Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

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Clochette

Créature

L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

vendredi 17 janvier 2014, 17:23:12

Une petite fée ... Qui volait, volait loin, toujours plus loin, zigzaguant entre les humains, les femmes, les hommes. Une Fée qui voletait rapidement, toute frêle. Elle volait sans but ! Non. Elle ne volait pas. Elle ne volait plus. Malgré sa rapidité légendaire de petite fée, Clochette n'avait pas pu échapper au sac qui l'avait englobée. Elle n'avait rien pu faire ! Du tout ... Et malgré ses coups dans le sac en toile, elle ne pouvait pas sortir du sac, elle ne pouvait pas s'enfuir. Bloquée .. De nouveau ! Cela commençait à être énervant et trop habituel. Non, décidément, non. Mais ce que ne savait pas Clochette, c'était où avait été rangé le sac en toile qui la gardait prisonnière. Ce sac avait effectivement une place bien particulière, au milieu d'autres sac et de marchandises. De marchandises ? Parce que la personne qui l'avait attrapée était un marchand. Pas d'esclave, non, et il ne comptait pas la vendre comme esclave. Mais bien comme une marchandise magique. Dans ce sac, Clochette déposait sa poussière de fée, ballotée de mains en mains, se tapant contre la toile. Et la poussière tombait du corps de la fée, bloquée dans le sac. Sans un mot, le marchand était en train de devenir riche grâce à une toute petite fée. Et sans la faire souffrir, qui plus est !

Cela ne coûtait rien à l'homme qui avait enfermée Clochette mais ça lui rapporterait énormément quand il vendrait la poudre à des contrebandiers. Et il garderait la fée pour continuer à gagner de la poudre aussi facilement ... De la poudre qui fait voler, c'est tellement magique ! Le marchand continua un peu à maltraiter la fée bloquée, en bougeant le sac en toile dans tous le sens. Clochette en avait le tournis, mal au coeur, mal à la tête et tout le tintouin ! Elle s'accrocha difficilement à la toile, se noyant presque dans toute sa poussière de fée qui s'accumulait dans le sac. Elle se mit à voleter un peu en dessus de l'océan doré, râlant avec des petits gémissements et couinements. Enfin, le calvaire s'arrêta, le marchand posant le sac sur les autres marchandises. Le contrebandier qui devait récupérer les marchandises des marchands nexusiens était là. Il allait falloir donner les biens pour qu'il les emporte dans son vaisseau. Clochette entendit "Vaisseau" et "Espace". Elle allait partir dans l'espace ? Pourquoi ? Elle allait découvrir d'autres dimensions alors ... ? Non, mais comment ? Elle allait rester bloquée ? Hors de question !

Clochette n'était pas une marchandise et ne comptait pas restée dans un sac de toile. Elle sentit qu'on reprenait le sac en main et qu'on l'ouvrait. Le marchand n'eut pas le temps d'essayer de rattraper la fée qu'elle parait comme une furie dans le ciel, une petite fusée qui s'échappait. Bon, il y avait gagné de la poussière de fée, mais elle s'en foutait ! Elle le vit serrer les poings et rougir de colère ! Aha ! Elle s'était enfuie aussi vite qu'une libellule, rapide et dorée, filant dans le ciel telle une étoile filante. Elle regarda autour d'elle pour chercher l'espace. Enfin, le vaisseau qui pourrait l'amener dans l'espace. Elle était intéressée, elle voulait y aller elle aussi ! Maintenant qu'elle ne pouvait plus y aller comme une marchandise ... Elle irait comme une passagère clandestine, elle viendrait, elle se faufilerait, elle découvrirait le vaisseau, comme une voleuse ! Mais elle s'en foutait, Clochette, le seul sentiment qui l'habitait ... c'était la curiosité. Elle voulait y  aller, elle le voulait, et personne ne lui ferait changer d'avis. Elle redescendit en flèche pour se cacher entre les marchandises, ne se faisant même pas remarquer par le marchand.

Le marchand qui semblait parler avec quelqu'un. Il était en train de râler, crachant à la figure du contrebandier :

" - Vous vous rendez compte ? Je viens de perdre une Fée. Elle s'est enfuie, cette garce ! Bon, tenez gardez-ça. C'est de la poussière de fée, ça vous fera voler. Vendez-le bien, ça pourrait couter une fortune ... Rah, dire que j'aurai pu gagner des mille et des cent, si cette fée ne s'était pas enfuie !"

  Clochette eut un petit rire qui fit tinter sa clochette. Oh. Merde ... Le marchand se tourna et fit signe au contrebandier de s'approcher de lui. Il chuchota au jeune homme que la clochette était accrochée au cou de la fée. Il murmura que si la fée rentrait avec lui dans le vaisseau, il faudrait essayer de l'attraper. Il lui faisait confiance, la fée serait à lui s'il l'attrapait. Le marchand murmurait que maintenant qu'il l'avait perdu, le contrebandier pourrait s'en servir pour gagner de l'argent et se faire une petite fortune avec la poussière de la fée. Gentil le marchand ? Il prenait sa retraite. C'était les dernières marchandises qu'il vendait au contrebandier et si la fée en faisait partie d'une manière ou d'une autre, c'était un échange de bons procédés. Mais Clochette n'entendit pas tout ça. Parce que si elle avait su, elle ne se serait peut-être pas cachée dans les autres marchandises.

Une fois cachée, la fée était tellement décidée à entrer dans le vaisseau, qu'elle ne savait pas que sa liberté s'en trouverait sans doute un peu coupée. Comme si on lui coupait les aîles ... Le Marchand s'éloigna enfin, laissant le contrebandier. Et la fée qui fit tinter sa Clochette sans le faire exprès. Elle était entre les marchandises, un peu cachée ... Mais si le contrebandier cherchait un peu, il n'aurait pas de mal à la trouver ... 

Ulrik

E.S.P.er

Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 1 dimanche 19 janvier 2014, 02:07:15

L’appareil furtif avait magnifiquement réussi à éviter les satellites tekhans pour se poser le long d’une solitaire plage bordant Nexus, entre deux étroites falaises. Ulrik était déjà là, lorsque le contrebandier était venu à lui. Le marchand trempait dans une sorte de trafic illicite consistant à revendre différents items magiques, qui, en temps normal, auraient du faire l’objet de taxes spéciales. Ulrik était bien loin de chez lui, pour se retrouver sur la plage d’un royaume médiéval. Il était ici depuis quelques heures, et avait dissimulé son vaisseau sous des bâches, qui ne laissaient apparaître que quelques lignes du noirâtre vaisseau mis à sa disposition par la Flibusterie d’Oldalis. La Flibusterie était une congrégation de pirates galactiques avec laquelle Ulrik était en affaires. Ne disposant pas d’un casier judiciaire dans la plupart des systèmes galactiques évolués, le bourlingueur était également un bon pilote, ce qui faisait que des truands faisaient souvent appel à lui pour aller chercher de précieux objets dans différents endroits de la galaxie, les récupérer, et les ramener. Ulrik ignorait pourquoi la Flibusterie voulait de la poussière de fée, mais il s’en moquait. Les Flibustiers avaient trouvé un vendeur sur une planète reculée qu’Ulrik avait déjà eu la chance de croiser : Terra.

Officiellement, Terra était encore à l’Âge de Minorité, et ne figurait donc pas dans la plupart des conventions galactiques entre grandes puissances. La planète n’appartenait à aucune puissance, et était isolée. Cependant, son sol était très riche, et la planète faisait partie, avec Terreaufair, de ces quelques et rares planètes où la magie était dense, Terra présentant la particularité d’avoir permis l’existence de civilisations intelligentes. Ulrik, qui se renseignait sur ce monde, était convaincu que, sans la présence d’un avant-poste formien, les Tekhanes auraient depuis longtemps dominé Terra, et se seraient lancées à la conquête de l’espace. En parvenant à quitter leur propre système solaire, elles auraient ainsi pu commercer avec les grandes puissances galactiques, et éventuellement rejoindre une quelconque alliance.

Le marchand avec qui Ulrik traitait prenait l’homme pour une sorte de contrebandier tekhan, et l’homme n’avait pas spécialement indiqué qu’il venait d’une autre galaxie, simplement que ses commanditaires étaient prêts à offrir une généreuse somme contre de la poussière de fée. Une offre qui défiait toute concurrence, et que le marchand avait fini par accepter. Le duo se rencontrait hors de la ville, tout en étant proche. Ils étaient dans une petite crique isolée, accessible par des grottes, suivant les coordonnées indiquées par le marchand, afin d’éviter de tomber sur des gardes.

L’air de cette planète faisait du bien à Ulrik. On était bien loin de l’atmosphère viciée et polluée de Gordan. Il n’y avait pas d’industries à Nexus, pas d’immenses forges où des machines colossales étaient construites. L’air y était pure, et il s'était posé le long d’une plage, observant l’écume de la mer, le grelot des vagues, et, au loin, la cohorte de navires venant et repartant du vaste port de la ville.

