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[FINI] D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

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Shiroi Nakami

E.S.P.er

[FINI] D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

mardi 29 avril 2014, 16:03:01

Shiroi devait se l'avouer. Il avait peur. Non pas d'obéir aux ordres de son maître, non cela il savait que c'était sa place, mais de ce que cela signifiait. Bien sûr le jeune homme ignorait tout de la situation économique de l'établissement dans lequel il travaillait, et de fait sa situation présente ne pouvait avoir qu'une signification. Si son maître le vendait c'était qu'il n'était pas satisfait de lui, pourtant il n'était pas redescendu dans les caves très souvent ces derniers temps, et si la simple pensée des ténèbres lui causa un frisson tout le long du dos il demeurait focalisé sur ce qui allait lui arriver... Vendu... Tout d’abord il ne s'en était pas inquiété, car après tout c'était aussi le terme qui était employé des fois lorsqu'un client louait ses services, mais lorsqu'un des esclaves à côté del ui lui avait expliqué cela en détail il fut consterné... Certes il semblait ne pas être le seul dont le maître semblait avoir été mécontent, mais cela n'apaisait nullement l'amertume qu'il éprouvait quant à cela, persuadé d'avoir mal agi, mais ignorant en quoi.

Pensivement il retraça comment les événements s'étaient déroulés. Comme souvent  lorsqu'il n'était ps sollicité la nuit il s'était réveillé de lui même à l'aube, et s'était vêtu de sa tenue de travail, un haut résille et moulant et un short court, tout deux noirs, mais avant même qu'il ne rejoigne la grand salle pour déduire les clients qui y seraient présents le maître l'avait interpellé, puis lui avait passé un collier ornée de pierre noir, de l'obsidienne, autour du cou. ce dernier ressemblait à celui qui lui faisait arborer certains clients en fonctions de leurs fantasmes, et Shiroi s'était tout simplement attendu dans un premier temps à une réservation sur sa personne, le matière ne lui en disant pas un mot. Ce ne fut qu'une fois mené à une pièce vaste mais à l'hygiène douteuse et où étaient déjà présent une dizaine d'esclave du bordel, tous parqués comme des animaux... Le maître l'y avait poussé sans ménagement et depuis il y attendait, ayant simplement interrogé un peu ses congénères pour en savoir plus.

Il était désormais à l'écart, la plupart des autres esclaves ne l'avait jamais vraiment apprécié, car si au bordel ceux qui étaient libres avaient des fois pris ce travail par choix, et affectionnaient le jeune homme qu'était Shiroi, il n’était nul autre esclave dans cet établissement qui appréciait ce qui lui était désormais imposé. De fait Shiroi était vu par eux comme une vermine un lèche botte et sa satisfaction permanente de sa condition et sa candeur n'avaient nullement contribué à son intégration... Mais comme à son habitude le jeune homme ne s’était pas soucié de cela, tant que son maître étai content...Et même son amertume à l’idée de sa vente finit par s’effacer, se disant que c'était simplement la volonté de son possesseur et qu'il devait l’exécuter, et le regard levé vers le plafond, d'où filtrait un peu de lumière il entonna une petite comptine.

Et il laissa son esprit simplet être emporté par cette dernière. ainsi il ne vit pas le temps s'écoulait, ne prêtait pas attention aux protestations et gémissements de ses semblables... Il manqua même de peu de ne pas se relever quand l’ordre lui en fut donné alors que la porte s'ouvrait. D'autres restèrent au sol dans la cellule protestant, le claquement du fouet eut tôt fait de les remettre sur pied. Premier à s'être présenté, Shiroi fut ainsi celui en tête de la file qui fut formé, la chaîne pendant à leur collier étant accroché à celle de l'esclave les devançant.

Et ce fut ainsi qu'ils quittèrent le bordel, par la porte de derrière afin de ne pas effrayer les clients. Le maître ouvrait la marche, tenant la chaîne  de Shiroi, qu'il n'eut guère besoin de tirer le jeune homme suivant docilement son rythme, et entraînant les autres à sa suite. Néanmoins l'esclave gardait la tête relevé contrairement à ses congénères. Confiné la majorité du temps dan le bordel il savourait chacune de ses sorties, contemplant toujours avec émerveillement les façades des bâtisses, et manifestant une curiosité encore plus grande face à ce qu'il voyait pour la première fois. néanmoins un coup de cravache à l'épaule apaisa sa curiosité. Le maître paraissait tendu, nerveux, et le comportement de Shiroi n’était pas approprié pour ce qu'il comptait faire, et il le lui faisait comprendre.

Ils arrivèrent ainsi jusqu'au marché aux esclaves, le soleil était haut dans le ciel, l'heure à laquelle il y avait le plus d'acheteurs potentiels, réunis devant l'estrade où les lots les plus divers et variés étaient présentés, les acheteurs faisant monter les prix à grands renforts d'enchères, certains rivalisant même pour un esclave juste afin de mener une lutte "civique" avec un concurrent. Les derniers lots présents étaient en train d'être vendu, ce qui signifiait qu'à peine arrivés, Shiroi et ses camarades seraient mis en vente par lot ou un par un. Pour sa part l'esclave s'appliqua à garder le regard baissé, cette posture semblant satisfaire son maître, alors qu'ils longeaient la foule pour passer derrière l'estrade à laquelle ils monteraient en étant présentés aux potentiels acheteurs... Et alors le maître s'adressa à Shiroi.

"...Tu passeras le premier, alors tu as intérêt à faire bonne figure. Aujourd'hui je me sépare de toi, mais déçois moi et je te le ferai payer ! Je n'ai pas passer 21 ans  à t'engraisser pour que tu me déçoives maintenant. Le vendeur va te présenter et tu vas te mettre à genoux face aux acheteurs, essaye de les exciter, s’ils demandent à te voir sous un autre angle tu t’exécutes, s'ils veulent t'examiner fait de même ! Si tu fais de ton mieux peut être trouveras tu mieux que moi, mais j'en doute"

Il eut un petit rire cruel en tapotant la joue de son esclave. Ce dernier n'y réagit même pas, il y sourit même, il en avait l'habitude et se contentait de  hoche la tête pour signifier à son maître qu'il ferait de son mieux. Il ne tarda pas à être détaché du reste de la file et un brusque bourrade dans le dos lui fit comprendre qu'il devait monter sur l'estrade, ce qu'il fit s'avançant avec souplesse sur l'estrade regardant brièvement la foule amassée à ses pieds, se demandant lequel deviendrait son nouveau maître...et un peu angoissé à cette idée.

En effet en dépit des divers clients il avait toujours eu qu'un seul et unique maître de toute sa vie et bien qu'on lui avait appris qu'il pourrait en avoir d'autres cette idée l'inquiétait, bien qu'il lui adresserait la même loyauté...  Néanmoins il s'agenouilla comme il lui avait été dit faisant face à la foule, la chaîne de son collier pendant sur ses cuisses alors qu'il affichait un léger sourire et qu’un regard qu'il avait su emplir d'un faux désir fixait un point au loin, afin de ne pas offusquer les maîtres potentiels en les fixants mais aussi aviver leur envie...

"Le lot n°72 est constitué d'un seul esclave, mâle, âgé de 21 ans,  doté d'une pigmentation capillaire bleu naturel, il appartient à l’établissement "Luxure carmine" et ce depuis sa naissance, il a été ainsi formé aux plaisir de la chair depuis longtemps et possède une grande expérience dans le domaine. Qui plus est élevé dans ce but depuis toujours, il fait preuve d'une grande docilité et vous obéira en tout ! Enfin dernière détails, mais pas des moindres, il s'agit d'un Esper ! Mise à prix 35 000 pièce d'or ! Qui prend  à ce prix?"

Une main se leva pour prendre à ce prix, que Shiroi ne vit pas, puis une voix se fit entendre demandant  à ce que l'esclave se relève et se tourne afin de pouvoir l'estimer de dos, ce que Shiroi fit avec une grande sensualité, s’exécutant tout en se déhanchant légèrement ,s tenue mettant en valeur son corps...Mais peu après une autre voix se fit entendre, moqueuse.

"Lui, un Esper ? Ses parents l'étaient mais ça ne veut rien dire ! On a jamais vu son pouvoir, et les billes d'osbidiennes de son collier ne prouvent rien, hein, l'Esper raté ?"

Shiroi reconnut là la voix d'un de ses anciens clients, un de ceux aux demandes qui meurtrissaient le plus son corps et qui se plaisait à le rabaisser, ce qui ne dérangeait nullement le jeune homme qui se pliait à toutes les exigences...mais i l fut pris au dépourvu par ses propos, ne sachant comment réagir, mais pourtant, presque par automatisme, son corps continua à se mouvoir avec grâce se montrant sous différent angles avant de se remettre à genoux, reprenant son attitude précédente, bien que son souffle était légèrement plus pesant de par l'angoisse qui l'animait, alors qu'à chaque visage qu'il apercevait il se demandait s’il s'agissait là de son nouveau maître ou de sa nouvelle maîtresse.
« Modifié: mardi 10 mars 2015, 19:30:20 par Princesse Alice Korvander »

Mélinda Warren

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Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 1 mercredi 30 avril 2014, 02:16:23

« Combien pour cette neko ?
 -  Comme vous le voyez, Madame, sa dentition est bonne, et son hygiène...
 -  Elle est un peu rebelle, je le concède, mais...
 -  Cet homme fera un parfait gladiateur, oui... Voyez ses muscles, voyez ses cicatrices, n’est-ce pas là le signe d’un guerrier expérimenté ? Il a tué une hydre, saviez-vous ? »

Ce n’était pas la Place du Marché de Nexus, mais la foire aux esclaves d’Ashnard attirait de plus en plus de monde. L’expansion territoriale insatiable de l’Empire y était sûrement pour quelque chose, et on trouvait un choix d’esclaves de plus en plus important en allant à la foire, qu’il s’agisse des guildes esclavagistes éduquant les esclaves depuis des années pour les vendre au prix de fort, ou les chasseurs ayant capturé des Terranides, et les enfermant des cages pour les vendre ensuite à leurs maîtres. Les petits Terranides étaient généralement prostrés dans leur cage, les oreilles basses, un collier en cuir autour du cou, tandis que d’autres, éduqués depuis l’enfance à la servitude, marchaient à quatre pattes en se frottant tendrement contre les jambes de leur éventuel mentor. Il y avait pas mal de stands, notamment des esclavagistes venant des califats ashnardiens. Les marchands proposaient des danseuses exotiques avec des tenues élégantes et sophistiquées. Quelques gardes surveillaient tranquillement la place, qui se tenait à l’orée du Palais Impérial, le Palais étant après tout le cœur de la ville, mais aussi le cœur de l’Empire. On trouvait ainsi des conseillers impériaux, de hauts-fonctionnaires, des militaires... Les plus puissants amenaient leurs intendants à leur place, ces derniers observant scrupuleusement ce qu’on leur avait dit de faire.

