L'allemand avait beau être un Übermensch, avoir bravé les affres du temps, l'abattement des défaites, l'administration et la justice qui le traquent, les sentiments & les émotions, il ne peut être complètement imperméable à la vérité. Et chaque mot qu'elle prononçait en plus lui en énonçait une nouvelle : Elle savait trop de chose qu'elle ne devrait pas savoir, et même, qu'elle ne pourrait pas savoir. La mention de Panni a déjà bien ouvert la brèche lorsqu'il s'en est rendu compte, mais... Tout à coup, la Kommerzbank, et les questions qu'elle lui en a posé. Il semble abasourdi. Quelque chose ne tourne pas rond. Le fait qu'elle ait envie de lui, qu'elle brûle pour son corps, en rajoute à son trouble, et il ne parvient pas à recoller les morceaux des zones d'ombre qu'elle laisse.
-Tu n'étais pas là en 40... Je m'en souviendrais...
Il se surprend à avoir mal à la tête. Côté gauche, avant. Ce n'est pas normal chez lui. Peut-être est-ce le manque. Et il a envie de la sauter, salement, mais il veut sa vérité, il veut comprendre les zones d'ombre qu'elle laisse.
Prise par les cheveux et par une hanche, elle est soulevée comme une poupée et jetée sur le lit. Il file vers sa valise et en sort l'une des petites boîtes de métal. Garrot rapide tenu avec les dents. Serrage de poing. La veine basilique, particulièrement apparente aujourd'hui, aura la faveur de l'aiguille. Garrot lâché. Le produit froid coule jusqu'à la dernière goutte. Il retire la seringue à usage unique, la range tout en agitant le bras. Ses pensées commencent à jouer aux montagnes russes. C'est moralement douloureux, et contrairement à toute attente, son mal de tête s'aggrave.
Il n'a pas envie d'attendre plus longtemps. D'une commode, il extrait une arme, un M1911 assez classique. Il murmure qu'il le remettra là où il l'a trouvé, en bas, demain, avant que le grand-père ne s'en aperçoive. Et lui colle rageusement sur la tempe.
-Tu me caches quelque chose. Je déteste... que l'on me cache... quelque chose. Pourquoi la banque ? Pourquoi l'uniforme !? Toi, parle ! Quel bordel ? Où as-tu fais le tapin, sale petite pute !? Tu as vendu ton cul en mon absence et...
Sa tête tape affreusement, et il ne se contrôle plus. La glissière de l'arme fait un aller-retour, et le canon atterrit dans la bouche d'Akina. Il lui hurle de sucer, sans se rendre compte que toute la maison pourrait l'entendre. Heureusement que le vieux s'est éloigné.
Et elle obéit, même si elle doit en pleurer. Il éloigne l'arme, appuyant à l'intérieur de sa joue de sorte qu'elle le suive docilement. Elle est contrainte d'accompagner le mouvement de l'arme jusqu'à aller au sol, à genoux, où elle doit continuer de s'occuper du canon pendant qu'il frotte ses yeux, tente de remettre en place ses émotions. Ca ne veut pas. L'injection lui paraît plus violente qu'à l'accoutumée. Pourtant il n'a pas changé sa dose. Et sa tête refuse de redescendre de son bad trip habituel. Il répète un mot en allemand, un juron vieillot qu'elle n'a jamais entendu auparavant. Il fini par la libérer de la menace, et s'agenouille.
-La vérité. Dis-moi où tu as appris tout ça.
-Mein Herr...
Elle se prend une claque. Il ne lésine pas sur la force du coup, tant et si bien qu'elle tombe à terre. Il la fait se relever par les cheveux, sans considération aucune.
-LA VERITE !!
-Je dis la vérité !
Une nouvelle claque. Elle n'a pas le temps d'atterrir au sol qu'il la rattrape de nouveau par les cheveux, et la remet en place. L'arme est de nouveau collée sur son front. De l'autre main, il défait sa ceinture, et sort sa queue massive, dont l'érection est boostée par ses hormones dont l'effet secondaire peine toujours à disparaître. Voilà qui remplacera dans sa bouche l'arme. Il fourre l'engin entre ses lèvres, et usera de sa tête rageusement comme si il cherchait à la blesser.