*J’aurais bien fait du tourisme, si j’avais eu un peu plus de temps... Mais les affaires sont les affaires, après tout.*

Lemarchand lui offrit la poussière de fée, tout en lui expliquant que cette dernière était produite par une fée... Ce dont Ulrik ne se serait jamais douté, en réalité. Il lui expliqua, contrarié, qu’il avait perdu la fée à l’origine de la poussière, et qu’il était possible qu’elle soit avec lui. Ulrik ne pipa mot. Il espérait bien que non. Que diable pourrait-il faire avec une fée ? Le bourlingueur versa au marchand une bourse pleine de pièces d’or, et ce dernier s’en alla, à la fois heureux et triste, tout en lui ayant expliqué que la fée avait une clochette autour de son cou, qui tintait.

*Drôle de type...*

Après le départ du marchand, Ulrik s’avança vers la bâche, et la fit tomber sur le sol, dévoilant un élégant vaisseau spatial. Il l’avait surnommé la « Pointe », en raison de son avant. Il s’agissait d’une sorte de longue pointe permettant, par des ouvertes, de générer des charges énergétiques. Le générateur du vaisseau se trouvait à l’avant, et cet appareil était rapide, et suffisamment performant pour échapper aux radars des satellites primaires.

Cette histoire de fée ne le gêna guère. Ulrik entra dans son vaisseau, qui était assez petit, mine de rien. Outre le cockpit, il y avait plusieurs pièces, dont sa chambre, un réfectoire, d’autres chambres, la chambre de stase, où il pouvait rentrer en hibernation dans le cadre d’un long voyage, et la soute. La soute comprenait plusieurs cartons métalliques abritant ses affaires, ainsi que d’autres marchandises que le contrebandier devait délivrer ici et là.

« Bon... Il est temps de se décaniller d’ici. »

Ulrik referma la porte derrière lui, puis consulta son agenda électronique, afin de vérifier qu’il n’était pas en retard. S’il avait eu plus de temps, il aurait sans doute dépensé une partie de son argent dans les bordels nexusiens, afin de péter quelques culs, mais les affaires étaient les affaires. Il se rendit dans un premier temps vers le cockpit, et réveilla les moteurs, allumant le générateur. Les lumières s’allumèrent dans tout le vaisseau, tandis que le mode furtif s’enclencha. Dehors, un brouilleur optique fit disparaître le vaisseau, grâce à une sorte de matière spéciale qui réfléchissait de manière particulière les rayonnements solaires, afin de rendre le vaisseau invisible. Il fallait encore attendre que les moteurs chauffent suffisamment pour partir.

Il attendit quelques minutes, observant les machines, le tableau de bord, procédant à d’ultimes vérifications, puis contempla, silencieusement, la poussière de fée. On disait que ses propriétés étaient exceptionnelles, permettant notamment de voler, mais Ulrik savait aussi que la poussière de fée était utilisée pour faire de puissants psychotropes. Des stupéfiants. Il soupira silencieusement, puis se releva, et traversa le pont principal, rejoignant la soute.

Il ouvrit une caisse métallique abritant différents objets, et glissa la poussière de fée dans un coin, et referma l’ensemble. Il se releva ensuite, et, pris par un ultime scrupule, vérifia ses réserves.

« Les générateurs électriques, c’est bon... La boustifaille... Ça tient. »

Il allait revenir dans l’espace, et, en plein milieu de l’espace intersidéral, il ne fallait pas spécialement s’attendre à des ravitaillements. Il écarta ensuite une caisse...Lorsqu’il entendit une clochette. Ulrik s’arrêta soudain, surpris, et se redressa soudain, portant la main à sa ceinture, là où se trouvait son arme de poing, un Elah.

« Qui va là ?! »

Il allait poursuivre, lorsque les moteurs se mirent à vrombir. Le pilote automatique venait de s’enclencher.

« Merde ! » pesta l’homme.

Le sol se mit à trembler, et la caisse métallique glissa, le heurtant. Il n’avait pas eu le temps de la sangler, et il tomba sur le sol. Visiblement, le moteur venait de se réveiller plus vite que prévu, et le vaisseau fonça alors, envoyant voleter du sable, creusant un sillon dans l’eau, avant de remonter, pour filer comme une flèche. Ulrik pensa à s’accrocher à la sangle retenant le reste de ses marchandises, alors que la Pointe filait dans la stratosphère, quittant rapidement cette dernière pour se retrouver dans l’espace.

Cependant, il n’avait pas oublié cette mystérieuse clochette.
« Modifié: dimanche 19 janvier 2014, 23:32:23 par Ulrik »
DC d’Alice Korvander.

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Clochette

Créature

Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 2 dimanche 19 janvier 2014, 14:38:09

Il était vrai que Clochette n'avait pas vu le vaisseau spatial. Il devait l'avoir particulièrement bien caché, car la petite fée ne l'avait pas du tout remarqué, malgré son regard perçant et sa curiosité naturelle. Non, elle n'avait vu que des bâchés et n'avait jamais pensé qu'il pouvait s'agir d'un vaisseau, sous les bâches. Comment imaginer qu'un appareil qui pouvait voyager dans l'espace et entre les dimensions, se trouvait sous de vulgaires bâches. On cachait le vaisseau, alors ? La Fée trouvait que c'était bête. On devait être fier d'un tel appareil, d'un tel vaisseau, pas le cacher à la vue des curieux. En tout cas, pour diriger un vaisseau spatial, on devait quand même avoir de sacrées connaissances, parce que ça ne devait pas être simple. Clochette en était arrivée à ces conclusions, et l'idée de pénétrer dans le vaisseau et découvrir d'autres mondes et l'espace tout entier était si appétissante ! Elle lui donnait envie d'embarquer directement pour l'espace. C'était donc ce qu'elle comptait faire en se cachant dans les marchandises. Elle aurait voulu, auparavant, découvrir l'apparence du vaisseau tout entier pour pouvoir imaginer tout ce qu'elle pouvait découvrir, mais ce n'était pas à l'ordre du jour. La fée se demandait aussi pourquoi un tel vaisseau venait sur Terra. En entendant le marchand, Clochette comprit que c'était de la vente. Ca ne lui plut pas, bien sûr, mais ce n'était pas grave. Une toute nouvelle vie s'offrait à elle et elle la commencerait avec ce vaisseau spatial, pour aller à l'avant d'aventures fantastique sur des planètes inconnues !

Elle allait quitter Terra comme elle avait quitté le Pays Imaginaire. Décidée, la Fée s'était donc plus ou moins bien installée entre les marchandises, pouvant rapidement en sortir si jamais ça devenait intéressant. Ou dangereux ! Elle pouvait se bloquer et en souffrir, et c'était hors de question. Elle était donc installée de manière assez confortable. Elle ne savait pas qui était Ulrik, ni d'où il venait, cela n'intéressant pas Clochette qui dans son égoïsme de Fée pensait juste à ses futures aventures. Elle réfléchissait aussi au fait que le jeune contrebandier, ou juste porteur des marchandises, pouvait devenir un nouveau maître. Libre, libre, la Magicienne l'avait rendu libre, certes, mais Clochette ne savait pas vraiment vivre, libre. C'était trop .. Inconnu, cette liberté ! Mais en même temps, pouvoir faire toute ce qu'elle voulait … Non, si elle ne lui parlait pas, il ne serait rien pour elle. Elle verrait. Elle ne voulait pas avoir un maître, pour l'instant. Elle voulait juste découvrir. L'esprit de Clochette s'était arrêté à cette seule vérité. Découvrir !

Le marchand qui l'avait attrapé lui ayant rendu sa liberté de mouvement sans le savoir, elle n'allait pas redevenir une marchandise. Il ne fallait donc pas qu'elle se fasse ni attraper, ni voir, sinon elle repartait pour de longues années à vouloir s'enfuir. L'homme avec qui parlait le marchand avait l'air beaucoup plus intelligent et futé que le marchand bientôt retraité, et il ne lui faudrait sûrement pas longtemps pour attraper la fée, s'il la voyait. Il était hors de question de se faire attraper et secouer dans tous les sens pour recueillir sa poussière ! Ca devait rapporter énormément aux marchands, bien sûr, mais ce n'était pas une raison. Non, décidément, non. Elle était une fée libre qui pouvait maintenant parler et devenir une vrai demoiselle, pas seulement une productrice de poussière pour enrichir de gros marchands ! Elle comptait donc rester cachée. Et c'était tout. Surtout qu'on ne la chercherai pas, puisqu'elle était censée avoir disparue …

Et elle le vit ! Sortant un peu sa petite tête blonde de la grande caisse, la Fée Clochette put enfin apercevoir le vaisseau, superbe, grand, élégant, énigmatique, mystérieux … Il est un appel à l'aventure, il paraissait faux et terriblement intéressant, presque … onirique. La longue pointe du vaisseau était étonnante, tout était nouveau pour Clochette qui dévorait le vaisseau des yeux. L'engin était vraiment impressionnant et la fée frémissait à l'idée de pénétrer dans cet appareil, de pouvoir y rester quelques minutes ou quelques heures. Quelques jours, peut-être ! Elle irait faire un peu la fouine dans le vaisseau pour voir comment ça fonctionnait, un si gros engin. La Fée se demandait un peu comment l'appareil pouvait s'envoler sans poussière de fée … La mécanique et tout ça ? Elle ne connaissait pas ! Mais elle découvrirait bien. Enfin, elle se recroquevilla de nouveau alors que la caisse bougeait et se retrouvait posée dans la cale du vaisseau. Quand elle saurait que la voie était libre .. Elle partirait en exploration de l'appareil ! Clochette remarqua les différents cartons métalliques, qui ressemblaient à celui où la petite fée était cachée. La soute était assez sombre et remplies de cartons en tout genre. Clochette se posa de nouveau entre les marchandises, essayant de ne pas trop faire tinter son collier. Si elle l'enlevait, finit l'infiltration. Sous une forme de jeune femme, on la voyait que trop bien !