Mélinda était là en personne, reconnaissable dans sa robe dorée, et était en train d’inspecter une neko, la câlinant. La belle neko était encore trop jeune pour servir comme prostituée dans son harem, mais Mélinda aurait ainsi le temps de la former. Elle venait souvent lors de la réunion des foires, afin de renflouer son harem et les extensions de ce dernier. Son activité était florissante, et elle commençait à avoir des activités secondaires, notamment auprès de partenaires commerciaux, comme les Karistal, Evangeline, ou encore comme la princesse elfique Lystanill.

« Mraaawww... Rrrrr... Rrrrr…
 -  Vous voyez comme elle est affectueuse ? Elle adore les câlins ! »

Un léger sourire éclaira les lèvres de Mélinda, qui se redressa alors, et commença à négocier le prix avec le marchand. Elle était accompagnée de son avocate, l’une de ses esclaves qui s’appelait Marina, et dont la seule e tunique cliente était sa Maîtresse. La belle Marina s’assurait qu’on ne cherche pas à les rouler, mais le négoce se passa plutôt bien, et Mélinda repartir avec la petite neko, qui avait une laisse autour du cou. Elle continuait encore à ronronner, un sourire épanoui sur les lèvres, heureuse d’avoir une maîtresse. Celle-ci avait été éduquée pour être une parfaite esclave, et, de ce point de vue, elle s’en sortait plutôt bien.

Les emplettes de Mélinda conduisirent cette dernière à une vente aux enchères amiables organisées par un esclavagiste qui rencontrait des problèmes financiers. Comme quoi, l’esclavage n’était pas, contrairement à ce que les préjugés disaient, la source assurée du profit et de la réussite économique. Beaucoup d’entrepreneurs se cassaient aussi la figure, car la concurrence était plutôt acharnée. Un jeune homme était en train d’être vendu, et un certain tintamarre était en train de résonner.

« Il n’a aucun pouvoir magique, c’est de l’escroquerie ! » tempêtait un client.

Le produit était vendu 35 000 pièces d’or, ce qui était une somme extrêmement élevée. Un prix correspondant généralement à un ESPer de première qualité, mais, visiblement, il y avait un problème avec ce dernier. L’esclave semblait docile et soumis, mais il n’avait aucune particularité physique. Nonobstant ses prétendues facultés d’ESPer, Mélinda estimait pouvoir le vendre à 2 000 pièces d’or pour faire une bonne affaire. Les femmes se vendaient toujours à meilleur prix que les hommes.

Mélinda désigna Marina, et l’avocate se rapprocha, puis intervint :

« La loi interdit de vendre un esclave dont les pouvoirs magiques ne sont pas clairement apparents ! Si cet ESPer a des pouvoirs latents, alors il ne peut pas être vendu comme un ESPer. »

C’était aussi simple que ça. L’idée était d’empêcher les arnaques et les escroqueries, comme un esclavagiste vendant un produit à 25 000 pièces d’or en le faisant passer pour un mage ayant des pouvoirs magiques latents, alors que, en réalité, il avait un potentiel magique virtuellement inexistant.

« Je vous le prends 2 000 pièces d’or, intervint Mélinda. Au-delà, il n’y a que les pigeons qui vous le prendront ! »
« Modifié: jeudi 01 mai 2014, 10:47:52 par Mélinda Warren »

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Shiroi Nakami

E.S.P.er

Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 2 mercredi 30 avril 2014, 15:11:21

Face à la plainte du premier client le commissaire priseur répondit que de toute façon quelqu'un avait déjà levé la main et qu'il n’était pas possible de se rétracter. Néanmoins l'agitation croissait au cœur de la foule, certains réclamant à ce que lui soit retiré le collier d'obsidienne pour voir si les accusations portées étaient véridique, d'autres protestant le contraire, disant qu’il serait inconscient que de laisser un esclave même si docile, récupéré ainsi la possibilité d’user de ses pouvoirs. Et sur l'estrade Shiroi commençait à s'inquiéter de toute cette agitation. Il ne comprenait à vrai dire pas tout ce qui se passait, si ce n'était que cela déplaisait sûrement à son maître dont il pouvait entendre les grognements de frustration derrière l'estrade... Mais soudainement le silence se fit quand une voix, une femme, se fit entendre depuis la foule, parlant assez fortement pour couvrir le brouhaha et que ses mots soient clairement compréhensible de tous, même de Shiroi qui comprit ce qu’elle voulait dire. Le vendeur l'avait présenté comme un ESPer alors que son pouvoir  ne s'était jamais manifesté e cela semblait interdit. Son maître s'était il donc trompé ? Une idée qui était incapable d'effleurer l'esprit de Shiroi de par son profond respect pour ce dernier.

Mais justement, suite à cette déclaration le maître lui même de Shiroi monta sur l'esclave et commença à parler à voix basse avec le commissaire priseur, mais de sa position le jeune homme pouvait tout entendre, même s'il ne comprit pas tout.

"Je vous l'avais dit ! Vous m'avez  demandé de m'être un prix de départ trop élevé, si vous en aviez demandé seulement 20 000 cela aurait bien moins éveillés les soupçons."

"Mais j'ai besoin de cet argent ! Si tout mes esclaves se vendent à ce prix je ne vais pas avoir assez pour me renflouer !"

"Ce n'est pas mon problème, vous ne pouvez pas vous rétracter maintenant, à moins de me payer le double et je ne tiens pas à avoir d'ennuis avec la justice."

Alors le maître se tourna vers Shiroi, lui adressant un regard hargneux. Le jeune homme connaissait ces yeux. C'étaient là ceux qu'il affichait quand il allait le frapper, mais il ne le fit pas, au grand soulagement de l'esclave qui ignorait que ce n'était pas l'envie qui lui en manquait, mais la nécessité qui le lui imposait. il ne devait pas se donner davantage en spectacle et ce serait déjà un miracle si quelqu'un lui achetait l'ESPer déficient...

C'est alors qu'une voix s'éleva, familière  pour nombres des individus présents, et la foule s'écarta quelque peu, respectueuse à l'égard de Melinda Warren, et tout aussi craintive. Un maigre sourire vint alors illuminer le visage du maître de Shiroi, malgré les dires sévères de la jeune femme le fait qu'elle achète un de ses esclaves, fusse à un prix aussi bas, sachant qui plus est qu'il était un homme allait contribuer à ses yeux à faire oublier  l'incident. Qui plus est essayer de marchander dans sa position aurait déjà été de la folie, mais ce d’autant plus avec la vampire... Ainsi li les contenta de faire signe au commissaire priseur d'adjuger la vente, ce qu'il fit, avant d'aller saisir la chaîne du collier de Shiroi, qui pour cette fois comprenait très bien ce qui se passait.

Ainsi il fut laissé un passage à travers la foule entre le maître et Melinda, le propriétaire du bordel tirant Shiroi derrière lui jusqu'à finalement arriver devant la vampire, lui tendant la chaîne et prenant brièvement la parole.

"Vous verrez il est très docile...Mets toi à genoux Shiroi..."

Mais le jeune homme n'obéit pas se contentant de garder la tête baissée, le regard rivé au sol, déglutissant juste brièvement, mais gardant le silence, le maître se répéta alors, énervé.

"Tu ne m'as pas entendu! A genoux et reconnaît Melinda comme ta maîtresse."

A nouveau il se retenait de peu de le frapper... Mais cette fois ci Shiroi répondit, d'une voix qui bien que soumise était plutôt jolie, claire et audible, bien qu'un peu hésitante.

"Je... Je n'obéis qu'à ma maîtresse, monsieur."

L'intéressé manqua de s’étrangler face à cette nouvelle humiliation alors que des rires discrets répondaient à la réplique de l'esclave. Néanmoins il ne pouvait clairement plus porter la main sur Shiroi sans offenser Melinda. Il se contenta ainsi d'un juron étouffé avant de tendre la main vers la vampire pour avoir son argent.

Après coups un léger tressaillement parcourut Shiroi qui se demandait s'il avait bien fait de prendre ainsi la parole... Pourtant il connaissait parfaitement les « règles » qu’on lui avait inculqué et il n’avait fait que les appliquer. Certes Son ancien maître n'avait pas encore reçu l'argent sellant la transaction, mais ayant été adjugé Melinda était sa maîtresse et malgré tout ses années de service auprès du propriétaire du "Luxure Carmine"  Il n'avait fait que ce qui lui semblait au mieux... Mais en vérité ce qui lui faisait peur c'était la crainte d'avoir dès le début offenser sa maîtresse.

Après tout elle ne lui avait pas donné la permission de prendre la parole...Et il crut bon d’essayer de se rattraper en disant d'une voix un peu plus forte, gardant la tête baissée.

"Et veuillez me pardonnez, maîtresse, d'avoir pris la parole sans en avoir reçu l'ordre."
« Modifié: jeudi 01 mai 2014, 00:46:37 par Shiroi Nakami »

Mélinda Warren

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Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 3 vendredi 02 mai 2014, 02:50:15

La fortune de Mélinda, son insolence et sa singulière beauté, faisaient d’elle, aussi bien un objet de respect que de convoitise. Même si elle bénéficiait de ristournes fiscales, les impôts qu’elle devait payer à l’Empire étaient relativement élevés, ce qui était le signe qu’elle était fortunée. C’était d’autant plus inacceptable pour certains que les Warren avaient été complètement dépouillés lors de la Guerre Civile. Ils avaient décidé de soutenir le mauvais camp lors de la révolte contre le Roi Cramoisi, et le résultat avait été à la hauteur de leur chute : ils avaient tout perdu. Tout. Des Warren, il ne restait plus que Mélinda et Bran, et le misérable harem que les Warren détenaient à Ashnard. Les Ashnardiens qui avaient chassé l’Empereur Fou avaient choisi de laisser Mélinda à la tête du harem, en espérant que la jeune femme s’écroule, et ne finisse esclave d’un quelconque conseiller impérial. Contre toute attente, Mélinda avait réussi à reconstruire le harem, en faisant maintenant l’un des commerces les plus rentables de la capitale impériale, attirant à lui bon nombre de clients venant de tous les coins de l’Empire. Comble de l’ironie, Mélinda bénéficiait même de la protection d’une partie du Conseil Impérial, d’où les quelques assouplissements fiscaux dont elle avait réussi à bénéficier. La vérité était que Mélinda n’avait jamais aimé son père, et qu’elle ne pouvait qu’être gratifiante envers les Ashnardiens d’avoir pu l’amener à accomplir sa vengeance en le tuant.

