Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Dangereux rendez-vous [Johnny]

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Makoto Yamashita

Humain(e)

Dangereux rendez-vous [Johnny]

samedi 26 avril 2014, 00:17:17

Il y a plusieurs mois, à la suite d'un terrible événement, la vie de Makoto avait changé. Agressée dans un train par un inconnu, elle avait décidé de mettre sa vie au service des victimes. Dans ce but, elle avait créé un site avec blog sur lequel elle évoquait toutes les agressions sexuelles ayant lieu en ville. Malheureusement, elles étaient nombreuses : on avait l'impression que tous les pervers et obsédés sexuels s'étaient réunis dans une même ville. Cela la dépassait... Comment une telle chose pouvait-elle seulement exister dans son pays ? Bien sûr, elle savait qu'il y avait un grave problème à ce sujet au Japon, bien des étrangers ne s'étant pas gênés pour le lui rappeler lors de son séjour en France, mais Seikusu dépassait de loin toutes les autres villes.

Chaque jour, elle recueillait des témoignages des victimes et des indices afin d'aider les enquêteurs et d'informer les citadins au sujet des menaces qui pesaient sur la gent féminine en ville. De plus, s'il le fallait, elle était également en contact avec des psychologues et d'autres professionnels en mesure d'apporter un certain soutien aux femmes qui avaient eu le malheur de tomber sur de tels individus. La tâche était colossale : en seulement quelques mois, elle avait eu bien plus d'informations qu'elle ne l'aurait imaginé... Pour couronner le tout, elle avait le sentiment de ne jamais avancer : il y avait toujours plus de victimes alors que le taux de crimes élucidés restait terriblement faible. Ces criminels, ces monstres ignobles, agissaient en toute impunité. Certains semblaient même disparaître de la circulation après avoir commis leurs méfaits.

Des témoignages rapportaient que certaines victimes avaient été sauvées par des héros de passage, tous aussi étranges les uns que les autres, mais rares étaient les chanceuses qui avaient bénéficié d'une aide inopinée. Ces femmes se comptaient sur les doigts de la main. La victime avec laquelle elle avait rendez-vous ce soir au parc de Seikusu, une certaine Masako, faisait d'ailleurs partie de la majorité malchanceuse. Cette dernière l'avait contactée par mail depuis son site et avait demandé à la voir dans un endroit discret. Par respect et par compassion pour la victime, la journaliste avait respecté ce choix. Une femme dans une telle situation avait parfois de très bonnes raisons d'éviter les lieux fréquentés ou leur domicile : de nombreuses victimes connaissaient leur agresseur. Cela pouvait en effet être un proche : un camarade, un ami... Un parent, peut-être.

Heureusement, Makoto avait certaines qualités qui expliquaient son succès auprès des victimes, en plus de leur expérience commune, et facilitaient grandement son travail (mais était-ce un travail ? N'était-ce pas plutôt une mission sacrée ?). En premier lieu, sa voix et son visage étaient toujours d'une grande douceur, ce qui rassurait les femmes et leur inspirait confiance. Elle pouvait très rapidement devenir la confidente de femmes qui ne la connaissaient pas quelques minutes auparavant. Ensuite, elle n'émettait aucun jugement et ne rejetait donc jamais - et strictement jamais - la responsabilité sur les victimes : en raison de ses convictions, elle estimait que les gens étaient entièrement libres et responsables de leur mode de vie et de leurs actes. À titre personnel, elle ne consommait pas d'alcool ni de drogues parce que ces substances embrouillent l'esprit, selon ses principes bouddhistes, mais elle n'était certainement pas celle qui allait jeter la pierre à une femme parce qu'elle avait bu ou consommé de son plein gré des substances illicites. De même, les femmes étaient libres de choisir et d'assumer leur sexualité. Enfin, personne ne pouvait nier la force de caractère, la volonté et la persévérance de la journaliste : elle s'occupait de chaque cas avec bien plus de sérieux que n'importe qui.

