Il avait entendu cette femme se décrire comme une « infirmière »... Ulrik ne savait pas trop quoi en penser. Il ne connaissait pas beaucoup ce monde. Est-ce que leurs infirmières avaient toutes un uniforme aussi bandant que celui-là ? Si c’était le cas, ça expliquait sans doute pourquoi il pouvait se taper aussi facilement cette femme. Le bourlingueur avait toujours l’impression de rêver un peu, de flotter, mais cette sodomie avait eu pour elle de le réveiller, de le plonger dans la scène. Il avait défoncé le cul de cette salope, une vraie chienne, qui ne demandait qu’une chose : qu’il la gifle, qu’il la fesse. L’homme respirait lourdement, mains crispées sur ses seins, reprenant son souffle, et nota alors que la femme déplaçait l’une de ses mains pour caresser son sexe. Il l’imagina en train de mouiller, et, sans pouvoir se l’expliquer, cette image déclencha en lui un sursaut, une nouvelle force. Il soupira entre ses dents, et donna alors un coup de rein, envoyant la tête de la femme heurter le mur, faisant tomber de la poussière depuis le plafond.
« Putain, grommelait-il, tu es foutrement bonne, ma salope... La vache, hum ! »
Son sexe glissait faiblement contre les parois internes de la femme. Il soupira lentement, le retirant, puis retourna s’enfoncer lourdement en elle. Il en avait presque le souffle coupé, et recommença, s’écrasant contre ce latex. Il avait l’impression d’enculer une poupée de latex, et il aimait ça. Ce contact froid et sexy sur sa peau, le faisait frémir, et il accrut le rythme, avant d’attraper la main de Lulu qui lui servait à se caresser, pour l’amener contre le mur.
« Appuie-toi là, je m’occuperai de ta chatte, chérie, t’en fais pas pour ça. Comme dans les manèges, tu saisi ? Cramponne-toi, et laisse-toi emporter ! Allez, couine, ma petite pute ! »
Il leva sa main, et la gifla sur le cul, puis recommença ses pénétrations, n’y allant pas par le dos de la cuillère. Maintenant qu’il était bien positionné, il pouvait donner des coups de reins assez solides, amenant Lulu à devoir s’appuyer contre le mur avec ses mains. Ulrik grognait et soupirait, écartant son corps, le ramenant, l’écartant, le ramenant encore. Lulu s’écrasait à chaque fois contre le mur, et avait alors tout de la femme violée, cette pauvre femme qui se faisait surprendre dans le métro aux heures de fermeture, et était prise dans les cabines. Notre homme n’était pas un violeur, et, de mémoire, il n’avait jamais forcé une femme, mais, en la circonstance, il devait bien admettre que cette comparaison était pour la moins stimulante. Cette femme était terriblement bandante, solide, belle. Une poupée bien formée, rien à voir avec ces putes anorexiques fragiles comme des brindilles. Il pouvait sentir sa chair, sa résistance, son poids. Des hanches solides, longues, fermes, à même de supporter son poids. Il y allait sans remords, car, outre le plaisir intense et jubilatoire qu’il ressentait, Ulrik sentait que cette femme pourrait le supporter.
Une nouvelle claque jaillit. L’homme frappait fort, et un autre carreau fut délogé du mur, tombant sur le sol. Les doigts de Lulu se crispaient parfois dans les creux, répandant de la terre le long de ses doigts gantés. Ulrik était fasciné par la vision de ses doigts noirs, réveillant en lui quelque désir fétichiste profondément enfoui. Ceci accrut son désir de lui péter le cul, de lui exploser la rondelle bien comme il faut. Grognant, il continuait à l’injurier, tout en envoyant le bassin de la femme heurter le mur.
« Allez, allez, salope, putain, hurle ! Dans la catégorie pute, t’es hors concours, toi, hum…! Putain, ce que t’es bonne ! Tu aimes ça, hein ? HEIN, tu aimes, SALOPE ?! »
Il hurlait, ne se retenait plus, mais c’était aussi une manière d’évacuer la douleur, la rage, la frustration. Plus il avait envie de jouir, plus ses couilles le démangeaient, et plus le pirate peinait à se retenir. Il finit ainsi par se lâcher en elle, et jouit dans ses fesses, avec le sentiment persistant que son pénis était en feu. Il jouit assez longuement, en soupirant, ivre, et, quand il eut fini, Ulrik se retira d’un coup, chancelant un peu. Sous l’impact, Lulu tomba sur le sol, n’ayant plus un appui derrière elle, et l’homme s’appuya contre le lavabo, en sueur, respirant lourdement.
« Ça... Ça, c’était intense, ma belle... »