Le maître actuel du jeune esclave, qui s’appelait Shiroi, sembla ravir de savoir que c’était elle qui allait l’acquérir. Il lui certifia que le jeune homme serait docile, tandis que la clameur commençait à se calmer. Derrière les jambes gracieuses et pâles de la vampire, la petite neko qu’elle avait acheté commençait à avoir peur, en voyant tous ces regards et tous ces gens autour d’elle, et veillait donc à rester très proche de sa Maîtresse. En attendant, Mélinda avait planté son regard dans celui de Shiroi, tout en se rapprochant de l’estrade. Le jeune homme refusait de s’agenouiller, malgré les ordres de son actuel propriétaire, et lâcha alors, d’une voix douce, mais un peu trébuchante :

« Je... Je n'obéis qu'à ma maîtresse, monsieur. »

Cette phrase, insolente, provoqua l’hilarité de la foule. Mélinda sourit légèrement. Techniquement, comme elle ne l’avait pas encore acheté, Shiroi restait l’esclave de son maître, et, vu que ce dernier s’étranglait dans le dos de l’esclave aux cheveux bleus, il était certain que, si Mélinda ne le prenait pas, il se ferait battre. Sa langue caressa brièvement ses lèvres, alors qu’elle réfléchissait, tout en se rapprochant. Pour les badauds, c’était là une belle animation, et l’occasion de bander un peu en voyant la belle robe de Mélinda Warren, ainsi que sa chevelure interminable. La vampire se plaça ainsi devant Shiroi, qui poursuivit alors, en baissant respectueusement la tête :

« Et veuillez me pardonnez, maîtresse, d'avoir pris la parole sans en avoir reçu l'ordre. »

Comme la plupart des esclaves, Shiroi était nu, avec seulement un vêtement pour cacher la vue de son sexe, et un collier autour du cou. Mélinda réfléchit brièvement, cherchant surtout à ménager le suspens, puis reporta son attention sur l’actuel propriétaire de Shiroi, ce maître ruiné. Un ravissant sourire éclaira alors ses lèvres.

« On me dit que votre négoce est en train de partir à và-l’eau... Qui sait ? Peut-être que l’achat de cet esclave pourra être le début de relations commerciales profitables entre nous deux... »

Comme toutes les entreprises en faillite, celle-ci allait passer par le biais des procédures collectives. Elle était d’ailleurs peut-être déjà en situation de redressement judiciaire, phase préliminaire à la liquidation judiciaire, où le principe était d’essayer d’épurer le passif, dans la limite de ce qui était matériellement possible. Néanmoins, d’autres personnes pouvaient aussi en profiter pour racheter l’entreprise défaillante, et tenter de la remettre sur pied. C’est ce que Mélinda avait fait en rachetant une importante guilde, il y a quelques temps de ça. C’était une chose qu’elle avait pu accomplir grâce à la vente très lucrative de Theorem*, mais rien ne l’interdisait de recommencer à nouveau.

Sa main se tendit vers Shiroi, et elle lui caressa tendrement la joue. Vu l’empressement de ce dernier à l’appeler « Maîtresse », il devait être impatient à l’idée d’être son esclave.

« Agenouille-toi, Shiroi, et lèche-moi les pieds. »

Mélinda portait des sandales dorées à lacets, fines et élégantes, et découvrant ses pieds. Elle regarda ensuite le maître.

« Pour sa docilité, et parce que je suis d’une âme extrêmement généreuse, je vous le prends 2 500 pièces d’ors, offrit alors Mélinda, mais ce sera tout. Pour le reste, n’hésitez pas à prendre rendez-vous chez moi si vous ovulez sauver votre entreprise. »

Elle, de son côté, allait repartir avec deux esclaves.



* : Cf. RP « Vente de biens et services ».

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Shiroi Nakami

E.S.P.er

Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 4 samedi 03 mai 2014, 08:25:46

Le maître s'était simplement attendu à ce que Melinda lui donne son argent et s'en retourne avec l'esclave... mais ne se contentant même pas de simplement sourire face à l'insolence de Shiroi elle s'adressa à lui et lui fit une offre... Et un instant la peur put sel ire dans ses yeux. Pour rien au monde il n'aurait manqué de respect à la vampire, mais il connaissait aussi sa réputation et il savait pertinemment  qu'en cas de marché elle y était toujours gagnante, mais restait  à déterminer si lui aussi le serait, ou bien s'il ne serait qu'un simple pion entre les mains de la vampire et en paierait le prix. Cependant sa situation était telle qu'au vu de la vente minable de Shiroi et bien que les enchères de ses esclaves semblaient se poursuivre un lot de trois terranides étant alors mis en vente, il savait très bien que la recette ne lui permettrait pas de rembourser ses créanciers, et que dans ce cas son sort ne serait de toute façon guère plaisant. Au final il ne répondit pas dans un premier temps à l'acheteuse, se contentant de la regarder tout en réfléchissant, ne prêtant même plus attention à Shiroi.

Ce dernier pour sa part, bien que gardant la tête baissé n'avait pu s'empêcher un large sourire innocent quand il avait constaté que ses mots n'avaient nullement offusqués sa nouvelle maîtresse, d'autant plus qu'il avait commencé à craindre que les cicatrices que lui avaient laissés les punitions qu'il avait subi, difficilement visibles depuis l'estrade, ne la répugne finalement. Sourire qui s’agrandit quand cette dernière passa sa main sur sa joue. Un geste et une attitude douce qui chassèrent les quelques craintes que l'esclave avait à l'idée de changer de maître, et l'amenèrent à obéir sans la moindre hésitation, se mettant à genoux et baissant le visage, les mains à plat au sol pour assurer son appui et le visage face aux pieds de sa maîtresse il commença à les lécher avec douceur, les yeux mi clos, néanmoins il ne s’exécuta pas tel un chien, avide, ou tel un individu qui assouvissait un fantasme. Non sa gestuelle visait à rendre cette simple caresse aussi plaisant que paisible, comme on le lui avait toujours appris, même pour le plus banal des préliminaires.

Et cela ne le gênait nullement elle n'était pas la première à lui demander cela, nombre de ses clients le lui avaient demandé, néanmoins il ne put s’empêcher de constater...Bien qu'appartenant avant à un autre maître ce dernier ne lui avait jamais demandé une chose telle, contrairement à ses clients...Et à sa nouvelle maîtresse. Cette idée lui plu et il s'appliqua d'autant plus, passant sa langue avec douceur et habilité, sans jamais effleurer les sandales afin de ne pas les souiller de sa salive et caressant les zones qu'on lui avait apprise comme étant communément les plus sensibles et agréables à caresser ainsi, bien qu'elles pouvaient varier d'un individu à 'autre... Et bien que lui même ne gagnait rien à cela il aimait cela. Il avait appris à aimer cela, de la simple sensation de la peau sur sa langue au goût qui finissait par emplir sa bouche, mais surtout montait la plus grande des satisfactions, l'idée de plaire à sa maîtresse. Satisfaction et espoir qui s'avéraient d'autant plus douloureux s'il s'avérait que ce n’était pas le cas... Mais quoi qu'il en soit il continua passant d'un pied à l'autre,  alternant, en attendant que sa maîtresse lui dise d'arrêter.

Et peu après le propriétaire de "Luxure carmine" se décida enfin à prendre la parole, prenant l'argent que lui tendait la vampire... Mais lui rendant 500 pièces d'or.

"Je vous remercie pour votre générosité, et je prendrai rendez vous avec vous dès que cette affaire sera terminé. Néanmoins si vous permettez je vous rends 500 d'or. Bien que généreux ce don ne sauvera pas mes affaires, et cet esclave vous a été adjugé à 2000 pièces d'or, je ne voudrai pas qu'on puisse penser que j'arnaque mes clients ou, pire, me mettre en porte à faux vis à vis de la loi."


Il lui fit un sourire obséquieux. Il était clairement des plus hypocrites, vu que techniquement il était déjà sorti du cadre de la loi en vendant Shiroi en tant qu'Esper, mais le geste qu'il faisait là était tant pour s'excuser auprès de Melinda de ce geste que pour s'acheter ses bonnes grâces... Lui même l’avait dit à son échelle à celle de Melinda, bien que pour des raisons différentes 500 pièces d'or e faisaient aucun différence, mais c’était le geste, la symbolique, qui comptait... Et ne le lui rendant il espérait lu montrer qu'en cas d'accord il ne la flouerait pas, tout en espérant que cela puisse être réciproque. Enfin il s'inclina avant de retourner vers l'estrade, Shiroi ne se relevant qu'une fois l'ordre lui en fut donné et emboîtant fidèlement le pas de Melinda, toujours la tête baissée...mais ne pouvant réprimer sa curiosité candide, lançant fréquemment de rapides coups d’œil sur les bâtiments alentours.

Mélinda Warren

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Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 5 lundi 05 mai 2014, 01:34:04

Shiroi alla gentiment lécher les pieds de sa nouvelle Maîtresse, sans en être visiblement forcé ou contraint. Un sourire élégant éclaira le beau visage de la vampire, qui le laissa faire, baissant la tête pour le regarder. Sa longue robe dissimulait bien ses jambes, et elle écarta un pan de cette dernière, afin que Shiroi puisse les baiser. Elle rabaissa ensuite la robe, qui vint frotter la tête de l’esclave, tandis qu’il s’appliquait à sa tâche, mains posées sur le sol. Le public, lui, commençait à se lasser, et se dispersait peu à peu. L’altercation était terminée, et, en toute honnêteté, il n’y avait pas grand intérêt à voir une vente d’esclaves, une fois que les ennuis étaient passés. La nouvelle neko de Mélinda, elle, restait dans le dos de cette dernière, et observait Shiroi, curieuse, le reniflant un peu, une manière classique pour une Terranide de se rapprocher de quelqu’un. Elle se demandait qui était ce nouvel esclave, et espérait surtout que sa Maîtresse ne chercherait pas à l’échanger contre lui. La Maîtresse sentait bon, alors que l’autre, là, avait une odeur qu’elle appréciait moins... En même temps, Mélinda était une femme qui accordait une grande importance à sa beauté.