D'un coup … la lumière fut ! Clochette sursauta alors qu'une lumière crue éclairait la soute et la petite fée qui retourna se cacher un peu plus profondément entre les marchandises. Un grognement sourd, un bourdonnement qui s'apparentait à celui d'un moteur fit enfin comprendre à la Fée comment fonctionnait le vaisseau. Un moteur ! Ou des moteurs .. En tout cas, ça faisait un bruit de tous les Dieux, un bruit sourd qui faisait presque mal aux oreilles très fines de la Jolie Fée qui tremblait un peu d'appréhension. Est-ce que ça allait faire mal quand ils allaient partir dans les airs ? Non, sans doute pas. Elle ne verrait rien, par contre. Bon, ce n'était pas grave, elle se sentirait dans les airs, ça serait déjà ça. Clochette imaginait qu'on pouvait faire des combats, dans l'espace. Mais est-ce que c'était vrai ? Rah, ce bruit était affreux.. ! Mais peut-être que ça s'arrêtait, au bout d'un moment. La fée pensait que sous sa forme d'adulte, le bruit devait faire moins mal aux oreilles...Il faudrait qu'elle voit. Mais peut-être que par l'endroit où on pilotait, on pouvait voir l'espace ! Oui, sans aucun doute ! Le tableau de bord et le cockpit étaient donc devenus les prochaines cibles de la fée qui comptait s'y rendre pour voir l'espace de plus près. Souriant à cette idée elle entendit des bruits de pas qui venaient vers elle. Oh, l'homme était de retour. Il ne fallait plus faire de bruit …

Elle entendit des bruits à côté d'elle, dans d'autres caisses non loin de celle où elle se cachait comme une jeune fille infiltrée, comme une jeune fille en mission. Il cherchait, ou il rangeait, Clochette n'en savait rien et écoutait avec un peu de peur, faisant attention à ne pas bouger pour pas qu'on l'entende.


« Les générateurs électriques, c’est bon... La boustifaille... Ça tient. »

Il regardait des … réserves, non ? Il surveillait les ravitaillements. Oh. Ils partaient pour longtemps ? Ca serait super ! Et d'un coup, il bougea sa caisse à elle et Clochette bougea entre les marchandises sans le faire exprès. Sa clochette se mit à tinter alors qu'elle essayait de s'attraper à une marchandise pour se tenir et ne pas tomber au fond de la caisse. Petit gabarit, elle pouvait se mettre à glisser entre les marchandises et se retrouvait bloquée. Elle se tenait donc en faisant tinter sa clochette. Le jeune homme, grand, puissant, musclé, effrayant presque l'entendit. Il demanda même qui était là, sur ses gardes. Comme si la fée pouvait lui faire du mal. Elle remonta un peu pour ne pas se faire écraser par les marchandises, voletant presque en dehors de la caisse avant de se faire envoyer valdinguer. Le bruit de fond s'était arrêté, remplacé par un autre, encore plus fort, celui des moteurs. Les vrais moteurs. Tout le vaisseau se mit à trembler, Clochette retomba dans la caisse par surprise, caisse qui glissa et envoya la fée sur l'homme qui était lui aussi tombé à terre.

Comment oublier la clochette quand celle-ci était en train de s'accrocher à lui, avec ses toutes petites mains serrées sur le haut d'Ulrik, crispée, couinant légèrement de peur et d'appréhension. Lui se tenait à une sangle, Clochette se tenait à son haut, en oubliant presque qu'elle avait des aîles. Elle avait fermée les yeux et ne les rouvrit qu'au moment où il lui semblait que tout c'était calmé. La passagère clandestine lacha enfin le haut et la peau d'Ulrik. Et le téton, plus particulièrement, qu'elle avait pressé avec ses doigts pour se tenir. Pressé bien fort à travers le tissu ... En comprenant ce que c'était, Clochette lacha de peur de lui avoir fait mal. La Fée se mit à voleter rapidement plus loin. Il ne fallait pas qu'il l'attrape tout de suite… Elle faisait tinter sa Clochette à chaque mouvement, s'éloignant de lui alors qu'un mouvement du vaisseau la fit d'un coup taper contre l'un des "murs" du vaisseau. La fée s'en trouva presque assommée et chuta de nouveau sur Ulrik.

Il était décidé qu'elle devrait se faire attraper par le jeune homme. Elle passa une de ses main sur son crâne douloureux, une de ses ailes froissée par le coup contre le vaisseau, incapable de voler pour le moment. Elle jeta un regard au jeune homme, le dévisageant. Il était particulièrement beau, à vrai dire et la fée le fixait longuement.


" - Je .. J'ai .. Je .." baragouina-t-elle en le fixant. " Enfin.. Je veux dire.. Bonjour ?" Elle était entourée d'une aura dorée et sa poudre était un peu tombée sur le jeune homme. " C'est votre .. Vaisseau ? Il est .. Très .. Grand. Enfin, je sais .. Pas, mais c'est spacieux. Spatial. " Elle ne connaissait pas tous les mots. Elle ne lui sourit pas, un peu anxieuse face à sa réaction, à vrai dire. Oui, une fée en passagère clandestine, aussi peu dégourdie que Clochette, il y avait de quoi être en colère contre la petite créature qui avait joué son téton sans le faire exprès et qui mettait le souk dans le vaisseau.

Ulrik

E.S.P.er

Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 3 lundi 20 janvier 2014, 01:14:02

Ulrik pouvait se vanter d’avoir un vaisseau moderne. Les anciens modèles étaient terribles, pour ce qui était du décollage, ou de l’atterrissage. Il fallait traverser l’atmosphère d’une planète, et, dans les anciens vaisseaux, il était indispensable de fermement s’harnacher, sous peine de finir disloqué en plusieurs morceaux sous la terrible pression. Là, il avait surtout été surpris par l’accélération subite. Le son de clochette lui avait empêché de s’harnacher juste avant le décollage es moteurs. Et, tandis qu’il se cramponnait à la sangle, il avait senti une espèce d’insecte se poser sur son torse, ses griffes se plantant contre son débardeur. Ce n’est que quand le vaisseau se calma que le jeune homme comprit que ce qu’il avait pris pour un insecte était en réalité une fée, une fée qui se mit à voleter dans les airs, alors que le vaisseau était dans l’espace, fonçant en vitesse subliminique, attendant qu’Ulrik se rende près du panneau de bord pour enclencher l’hyperdrive.

Mais, pour l’heure, Ulrik avait d’autres soucis. Il observait une espèce de petite crotte qui se déplaçait comme un papillon sous son nez, et repensa alors à cet idiot de marchand, qui lui avait parlé de sa fée.

*Par le Grand Escogriffe, il ne se moquait pas de moi, ce vieux fou !*

Il y avait bel et bien une fée, une fée qui l’observait, silencieuse. Ulrik était assis sur le sol, le dos redressé, et put constater que, bien que la fée soit petite, elle était relativement belle... Voire même foutrement belle. Faiblement vêtue, elle remuait dans les airs, répandant de la poussière, qui tombait sur le nez de notre brave bourlingueur spatial. Étonné, ce dernier n’arrivait pas à comprendre comment cette dernière avait réussi à débarquer ici. Il s’attendait à la voir fuir à toute allure, mais au lieu de ça, elle se mit parler... Et, fort curieusement, Ulrik pouvait très distinctement l’entendre. Sa voix était douce, relativement faible, mais audible. L’une de ses ailes semblait s’être froissée à cause de l’accélération, et elle tomba sur lui, à nouveau, pour ensuite lui parler. Elle atterrit sur son torse, à hauteur de sa poitrine, ses petits doigts se crispant sur son débardeur.

Elle se mit à parler, bafouillant, peinant à trouver ses mots, mais ceci eut pour effet de réveiller Ulrik.

« Euh... Yo ? »

Il avait sa poussière dans les narines, mais, curieusement, il n’avait pas envie d’éternuer. Au lieu de ça, Ulrik ressentait une sorte de plaisir euphorique. Il entreprit de se redresser. Ce faisant, la gravité interne du vaisseau, qui s’était enclenchée dès que le vaisseau avait quitté l’atmosphère, la happa. Elle se mit à tomber, mais Ulrik l’attrapa en tendant l’une de ses mains. La fée s’écrasa sur a paume. En serrant ses phalanges, il aurait presque pu heurter ses seins. De fait, Ulrik n’avait jamais vu une créature assez petite.

« Tu... T’es la fée dont ce con de marchand parlait, hein ? Quelle plaie... »

Il soupira, et se déplaça, conservant la main ouverte. Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir faire de cette fée ? Il repensa alors à ce qu’elle avait dit, et rétorqua rapidement :

« Ouais, on est dans l’espace... Et je ne peux pas te ramener sur Terra si facilement, les boucliers du vaisseau doivent se recharger. »

De plus, il risquait de perdre du temps, et d’arriver en retard à son rendez-vous avec les Flibustiers. Il sortit de la soute, le son des moteurs l’énervant, et referma la porte derrière lui. Il aida la fée à grimper sur son épaule, afin de pouvoir utiliser ses deux mains, et traversa le pont, se rendant dans le cockpit.