-Fais-moi jouir, salope, ou je te bute... tu verras si je ne peux pas faire les deux à la fois... Je continuerais d'user ton cadavre pour me satisfaire, je pourrais t'étranger jusqu'à la mort et ne pas m'arrêter de te baiser pour autant... Suce, putain !
Il veut qu'elle s'étouffe, qu'elle s'étrangle avec, et ne lésine pas sur la haine pour lui faire comprendre. Maintes fois, il s'enfonce jusqu'à ce que son nez touche son aine, d'un coup sec, lui fait tenir quelques secondes, la recule un bon coup, lui fait croire qu'elle peut respirer, et recommence. Le manège dure une bonne vingtaine de fois, pire qu'une torture par l'eau, jusqu'à ce qu'il fasse glisser d'un trait sa ceinture hors des attaches de son pantalon. Il vient s'asseoir au bord du lit, elle doit le suivre, queue en bouche, et il peut ainsi contempler son cul de sa hauteur, qu'il lui ordonne de lever pendant qu'il joue avec sa gorge. Il passe ainsi aux coups de fouet. D'abord, la ceinture est simplement pliée en deux, pour frapper son dos notamment. Puis il la laisse s'étendre. Elle voit la boucle qui pend. Elle peut avoir peur. Le prochain coup claque sur son cul, lui lacère au passage la peau. Le métal est impardonnable. Et il recommence. Ses reins prennent. C'est pire. Le seul avantage, c'est qu'occupé à la frapper, il a arrêter de lui bourrer sauvagement la gorge, et c'est visiblement à elle de s'en occuper. En bonne chose avilie, elle continue de donner des coups de tête, de langue, cajole sa queue vénérée pendant qu'il décharge tout ce qu'il a par les coups. Et un troisième. Le centre de son cul a pris violemment, mais sa chatte a été frappée par incidence. Le plaisir sourd, couvert par une atroce douleur. Et il recommence, sur son dos cette fois-ci.
-Je vais tellement te marquer que plus personne ne paiera pour t'avoir... de peur d'atteindre à ma propriété... MA PROPRIETE !!
Le dernier coup vaudra tous les autres tant l'impact est brutal. Ses fesses n'ont jamais fait aussi mal, se dira-t-elle sans doute – mais elle aura du mal à comparer efficacement. Il murmure quelques mots en allemand dont elle ne comprends que la moitié « Ich », « Dir », « Schlecht »... Et elle sent désormais la ceinture entourer son cou, il serre un bon coup de sorte qu'elle n'est plus le moindre souffle, fais passer le cuir sous sa propre fesse pour tirer dessus et la faire s'enfoncer sur lui. À la faveur d'une ultime caresse de sa langue sur la base de son vit, il jouit avec abondance, déchargeant son foutre à même sa gorge un long moment. Elle tente d'avaler, mais tous les éléments contraires l'empêchent de maîtriser ses muscles. Elle a envie de vomir, mais la queue semble vouloir descendre et les mécanismes de sa gorge cherchent à faire de même. C'est par un effort surhumain qu'elle ne mord pas, et qu'elle ne s'évanouit pas. Mais l'air lui manque, et ses pensées se troublent sévèrement. C'est à ce moment-là qu'il lui donne du lest, recule sa tête, et la jette en arrière.
Elle s'écroule au sol, tousse comme une damnée, crachant au passage sur le sol de grandes traînées de sperme qui remontent sans peine. Siegfried serait sans doute déçu, contrit de voir ça, mais il a d'autres choses à penser. Sa tête, qui avait commencé à le lâcher un peu, revient à la charge avec les battements sourds. La main posée sur son crâne, il serre les dents.