Elle remit à l’homme les 2 500 pièces d’ors, mais, à sa surprise, ce dernier lui rendit le surplus. Mélinda comprit le message caché : il désirait se rapprocher d’elle. Elle esquissa un léger sourire, et récupéra ses pièces. Marina, elle, finalisa les détails, en récupérant la fiche personnelle de l’esclave, comprenant les informations légales sur ce dernier : son âge, son poids, ainsi que les éventuelles maladies. Dans l’idéal, le mieux était d’expertiser chaque esclave, mais le recours à un expert n’était pas gratuit, et Mélinda comprenait qu’un esclavagiste sur la paille ne puisse pas faire appel à l’un d’entre eux. Marina présenta à l’homme un contrat-type dans ce genre de transactions, et, une fois la signature faite, puis également faite par Mélinda, un original fut remis au propriétaire, Mélinda conservant l’autre.

« Te voilà maintenant ma propriété, Shiroi... Relève-toi. »

Mélinda avait désormais deux esclaves, et n’avait plus rien à faire ici. Elle le tenait par la chaîne reliée au collier de l’homme, et quitta le marché aux esclaves, suivie par Marina, ainsi que par sa neko, qui veillait prudemment à ne pas trop s’écarter d’elle. Ashnard était une ville immense, alors, si jamais elle se retrouvait toute seule... Elle préférait ne même pas y penser ! Mélinda finit par retourner devant son harem.

C’était un élégant bâtiment entouré par un mur, se trouvant le long de l’un des grands axes de la capitale. La capitale ashnardienne était naturellement organisée autour du Palais Impérial, et, si on la regardait depuis le ciel, on pourrait voir une ville composée de deux cercles, un cercle abritant la ville, et un autre, plus petit, abritant le Palais. Différentes lignes découpaient la ville en quartiers, correspondant aux grands boulevards d’Ashnard, menant tous au Palais Impérial. L’activité économique dela ville se concentrait autour de ces boulevards, et le harem de Mélinda se trouvait sur l’un d’entre eux. C’était un bel immeuble, et, à l’entrée, il y avait une petite cour avec de la pelouse, des fleurs, des arbres, des bancs, et une fontaine élégante.

Mélinda rentra rapidement, et remit sa neko entre les mains d’autres esclaves, afin de la préparer, et de lui faire découvrir ses quartiers.

« Toi, Shiroi, tu viens avec moi... »

La vampire grimpa les différents étages du harem, s’enfonçant dans les couloirs, permettant ainsi au jeune esclave de voir l’un des éléments de décor typiques du harem : les femmes mises en vitrine. Il s’agissait de femmes attachées contre le mur, par les chevilles et les poignets, et qui étaient pénétrées pendant des heures et des heures par deux godes enfoncés dans leur vagin et dans leur anus. Elles avaient aussi de longs gants en latex (ou en cuir), des chaînes, des pinces à hauteur des tétons, des collants avec des bottes à talons, ainsi qu’un gag ball et un bandeau noir autour de leurs yeux. Elles étaient offertes à la distraction des clients, qui avaient le droit de toucher, de lécher, et d’embrasser.

Mélinda continuait à s’avancer, jusqu’à rejoindre les ultimes étages de son harem, et rejoignit tout simplement sa chambre personnelle.

C’était une grande pièce, avec un énorme lit, qui était sur une belle estrade. Un lit pouvant contenir plusieurs personnes, tandis que, de manière plus curieuse, dans les coins de la grande pièce, on pouvait voir une sorte de conduit aquatique. Mélinda avait en réalité une sirène, et il arrivait parfois que cette dernière passe par là. Il y avait plusieurs portes, dont une qui menait sur un grand balcon permettant d’avoir une vue imprenable sur le Palais Impérial.

Mélinda tournait le dos à Shiroi, et s’assit sur le rebord de son lit, croisant les jambes.

« J’ai remarqué que tu léchais plutôt bien, Shiroi... Dis-moi donc ce que ton ancien maître t’a déjà fait faire, et dans quels domaines il t’a éduqué... »

Sa voix était douce et mielleuse. Une vraie tête d’ange.

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Shiroi Nakami

E.S.P.er

Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 6 lundi 05 mai 2014, 10:59:23

Regardant déjà discrètement les bâtiments qu'ils croisaient lors de la progression il était  interloqué que la neko, elle, ne soit pas retenue par une chaîne.. Mais toutes ces interrogations s'évanouirent face au bâtiment qui était leur destination. Le jeune homme n'avait en effet rien vu qui ne soit si grandiose et impressionnant, et bien que ce ne soit nullement par défi et qu'il se rattrapa rapidement, il ne put s’empêcher de relever le visage brièvement pour contempler la battisse dans toute sa splendeur. Était ce ici qu'il allait vivre désormais ? A mois qu'il s'agisse de la demeure de la maîtresse et qu'elle ait une annexe pour les esclaves, mais dans tout les cas cela était bien plus resplendissant que ne l'était le bordel où il officiait encore hier. Losqu'ils pénétrèrent dans la cour son émerveillement redoubla face au jardin et à la fontaine, ne comprenant tout simplement pas comment l'eau pouvait couler ainsi en continu sans que tout déborde.

Un spectacle dont il dû cesser de profiter en entrant dans la bâtisse, et vit la neko rejoindre d'autres esclaves... Il hésita un instant à faire un pas vers eux, mais sa maîtresse le tenait toujours par sa chaîne il en déduisit donc qu'il ne devait rien faire... Et il dut s'avouer à la fois surpris et craintif face à ce qu'elle lui ordonna, bien que hochant la tête avant de lui emboîter le pas. Si elle voulait qu’elle vienne avec lui c'était pour quel raison. Le punir pour une raison qu'il ignorait ? Ou bien lui donner d'ores et déjà des ordres afin de la servir ? Il n’en savait rien et de toute manière cela ne changeait rien au fiat qu'il obéissait la suivant pas à pas. Se faisant il put voir les femmes exposés le long des murs, toutes de la même manière, tels des produits du marché, ce qui ne choquait nullement Shiroi, cela lui rappelant simplement les quelques fois où il avait fait usage ou subis de tels outils, bien qu'à vrai dire il ne l'avait certainement jamais fait avec autant d’entre eux, en partie parce qu'il n'était pas une femme, mais un des éléments de cette vision lui inspira une crainte sourde qu'il ne pouvait retenir bien qu'il essaya de ne rien en laisser paraître. Il nota cependant un élément, il ne s'agissait là que de femmes, bien qu'il ne savait pas ce qu'il en retournait.

Quoi qu’il en soit il suivit sans peine la maîtresse à travers les multiples étages, sa conditions physique étant des plus respectables en dépit de son allure frêle, et ce jusqu'à la chambre. Déjà ébahi par la décoration du harem il manqua d'avoir le souffle coupé face à celle de la chambre, que même lui pouvait deviner comme étant celle de la maîtresse alors qu'il s'y avançait, son regard passant brièvement par le balcon avant de revenir vers sa maîtresse qui s'asseyant sur le lit lui fit de nouveau face et lui posa une question. Cette dernière Shiroi y avait été préparé et ce fut ainsi d'une voix confiante, bien que soumise qu'il dit, clairement.

"Merci du compliment maîtresse... Quant au propriétaire de "Luxure Carmine" je suis né dans son établissement, et depuis tout petit il m'a formé à satisfaire ses clients, ayant couché avec un d’entre eux pour la première fois il y a... cinq ans je crois. Depuis je n'ai été utilisé que pour cela. Je n'ai été éduqué qu’en ce domaine, mais j'ai déjà couché avec des hommes et des femmes, voir certaines personnes qui étaient les deux à la fois, des humains comme des terranides. Je sais comment leur plaire en usant de mon corps, de mes pieds à ma langue, ainsi que d'outils, comme ceux de ces femmes que nous avons vu dans ces couloirs. Je connais les points sensibles communs à chacun où les caressent sont plus plaisantes et je sais comment chercher celles, propre à chacun, sans leur être déplaisant. J'ai appris de nombreuses positions , et aussi bien à être soumis qu'à dominer, si le client l'exige. J'ai aussi appris à ... Apprécier tout ce qu'on me demandait de faire. Non pas que cela soit un déplaisir, d’obéir, ça ne l'est jamais, mais j'ai appris à aimer par moi même ce que mon corps faisait et ce qu'on lui faisait. J'ai aussi été quelque peu initié à al douleur et je crois pouvoir la supporter quelque peu. Simultanément j'ai été à même de satisfaire jusqu'à quatre individu... Ah et... Mon ancien maître m'a aussi appris à compter pour ne pas que les clients pussent le doubler lorsque ces derniers me confiaient l'argent. C'est tout ce que je sais faire madame, e j'espère que cela vous convient."

Sa voix mourut sur la fin alors qu'il baissait encre plus le visage, il semblait clairement hésitant, le regard confus. Il y avait une dernière chose que son maître lui avait appris, bine malgré lui sans doute, mais cela ne plairait pas à sa maîtresse, or lui plaire était le premier devoir de l'esclave, mais en même temps il ne pouvait pas lui mentir...Et si elle le découvrait elle même son déplaisir n'en serait que plus grand...alors d'une voix plus hésitante il ajouta.

"Il y a une dernière chose qu'il m'a apprit, mais cela vous déplaira peut être. Je... Suis complètement effrayé quand je suis plongé dans les ténèbres. Je vois des ombres et...elles me font mal. J'ai heureusement appris seul à ne plus craindre la nuit, mais sinon... Je n'arrive pas à me contrôler, veuillez m'en excuser maîtresse."


Certes il avait appris à endurer la douleur physique, mais cette dernière avait été poussée à son paroxysme dans la cave et à cela s’était ajouté un traumatisme psychologique qu'il ne contrôlait pas. Son histoire d’ombre pouvait paraître excessif, mais c’était un fait à l'image d'une douleur fantôme il éprouvait une douleur intense à l'emplacement de ses multiples cicatrices quand il était privé de sa vue, la seule chose pouvait l'apaiser alors étant la présence tangible et concrète d'une personne près de lui, bien qu'il n’en avait pas exactement conscience.