« Fous-toi sur le pupitre. Rassure-toi, il n’y aura plus de secousses comme tout à l’heure. »

Il voulait la mettre au-dessus du tableau de bord, et s’assit sur le fauteuil. Le vaisseau avançait dans l’espace, et il appuya sur plusieurs boutons, tourna des manivelles, enclenchant le mode hyperdrive. Ce dernier ne s’actionnerait que d’ici quelques minutes.

« Bon... Je m’appelle Ulrik, et, comme tu as du le constater, je voyage dans l’espace. Maintenant, tu es qui, à part une passagère clandestine qui fait sonner sa clochette à chaque fois qu’elle se déplace ? Et qu’est-ce que tu fous là, d’ailleurs ? »

Ulrik n’avait jamais vraiment été très doué dans les rapports sociaux. Du fait de sa formation de militaire, il savait toutefois réfléchir assez vite.
DC d’Alice Korvander.

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Clochette

Créature

Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 4 lundi 20 janvier 2014, 11:57:38

Il était heureux que le bourlingueur soit équipé d'un vaisseau moderne … Clochette n'aurait pas aimée finir sa découverte des galaxies disloquée en petits morceaux et en petite poussière de fée partout dans la soute. Nan, franchement, ça n'aurait pas été amusant de voir sa vie se finir parce qu'elle ne s'était pas harnacher. Plutôt, parce qu'elle n'était pas au courant, qu'il fallait s'harnacher ! N'empêche, que ça aurait été bien mérité, en fin de compte, Clochette était venue dans le vaisseau sans y être invitée du tout par Ulrik. Il aurait été presque logique que la pression et tout le tintouin la disloque. Mais en fin de compte, plus de peur que de mal, en s'accrochant à Ulrik avec ses tous petits doigts, elle avait pu limiter les dégâts de chute, d'accélération subite, et de manque d'harnachage. Clochette soupira enfin de soulagement quand l'accélération s'arrêta, ou du moins que tout semblait se calmer dans la soute. La fée osa enfin ouvrir un œil et se mettre à voleter un peu partout, comme une jeune fille hyperactive qui découvrait une soute de vaisseau spatial. Enfin, ce fut une découverte de courte durée, le retour à la réalité avec tous ces trucs un peu compliqué fut presque douloureux pour Clochette qui retomba sur Ulrik lamentablement. Mais ça faisait mal, en plus, de se froisser une aile ! C'était sa faute ? Vouais, un peu, quand même. Elle aurait pu demander son avis au pilote du vaisseau avant d'apparaître comme ça, passagère clandestine.

C'était qu'elle avait presque froid, en plus ! Effectivement, sa petite tunique verte en petite feuille ne lui permettait pas de vraiment se couvrir contre le froid et Clochette frissonnait doucement en retombant sur lui. Elle s'accrocha de nouveau à son vêtement avec un couinement de peur. Si elle était tombée, elle se serait vraiment fait mal. Mais Ulrik avait fait un bon matelas pour la fée qui pouvait se sentir chanceuse, pour le coup. Non, La fée était de loin une des plis bavardes, surtout qu'elle profitait de savoir enfin parler ! Elle était restée silencieuse pendant tant d'années que maintenant, elle parlait rapidement et souvent pour rattraper le temps perdu. Sa Magicienne avait même pensée à lui donner une portée de voix assez grande, de manière à ce que le piaillement de Clochette soit audible et pas seulement un bruit de fond incompréhensible. Il pouvait donc la comprendre sans problème, même si pour l'instant, on ne pouvait que comprendre que Clochette était légèrement apeurée et pas vraiment sûre de la réaction de son matelas improvisé. Elle respirait rapidement, fixant, dévisageant Ulrik et notant chaque détail de son visage pour bien s'en rappeler. On savait jamais.

En tout cas, le jeune homme parut enfin reprendre conscience après avoir fait la connaissance étonnante d'une fée qui arrivait dans sa soute comme par magie. Il se réveilla d'un coup devant Clochette qui esquissa un sourire en l'entendant parler. Il avait une voix virile, lui, (si tu lis ça, tu sais que je t'aime :3) une voix qui résonnait dans la tête de la fée qui pencha un peu la tête sur le côté.


« Euh... Yo ? »

La poussière de Clochette avait effectivement plusieurs effets…Assez amusants. Et que la fée ne connaissait pas ! Elle découvrirait ça, aussi. Clochette ne connaissait que le pouvoir de vol de sa poussière, et ça lui suffisait amplement. Elle ne comprit pas trop ce qui se passait quand il se releva, la fée tombant de nouveau avant de se faire rattraper par la paume de la main du bourlingueur spatial. La demoiselle se blottit dans la paume, doucement, confortablement, couinant de peur après cette nouvelle chute. Bon sang, c'était dangereux dans le coin, pour une petite chose comme Clochette. Elle se tenait au pouce du jeune homme avec ses deux mains qui l'entouraient.

« Tu... T’es la fée dont ce con de marchand parlait, hein ? Quelle plaie...
- Je ne suis pas une plaie ! Mais oui, je suis bien une fée. Clochette. La Fée Clochette. »
piailla-t-elle avec un sourire alors qu'elle penchait la tête sur le côté droit le fixant dans les yeux, ses tout petits yeux verts pétillants de curiosité. Elle eut une moue alors qu'elle le voyait soupirait. Il n'était pas content de rencontrer une vraie fée en chaire et en os ? Elle aurait été à sa place, elle aurait été heureuse de se rencontrer. Vous voyez l'idée, je suis sûre.

« Ouais, on est dans l’espace... Et je ne peux pas te ramener sur Terra si facilement, les boucliers du vaisseau doivent se recharger. »

Elle se tenait bien à son pouce de manière à ne pas glisser et tomber sur le sol. Mais elle ne voulait pas revenir sur Terra, elle ! Elle voulait aller avec lui dans l'espace et les autres dimensions ! Non, décidément, il venait d'avoir une fée pour un bon bout de temps, Clochette était trop heureuse d'entendre qu'elle ne reviendrait pas sur Terra tout de suite. Elle sourit, un grand sourire niais et content, un grand sourire de fée conquise alors qu'elle se mettait debout dans sa paume de la main. Elle soupira en sortant enfin de la soute, pas mécontente de laisser cet endroit qui faisait tant de bruit. Elle se posa doucement sur son épaule, plutôt dans le creux de son cou, non loin de son oreille que ses cheveux blonds chatouillaient légèrement. Elle s'accrocha au lobe de son oreille, puisqu'il n'y avait pas de mèches de cheveux de libre. Trop courts pour Clochette.

"- Je ne veux pas retourner sur Terra, moi. Je veux rester avec vous et découvrir les mondes grâce à vous. Terra, c'est trop … Habituel. Courant …  Alors que les autres dimensions, ça sera super !  Je peux rester avec vous ? Hein ? S'il vous plaît ! Je pourrais vous aider. Je suis une fée après tout, je vous aiderai, promis ! Si vous me laissez rester avec vous … Je pourrai faire tout ce que vous voulez." Allez, ça c'était dit !

Clochette, moulin à parole renommé,  venez de lui débiter pleins d'informations importantes. Genre qu'elle était maintenant à peu près son service, puisqu'elle le considérait dès maintenant comme son nouveau maître, parce que ça l'arrangeait, oui, et parce qu'il venait de la sauver. On sait pas vraiment de quoi, mais Clochette ne pouvait simplement pas survivre toute seule, si personne n'était là pour la surveiller, la protéger, et lui indiquer comment vivre. Elle sauta sur le pupitre avec son bruit de clochette habituel. C'était le tableau de bord, c'est ça ? Wouah ! La fée paraissait étonnée, certes mais très intéressée. Elle se détourna pour faire face à l'espace, donnant à Ulrik une vision dégagée sur son arrière-train très peu recouvert par sa tunique courte. Clochette se pencha en avant, posant ses petites mains sur la vitre qui la séparait de l'espace, son regard happé par les étoiles et le noir de l'endroit, les yeux écarquillés, le regard fixé sur l'espace. C'était beau. Fabuleux, totalement … Utopique. La Fée était au paradis, elle trouvait cela fantastique, extraordinaire, et elle aurait donné tout ce qu'elle avait pour qu'Ulrik accepte qu'elle vienne avec lui. Elle se tourna de nouveau vers lui et se laissa glisser contre le verre pour s'asseoir, face à lui, en hauteur. Elle remonta ses genoux, y posa ses coudes, gardant les mollets entrou'verts.