Elle prouvait d'ailleurs ce dernier point en venant dans un lieu isolé au plus noir de la nuit afin d'aider une femme dans le besoin. Avec un tel dévouement, si elle aurait pu être une sainte. En tailleur-jupe, sa tenue par défaut, une serviette serrée sous le bras, elle s'empressa de se rendre au point de rendez-vous : un banc situé non loin d'une petite fontaine qu'un lampadaire éclairait de sa lumière aussi pâle qu'un linceul, donnant aux lieux une atmosphère inquiétante, voire sordide. Vide... Il n'y avait strictement personne dans le coin. Makoto eut un mauvais pressentiment. Et à raison...

Cinq hommes surgirent en effet de derrière les arbres les plus proches et l'encerclèrent avant qu'elle n'ait eu le temps de réagir. Ils étaient tous vêtus de façon négligée. L'expression qu'elle lisait sur leurs visages était à la fois menaçante et lubrique, ce qui était commun d'après les témoignages (elle n'avait pu en juger par elle-même, n'ayant pas vu son agresseur). Elle déglutit et osa demander d'une voix faible :

"Où est Masako ? Qu'avez-vous fait d'elle ?

"Idiote ! Il n'y a pas de Masako... C'est un piège. Petite féministe hystérique, on va te régler ton compte... Alors, comme ça, tu n'aimes pas les hommes qui font preuve de virilité ? On va t'apprendre à y prendre goût. Avec la tenue que tu portes, tu dois en avoir envie... Keisuke, rends cette petite louve inoffensive !"

À ce moment, elle se sentit se décomposer. Un traquenard ? Elle était tombée dans une embuscade aussi stupide ?

"Non..." dit-elle faiblement, son monde toujours en train de s'écrouler autour d'elle.

Un homme derrière elle (le dénommé Keisuke) attrapa ses poignets et les maintint au niveau de sa tête. Elle se débattit avec toute l'énergie du désespoir. En vain... Que pouvait-elle faire ? Elle était seule... Elle tenta de balancer un coup de talon aiguille dans les valseuses de l'homme en face d'elle, mais un autre de ses agresseurs eut le réflexe de bloquer sa jambe et de la tenir.

"Bien joué, Hideki", dit le chef. "Tiens-la bien pendant que je m'amuse. Hyakuzo, prends son autre jambe !"

L'homme sur sa gauche s'exécuta, lui attrapant la jambe gauche et la tenant fermement pour l'empêcher de frapper. Elle était désormais totalement désemparée. Quelle imprudente... Elle aurait dû se douter qu'il pouvait y avoir des types comme ça ! Mais qu'aurait-elle dû faire ? Venir armée ou accompagnée était la meilleure façon de dissuader des victimes, souvent très méfiantes, de se confier.

Avec un sourire mauvais et victorieux, le chef entreprit alors de déboutonner les quelques boutons de sa veste, assez lentement, comme un prédateur sadique adorant jouer avec sa victime -ce qu'il était indéniablement- qui savourait chaque seconde. Il n'avait même pas besoin d'employer la violence pour obtenir ce qu'il voulait. Cela ne changeait bien sûr rien à la nature de l'agression et à sa malfaisance.

Il observa un moment le décolleté et glissa rapidement la main dans ce dernier pour pétrir un sein avant de le déboutonner lentement à son tour, dévoilant une poitrine qui semblait lui plaire, à en juger à son expression concupiscente qui rappelait un Oni.

Le cinquième homme, le seul aux mains totalement libres, ne put s'empêcher de manifester sa frustration et s'adressa au chef :

"Tetsuro ! Je fous quoi, moi ? Je veux aussi en profiter !"

Le chef, qui se nommait donc Tetsuro, répondit à ce dernier avec agacement :

"Keishi, patiente, merde ! Tu passeras juste après moi, ça te va ?"

L'homme sourit, satisfait et se tut. Tetsuro en profita pour reprendre et mit ses sales mains dégoûtantes sous la jupe serrée et attrapa sa culotte afin de la baisser, encore une fois avec lenteur, comme pour mieux la torturer et lui faire sentir toute son impuissance. La situation ne les excitait pas seulement, elle les amusait...

Désormais, elle était comme détachée, passive, résignée... Que pouvait-elle faire ? Rien. Elle tenta bien de crier, mais Keishi s'empressa de la réduire au silence en plaquant sa main sur sa bouche avec force. Elle tenta de nouveau de se débattre, mais toujours aussi vainement. Elle devait l'admettre : elle était perdue... Encore une fois, elle allait subir ce calvaire.