Mélinda Warren

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Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 7 mardi 06 mai 2014, 01:37:26

Jambes croisées, Mélinda écouta silencieusement Shiroi se présenter. Étant issu d’un bordel, il lui apprit qu’il savait faire ce qu’on attendait de l’esclave d’un bordel : le sexe. Mélinda connaissait la « Luxure Carmine », qui, pour elle, était un rival. Il avait une petite clientèle, mais, n’étant pas aussi bien situé que son harem, il était en train de couler. La proposition de Mélinda à son propriétaire était toutefois honnête, et elle le relancerait peut-être là-dessus. Elle était actuellement en train d’investir énormément avec tout l’or qu’elle avait accumulé. Elle avait acheté une guilde, mais ce n’était que la première étape vers la construction de son empire commercial, ayant comme pilier la généreuse semence qu’hommes et femmes dépensaient entre les cuisses de ses esclaves. Elle pensait que l’ancien propriétaire de Shiroi ne serait pas contre l’idée de pouvoir continuer à gérer son affaire, tout en bénéficiant du label Warren. Mélinda pourrait relancer l’activité en envoyant quelques-unes de ses filles, et en rénovant les lieux. Honnêtement, le propriétaire avait tout à y gagner, mais, pour l’heure, elle se concentrait sur Shiroi.

La vampire avait un petit sourire sur le coin des lèvres. La neko était trop jeune pour que Mélinda ressente un désir sexuel envers elle. Elle savait qu’elle serait belle, qu’elle pousserait bien, et deviendrait une belle plante, mais, en l’état actuel des choses, elle était tout simplement trop jeune. Shiroi savait aussi compter, mais Mélinda resta silencieuse, car elle sentait qu’il n’avait pas encore fini. Le jeune homme hésita, et finit alors par parler, pour indiquer qu’il y avait en lui une bizarrerie, une étrangeté :

« Il y a une dernière chose qu'il m'a apprit, mais cela vous déplaira peut être. Je... Suis complètement effrayé quand je suis plongé dans les ténèbres. Je vois des ombres et...elles me font mal. J'ai heureusement appris seul à ne plus craindre la nuit, mais sinon... Je n'arrive pas à me contrôler, veuillez m'en excuser maîtresse. »

Il était donc achluophobe, terme technique désignant la peur du noir. Mélinda pencha lentement la tête sur le côté, une petite moue circonspecte venant traverser ses lèvres. Elle avait retiré ses sandales, et frottait l’une de ses magnifiques jambes avec l’un de ses pieds. Dans cette position, on aurait presque pu croire qu’elle était une petite fille, mais, évidemment, c’était mal la connaître. Mélinda était un véritable volcan endormi sous ses belles prunelles.

« Je vois... Ceci risque de poser problème, mon beau, car certains clients aiment faire l’amour dans l’obscurité, et, dans ma maison, le credo est d’exaucer les souhaits de chacun des clients... Dans la mesure du raisonnable, bien entendu. »

Mélinda descendit du lit, et se rapprocha de l’homme. Elle posa une main sur sa joue, le caressant tendrement, et glissa sur son torse nu. Il était habillé comme un esclave sur le point d’être vendu, ayant simplement un sous-vêtement en cuir, et des sandales. Mélinda blottit son corps contre lui, ses seins s’enfonçant contre son torse. Shiroi était un tout petit plus grand qu’elle, mais elle n’était pas troublée. Elle savait qu’elle était petite, et elle enroula ses bras autour du cou de l’homme, se hissant lentement contre lui. Elle l’embrassa alors avec une douceur infinie, plaquant ses lèvres contre les siennes, et lui sourit ensuite. C’était un bref baiser, qui n’avait eu que pour but de le rassurer.

La vampire frotta son nez contre le sien.

« Je t’aiderais à lutter contre ta phobie, mon beau... Ainsi, ton éducation sera parfaite, et tu seras un parfait esclave sexuel... »

Il était souvent difficile, quand on reprenait des esclaves, de les aider à se rapprocher d’elle. Soit ils avaient été battus, et étaient terrorisés par les nouveaux esclavagistes, soit ils avaient développé un lien fusionnel avec leur ancien maître, et voyaient le nouveau comme un usurpateur, qui voulait les arracher à un être aimé. Mélinda connaissait les mêmes problèmes, et ceci expliquait en partie pourquoi elle était si hostile à l’idée de vendre ses précieux chéris.

Ses griffes glissèrent tendrement sur le torse de l’homme, et elle s’en écarta ensuite, pour s’asseoir sur le lit, se couchant nonchalamment sur le flanc. De la main, elle lui fit alors signe de venir, de s’approcher.

« Allez, viens... Montre-moi donc tes talents... »

DC d’Alice Korvander.

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Shiroi Nakami

E.S.P.er

Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 8 mardi 06 mai 2014, 11:18:05

Shiroi ne put s'empêcher de serrer ses mains jointes, au point qu'elle pâlirent intensément, devenant presque blanches, la tête baissée et la mâchoire serrée alors que Mélinda lui disait sans détour la nuisance qu'était ce qu'il savait être un de ses plus grandes tares, et il craignait  le fait qu'on le lui ait vendu sans lui dire cela n'avive sa colère. Il l'entendit se lever sans la voir, et il se tendit encore plus ,se préparant à recevoir une gifle, ou pire. Quelle ne fut alors sa surprise que de sentir la main de la jeune femme caresser avec douceur sa joue, puis son torse, en un toucher rassurant qui amena le jeune homme à rouvrir les yeux, adressant un faible sourire à sa maîtresse tandis qu'elle se blottissait contre lui. Son corps était agréable à sentir malgré les vêtements, bien plus que ceux de la plupart de ses clients ou clientes passés. Il écarta alors les bras afin de faciliter son approche, et quand elle l'étreignit au niveau du cou, il passa ses bras autour de son dos. non par prétention ou quoi que ce soit, simplement soutenir sa maîtresse, dont il avait remarqué l'effort pour se mettre à sa hauteur...

Mais alors un frémissement le parcourut de la tête aux pieds. Il était déjà étonné par cette tendresse, mais le baiser que lui adressa sa maîtresse acheva de le surprendre, le prenant totalement au dépourvue, elle se comportait exactement comme une cliente, sauf qu'il s'agissait de sa maîtresse, et bien que le baiser fut bref il s'avérait des plus troublé par la situation. Rougissant malgré lui alors qu'il n'aurait pas sourcillé aux ébats les plus intenses avec qui que ce soit d'autres... Et quand elle frotta son nez contre le sien il ne pouvait pas garder ses yeux clos plus longtemps il fut bien forcé de les ouvrir et de plonger son regard dans celui de sa maîtresse, y étant absorbé de par sa beauté, et oubliant brièvement le châtiment qu'il pourrait subir pour cela. En fait il sourit même au final, tant car il appréciait l'attitude de sa maîtresse malgré son trouble que parce qu'il lui était reconnaissant pour ce qu’elle lui offrait de faire... Et il alla finalement jusqu’à trouver le courage, ou la folie, de lui répondre, d'une voix emplie de gratitude alors qu'après un dernier frisson en sentant ses griffes sur lui , elle se reculait.

" Ce sera une joie de lutter contre cette peur. Vous servir au mieux et tout ce que je souhaite, maîtresse... Et j'espère un jour vous êtes un esclave parfait en tout points."

Il avait conscience que la chose serait difficile, sans doute pénible, mais il ferait tout pour plaire à ses maîtres, à Mélinda... Et justement cette dernière lui demanda de s’exécuter sans plus tarder, allongée comme elle l'était il n'était pas difficile, même pour lu ide savoir ce qu'elle voulait. Il parut dans un premier temps déboussolé, guère habitué à ce qu'on lui laisse de telles initiatives sans la moindre directive. mais il se ressaisit bien vite. Ce genre de détail n'importait pas, ce n'était pas la première fois qui plus est qu'il avait une telle demande alors oui... il allait lui montrer ses talents, et même essayer de faire plus.

Ainsi il retira dans un premier temps ses sandales afin de ne pas souiller de la poussière des rues le vaste lit, puis il s'approcha de la vampire avec une démarche sensuelle, légèrement chaloupée, commençant à réfléchir à ce qu'il devait faire en fonction du corps de la vampire, de sa position... Puis il monta sur le lit et commença à effleurer ses pieds de sa langue, néanmoins il ne s'y attarda guère, ces derniers ayant déjà bénéficié de ce traitement, sa bouche remontant le long des fines jambes de la vampire, de la peau laissé à découvert par sa robe avant de commencer à caresser son corps avec ses mains. Des caresses douces et délicates, mais à laquelle s'ajoutait qui plus est une expertise, les doigts du jeune homme caressant les points de Mélinda qui l'exciterait, ou contribuerait à lui ôter la tension qu'elle pouvait avoir tel un massage sensuel.

Ainsi il s'allongea finalement sur le flanc tout comme sa maîtresse et derrière elle, ses lèvres effleurant sensuellement son cou  ses mains continuant ses caresses tout le long du corps de la jeune femme, s’attardant toujours sur les zones sensibles, sans pour autant encore se dédier à la poitrine ou à l'entrejambe de sa maîtresse,  à vrai dire il n'immisçait même pas encore ses mains sous les habits de sa maîtresse... En effet elle lui avait demandé de faire montre de l'étendu de son talent, or cela était bien la seule chose que Shiroi avait pour Lui. Dépourvu de pouvoir, d'appendice ou d'attributs un tant soit peu original, la seule chose qu'il avait pour lui était son talent, sa maîtrise, dont il essayait de démontrer un des aspects à sa maîtresse, tentant de lui faire plaisir avant même  de la dénuder.

Néanmoins afin qu'elle ne finisse pas par se lasser il finit par doucement glisser ses mains sous les vêtements, mais jamais trop audacieux, avançant à petit à petit, afin de pouvoir se retirer sur le champs si sa maîtresse lui disait qu'il allait trop loin... Quant à Shiroi lui même il s'abandonnait entièrement ,les yeux mi clos, la pensée tendue vers le seul objectif de satisfaire sa maîtresse, alors que lui même dans ses simples étreintes éprouvait un plaisir personnel... Et finalement il vint mordiller l'oreille de Mélinda, alors qu'une de ses mains venaient s'approcher de son entrejambe, l'autre commençant à caresser sa poitrine, pour lui souffler, d'une voix provocatrice.

"Mes...Talents vous conviennent il  jusque là maîtresse ?"