« -Oww..Je suis désolée pour la clochette. Mais si je l'enlève .. Mmm, nan. Je vous dirais pas ce qu'il se passe … Je suis Clochette. Je .. 'Fin, je voulais découvrir les galaxies, moi ! Je suis .. Libre. Et, je voudrais voyager." Elle sourit, toute mignonne. "Alors, je suis .. Venue avec vous. Et je comptais pas vous parler. Fin, non, je comptez pas vous adresser la parole." Clochette ne mentait jamais. Alors, c'était la vérité. "Mais maintenant, je suis obligée...Vous acceptez que je vienne avec vous, hein ? Je me ferai toute petite .. Promis ! Et je deviendrai votre fée, aussi. Je vous promets que je ne vous apporterai pas de problème. S'il vous plaîîîît !" Clochette s'était rapprochée en zigzaguant entre les boutons, faisant tinter sa clochette, de nouveau, le fixant avec un regard suppliant. Elle parlait vite, doucement, d'une voix aigue et s'accrocha de nouveau à la main d'Ulrik en souriant légèrement. Allez, dis ouiiii !

Ulrik

E.S.P.er

Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 5 mercredi 22 janvier 2014, 01:10:24

Ulrik n’était pas en train de rêver. Une saloperie de fée se trouvait dans son navire. Une femme, ça portait malheur, disait-on dans certaines parties de la galaxie. Le bourlingueur de l’espace jeta un bref regard sur elle, et put la voir fixer l’espace, son espèce de tunique verte se relevant suffisamment pour discerner l’ourlet de ses fesses. Un joli petit cul. Il loucha brièvement dessus, avant de reporter son attention sur les machines. Voir ce cul lui rappela qu’il n’avait pas profité de son séjour à Terra pour tirer un ou deux coups dans les harems et les auberges de Nexus. Et, malheureusement, cette fée était bien trop petite pour être d’un quelconque secours sur ce point. Il fallait croire que la Nature était une vraie mère-pute, à amener devant Ulrik des beautés, mais qui étaient aussi bavardes que petites. Grommelant silencieusement devant cette infortune, et ne sachant toujours pas quoi faire de cette fée, Ulrik déplaça sa main sur d’autres boutons, afin de débloquer une autre partie du générateur pour alimenter l’hyperdrive. Sur son écran, le rapport de maintenance, généré automatiquement à chaque fois qu’il envisageait d’utiliser une vitesse supérieure à celle de la lumière, s’afficha, attestant que les moteurs étaient prêts. Il n’y aurait pas de risque que le vaisseau se fracture en cours de route, ni, encore pire, que la vitesse vienne à manquer, et que le vaisseau quitte brutalement cette vitesse pour revenir en vitesse subliminique. Ulrik pouvait certes débarquer n’importe où, mais il pouvait aussi arriver près d’une planète, et être pris dans son champ de gravité.

Alors qu’il commençait à programmer la trajectoire, la fée Clochette revint vers lui, afin de se remettre à parler. Le moulin à paroles dut prendre conscience qu’Ulrik était occupé, car elle glissa le long des boutons, appuyant sur l’un d’entre eux, faisant tourner un levier, faisant fulminer le brave Ulrik, avant qu’elle ne saute sur sa main, demandant le droit de rester ici, de l’accompagner.

« Mais maintenant, je suis obligée...Vous acceptez que je vienne avec vous, hein ? Je me ferai toute petite... Promis ! Et je deviendrai votre fée, aussi. Je vous promets que je ne vous apporterai pas de problème. S'il vous plaîîîît ! »

Elle avait un ton strident, qui le crispait à chaque fois, une voix fluette. Il grogna à nouveau en contemplant la fée.

« Pour l’instant, Clochette, tu vas faire une chose pour moi... Tu vas me faire plaisir, regarder l’espace, et réfléchir de toutes tes forces à tous les sens possibles et inimaginables de l’expression ‘‘muette comme une tombe’’... Et ne touche plus à ces putains de boutons ! »

L’amabilité et l’élégance ne caractérisaient pas franchement Ulrik. Il était habitué à être seul dans son vaisseau, et il reposa Clochette sur le pupitre, près de la vitre, tout en recommençant sa programmation. Le vaisseau continuait à filer dans l’espace, s’éloignant de Terra, et Ulrik était bon pour le démarrage. Il essaya de ne pas penser à la fée, et enclencha l’hyperdrive. Tout le vaisseau se mit à trembler et il récupéra alors Clochette. La subite accélération risquait de la surprendre, et elle pouvait encore atterrir sur les boutons du tableau de bord. Ne sachant pas où la déposer, il la posa entre ses jambes, contre son jean, soit juste devant son sexe, et posa ses deux mains sur les manches servant à guider l’appareil.

« ’Bouge pas, et cramponne-toi, ça va secouer ! »

Ulrik contempla son écran, qui afficha l’assiette du vaisseau. Il fallait le maintenir le plus droit possible. Une fois en hyperdrive, il ne pourrait pas le déplacer à nouveau. Or, sous la vitesse que le vaisseau prenait, ce dernier subissait d’infimes variations. Il était possible de générer tout ça automatiquement, mais Ulrik ne faisait pas suffisamment confiance aux machines. Lorsque le vaisseau tanguait sur la gauche, il le ramenait à droite. Peu à peu, la verrière devint toute blanche, immaculée, et le vaisseau disparut alors à toute allure, transperçant le mur de la lumière, pour s’enfoncer dans un océan blanc, mettant fin aux secousses.

« Putain de saloperie de saleté d’enfoiré de pute de chienne... » lâcha Ulrik en relâchant le manche, visiblement soulagé et détendu.

Il grogna cette assertion de sa voix virile (et je t’aime aussi, p'tit bout <3), avant de soupirer lentement, et de reporter son attention sur Clochette. Elle était plaquée contre son sexe, et il la récupéra vite fait, car l’homme sentait un début d’érection pointer son nez. Il la reposa sur le pupitre, devant un océan blanc.

« On a dépassé la vitesse de la lumière. D’ici une foutue semaine, nous rejoindrons le point de rendez-vous. À partir de là, j’aviserai ce que je ferais de toi. De toute manière, je suis bien obligé de te garder, je ne vais pas te balancer dehors. »

Il soupira à nouveau. Tenir les manches pendant le passage en vitesse lumière avait épuisé Ulrik, qui avait un peu mal aux bras.

« Et ne touche pas à ces saloperies de boutons ! Il suffit d’une mauvaise manipulation, à partir de maintenant, pour que le vaisseau se fissure en deux, ou que nous nous retrouvions dans le noyau d’une planète. »

Il hésitait presque à la prendre, et à la mettre dans une caisse. Quelque chose lui disait que cette fée allait foutre un sacré boxon.

Sur un vaisseau, les femmes portent malheur, après tout.
DC d’Alice Korvander.

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Clochette

Créature

Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 6 mercredi 22 janvier 2014, 18:44:27

Elle était gentille. Clochette était gentille, pas une saloperie de fée ! Mais comme elle ne pouvait pas lire dans les pensées d'Ulrik, la fée essayait juste de comprendre ce qu'il pensait, ce qu'il pouvait penser d'elle. La trouvait-il trop bavarde ? Ce n'était pas important ! Elle arriverait bien à lui plaire d'une manière ou d'un autre. De toute manière, le but c'était qu'elle puisse découvrir le monde aux côtés d'un maître plus ou moins sympathique. Ulrik remplissait toutes les cases : il pouvait lui faire visiter les galaxies, les dimensions, les mondes, il était bel homme et devait être assez bon maître, n'avez pas d'autres fées ou autre petit "animal de compagnie" à ses côtés et paraissait célibataire. Le problème se posait souvent pour les fées. Un maître marié ou au moins casé avait beaucoup plus de problèmes avec sa fée. Une fée, c'est mignon, certes, mais c'est surtout très égoïste, et si la servitude est souvent le sentiment qui la lie à son maître, il est certain que pour une épouse voir une autre femme toujours collée aux basques de son mari, ce n'est pas le mieux …. Clochette en arriva à ses conclusions avec un sourire fixant l'espace d'un air totalement perdu. Elle contemplait. C'était beau. C'était si beau. Elle pouvait voir devant elle l'espace, elle pouvait imaginer toutes sortes d'aventures. Pouvait-on se faire attaquer par des vaisseaux spatial en pleine espace ? Peut-on avoir des problèmes des pirates de l'espace, des monstres qui vous arrêtent en pleine traversée intergalactique ? Est-ce que c'était possible, ça ? Elle lui demanderait.

Et s'il lui répondait, elle pourrait lui dire qu'elle avait une forme humaine ! Peut-être qu'elle pouvait l'aider en quelque chose sous sa forme humaine ? Elle n'en savait rien, mais il y avait plus de chances. Peut-être que ça lui ferait se décider, en plus ! Sous sa forme humaine, elle pouvait .. Elle pouvait .. Faire le ménage ? Dans un vaisseau .. Elle pouvait cuisiner. Non plus. Oh, elle verrait bien ! Clochette était sûre qu'il lui trouverait une occupation ou une place sous sa forme humaine !  Elle avait tant de questions à lui poser … Que faisait-il sur Terra ? Il donnait les marchandises dans toutes les galaxies ? Comment fonctionnait ce vaisseau ? Elle s'était tournée et le voyait appuyer sur des boutons différents, comme s'il s'agissait d'un piano. Clochette fixait les mains du bourlingueur avec stupeur, concentrée avant de revenir à elle et de penser qu'il était temps de savoir s'il l'acceptait comme fée. Elle pourrait au moins se rendre un peu utile. Ou elle continuerait de regarder l'espace … Il y avait quelque chose de tellement beau dans cette nouveauté. Ulrik ne devait plus voir la beauté de l'espace, lui, trop habitué ! Mais Clochette, elle ne pouvait quitter des yeux les étoiles et le ciel.

