarlett », voudrait-il lui dire avec amour, mais le rôle de bourreau l'en empêche.
-Ne bouge pas.
Pas intérêt. Il referme vaguement son pantalon, disparaît, revient.
Une cravache en main.
Noire, fine, tout en cuir, le bout plat au bout. Certains officiers en avaient d'un autre genre, lui, avant la guerre, n'en a jamais tenu autrement que pour contrôler un cheval. Oui, le prussien dresse et monte des bêtes désobéissantes, et c'est ainsi qu'elle sera traitée.
Prise par la nuque, elle est allongée sur le plan de travail vide. La culotte est saisie et baissée, ni trop sèchement ni trop tendrement. Il avait commencé à se saisir de la ceinture, mais abandonne celle-ci à côté d'Akina pour chercher le sac qu'elle a abandonné dans sa chambre. Il trouve dedans son collier. Jackpot. Un autre tiroir sera au passage fouillé. Revenu vers elle, il colle son bassin où sa turgescence gonflée s'insinue entre ses fesses malgré le tissu qui les sépare.
-Pour la première fois, c'est moi qui te le met, ma chienne.
Il est descendu d'un ton. Il faut croire que la première purge l'a adoucit. Il ne sera pourtant pas délicat quand il lui mettra, serrant jusqu'au cran le plus oppressant, le dernier encore supportable. L'anneau à l'avant trouvera son utilité quand il y clipsera une petite attache. La voilà attachée à une laisse, que son Maître tire d'ailleurs.
Il se recule, relève sa robe avec l'extrémité de la cravache, caressant ensuite ses fesses avec.
-Il est d'usage de commencer doucement.
Une première frappe. La douleur est vive, mais pas désagréable.
-Le problème étant... que cet objet a vite tendance a faire plus mal qu'il ne le devrait.
La deuxième frappe, sur l'autre fesse, horriblement proche du centre de son entrecuisse, est plus douloureuse encore.
-Regarde-moi.
Alors qu'elle tourne la tête vers lui, la cravache se pose sur sa joue.
-Je veux que tu retiennes cette leçon. Que tu sois en désaccord avec moi, soit ; mais tu ne me touche pas ainsi. Tu es l'esclave et l'objet et je suis ton Maître et propriétaire. Répète.
Et après qu'elle ait ainsi déposé près du cadavre de son honneur gisant à terre cette profession de foi, elle se prendra une violente claque de la part du jonc synthétique, faisant gicler au passage quelques gouttes de son foutre qu'il s'y trouvait. Ces mêmes éclaboussures iront se nicher dans sa chatte quand le germanique fouettera son entrejambe rendu disponible par cette outrancière position.
La laisse est tirée plus que de raison, elle n'a d'autre choix que de se redresser, mais est immédiatement mise à terre. Le genou appuyé sur sa nuque lui fait signe de poser sa tête au sol, sous peine de quoi il devra la forcer. Aidé par la badine, la robe remonte, puis glissera toute seule sur ses reins. Ses mots seront ponctués par des coups de fouet très espacés parsemant ses cuisses et son cul.
-Regarde-toi, belle petite salope. Ton cul m'appelle. Tu es dans la position de la parfaite petite chienne, réduite à être un sac à foutre à ma disposition. Je pourrais t'attacher ainsi et me servir de toi comme simple orifice à défoncer. Je te nourrirais pour te garder en vie, ma femelle en chaleur, et tu ne serviras qu'à être baisée, encore et encore.
Finis de lui faire mal, la cravache s'insinue entre ses lèvres, caressant avec malice ses chairs mises à nu. Le cuir se tord et fond à sa chaleur, et d'une simple pression, il pourrait la pénétrer avec cet objet pourtant peu réservé à ça. Notons au passage que la laisse est toujours tenue.
-Je ne t'ai pas encore pardonné.
Le prochain coup sera aussi inattendu que cruel, puisque la cravache frappe sa chatte avec une puissance trop imposante pour le fragile organe. Il attend quelques secondes, qu'elle ressente toutes les sensations que ça lui procure, la douleur, le plaisir si elle a de la chance, l'évanouissement progressif du désagréable picotement, et peut-être l'envie d'en prendre encore.
Ce qu'il fait. Clac, le délicat minou une nouvelle fois châtié Le mal par le mal. Il récidive les caresses, mais cette fois-ci, il les réserve pour son nadir, cajôlé par le cuir rendu humide, où il simule là-aussi une nécessité de pénétration.
-Si tu jouis, petite pute, j'en reviens à ma punition première : Te priver de sexe pendant trois mois.
Est-ce que ça l'excite autant que les menaces de mort, hm ? En tout cas, il la sent plus que réceptive, et espère que ce n'est pas qu'une illusion de son propre désir. Akina, dans ce pesant silence, entend sa braguette descendre une nouvelle fois, et son sexe ressortir.
La cravache la fesse encore, et cette fois-ci, le baron y met de la force. Même pas besoin de grands mouvements, la fermeté du poignet suffit pour brûler sa peau d'inclémence et de tyrannie. Il prend son temps entre chaque coup, lui laissant apprécier ce traitement, pleinement. Après tout, c'est elle qui l'a choisi, non ?
-Tu as envie que je te prenne, maintenant. Tu as mal aux genoux, ta gorge est douloureuse, et ton cul est en feu, dans tous les sens du terme. Tu t'en fous qu'Ekaterina entre, ton père, Kenneth, tu veux juste que je te baise. Tu dois vénérer ma queue, et plus encore, mes orgasmes. Ils sont désormais ton unique raison de vivre.
On ne saura pas si c'est un ordre ou une constatation d'Akina, mais dans tous les cas, le ton impérieux semble la contraindre à devoir penser ainsi, coûte que coûte.
Il abandonne enfin son arme, mais pas n'importe où : Entre les dents de la belle métisse, la privant de tourner la tête, l'obligeant à serrer la mâchoire, et accessoirement à baver. Que lui fera-t-il si elle la laisse tomber ? Ensuite, la ceinture est reprise, et tandis qu'il s'agenouille derrière elle, il saisit ses deux poignets pour les enfermer entre le cuir. Boucle refermée rageusement dans un trou qui ne devrait pas se trouver là, mais qui y est pourtant, de sorte que ses mains soient complètement bloquées dans son dos.
-Quel trou vais-je prendre... Hmm... Je me sens d'humeur à t'enculer, ma jolie putain...
En guise de menace à une sodomie brutale et sans préliminaire, son gland caresse l'anus qui lui semble destiné, puis glisse au dernier moment pour pénétrer son sexe. Il aura été clément – enfin, si l'on peut dire ça ainsi, puisqu'elle est privée d'orgasme. Tirant sur la laisse d'un côté et la ceinture de l'autre, Siegfried n'aura aucun scrupule à lui casser salement le bassin avec toute l'âpreté qui caractérise les déments de son genre, névrosé de la violence qui cherche désespérément à éteindre le feu de folie qui le consume chaque jour par l'acte sexuel sous sa forme la plus primaire.
Et l'acte durera. Durera autant qu'il le voudra. Après son orgasme passé, il est tranquille pour un moment.
-Je ne jouierai que lorsque tu le mériteras assez. J'ai tout mon temps.