L’endurance exceptionnelle de cette femme incita Natalia à balancer la seringue sur le sol, et à sourire. Elle n’était pas aveugle au fou rire qui s’échappa du corps de Sese, un rire étranglé et retenu par le gag ball. Cette femme ne méritait pas qu’on lui facilite la vie. Natalia allait tout simplement continuer à lui faire l’amour, à lui caresser, jusqu’à ce qu’elle finisse par lâcher, par céder prise, et par s’abandonner. Natalia ne désespérait pas d’y arriver, étant aussi têtue que Sese. Allongée sous elle, la lycéenne continuait à se défendre, dans la mesure de ses moyens. Elle continuait à se battre contre Natalia, comme à la banque, sans réfléchir une seule seconde, se contentant simplement de se battre parce qu’il fallait le faire, parce qu’elle était une adolescente têtue. La Beauty était impressionnée, certes, mais pas au point de la laisser partir si facilement. Oh que non ! Natalia allait prendre tout son temps avec elle, voilà tout. Elle était patiente, et ce corps était suffisamment beau pour qu’elle puisse prendre le temps de le savourer.
« Je vois..., finit-elle par dire. Tu n’as pas envie de jouer... Très bien, très bien. C’est un choix que je respecte, Sese... Mais ça ne m’empêchera pas d’aller jusqu’au bout. Je t’ai battu à la régulière, ma chérie, sans user de mon armure. C’est le tribut des vainqueurs... Et tu aimeras ça, de toute manière, même si tu as envie de te convaincre du contraire. »
Qu’elle fasse sa rebelle ou pas ne changerait rien. Natalia prendrait son pied, et, de fait, elle le prenait déjà. Elle craqua ses doigts, et se pencha à nouveau en avant, pour déshabiller pleinement sa jeune pensionnaire. Elle récupéra une paire de ciseaux, et la fit glisser le long du corps de Sese, un sourire sur le coin des lèvres. Le contact froid du métal glissa contre le menton de Sese, fila entre ses seins, titillant la chaîne qui pinçait ses tétons. Elle continua à descendre, joueuse, curieuse, caressant le ventre de la femme, filant le long de son nombril, pour finalement atteindre sa minijupe.
Un sourire joueur sur le coin des lèvres, Natalia entreprit alors de le couper, depuis le bas. Elle serra les plis du tissu, et coupa, tranchant, remuant les ciseaux, remontant du bas vers le haut. C’était une main experte qui tranchait. Quand elle ouvrait les ciseaux, le bout tranchant heurtait la peau chaude de Sese, mais, à aucun moment, Natalia ne la coupa. Elle découpa la minijupe, puis tira pour l’écarter, et la jeta au loin, avant de regarder cette intimité offerte.
« Hum... Petite coquine, tu prends soin de toi... »
Sese s’épilait, ce qui n’était pas anodin. Natalia sourit à nouveau, et se pencha vers le bassin de sa partenaire, avant de le renifler, et d’embrasser son sexe, posant ses lèvres sur ses lèvres intimes, mais sans la pénétrer. Elle la renifla ensuite, de manière exagérée, son nez glissant contre sa fente. L’idée était d’intimider sa partenaire, de lui rappeler qu’elle était là, qu’elle la contrôlait, et qu’elle ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin.
Natalia lécha alors son intimité, glissant le long de sa peau, mais évitant toujours de s’introduire dans cette délicate fente rose. Elle voulait encore jouer un peu avec Sese, accroître sa nervosité... Et peut-être aussi l’exciter un peu.
« Tu sens délicieusement bon, ma chérie ! » s’exclama alors Natalia, avec un sourire ravi sur le coin des lèvres.