Clochette ne fit pas attention au fait qu'elle avait appuyée sur un bouton. A vrai dire, elle s'en foutait un peu, elle n'y pensait pas du tout ! Il pouvait le comprendre n'est-ce pas ? Elle vint se poser sur sa main avec un sourire reprenant la parole pour ne pas lui laisser le temps de râler et se faire entendre. Certes sa voix n'était pas des plus agréables … Mais il s'y habituerait ! Elle souriait, peu sûr d'elle et pourtant si heureuse ! En entendant le grognement d'Ulrik elle ne put que frissonner légèrement. Elle avait fait quelque chose qu'il ne fallait pas faire ? Elle était désolée ! Terriblement désolée !


« Pour l’instant, Clochette, tu vas faire une chose pour moi... Tu vas me faire plaisir, regarder l’espace, et réfléchir de toutes tes forces à tous les sens possibles et inimaginables de l’expression ‘‘muette comme une tombe’’... Et ne touche plus à ces putains de boutons ! »

Ca faisait deux choses à la fois. Mais il paraissait énervé. Légèrement en colère. Non plus que légèrement en fait ! Clochette eut une moue et retourna à la contemplation de l'espace. Muette comme une tombe. Il ne voulait plus l'entendre parler, c'était bien ça ? Mais .. Elle voulait lui poser tant de questions, elle ! Elle avait tant de choses à lui dire. Elle se détourna, lui montrant de nouveau ses fesses alors qu'elle posait ses mains sur la vitre, comme pour se venger d'être si durement renvoyer au silence. Puis d'un coup, tout se mit à trembler ! La Fée sursauta, tirée de ses pensées silencieuses par la main d'Ulrik qui l'entoura et la transporta pour la changer d'endroit. La fée se laissa faire et s'accrocha directement au jean comprenant que ça allait surement bouger. Elle attrapa le jean avec ses mains en le serrant bien fort, voyant du coin de l'œil que le bourlingueur rattrapait le guidon. Elle ferma de nouveau les yeux et se crispa sur le jean, faisant glisser la fermeture éclair sans le faire exprès et y passant une main et serrant le nouveau tissu qui se présentait à elle, le caleçon d'Ulrik.

« ’Bouge pas, et cramponne-toi, ça va secouer ! »

Elle espérait ne pas le déconcentrer avec cette caresse qu'elle pensait innocente. Elle se tenait au caleçon comme s'il s'agissait d'une chose tout à fait normale. Ulrik paraissait déjà bien occupé et elle vit la lumière blanche en ouvrant à demi les yeux. C'était tout blanc ! Ils avaient quittés l'espace ? En tout cas, ça se calmait et elle entendit son maître, elle le considérait déjà comme ça, lachait quelques injures. Il paraissait content et soulagé d'en avoir fini avec tout ça et Clochette lacha enfin son caleçon. Elle soupira contente elle aussi d'en avoir fini avec toutes ces secousses. Elle avait eu peur en fait. Elle le sentit la reprendre en main et elle se laissa de nouveau faire, s'asseyant sur le pupitre, jambes assez écartées. Avions-nous préciser que Clochette ne portait pas de sous-vêtements et qu'elle ouvrait assez largement les cuisses, laissant une vue dégagée sur son intimité nue et ça, sans vraiment penser que cela pouvait avoir un effet quelconque. Elle se tenait juste de manière à se sentir bien, parce que le pupitre était pas particulièrement confortable.   

C'était tout blanc. Elle l'écouta doucement et lui sourit. Il la gardait avec lui ! Elle allait donc devenir sa fée. Parce qu'il n'avait pas répondu à cette question là, et Clochette ne l'oubliait pas.


« On a dépassé la vitesse de la lumière. D’ici une foutue semaine, nous rejoindrons le point de rendez-vous. À partir de là, j’aviserai ce que je ferais de toi. De toute manière, je suis bien obligé de te garder, je ne vais pas te balancer dehors. 
- Merci ! Alors je peux me considérer comme votre fée ? N'est-ce pas ? Je pourrais vous aider. Est-ce que ça vous arrange ? Pourquoi vous voyagez dans l'espace ? Depuis quand ? Vous avez vu beaucoup de planètes déjà ? Est-ce que ça vous plaît ? C'est votre métier ? Est-ce que c'est compliqué de voyager comme ça ? Est-ce dangereux ? "

Elle le mitraillait de question, se relevant doucement. Et là...Catastrophe.

" - Aaaaah !"

Clochette glissa sur le tableau de bord, son collier s'accrochant à un des boutons. Elle était arrivée à la limiter les dégats et n'avait touché aucun bouton. Par contre, Clochette était en train de s'étrangler et ce malgré ses ailes qui battaient si vite qu'elle en perdait le souffle. Et son collier craqua la laissant tomber sur Ulrik, prenant d'un coup sa forme humaine sur les genoux du bourlingueur. Nue. Parce que sa robe n'avait pas tenu le coup de cette transformation subite et la fée se blottit contre son torse en haletant et en toussant. Sa poitrine se relevait rapidement alors que la petite fée qui faisait maintenant plus ou moins un mètre 68 essayait de reprendre son souffle en plissant les yeux. Elle était écarlate.

"-Je..je...Désolée … Je … Kmpf, kpff. 'Me suis étouffée...Ma Clochette ! Il faut que je retrouve ma clochette...Kpfm.. Sinon je vais être bloquée sous cette forme.."

Elle quitta aussi vite qu'elle pouvait le torse d'Ulrik, se laissant glisser sur le sol, à quatre pattes pour chercher son collier et sa clochette. Elle ne trouvait pas ! Elle paraissait terriblement affolée et cherchait penchée sur le sol, sans faire attention à sa nudité. Sans doute à l'inverse du jeune homme. Elle ne releva la tête qu'après une longue minute de recherche infructueuse. En se relevant légèrement, elle se trouva face à Ulrik, entre ses jambes, la tête plus ou moins au niveau de son entrejambe. Elle venait de caser ses fesses sur ses talons, à genoux, les yeux brillants de larmes. Le sentiment qui remplissait Clochette était unique. Elle s'en voulait terriblement. Et elle voulait que son maître la pardonne d'être si mauvaise.

"Je suis désolée ..Je suis désolée...Pardon.. ! Vous m'en voulez pas trop ? Je peux me faire pardonner, je suis certaine ! Je vous promets.. Je ferai tout ce que vous voulez !"[/i]

Ulrik

E.S.P.er

Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 7 vendredi 24 janvier 2014, 01:49:21

Alors qu’Ulrik allait mieux, que le vaisseau était stabilisé, il remarqua une chose simple : la fenêtre Éclair de son jean s’était ouverte, et son sexe était légèrement tendu. De plus, la belle Clochette semblait avoir la délicieuse manie de se retrouver dans des positions sexuelles portant à confusion. Que ce soit son beau petit cul qu’Ulrik observait quand elle regardait l’espace, ou son intimité, quand elle se mit à s’asseoir, écartant ses jambes aussi loin que possible, il en vint à se demander si cette belle fée n’était pas en manque de sexe. Après tout, on avait jamais entendu parler de fées masculins. C’était un mot typiquement féminin, après tout. Or, mis à part les fées, Ulrik ne connaissait pas beaucoup de personnes de cette taille. Il envisageait presque de glisser son doigt dans son corps, quand elle se remit à l’interroger, une véritable avalanche de questions.

*Nom de Dieu, je vais l’étrangler...*

Le bourlingueur ferma brièvement les yeux, ne disant rien. Clochette se releva alors, et glissa sur le tableau de bord, avant de tomber. Elle atterrit à côté d’une manivelle servant à fermer les volets de protection de la vitre, si jamais le vaisseau entrait dans une ère de turbulences. Ulrik la vit s’étrangler, et se débattre, implorant de l’aide. Le bourlingueur, qui se dit que son voyage promettait de ne pas être de tout repos avec un tel phénomène, et qui commençait à avoir un léger début d’érection en s’imaginant défoncer le cul de cette petite fée, la vit alors tomber sur lui... En prenant forme humaine.

Grandissant subitement, Clochette s’écroula sur lui. Ulrik resta interdit, en sentant cette femme aux formes magnifiques atterrir sur lui, sa tunique végétal étant tombée sur le sol. Elle s’écrasa donc contre l’homme, si surpris qu’il ne sut pas quoi dire. Il appréciait la fermeté des seins de la femme contre son torse, et son corps répondit avant sa bouche : son érection vint à s’accroître, alors qu’il commençait finalement à se dire que, en définitive, cette fée ne serait peut-être pas totalement inutile que ça. Alors qu’Ulrik commençait à envisager la possibilité de lui palper ses belles fesses, Clochette bondit de son fauteuil, finissant à quatre pattes sur le sol, cherchant frénétiquement sa clochette.