Ce monde était-il aussi sombre ? Elle n'osait le croire. Elle avait perdu tout espoir...
« Modifié: jeudi 12 mars 2015, 15:40:22 par Makoto Yamashita »
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Insoumise à toute autorité : tout pouvoir n'est qu'une absurdité illusoire, ici comme ailleurs.

Jonathan S. Storm

E.S.P.er

Re : Dangereux rendez-vous [Johnny]

Réponse 1 samedi 26 avril 2014, 01:03:05

La soirée avait été des plus calmes. Rentré en fin d'après-midi d'une journée balade avec quelques américains rencontrés dans certains clubs privés de la ville, Jonathan Storm était rentré se doucher dans sa villa d'un quartier aisé de la ville. Seul chez lui, il grignota autour d'un verre de rosé, regardant les dernières informations sur une des différentes chaînes américaines qu'il captait ici. Lassé, il fini par s'enfermer trois quarts d'heure dans une de ses deux salle de bains pour un bain bien mérité. Frais et à nouveau disponible après cette cure d'eau chaude, il décida de sortir prendre l'air. Il irait jusqu'au ventre ville pour manger dans un restaurant, puis il irait peut-être faire un tour ailleurs, à la guise de ses envies.

Il se vêtit rapidement, enfilant un jean et une veste en cuir, ne se préoccupant absolument pas de s'habiller de manière distinguée ce soir. Il sortait manger un bout, seul, dans un petit restaurant tranquille. Rien d'extraordinaire ni de mondain cette nuit. Il fut vite rendu jusqu'à la devanture du lieu de son repas. Il venait souvent déjeuner ici, y retournant plus rarement le soir. Et pour cause : Le Chicago Bulls était le seul restaurant américain de la ville. Un petit retour aux sources, une fois de temps à autres, permettait de ne pas oublier ses racines. Et cela ne l'empêchait en aucun cas de s'intégrer, tout au contraire.

Il opta pour des travers de porc et un hamburger typique de son pays d'origine, puis pour un délicieux cheesecake à la fraise en dessert. Il dégusta son repas pendant près d'une heure, s'offrant un petit verre de Pepsi qui accompagna parfaitement cette malbouffe occasionnelle. Après avoir bu un café, il régla l'addition et prit le chemin du retour. Cependant, il n'était encore pas trop tard, et le jeune homme ne s'était pas baladé, seul et de nuit, depuis des semaines. Il aimait se ressourcer au travers d'une balade nocturne et solitaire. Et l'avantage était qu'il n'avait rien à craindre, même dans les pires quartiers de la ville. Tout malchanceux qui l'attaquerait se rendrait vite compte que cela risquait de s'annoncer brûlant pour lui. Alors il rebroussa chemin, marchant de longues minutes pour parvenir au parc de la ville. Un lieu immense et vert, tranquille le jour mais à déconseiller aux familles de nuit. Le sous-bois jouxtant le parc restait d'ailleurs l'endroit le plus dangereux.

John aimait pouvoir marcher avec pour seule compagnie le silence de la nature. C'était une facette de sa personnalité qu'il cachait bien souvent, dévoilant le Johnny exubérant et dépensier dans sa vie de tous les jours. Après tout, et même si personne ne le savait ici, il était un des Quatre Fantastiques. Sa réputation d'homme à femmes et de fêtard invétéré le précédait. L'avantage d'un exil au Japon, à l'autre bout du monde, était l'anonymat. Aux Etats-Unis, il était l'une des personnalités principales du pays avant que la guerre entre le Gouvernement et les Super-Héros du pays. Avec sa sœur, le mari de celle-ci et Ben, un ami astronaute, ils formaient, à la suite d'un accident dans l'espace, le quatuor le plus célèbre du pays. La femme invisible, l'homme élastique, la chose et la torche. Voilà quels étaient leur surnoms, et voilà pourquoi tout un chacun les reconnaissaient aisément dans le pays de l'Oncle Ben. Pourtant, tout avait basculé lorsque le Gouvernement, aidé de certains Super-Héros, s'étaient donné pour but de recenser tous les hommes ou femmes possédant des super-pouvoirs, pour en faire une sorte de police d'état aux allures extraordinaires. Richard, l'homme élastique, avait rejoint le Président. John et sa grande sœur étaient, eux, entrés dans la rébellion, tandis que Ben avait préféré partir en France. Mais tout ceci était terminée, et John était parti.