Il était peut être mal venu de poser cette question, mais elle était motivée pour de justes raisons... Le maître  précédant de Shiroi n'avait pas eu de relation charnelle avec son esclave c'était donc une situation inédite pour lui... Mais surtout, il voulait plaire à Meélinda encore plus qu'il satisfaisait ses clients, et son attention quant à ses propres gestes en était d'autant plus accrues...
« Modifié: vendredi 09 mai 2014, 10:48:44 par Shiroi Nakami »

Mélinda Warren

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Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 9 vendredi 09 mai 2014, 01:58:11

La fiche de Shiroi ne précisait effectivement pas qu’il avait peur du noir... Ce qui, en l’état, était un manquement aux obligations de loyauté de son précédent propriétaire. Tout compte fait, Mélinda allait peut-être reconsidérer sa position de faire affaire avec cet homme... Si elle rachèterait la « Luxure Carmine », ce serait pour changer de gérant, et envoyer l’ancien propriétaire à la rue. Mais, pour l’heure, Mélinda avait d’autres soucis. Shiroi et elle allaient faire l’amour, voilà qui était maintenant une certitude. Elle verrait au moins si l’ancien propriétaire ne lui avait pas menti aussi sur ce point, en lui vendant une chiffe molle. L’homme avait rougi quand Mélinda l’avait embrassé. Il était sans doute intimidé par cette dernière, ce qui était bien pour son égo. Mélinda aimait qu’on la considère avec respect, car elle était une vampire, et, par définition, les vampires étaient supérieurs aux humains normaux. Il était donc bon et plaisant de lire de la crainte dans leurs yeux, ainsi qu’une sorte de vénération. Il se rapprocha lentement de la femme, et commença par baiser respectueusement ses pieds, un petit spectacle dont Mélinda ne se lassait jamais. Elle avait choisi une pose sensuelle, et le sentit remonter le long de ses jambes, pour se glisser ensuite dans son dos, attardant ses mains sur son corps, la caressant.

C’était un très bon masseur, et Mélinda soupira silencieusement, en sentant le plaisir monter. Depuis deux siècles, Mélinda faisait l’amour avec une hargne assez terrifiante, et elle n’avait encore jamais réussi à se lasser. C’était à croire que le sexe était inscrit dans ses gènes, car elle retrouvait toujours le même plaisir à planter sa verge dans les fesses d’une jeune esclave, ou à sentir un homme la pénétrer rudement. Son harem comprenait essentiellement des femmes, car le sexe, avouons-le, était avant tout l’affaire du beau sexe. Pour autant, elle n’était pas sexiste, et acceptait aussi les esclaves masculins, comme elle le faisait en ce moment. Ce n’était qu’une évaluation de compétences, et elle serait réussie si la Maîtresse mouillait ses délicieux draps en soie... Cependant, sur ce point, Mélinda n’était pas énormément inquiète. Shiroi se blottissait contre elle, remontant peu à peu ses mains le long du décolleté de Mélinda, cette longue ligne qui découpait son torse en deux. Ses doigts filèrent sous le tissu précieux de la robe, caressant au plus près sa peau, et la vampire se pinça les lèvres, les mordillant légèrement, en sentant le plaisir affluer en elle. C’était délicat, discret, intime... Et superbe. L’homme savait y faire, la vampire le sentait, et elle remua légèrement sur le lit, sentant sa verge contre ses fesses, tapant contre son bassin. Lentement, le sang de Shiroi, tout comme le sien. Ses tétons vinrent à se durcir légèrement, alors que l’homme continuait à jouer avec elle, à la titiller, approchant lentement ses mains de ses zones sensibles.

« Mes...Talents vous conviennent-ils jusque-là maîtresse ? »s’enquit le jeune homme en mordillant son oreille.

La vampire répondit par un léger soupir, un gémissement, avant de pencher sa main en arrière, s’agrippant à la nuque de l’homme.

« Tu as... Un certain talent, mon beau... Continue donc à faire plaisir à ta Maîtresse... »

Au moins, l’ancien propriétaire n’avait pas menti sur ce point. Shiroi était talentueux, et Mélinda se sentait peu à peu basculer, le plaisir croissant lentement en elle. Elle en oubliait même ces histoires de peur du noir, pour se concentrer sur le moment présent, et pour sentir cette verge caresser ses fesses. Que Shiroi soit sodomite ou pas, il allait vite apprendre à le devenir.

DC d’Alice Korvander.

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Shiroi Nakami

E.S.P.er

Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 10 vendredi 09 mai 2014, 14:22:52

Il n'en fallait pas plus à Shiroi que le gémissement de la vampire et la prise qu'elle eut sur son cou, pour qu'il continue à s’exécuter, et même aille plus loin. Ainsi, décidé à faire montre de tout son "talent", comme l'appelait Mélinda, il finit enfin par poser sa main sur un de ses seins, le malaxant doucement avant de jouer avec ce téton qui commençait à pointer, tandis que l'autre touchait enfin à l'intimité de sa maîtresse, caressant avec délicatesse et maîtrise ces chairs sensibles, remontant des fois pour effleurer son clitoris, jamais trop longtemps, sachant que des caresses trop insistantes à cet endroit devenaient pour la plupart rapidement déplaisante.

Puis rapidement, alors qu'il déposait de multiple baiser sur la peau de la jeune femme, il immisça un doigts, puis deux en elle, en cette intimité chaude et qui commençait à s’humidifier, commençant alors à les faire se mouvoir. Néanmoins il n’exécutait pour cela pas que de simples va et viens, pliant des fois légèrement se doigts afin de caresser plus ardemment une zone qu'il savait particulièrement sensible ou simplement offrir à sa maîtresse des sensations un peu plus originales, s’affairant toujours du mieux qu'il pouvait pour la contenter.

Et lui même commençait à éprouver des frissons de plaisir alors qu'il ne tardait pas à atteindre l'érection, sa virilité frottant alors contre les fesses de Mélinda à travers le tissu de sa robe et de son propre sous vêtements. N'ayant rien de particulier elle avait néanmoins une dimension respectable pour un humain, bien qu'encore une fois c'était surtout qu'en ferait le jeune homme qui ferait qu'il serait apprécié, ou non. Il relâcha alors peu après la poitrine de la jeune femme, mais ce fut pour commencer à retirer son seul habit, ainsi que faire se remonter un peu sa robe, dévoilant entièrement son bassin, le bas de son dos et son intimité. Il aurait été trop complique de retiré entièrement la robe et cela aurait cassé le rythme de leur étreinte, enfin Shiroi doutait que continuer à la porter ne dérange réellement Mélinda, à condition qu'il veille bien à ne pas l’abîmer.

Ce qui n’était bien sûr nullement son attention, ses lèvres commençant à baisser le long du dos de la jeune femme ,alors que cette fois ci son membre était directement en contact avec la peau délicate de la jeune femme, sa propre virilité parcourut d'un frisson d'excitation alors qu'il ne cessait de caresser l'intimité de Mélinda, entamant de lents mouvements de rein pour se frotter contre la femme. Les préliminaires durer alors depuis assez longtemps et il songea à passer à la suite. accélérant altos un peu ses va et viens dans son intimité il souffla.

"Hm, vous devez ensemencer à vous lasser de ces simples caresses maîtresse, alors passons à la suite des choses... Mais préféreriez vous qu'elle se passe ici ?"

Dit il en accélérant encore brusquement les mouvements de ses doigts avant de les retirer doucement et venir glisser l'entrées du fondement de sa maîtresse.

"Ou bien par ici ?"

Par défaut il se serait aventuré par l'intimité de son amante, mais même si elle lui laissait les commandes il se souvenaient aussi de la mauvaise surprise qu'il avait eu une fois en étant punie pour avoir ignoré que sa cliente était une sodomite convaincue, et comme il ne savait rien de Mélinda il préférait l'interroger avant d'aller plus loin, d’autant plus que leur position actuelle n'était guère adaptée pour passer à l'étape suivante et qu'en fonction de sa réponse les positions auxquels pensait Shiroi s’avariaient quelques peu, à moins qu'elle ne ne les lui imposent en même temps qu'elle lui réponde, ce qui le soulagerait quelque peu de l'angoisse qu'il avait quant à faire face à ce choix.

Bien que cela n'atténuait nullement son excitation. Au contraire il n'en était que plus fébrile, son souffle chaud ne cessant pas de caresser le cou de sa maîtresse, guettant avec attention sa réponse.
« Modifié: vendredi 16 mai 2014, 21:57:57 par Shiroi Nakami »

Mélinda Warren

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Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 11 dimanche 11 mai 2014, 02:51:03

Shiroi savait y faire, et le jeune esclave s’évertuait à le démontrer à sa propriétaire, faisant preuve d’un talent certain et assuré en la caressant, et en se blottissant contre elle. Contre ses fesses, Mélinda sentait une délicieuse barre de chair, une pointe qui heurtait son corps, glissant contre sa délicieuse robe, cette robe à la fois ample et moulante, à la fois transparente et opaque. La robe de Mélinda était un vrai travail d’artiste, qui valait une petite fortune, et qu’elle portait presque tout le temps quand elle était au harem, ou dans son manoir. Elle en avait plusieurs exemplaires différents, bien sûr, et elle aimait la conception de la robe. La retirer semblait à la fois impossible et extrêmement simple, car il suffisait en fait de tirer sur le nœud du lacet, à hauteur de ses seins. En tirant dessus, la robe s’ouvrait en deux par le décolleté, formant alors comme une fleur qui ouvrirait ses pétales pour révéler la nymphe à l’intérieur. Du bel ouvrage, assurément. Mélinda sentait l’homme tirer un peu sur cette robe, cherchant à accéder aux parties intimes de sa Maîtresse, mais la robe résistait à chaque fois, soutenant ses doigts.

Il aventura finalement une main le long de son ventre, pour la faire passer sous cette dernière. Il sentit la culotte de Mélinda, une belle culotte verte, et fila dessous, atteignant ainsi sa vulve. Mélinda écarta lentement les jambes à ce contact, gémissant silencieusement en sentant les doigts de l’homme remuer en elle. Elle bascula sa tête en arrière, appréciant ce délicieux contact, et elle le laissa jouer en elle, faisant remuer ses doigts, la caressant, la titillant, l’excitant tendrement. Shiroi savait y faire, clairement. Le nier, ce serait mentir. Elle ne pouvait qu’apprécier son talent, et elle commençait à mouiller, se blottissant contre le corps du jeune homme, sentant la raideur de son sexe s’accentuer. Coucher avec sa Maîtresse, après tout, ce devait être, pour un esclave, la plus grande des satisfactions. Elle était donc heureuse de sentir le sang de l’homme bouillonner dans ses veines, signe que ce dernier était excité, fiévreux, et désirait le corps de sa Maîtresse.