Akina est sans force, mais il compte la solliciter encore. En se relevant, il reprend sa ceinture par l'extrémité et tire dessus en déambulant dans la pièce. La pauvrette est traînée par le cou, doit tenter d'accompagner l'allemand avec ses bras et ses jambes pour ne pas étouffer de nouveau, mais il ne lui laisse pas le temps de se dresser correctement sur ses quatre pattes. Elle parvient à ramper néanmoins, voudrait le supplier malgré sa mâchoire douloureuse.
Il reste concentré sur son mal de crâne. La balade échouera au même endroit qu'elle a commencé. Il tombe sur les petites flaques de foutre et de salive qu'elle a laissé. Il la regarde.
-Comment as-tu pu gâcher ça...
D'abord, il lui arrache sa culotte, en deux coups, le tissu ayant montré résistance. C'est avec le vêtement qu'il éponge quelque peu les fluides, et lui fourre la boule souillée dans la bouche. Ensuite, il lui plaque la gueule dans ce qui reste de tâches, la joue baignant dedans. Enfin, il se déshabille définitivement, et soulève sa croupe pour prendre immédiatement sa chatte, comme un animal pressé. Elle perdra au passage ses derniers vêtements.
Dans ses gestes, il ne lésine pas. La ceinture est détachée de son cou, mais c'est pour mieux lui mettre dans la bouche, entre les dents, comme un mors, qu'il utilise pour la faire se redresser. Il lui faut tendre la main pour récupérer le flingue, abandonné sur le lit, et il lui met dans la nuque.
-Tu ne me diras pas toujours pas la vérité, pas vrai, sale petite chienne ? Tu préfères être baisée... Tu as intérêt à jouir, à jouir tout ce que tu as, parce que c'est la dernière fois que je te laisse prendre ton plaisir. La dernière putain de fois, parce que les putes n'ont pas le droit au plaisir, les putes servent de trou, c'est ce que tu es, mon sale petit sac à foutre ! Regarde-toi !
Il la baise comme jamais il ne l'a fait, bourrant son con jusqu'à la terrasser une fois, deux fois, trois fois, relâche tantôt la ceinture pour la fesser brutalement, tantôt l'arme pour prendre ses cheveux à la place. Il la gifle, et essuie les saletés de sa main sur son corps, ses seins, comme une vulgaire serpillière, il frappera d'ailleurs sa poitrine entre deux pressions dessus. Il usera même du flingue pour simuler une pénétration anale, collant le canon entre son cul pour le presser à maintes reprises, comme si il cherchait à la sodomiser avec. Ce sera d'ailleurs le sujet de ses attentions prochaines : Sortant sa queue après un bon moment dans la chaleur de sa chatte, il cherchera à pénétrer son fondement. Devant une légère résistance, il devra y coller ses doigts préalablement fourrés à l'avant pour faciliter l'entrée. Après, seulement, tel le Hun aux portes de Rome, il enfoncera l'entrée de ce qu'il estime être une place à envahir et détruire. Réceptacle de ses mauvais sentiments, son cul sera soumis aux mêmes traitements.
Pour jouir une seconde fois, il s'enfoncera au dernière moment dans sa matrice de femme. Lui injectant au plus profond sa semence germanique.
Il la relâche. Le mal de tête s'est atténué, mais ses pulsions immorales peinent à se taire.
Il lui ordonne de tout manger, jusqu'à la dernière goutte : D'abord, ce qu'elle a craché de sa fellation et qui reste au sol. De l'autre, ce qu'elle a expulsé de son con, qu'elle n'a pu retenir. Double festin pendant que lui la contemple, et retrouve son érection.
Un craquement du plancher le fait sursauter. Akina ne l'a peut-être pas perçu, mais lui voit ses sens décuplés dans cet état instable qui ne dure habituellement pas plus de deux minutes. C'est justement parce que ça dure que ça devient difficilement supportable, tant il se sent agressé de toute part par ses sensations. Il se précipite à la porte, l'ouvre. Il voit Lorenz, qui écoutait à la porte. Il tente de bafouiller des excuses, mais il est saisi de force, fait asseoir sur un siège dans un coin de la pièce. Il avait déjà la queue en main.
-Branle-toi, ou je te tue.
Et quand l'allemand ordonne, on ne refuse pas.