Le jeune homme appréciait donc de pouvoir tout simplement recharger ses batteries lors d'une nuit calme et claire comme celle-ci. Seulement, tout ne devait pas se passer tel un long fleuve tranquille à chaque minute de sa vie au pays du Soleil Levant. Et tandis qu'il marchait discrètement sur les petits sentiers du parc, un cri se fit entendre au loin, d'un l'écho lointain de souvenirs oubliés. Alors qu'il pensait avoir rêvé, John ne pu que reconnaître que quelqu'un hurlait. Une femme peut-être. Surement une femme. Alors qu'un troisième hurlement résonnait, le silence reprit ses droits, sèchement. John avait alors deux solutions. Aller voir dans la direction des bruits, et tomber, peut-être, sur une bande de jeunes en train de s'amuser autour d'un feu, auquel cas il passait surement pour un fou. Ou bien partir, et avoir un horriblement goût de pisse dans la bouche lorsque les informations locales annonceraient le meurtre d'une jeune femme en plein cœur du parc de la ville. La décision fut vite prise, et La Torche bifurqua sur sa gauche, s'enfonçant dans une partie du parc reculée et de moins en moins éclairées par les lampadaires.

Il accéléra le pas, et le stop tout aussi nettement. A une vingtaine de mettre à peine, il les apercevait entre les premiers arbres du sous-bois. Cinq hommes, peut-être six, en train de s'esclaffer autour.. d'un corps qui se débattait dans les airs, en position allongée. A première vue, une jeune femme. Qui luttait, même si trois des individus tentaient de la maintenir tranquille. Depuis qu'il était ici et alors qu'il avait dit vouloir ne plus se servir de ses pouvoirs, il en était toujours forcé en tombant sur des situations graves comme celle-ci. Mais cette fois-cil, il ne devrait pas se retrouver à poil en cramant ses fringues. En quelques secondes, il s'était déshabillé, entièrement. Nu au milieu du parc. Quoi de plus logique. John fixa, au loin, les cinq hommes. L'un d'eux s'était retourné en croyant entendre du bruit, et, sans le savoir, regardait pile dans sa direction. Il comprit lorsqu'une véritable torche humaine s'enflamma à quelques encablures de lui.

John, d'un léger mouvement des jambes, s'éleva dans les airs et se projeta à vive allure sur les cinq voyous qui s'éparpillèrent directement. Tout enflammé qu'il était, l'ex-pilote de chassa se posta en plein milieu de la clairière dans laquelle ils avaient traîné leur proie. C'était bien une jeune femme qui gisait maintenant au sol -puisque les hommes s'étaient éparpillés- le soutien-gorge enlevé et la culotte baissée. La folie de la colère s'empara du jeune homme. L'un d'eux seulement avait-il eu le temps de lui faire quoi que ce soit ? En moins de temps qu'il ne fallu pour le dire, La Torche avait bondit et attrapé par le col un des cinq hommes, le plus grand. Il le lâcha bien vite quand la chemise commença à brûler entre ses doigts, et l'envoya bouler, tel un fétu de paille, contre le tronc d'un jeune arbrisseau. Les quatre autres ne demandèrent pas leur reste, ne venant même pas récupérer leur ami. Ce dernier se releva difficilement et piocha dans ses réserves pour prendre ses jambes à son cou. John observa les alentours. Tout était calme, à nouveau. Il se retourna doucement vers la jeune femme au sol. En tailleur, des lunettes sur le nez, elle semblait décoiffait mais était parvenue à remonter sa culotte alors que John s'occupait des agresseurs. Il posa ses yeux de feu sur l'innocente, ne reprenant pas son apparence normale puisqu'il était nu.

- Ils vous ont touché ?
« Modifié: samedi 26 avril 2014, 01:15:44 par Jonathan S. Storm »


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