Shiroi demanda alors la suite des évènements. Il voyait juste. Mélinda n’était plus une petite jouvencelle, et, si elle n’avait effectivement rien contre un peu de douceur, elle n’était pas non plus contre l’idée de sentir en elle cette barre de chair... Shiroi lui laissa le choix entre un simple coït ou une sodomie. Mélinda sourit légèrement, avant de se mordiller les lèvres, et de se retourner lentement. Elle se retrouva face à Shiroi, et caressa sa joue avec l’une de ses mains, ses griffes retournant glisser sur sa peau. Elle sourit alors, et retourna l’embrasser, toujours sans lui répondre. Shiroi allait ainsi apprendre que sa Maîtresse aimait bien les mystères. Elle trouvait que laisser l’imagination travailler pendant un certain temps n’était jamais totalement inutile, et, tandis qu’elle l’embrassait, en utilisant sa langue, elle utilisa une main pour caresser la verge de l’homme, le long de sa culotte, glissant dessus, avant de tirer sur la culotte, la tirant vers le bas. Le tissu en cuir frotta ainsi contre le sexe de l’homme, jusqu’à se retirer, et le bout de la verge de l’homme ressortit de son sous-vêtement. Mélinda relâcha ensuite ce vêtement, et la glissa ensuite à l’intérieur, masturbant directement son partenaire.

« Mhhmmm... »

Lentement, elle le masturbait, glissant sur sa verge, tout en allant mordiller ses lèvres en ramenant sa langue. Mélinda jouait avec lui, et savourait le fait de le sentir excité. Son beau visage lui donnait l’air d’un enfant, et elle aimait ça. Elle rompit le baiser, sourit, et retourna l’embrasser, une main autour de son cou, posée contre sa nuque. Elle l’embrassait passionnément, se frottant contre son corps, ses jambes caressant les siennes. Mélinda se laissait joyeusement aller, et joua ensuite avec le nez de Shiroi, frottant son nez contre le sien.

« Mon vagin, ou mon cul... Hum... »

Mélinda s’écarta alors, libérant cette belle verge qu’elle était en train de caresser avec ses doigts, et elle se releva, puis, sous les yeux de l’homme, tira sur le nœud de sa robe. Cette dernière tomba alors au bout de quelques secondes, une partie de la robe atterrissant sur le corps de son amant. La vampire lui sourit alors, puis s’écarta alors, montrant à Shiroi son dos, et se laissa tomber sur les genoux, et se mit ensuite à quatre pattes, avant de délicieusement cambrer son dos, relevant ses fesses.

Elle s’était mise à quatre pattes, et, pour ne laisser aucun doute à l’homme, indiqua sa préférence :

« Occupe-toi du cul de ta Maîtresse, Shiroi ! »

DC d’Alice Korvander.

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Shiroi Nakami

E.S.P.er

Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 12 dimanche 11 mai 2014, 13:06:59

Shiroi avait été quelque peu frustré par la résistance de la robe, mais surtout pris au dépourvu. Jusque là les clients, à moins d'avoir des exigences précises, avaient toujours eu des habits relativement simples à enlever, pour arriver au plus vite à ce qu'ils voulaient réellement, or il n'en était rien, il n’avaient même pas pu la relever et avait finalement du passer en dessous pour effectuer ses caresses. Malgré cela ces dernières semblaient tout de même toujours efficace, comme le prouvait l'attitude de sa maîtresse se levant contre elle, le jeune homme n'ayant encore jamais rencontré d’individu qui feintait le plaisir avec lui, après tout soit ils les contentait soit les clients n'hésitaient pas à le lui signifier qu’ils étaient mécontents, mais il n'y avait nul intermédiaire..

Cependant alors qu'il avait posé sa question, et s'était attendu à une prompte réponse il n'en fut rien. Mais le jeune homme ne tarda pas à comprendre le jeu de sa maîtresse  et ainsi alors qu'elle se retournait vers lui, il eut un léger sourire, qui s'agrandit un peu en sentant sa main caresser sa joue. Ces griffes qui l’effleureraient lui arracher à chaque fois un frisson d'excitation et de crainte mêlée en une alchimie étrangement plaisante. Pour spa art le changement de position l'avait forcé à retirer ses mains d leurs positons tandis que sa verge reposait contre le bas ventre de la jeune femme, mais il reprit rapidement ses caresses, caressant les hanches de sa maîtresse d'une main l'autre tenant doucement son épaule. Puis vint le baiser, intense et passionné, auquel il répondit avec ardeur, mêlant ses lèvres et sa langues à celles de la vampire ,les yeux mi clos... avant de les rouvrir en grand léchant un gémissement de plaisir un faible frisson d plaisir le parcourant alors qu'elle caressait sa virilité. Une simple caresse, mais qui le surprit, la maîtresse ayant assez peu agi jusque là.

Mais cela n'était nullement pour lui déplaire, au contraire, il n'en perdait pas une miette, que ce soit la sensation de la douce peau de la jeune femme ou d u cuir un peu plus rugueux de son sous vertement frottant contre sa lance il savourait chacune des caresses sur sa virilité, lâchant un faible gémissement alors qu'elle mordillait ses lèvres. Il savourait à leurs justes valeurs les attentions de sa maîtresse, mais sans oublier de lui rendre ses caresses, alors qu'il la regardait avec désir, le souffle court une fois leur premier baiser interrompu. Il s'attarda alors pour la première fois réellement sur son visage enfantin, presqu'iréel au vu de ce qu'il faisait, mais il savait aussi que les apparences étaient trompeuses, comme le lui prouvait l'attitude entrepreneure de Mélinda, revenant la charge avec un baiser, et tout leurs corps se caressant, les jambes du jeune hommes répondant aux frottements de celles de Mélinda , sinuant un peu son torse pour fortter contre sa poitrine.

Mais enfin elle commença à évoquer  à nouveau la question qu'il avait posé, semblant hésiter entre les deux choix qu'il lui offrait. puis elle se releva, alors Shiroi la laissa faire, comprenant qu'elle allait enfin lui donner sa réponse. Il l’observa ainsi se déshabiller, frustré quelque part de voir cette robe se retirer si simplement, et s’efforçant à retenir comme cela avait été fait, mais surtout regardant sa maîtresses avec une forme émerveillement, ayant rarement vu un corps si gracieux, même en ayant satisfaits nombres de clients.

Néanmoins il ne se laissa pas aller, déposant la robe un peu plus loin sur le lit, là où ils ne risquaient pas de l’abîmer,et suivant les mouvements de sa maîtresse. Avant même qu'elle ne l'adopte entièrement il savait qu'elle posture elle allait adopter et lui même pour s'y préparer s'était mis à genoux derrière elle. il l'observa ainsi se cambrer, lui présenter ainsi au mieux ses jolies fesses, qu'il caressa avec douceur, sachant d’ores et déjà ce qu’elle voulait, et souriant quand elle lui dit, lui répondant dans un souffle.

"A vos ordres maîtresse..."

Mais au lieu d'agir directement il prit le risque de la faire languir encore un peu se penchant pour venir doucement lécher l'entrée de son fondement, y déposant de petits baisers, et même y immiscer sa langue. Même si sa maîtresse était une habitué de al sodomie, il espérait que cette caresse réussirait à la surprendre, car à sa connaissance peu y penser ou bien ne le faisait pas en considérant cela trop seul. Mais lui cela ne le gênait pas d'autant plus que sa maîtresse semblait des plus propres... Il savoura ainsi brièvement cette saveur faisant s’agiter quelques instants sa langue en elle, , mais ne s'y attardant pas afin de lui donner ce qu'elle désirait vraiment.

Ainsi il posa une main sur ses hanches, l’autre tenant son membre pour le guider, alors que d’un lent mouvement de rein il s'approcha d'elle, son gland pressant contre l’entrée de son fondement avec douceur...jusqu'à s'y immiscer, le jeune homme finissant alors un peu plus rapidement son mouvement, s'enfonçant jusqu'à la garde dans un faible gémissement... La facilité avec laquelle il avait pu se mêler à elle par cette voie trahissait l'expérience que Mélinda avait en la matière, et permit au jeune homme de savoir qu'il ne servait en rien de la ménager,  à vrai dire c'était à peine si elle avait du avoir mal..Et ainsi au lieu d'y aller avec une douceur excessive comme cela aurait été le cas d'une personne relativement inhabité, il entama des va et viens fluide et rapide, exécutant à chaque fois des gestes amples afin qu'elle savoure au mieux chacune de ses allées et venues, son bas ventre frappant dans un faible claquement contre les fesses de sa maîtresse à chaque va et viens.

Il  escomptait s'y prendre au mieux... Néanmoins il ne se limita pas à ces va et viens, après tout n'importe qui d'un tant soit peu habile pouvait faire la même chose ! Ainsi, alors qu'il ne taisait pas ses halètement et soupirs de plaisir pour aguicher sa maîtresse, il se pencha doucement, venant lécher le long du dos de sa maîtresse avec langueur. Dans cette position, il relâcha les hanches de sa maîtresse de ses deux mains, pourtant il ne perdit pas son appui, une de ses mains glissant le long de son ventre et son bras se crochetant ainsi au niveau du coude autour de s taille lui offrant un appui nécessaire, et lui permettant d’atteindre de ses doigts son intimité délaissé, qu'il recommença à caresser, l'effleurant avec douceur, pour lui procurer du plaisir par les deux voies...Et enfin sa seconde main était remonté pour aller caresser doucement sa poitrine caressant avec plus de force que précédemment un des deux globes de chair, laissés à nus cette fois, et titillant les tétons.

Cela pouvait paraître simple ainsi, mais coordonnées chacun de ses gestes et savoir les poursuivre dans un mouvement de va et viens requérait une certaine maîtrise, une grande concentration et une coordination non négligeable, dont Shiroi faisait présentement la démonstration,  s’exécutant bien mieux encore qu'il n'avait pu le faire à ce jour. Enfin, il finit par remonter sa langue tout le long du dos de Mélinda et d'une voix presque outrancière il souffla à son oreille un simple mot.

"Maîtresse..."
« Modifié: vendredi 16 mai 2014, 21:58:30 par Shiroi Nakami »

Mélinda Warren

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Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 13 mardi 13 mai 2014, 01:43:49

Une sodomie n’était jamais brute, sauf si on voulait punir quelqu’un. Contrairement à un vagin, un anus ne s’humidifiait pas naturellement sous l’effet du plaisir. Or, il était nécessaire que les parois intimes d’une femme soient préalablement lubrifiées pour que le membre de l’homme y glisse plus facilement. C’était en suivant cette logique que l’Ordre Immaculé prohibait la sodomie, en retenant que c’était une pratique barbare, contraire à la volonté de Dieu, pour qui le sexe ne devait être qu’un moyen visant à donner la vie, et non une fin en soi. Il allait de soi que Mélinda n’avait guère été convaincue par la justesse de cette philosophie, et continuait à voir dans le sexe une fin suprême, non seulement l’expression d’un plaisir vif et sans cesse renouvelé, mais aussi, tout simplement, un moyen d’obtenir de grandes rentrées d’argent, et ce sans grande contrepartie. Quand un harem marchait bien, c’était une véritable mine d’or. Tout ce qu’on demandait était la semence des hommes et des femmes qui y venaient, un maigre prix en échange de pièces d’or trébuchantes. Pour ça, il fallait toutefois former les esclaves, et c’était ce que Mélinda faisait. Cette formation, ce n’était rien de plus que l’échelle du plaisir, la captation et l’apprentissage de ce dernier.