Il a envie de la prendre encore, alors il la saisit par les cheveux et l'allonge sur le lit, face à lui. Un oreiller sur sa tronche, pour l'étouffer, ou une autre raison, peu importe. Les jambes sont écartées. Il la prend, la baise. Tout aussi sauvagement qu'auparavant. Il n'hésite pas à frapper ses seins, alterner entre les caresses de son clitoris et les frappes dessus. En lui faisant bien plier les jambes sur le buste, il reprend son cul, les deux mains sur ses genoux. Il n'a aucune pitié pour elle.
Sa tête bat encore. L'oreiller dégage. À la faveur de l'arme volée collée sous sa mâchoire, il la fait monter sur lui. À son tour d'être mise à contribution, malgré tout ce qu'il a pu déjà lui mettre. Elle commence naturellement à enfoncer son con dessus, et il ne lui refuse pas. Il a toujours cette ceinture en main, pour la tenir en respect, ainsi qu'une corde de pendu avec lequel il la menacerait. Elle mettra tout son cœur à l'ouvrage pour le satisfaire, malgré la présence d'un employé du grand-père qui mate son cul en train de danser sur le bassin de Siegfried – et même, l'idée la fait redoubler d'ardeur. Il lui fait remarquer qu'elle se complaît à se montrer, la traite de traînée qu'on ne peut pas racheter, la frappe quelque peu, et lui ordonne de se retourner. Il veut qu'elle le chevauche par le cul, et il veut pouvoir le voir. Elle devra s'exécuter malgré la fatigue et le plaisir qui la sonne. Elle s'appuiera d'abord sur le sol pour se faire, heureuse de se montrer ainsi à son Maître, pour qu'il la contemple. Elle jette quelques oeillades au sexe de Lorenz qui se branle énergiquement, sans pudeur. L'idée qu'il s'excite sur elle parce que son propriétaire l'a ordonné la fait décoller. Elle n'est qu'un objet dont il offre la vue aux autres à sa guise, y compris quand il l'avilie.
Elle est ensuite prise par la bouche, quatre doigts fourrés dedans, pour la faire revenir contre lui. Elle doit s'allonger sur le corps de son Maître, dos à lui, et continuer à maltraiter son propre fondement avec la queue infatigable de ce dernier. Elle ondule tant mieux que mal, et pour l'aider, elle n'a que ses doigts à sucer, ainsi que le flingue dont le canon insinue ses premiers centimètres avec douleur dans sa chatte, les doigts frottant au passage sur sa perle.
Il se sent venir, encore. Il ordonne à Lorenz de jouir au sol, et il ordonne à Akina de bien le regarder. Le serviteur se retenait, attendait sans doute le moment propice, et s'exécute sans réfléchir. Elle voit, de sa queue, jaillir les jets de foutre qui viennent bassement s'écraser sur le plancher. L'allemand lui murmure de l'imaginer à sa place, en train de se branler en pensant à elle, comme il le fait souvent, prétend-il. Cela fait quelques minutes déjà que son sérum a laissé passé ses effets, et sa migraine a disparu, mais il continue de se montrer violent, parce qu'il sait qu'elle adore ça. En guise de final, il la fait mettre à terre, ceinture tenue par la même main qui la menace de son arme, tandis qu'il se branle de l'autre.
-Touche-toi et jouis pendant que je te recouvre.
Debout, il arrose finalement son corps, son magnifique corps nu de déesse, et sa face, maculés de son désir une dernière fois. Il menace une dernière fois l'employé, soulignant bien que si il en reparle, que ce soit à elle, à lui, ou à Abraham, il l'abat, et le congédie. Il interdit à son esclave de se laver d'une quelconque manière. Elle dormira ainsi, sale, courbaturée, abattue. Il reste assis un long moment sur le lit pendant qu'elle est assignée au sol. Il a envie d'elle, encore. Le produit SS fonctionne à plein régime. Il ne sait pas pourquoi, mais il se sent invincible. Un bon quart d'heure plus tard, après qu'elle ait eu le droit de s'allonger près de lui, et qu'ils se soient embrassés et caressés comme de jeunes amants, sa queue aura repris de sa vigueur. Il désirera reprendre son con, face à elle, en l'embrassant tendrement, et ne tardera pas à jouir une nouvelle fois, offrant à son orgasme la faveur de ses lèvres, lui permettant ainsi de profiter pleinement d'une nouvelle fournée de foutre toute chaude, extraite à la source, comme la bonne chienne dévouée et affamée qu'elle était le méritait.