*C’est vrai que je ne l’entends plus tinter...*

Est-ce que cette clochette était liée à ses transformations en fée ? Maintenant qu’elle ne l’avait plus, elle ressemblait à une jeune femme... Belle, et nue. Ulrik baissa la tête, réfléchissant silencieusement, sans rien dire, observant la croupe et la chute de reins de l’intéressée, jusqu’à ce qu’elle finisse par tourner la tête, l’amenant près de son jean... Qui était déformé par l’érection croissante d’Ulrik. Toujours assis, l’homme savait maintenant comment les choses allaient se préciser, mais il restait toujours muet, réfléchissant. Il se moquait bien de cette saloperie de clochette pour l’heure. Que la fée soit bloquée sous cette forme, en réalité, n’était pas pour le déranger. Bien au contraire. Il aurait pu aider la jeune femme en allumant les puissantes diodes du cockpit, qui auraient permis d’éclairer les zones d’ombre, ou même lancer un scanner de la zone, qui aurait permis d’identifier les objets n’ayant rien à faire là, et qu’on utilisait pour repérer les problèmes dans l’ordinateur, comme un insecte qui se serait faufilé au milieu des circuits imprimés et des câbles en cuivre.

« Je suis désolée ..Je suis désolée...Pardon... ! Vous m'en voulez pas trop ? Je peux me faire pardonner, je suis certaine ! Je vous promets.. Je ferai tout ce que vous voulez ! »

Suivre le raisonnement de cette boule de nerfs n’était pas simple. Lui en vouloir ? Pour quelle raison ? Ulrik ne dit rien, sa langue glissant brièvement sur ses lèvres. Elle était assise sur le sol, en position de dévote, et il entreprit alors de se redresser, et de jouer le jeu.

« En réalité, Clochette, je te trouve... Exaspérante. Si tu ne veux pas que je te vende au premier marchand venu, il va te falloir faire beaucoup d’efforts pour me soulager... Et, comme je ne doute pas de ta bonne volonté, tu vas commencer maintenant. »

Il se demandait si cette insouciante fée, à l’apparence si immature, n’était pas, inconsciemment, une jeune femme frustrée. Il ignorait tout d’elle, notamment qu’elle venait d’un pays magique où il n’y avait que des enfants, soit une place où les pulsions sexuelles ne devaient pas pouvoir s’exprimer, et, s’il ‘lavait su, il en aurait probablement déduit plusieurs choses. Pour l’heure, Ulrik se releva, juste devant la femme, et défit son jean, qui tomba sur le sol. Ilportait, dessous, un caleçon blanc, qui lui collait normalement au corps, mais qui était ici déformé par une sorte de pointe qui filait vers le nez de Clochette, heurtant un peu ce dernier, se glissant dessus.

« Ce que je vais te demander de faire n’est guère compliqué, ma petite... C’est un peu comme sucer une sucette, en  quelque sorte. Tu vas poser tes belles mains douces sur ce caleçon, et l’ôter, puis tu vas caresser mon organe, et le prendre sagement en bouche, et faire comme si tu voulais le sucer, et le mettre le plus loin possible dans ta bouche. Il faudra le lécher avec ta langue, mais ne pas le croquer, sinon ton maître sera en colère, et je devrais agir en conséquence, et te vendre. »

Il lui proposait, tout simplement, de faire une fellation. Oui, il pensait que cette fée devait être assez innocente sur ce genre de choses, inconsciente de ces pratiques... Et ça ne faisait que rendre la chose encore plus excitante.

De plus, et c’était un élément non négligeable, avec son sexe entre ses lèvres, elle ne pourrait pas parler.
DC d’Alice Korvander.

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Clochette

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Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 8 vendredi 24 janvier 2014, 18:15:00

La curiosité de Clochette n'avait pas de limite et malgré le fait que son maître pouvait être exaspéré par cette attitude, la fée n'avait pu réprimer toutes ses questions qui se battaient contre ses lèvres. Et puis, s'il lui avait posé des questions, la demoiselle lui aurait répondu. Toutes ces interrogations pour lesquelles la fée connaissait les réponses auraient pu éclairer son maître sur l'attitude presque nymphomane de Clochette. C'était bien ça le pire ! Elle n'avait même pas idée de ce qu'était le sexe ou l'acte sexuel ou de l'utilité de l'organe masculin. Par contre, elle aurait pu dire que si les fées au masculin paraissaient ne pas exister, c'était parce qu'ils étaient beaucoup moins nombreux que les fées au féminin. Mais il en existait bien quelque part … Même si Clochette ne savait pas où. La fée faisait donc tout en toute innocence, sans imaginer les sous-entendus de ses actions et de ses paroles. Souvent, on donnait à cette attitude l'adjectif de "qualité' : ne pas être perverse et tout faire avec gentillesse sans mauvaises idées était une très belle qualité ! Oui. Sans doute. Mais quand on s'appelait Clochette et qu'on était aussi naïve qu'elle, ça devenait un défaut. Si on pouvait plus écarter les jambes librement, qu'est-ce qu'on allait devenir ?! Puis, la fée n'aurait pas compris ce qu'il y avait de très "vulgaire" à se montrer ainsi sans sous-vêtement… En tout cas, Clochette n'aurait pas aimé de voir le doigt du maître s'approcher trop près d'elle. Pauvre petite chose vierge, la prendre pour une nympho .. ! Elle espérait juste qu'Ulrik allait répondre à ses questions .. Elle voulait savoir, connaître, découvrir, comprendre, elle ! Elle voulait enfin voir le monde sous un autre œil … Et c'était sans aucun doute ce qui allait se passer, peut-être pas de la manière espérée par Clochette. Mais il était certain que dans quelques instants, sa vision du monde et de la vie tout entière allait changer. Et ce sans qu'elle ne sache vraiment comment.

Son maître ne paraissait pas encore prêt à lui dévoiler les secrets de sa vie, le pourquoi du comment. Clochette le vit fermer les yeux, prêt à soupirer d'exaspération. Ow ? Qu'avait-elle fait de mal ? Pourquoi il était énervé contre elle ? Elle ne voulait pas l'énerver, ni lui déplaire ! La fée se releva ainsi pour expliquer qu'elle était désolée de lui avoir déplu avec toutes ses questions. Est-il obligatoire de préciser que, non, elle ne s'était jamais étranglée à cause d'un bouton auparavant ? Et bien, précisons-le. Ce fut une première pour Clochette, qui avait pourtant l'habitude de créer et subir des catastrophes improbables et dangereuses pour son petit corps de fée. On s'habituait à toujours se faire mal ou se retrouver dans des situations légèrement dangereuses, mais s'étrangler à cause d'un bouton après avoir glisser sur un tableau de bord … Non, on ne s'y habituait pas ! Clochette avait du prendre une teinte écarlate alors qu'elle n'arrivait plus trop à respirer perdant le contrôle de ses mouvements, tout simplement en proie à une terrible panique. S'il était exaspéré par ces questions et cette attitude, il allait en voir des vertes et des pas mûres, en une semaine avec Clochette. Accumulant la bêtise, l'innocence, la maladresse et l'égoïsme, la fée n'était pas du tout facile à vivre. Mais alors, pas du tout ! A part si on canalisait son attention ou si on trouvait un moyen de la dominer dans tous les sens du terme. En tout cas, elle préférait tomber sur les genoux du bourlingueur -nue, certes- plutôt que sur le sol où elle aurait pu se faire mal, en plus de ça.

Pas certaine cependant qu'Ulrik soit vraiment content de se retrouver avec une fée à taille humaine nue sur ses genoux, Clochette eut une moue fatiguée. Elle détestait se transformer, elle ne maîtrisait pas encore sa taille et la transformation. Mais là, son collier ailant craqué, la transformation avait été violente, subite, étonnante et la fée prit quelques secondes avant de comprendre qu'elle était de taille humaine. Si elle ne retrouvait pas son collier… ! Bloquée sous cette forme ? A jamais ? Mais elle ne pourrait pas ! Elle était trop habituée à voleter .. Nan, il fallait qu'elle retrouve sa clochette, immédiatement ! Puis, sa pauvre tunique .. Rah !  Et pourtant, la fée n'était pas en colère. Elle avait peur d'avoir fait des bêtises et de déplaire à son maître en se transformant d'un coup comme ça. Peut-être qu'il aurait préféré la garder sous sa forme de fée … Elle ne faisait que des bêtises … Elle enchaînait maladresses sur maladresses ! Ca ne devait pas plaire à son maître de se retrouver avec une fée de taille humaine qui ne prend pas conscience de son corps. La voilà donc par terre, dos à lui, à la recherche de sa clochette et de son collier. Elle n'allait pas embêter et déplaire encore plus à son maître !

Mais elle ne trouvait pas. Pas du tout. Ah ! Comment elle allait faire. Elle se retourna face à son maître, sourcils froncés d'un air inquiet, une moue tristounette aux lèvres. Clochette ne cachait même pas un bout de sa nudité, sa poitrine se soulevant à chacune de ses respirations rapides et saccadées. De petites larmes pointaient au coin de ses yeux. Elle avait si peur d'avoir mal fait ! Et elle était si triste d'avoir perdu sa clochette. Pourtant, son maître ne paraissait pas trop paniqué à l'inverse de la fée. Clochette paru un instant surprise par la bosse qui déformait le jean de son maître, mais ne parut en saisir l'importance et fixa de ses yeux bleu/verts ceux d'Ulrik. Elle devait avoir fait de grandes bêtises pour qu'il reste si silencieux face à elle. C'était certain ! Il l'aurait aidé en plus, s'il n'avait pas été en colère contre sa fée, il l'aurait aidé à retrouver sa clochette ! Non, il allait la punir ? Peter Pan l'avait renvoyé du Pays Imaginaire, quand elle avait une fois, fait de trop gros dégâts. Il pouvait faire de même, la revendre, se servir de sa poudre pour la perdre dans l'espace … Elle ne voulait pas ! Elle était si désolée… C'était la raison pour laquelle, Clochette s'excusait comme jamais auprès d'Ulrik, ne sachant pas si elle avait fait des dégâts, mais préférant se faire pardonner pour toutes ses maladresses. Elle était inquiète et voulait se faire pardonner ! Il lui semblait que le regard pensif d'Ulrik était en fait un regard de colère, elle pensait qu'il lui en voulait !

