La résistance exemplaire de cette femme était maintenant inutile, et artificielle. La petite teigne continuait à se débattre, continuant toujours à éprouver, en vain, ses sangles et ses nœuds. Elle n’avait pas spécialement tort quand elle pensait que Natalia avait déjà tué des personnes, et, si elle avait pu lui en parler, la Beauty lui aurait expliqué qu’elle avait déjà torturé à mort bien des individus peu recommandables. À leur manière, les Beauties défendaient une certaine forme de la justice. Leur père n’avait jamais prétendu vouloir faire le mal, et elles n’avaient jamais considéré ce qu’elles faisaient comme répréhensible. Certes, Natalia avait capturé cette femme, mais il fallait remettre les choses dans son contexte. C’était Sese qui avait cherché à l’attaquer dans la banque. Natalia n’avait fait que se défendre, et profitait maintenant de sa victoire. Et puis, ce n’était pas comme si elle torturait cette femme. La manière dont la lycéenne se débattait aurait pu laisser entendre qu’elle était forcée, mais Natalia réagissait comme n’importe quel violeur sûr de son coup : au fond d’elle-même, Sese était ravie. La manière dont son intimité s’humidifiait en était la preuve.
Elle ne pourrait pas se défaire de ses liens, mais elle continuait à insister, ce qui irritait Natalia... Parce qu’elle risquait de se faire mal, de s’irriter la peau. La Beauty se redressa alors, interrompant son cunnilingus, puis se pencha vers son visage, levant ses mains pour serrer celles de la femme. Malgré son corps frêle, Natalia avait une sacrée poigne, et elle serra les mains de Sese, tout en la regardant, s’allongeant généreusement sur elle.
« Tout ce que tu vas gagner à forcer sur tes liens, ma chérie, c’est t’irriter la peau. Ses sangles sont solides, elles ont été prévues pour immobiliser des personnes bien plus corpulentes que toi. Cesse de te débattre, mon amour, et profite de ce moment que je t’offre. »
Comme pour la rassurer, Natalia l’embrassa sur le front, tendrement, puis la libéra, et retourna ensuite entre ses cuisses. Évidemment, Sese n’avait pas vraiment le choix, et était forcée de subir ça. Natalia aurait pu se remettre en cause, et comprendre les raisons de la colère de la femme, mais elle ne raisonnait tout simplement pas comme elle. La Beauty avait grandi en se méfiant de la liberté, car elle avait souffert des excès de cette dernière. Toute sa famille avait été massacrée par des gens qui l’auraient également tué, si elle n’avait pas été secourue par celui qu’elle considérait comme son père. Son père, précisément, lui avait dit que la liberté était un mirage, et qu’il fallait forcer les gens, les contraindre à accepter ce qui est moralement juste. Toute proportion gardée, c’était ce que Natalia était en train de faire.
Elle embrassa le sexe de Sese, puis posa chacune de ses mains sur ses fesses, s’appuyant dessus, et fourra sa langue dans son intimité, recommençant son cunnilingus. La pauvre lycéenne n’avait eu aucune chance contre elle. Elle était sa délicieuse prisonnière, et Natalia comptait bien prendre soin d’elle. Sa langue s’enfouit en elle, léchant ses parois internes, remuant dans son corps, jusqu’à atteindre son clitoris, qu’elle se mit à presser avec sa langue. Natalia avait déjà fourré sa langue dans les intimités des autres Beauties, et elle savait comment y faire. Il fallait atteindre le clitoris, et appuyer sur le bouton. Elle soupirait silencieusement en s’appliquant, n’oubliant cependant pas d’utiliser ses mains, serrant les fesses de la femme, les écartant l’une de l’autre, ses doigts remuant dessus.
Sa langue s’enfonçait dans le corps de la femme, glissant dessus, remuant, remontant, puis redescendant à nouveau. Elle se faisait plaisir, et ne lâchait rien, s’acharnant sur le clitoris, y revenant toujours, respirant par le nez.
Elle attendait que Sese se mouille pour goûter à sa cyprine.