Il est réveillé à cinq heures du matin. Des lumières, dehors. Il se lève difficilement et regarde au-dehors. Des mouvements. Deux jeeps garées au loin. Des mouvements particuliers se font apercevoir. Il distingue clairement des armes dans les mains des arrivants. Il croit reconnaître des uniformes qu'il n'a pas vu depuis longtemps : Ceux des soldats américains, en 1945. Ceux qu'on ne fait plus depuis longtemps. Leurs fusils sont d'ailleurs des Thomson, des Garand, autant d'armes qui ne se trouvent plus dans les arsenaux.
Une lumière est soudain braquée sur la maison.
-Von Königsberg ! On sait que tu es là !
Il s'est vite planqué sur le côté de la fenêtre. Akina commence à se lever, apeurée : Il lui fait signer d'aller chercher l'arme, et de rester baissée.
-Rend-toi ! Tu dois répondre de tes crimes !
-C'est quoi ce bordel !?
Ca c'est le vieux Abraham qui se lève, et, évidemment, il a son fusil en main. Ils échangent quelques mots. Enfin... Les soldats tentent, tandis que l'ancêtre leur dit de déguerpir de sa propriété.
Siegfried enfile juste son pantalon, demande à ce qu'elle lui lance sa ceinture, qu'il met en vitesse. Les mots fusent, puis les balles. Par réflexe, il se couche, mais les tirs ne sont pas dirigés vers lui, mais vers l'entrée de la maison.
-Donnerwetter... T'as intérêt à te trouver une arme. Tu restes derrière moi. Tu vas où je te dis, tu tires où je te dis.
Il faut s'échapper de la maison en vitesse. Sortis de la chambre, ils vont vers les escaliers, et constatent que les américains commencent à entrer. En descendant quelques marches, il les tient à vue. Il continue de progresser vers le rez-de-chaussée, sur le côté, et balance quelques cacahuètes dans le tas. Juste de quoi en abattre deux trois, et leur faire changer d'avis. Il attrape Akina par le poignet pour la tirer vers l'intérieur de la maison, tandis que les fusils crachent sur la façade de la demeure. Une fois dans la cuisine, la métisse lui montre des munitions qui traînent dans un tiroir. Il en charge ses poches.
-Bon. Tu vas devoir trouver les autres sorties, voir s'ils n'ont pas complètement entouré la maison. Je vais les distraire un peu pendant ce temps-là. Attend-moi.
Il sort de la pièce, ira jusqu'à une fenêtre, dont il ouvre brutalement le store. L'effet est immédiat : Les américains tirent à foison dessus. Lui rampe déjà vers la porte, à quelques mètres, et profite qu'elle soit grande ouverte pour leur vider un chargeur sur la tronche. Au passage, il verra le corps d'Abraham, juste à ses pieds. Paix à son âme.
Alors qu'il cherche à retourner vers la cuisine, un américain débarque et lui colle une rafale dans le dos. Siegfried s'écroule au sol, et a encore le temps de se retourner pour cribler son corps du chargeur frais qu'il vient d'insérer dans son flingue. Il entend les autres arriver. Il n'a pas la force de se relever.
-Fuis, Akina, putain !
Fuir ? Oui, pourquoi pas... Ou se battre. C'est l'histoire de la vie de Siegfried, de fuir. Depuis 1945, il n'a cessé. Devrait-elle seulement emprunter ce chemin ? Laisser le corps de son fiancée à l'armée ? Oui, c'est probablement ce qu'elle a de plus sûr à faire. Ca a réussi à l'allemand : Toujours tout laisser derrière soi, sans se retourner.s