La langue de Shiroi remuait contre ses fesses, et Mélinda en gémissait, frissonnant à chaque caresse buccale de l’homme. Il visait sa rondelle, et s’y insinua doucement, mais avec une certaine assurance, une maîtrise de soi-même trahissant son expertise en la matière. Mélinda le sentait remuer en elle, elle le sentait se presser contre ses fesses, et elle en sentait ses tétons se durcir, son corps bouillonner, et son sang filer plus rapidement dans ses veines. La sodomie... C’était son péché mignon. Elle avait grandi en étant sodomisée par son père, et elle en avait été profondément marquée. Quand elle s’était vengée de ce dernier, elle avait du faire un immense effort sur elle-même pour accepter à nouveau le sexe. Son désir initial avait été de dissoudre cet harem, et de gracier tous les esclaves de son père. On avait su la convaincre que ce choix serait dangereux, car les esclaves ne seraient pas libres, mais finiraient entre les mains d’individus cruels, qui n’hésiteraient pas à les violer ou à les battre pour leur propre plaisir pervers. Assez curieusement, et de manière discrète, presque inconnue, sauf pour certaines personnes, Mélinda était devenue une esclavagiste par défaut, et, si elle se définissait elle-même comme une esclavagiste, il était plus juste de dire qu’elle était une protectrice, une gardienne... Elle se voyait ainsi, et, si on pouvait objecter qu’elle prenait la liberté des gens dont elle avait la charge, il n’en était pas moins vrai qu’elle préférait les soumettre par la douceur, l’amour, que par la violence et la peur. C’était une autre forme de soumission, une autre forme de prison, redoutable et terrible, que n’aurait pas manqué de souligner Huxley : la fin de la liberté par le bonheur, par la passion, par le sexe, et par le plaisir. Si le but suprême des individus était bien le bonheur, alors n’était-ce pas un marché honnête que de sacrifier sa liberté en échange de ce dernier ? Mélinda répondait à cette troublante question par l’affirmative, et elle avait du faire un effort sur elle-même pour accepter son rôle. Elle s’en sortait plutôt bien, mais devenir esclavagiste n’avait jamais été, initialement, ce qu’elle avait voulu... Évidemment, avec le temps, il était difficile de le remarquer, car Mélinda s’était plutôt bien accommodée à son rôle, et elle avait commencé à le faire en luttant contre sa peur de la sodomie... La lutte avait été tellement efficace que la sodomie était maintenant l’un des plus grands plaisirs de la vampire.

Shiroi l’humidifia donc, puis elle le sentit se redresser. Le lit remua légèrement, crissant doucement, et Mélinda serra ses poings, sachant que le moment approchait. Il la pénétra alors, et, comme il l’avait senti, il y alla sans hésitation.

« Huuuuunnnn !!! » soupira Mélinda, se pinçant les lèvres.

La douleur, bien évidemment, explosa en elle quand elle sentit ce gros membre viril s’enfoncer dans son corps, écartant ses chairs, se frayant douloureusement un passage. Ses griffes sortirent brièvement, s’enfonçant dans les couvertures, avant qu’elle ne commence elle-même à remuer ses hanches. Ce n’est pas parce que Mélinda avait de l’expérience que la sodomie n’était pas douloureuse, et elle allait même jusqu’à considérer que c’était cette douleur qui donnait à la sodomie toute sa saveur, tout son charme. Elle remuait son corps d’avant en arrière, lentement, accompagnant les mouvements de son esclave, qui la prenait rudement. Lui-même grognait et soupirait, car son sexe devait être compressé dans toute cette chair. Mélinda, elle, avait le sentiment qu’on l’ouvrait en deux, qu’on enfonçait un crochet dans son corps pour l’ouvrir... C’était atroce, et en même monstrueusement jouissif. Elle en redemandait volontiers, remuant son corps d’avant en arrière, s’accommodant peu à peu à la présence de ce membre.

Décidé à lui prouver son talent, Shiroi s’aventura alors sur son corps, s’écrasant cvontre elle. Mélinda soupira, utilisant ses bras pour se maintenir. Ce n’est pas que Shiroi était lourd, mais la vampire était tout de même en train de se faire culbuter. Conservant son vit en elle, il s’était penché pour l’embrasser, pressant son corps contre son dos. Mélinda soupirait et gémissait, de la cyprine s’échappant de son intimité pour mouiller le lit, de même que sa salive sur ses lèvres, qu’elle n’arrivait pas à retenir. Les deux mains de l’esclave partirent à l’assaut de son corps, caressant son sexe, la pénétrant, faisant à nouveau gémir l’intéressée, son autre main allant presser l’un de ses seins, pinçant son téton.

« Haaaaaaa... Haaaaannn !! »

La perverse vampire était comblée, et appréciait énormément cette sensation. Quelques mèches de cheveux rebelles venaient à glisser sur son visage, et elle soufflait dessus, les écartant, ou remuait la tête de gauche à droite. Ses bras soutenaient tout cet édifice, et elle continuait à remuer son bassin d’avant en arrière, accompagnant les mouvements de bassin de l’homme. Shiroi avait du être formé là-dessus, car, vu sa position, il avait du mal à la pénétrer, et quelqu’un de moins entraîné se serait vautré.

Il se rapprocha de son oreille, et murmura sensuellement son nom. Mélinda soupira, et hocha la tête.

« Haaaann... Ouuiii... En-Encore, Shiroi... Haaaannn.... Haaaaannn !! F-Fais... Fais plai-Plaisir à... À ta... Haaaaaaaaaannnn... Maîtressssseeee... »

Elle souffla le dernier mot dans un soupir, tout en continuant à inonder les doigts de l’homme, ainsi que les couvertures de son lit.

DC d’Alice Korvander.

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Shiroi Nakami

E.S.P.er

Re : D'un maître à l'autre. (Pv Melinda)

Réponse 14 mercredi 14 mai 2014, 00:31:40

La sensation de la chair du fondement de sa maîtresse comprimant sa virilité était tout simplement ... Divin pour le jeune homme, Quelque soit la vitesse à laquelle il allait ou la brusquerie de ses mouvements il se sentait toujours aussi serrée en elle et son plaisir n'en était que croissant. Qui plus est la jeune femme faisait aussi montre de son expérience car malgré le plaisir qu'elle éprouvait, la cyprine suintant de son intimité, la bave à ses lèvres et la pression qu’exerçait quelque peu l'esclave dans sa position elle parvenait à accompagner ses mouvements les rendant d'autant plus agréables pour eux deux. On aurait pu croire les rôles inversées, mais Shiroi n'oubliait pas sa position, laissant échapper à plusieurs reprises des soupirs obscènes à l'oreille de sa maîtresse. Bien que plus discret de cette dernière il était évident qu'il éprouvait tout autant de plaisir...

Mais pour autant il ne se relâchait pas un seul instant dans sa tâche, accélérant ses  mouvements, qu'il s'agisse de ceux de ses mains ou de ses hanches, frémissant de tout son être à chaque caresse qu'il prodiguait, à chaque fois qu'il sentait un peu de mouille de sa maîtresse glisser entre les doigts, ruisseler sur ses soieries. Mais aussi conséquent que soit son plaisir il n'avait pas encore atteint son but ultime en tant qu'esclave sexuelle en train de satisfaire sa maîtresse...a savoir la faire jouir...

Et pour cela il advenait que le plaisir brut ne suffisait pas, de fait il se décida à faire un petit et rapide "jeu". il retira ainsi rapidement sa main de l'intimité de sa maîtresse , les doigts couverts de sa mouille, et alors il les porta à ses lèvres, les léchant à côtés du visage de Melinda, avant de lui effleurer les lèvres avec lui soufflant d'une voix langoureuse et entrecoupée de gémissement.

"ahhh... Maî... Maîtresse. Vous êtes délicieuses, hmmm... Goûtez vous même, vous avez si bon goût !"

Et il retourna alors titiller son intimité avec d'autant plus d vigueur comme pour "récolter" tant que possible de ce si délicieux jus...mais ses gémissements se firent rapidement un peu plus fort, serrant les dents pour essayer de les retenir. Cela faisait déjà quelques minutes qu'ils étaient ainsi, mêlés l'un à l'autre, et bien qu'endurant l’usage de tout son talent en matière de sexe avait pour contrepartie d'aviver rapidement le feu qui rongeait son bas ventre le poussant rapidement vers l'orgasme. Mais ils avaient appris à se retenir, même si cela devait lui être pénible voir douloureux, bien que la délivrance n'en était que plus plaisante... Et il n'était pas loin d'atteindre un tel état ! De fait ce fut d'une voix, tremblante rendue ténue par le plaisir, qu'il demanda, presque suppliant...

"Ahhh... Maîtresse ! Est ce que votre esclave peut il jouir ? En vous, ou bien où vous voulez... C'est si bon, ahh ! Ça brûle !"

Son regard commençait à se flouter quelque peu de plaisir alors que par pulsion il accéléra encore ses va et viens afin de pousser au paroxysme leur ébats dans leur dernier instant... Même si la privation n'en serait que plus douloureuse si Melinda lui intimait de ne pas jouir ! Mais il n’oubliait... Peu importait son propre plaisir, et si sa maîtresse avait été généreuse jusque là à ce sujet, sa volonté passer avant tout... Et s'il ne savait pas comment le lui signifier, il savait qu'elle en avait conscience, lui même lui obéirait en tout chose, alors que la langue tendue effleurant à nouveau la peau de la jeune femme il ne pouvait retenir déjà un peu de pré-sperme de lui échapper lubrifiant encore davantage ces parois si serrées qui le poussaient au bord de l'orgasme. Mais malgré son plaisir il n’oubliait pas sa fonction première...

"Aah...Maîtresse... Si vous ne ressentez pas la même chose... Il va, hmmm, falloir me punir !"

Il espérait que ça ne serait pas nécessaire mais s'il échouait c'était tout ce qu'il mériterais et il le savait.
« Modifié: vendredi 16 mai 2014, 21:58:41 par Shiroi Nakami »


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