Il se remit debout. Clochette releva les yeux vers lui, relevant aussi un peu la tête, cou tendu vers le haut pour le fixer dans les yeux. Sa bouche était légèrement entrouverte, ses yeux un peu plissés. Une dévote, oui, c'était exactement la position de la jolie Fée qui comptait se dévouer à plaire à son maître ! Et elle n'avait pas eut tort …

« En réalité, Clochette, je te trouve... Exaspérante. Si tu ne veux pas que je te vende au premier marchand venu, il va te falloir faire beaucoup d’efforts pour me soulager... Et, comme je ne doute pas de ta bonne volonté, tu vas commencer maintenant. »

Il était en colère contre elle. Il était prêt à la vendre ! Clochette se recroquevilla légèrement sur elle-même, ne voulant pas finir vendue par son maître à cause de sa maladresse naturelle … Non, elle allait se faire pardonner ! Il semblait bien décidé à l'aider dans cette tache, en plus. Elle le regarda se mettre debout et le fixa silencieusement. Un froncement de sourcil plus tard elle le regardait se déshabiller quelque peu … intriguée. Pourquoi faisait-il ça exactement ? Clochette entrouvrit un peu les lèvres, laissant échapper un petit couinement de surprise en sentant cette chose pointue et encore légèrement molle glisser contre l'arête de son nez. Qu'est-ce que c'était que ça ? Elle se recula légèrement, relevant les yeux vers Ulrik pour l'écouter pendant qu'il lui donnait des instructions précises. C'était une sucette ? Clochette en resta à cette affirmation, une sucette qu'il ne faudrait pas croquer. Bon, ça devait être tout aussi gouteux, non ?

« Ce que je vais te demander de faire n’est guère compliqué, ma petite... C’est un peu comme sucer une sucette, en  quelque sorte. Tu vas poser tes belles mains douces sur ce caleçon, et l’ôter, puis tu vas caresser mon organe, et le prendre sagement en bouche, et faire comme si tu voulais le sucer, et le mettre le plus loin possible dans ta bouche. Il faudra le lécher avec ta langue, mais ne pas le croquer, sinon ton maître sera en colère, et je devrais agir en conséquence, et te vendre.
- Nan, je ne veux pas être vendue.. »
souffla-t-elle en se rapprochant du caleçon.

Elle posa ses mains sur le caleçon, légèrement tremblante, le faisant glisser doucement jusqu'aux mollets du jeune homme de l'espace. Ow. Oww. C'était quoi, ça ? Clochette resta un instant étonnée devant le membre qui se présentait à elle. C'était ça, la sucette ? Bon. Soit. Elle commença par se remémorer l'ordre. Le caresser … La fée posa une de ses mains sur la garde du membre et l'autre sur la chaire, caressant doucement de haut en bas, frottant la paume de ses mains contre la chaire de l'organe. Elle posa doucement ses lèvres sur le gland avec un soupir. C'était chaud .. Elle fit enfin pénétrer le membre dans sa bouche et de l'entourait de ses lèvres. Et ensuite, elle enroula doucement sa langue autour du membre, léchant légèrement, faisant un mouvement innocent sur la chaire. Elle pressait ses lèvres contre le membre de manière à bien obéir, commençant à avancer un peu la tête pour l'enfoncer le plus possible dans sa bouche. Clochette en avait presque le souffle coupé, et sentait le gland du membre dans le début de sa gorge alors qu'elle enroulait sa langue de manière un peu plus osée. Elle retira le membre de sa bouche, léchant seulement le gland doucement. Elle releva les yeux vers lui.

"-Je...Comme ça ?"

N'attendant pas la réponse, elle reprit doucement la fellation en léchant le gland du bout de sa langue avant de reprendre un peu en bouche l'organe en suçotant doucement avec une candeur impressionnante, tenant toujours la garde du membre avec sa main droite alors que l'autre main s'était posée sur la hanche gauche du jeune homme. Elle s'était tant rapprochée pour bien le prendre le plus loin possible dans sa bouche que par moment sa poitrine touchotait un peu les jambes d'Ulrik.

Ulrik

E.S.P.er

Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 9 dimanche 26 janvier 2014, 02:17:56

Il était évident, pour Ulrik, que Clochette était, non seulement vierge, mais également innocente. D’aucuns considéraient cette chose comme une qualité. Le bourlingueur de l’espace n’était pas vraiment de cet avis. Quand on était aussi bien roulé, il valait mieux savoir à quoi on s’exposait. C’était une chance, pour cette fée, qu’Ulrik soit gentil. D’autres hommes n’auraient pas hésité à la ficeler pour la violer sauvagement. Lui avait la décence de lui dire quoi faire, de faire preuve d’une certaine forme de délicatesse et d’attention. Il se voyait comme un fort galant homme, mais sa tuyauterie fonctionnait, et il comptait bien s’en servir. Cette fille était aussi nue qu’un ver, mais d’une beauté à damner les saints. Sa naïveté rendait ça encore plus excitant, donnant à Ulrik l’impression poétique d’être une sorte de professeur, d’amant, qui allait doucement et tendrement (plus ou moins) guider la fée vers la maturité, et lui montrer qu’il existait en ce monde des plaisirs immenses. Lirait-il dans les pensées qu’il n’aurait point été étonné d’apprendre que la jeune femme avait quitté un pays fait de mioches et de morbacs.

Quand il avait envisagé la possibilité de la vendre ou de l’abandonner, Clochette s’était catastrophée, confirmant, encore une fois, s’il était encore possible d’en douter, son immaturité. Elle était comme une gosse terrorisée à l’idée de se retrouver seule. Car, après tout, la plus grande peur d’un enfant était d’être abandonné... Ce qui, en soi, ne changeait pas beaucoup de l’adulte, si ce n’est que l’adulte avait une vision plus prosaïque de la solitude : se trouver un garage pour parquer sa voiture. Ulrik n’était pas vraiment un être très romantique, et n’avait jamais prétendu l’être. Pour l’heure, il voyait surtout une belle fée qui allait pouvoir se montrer utile dans son équipage.

Lentement, les doigts de la fée firent glisser son sous-vêtement, révélant un sexe tendu. Elle semblait plus surprise que gênée, se demandant ce que devait être cet appendice, qu’il espérait qu’elle trouve gros... Là encore, s’il en aurait su plus sur le passé de Clochette, il ne se faisait pas d’illusions à ce sujet. C’était un sexe d’homme adulte, pas la demi-portion d’un crevard de môme chouineur. Elle se rapprocha lentement, le caressant, l’appréhendant, avant d’ouvrir les lèvres, de les écarter, pour avaler ce sexe. Ulrik poussa un léger soupir en fermant les yeux, la respiration lourde. Oh, si c’était bon ! Il pensait bien que la fellation était, par excellence, le fantasme masculin. Voir cette femme à genoux, devant vous, en position de dévote, à vous astiquer le poireau en gémissant... Ulrik pensait que, fondamentalement, un homme était un mâle, et qu’il y avait, dans le sexe, quelque chose de préhistorique, une sorte de retour aux sources, à cette époque lointaine où les hommes et les femmes vivaient dans des cavernes, et où l’homme, plus musclé que la femme, chassait, tandis que cette dernière mettait au monde les morbacs. Oui, il y avait là une sorte de plaisir primitif, intense, une sorte de rappel constant que, malgré les progrès technologiques, l’homme, dans le fond, n’était rien de plus qu’un animal plus évolué que les autres.

Il sentait son sexe se perdre dans la bouche chaude et délicieuse de cette femme. Elle était vraiment d’une beauté incroyable, et, si sa prise manquait de technique, il la sentait s’appliquer. Elle pensait risquer sa vie s’il n’était pas satisfait, et elle ne devait sans doute pas vraiment comprendre ce qu’elle faisait. L’une des mains d’Ulrik se posa sur la tête de la jeune fée, alors qu’elle retira son sexe de sa bouche, pour pouvoir parler, visiblement inquiète de savoir si son « maître » appréciait ses actions :

« Je...Comme ça ? »

Il posa sa main sur la chevelure de Clochette, et l’aida à reprendre sa fellation.

« Oui... Continue, Clochette... C’est très bien, ma belle... »

Autant la complimenter un peu, elle devrait apprécier... Et puis, il fallait bien rendre à César ce qui appartenait à César. Clochette se débrouillait bien : il était normal de la récompenser, de la féliciter. Ses doigts attrapèrent ses cheveux, sans vraiment chercher à lui faire mal. Sa chevelure était soyeuse. Ne disait-on pas que les fées étaient produits purs de la Nature ? Il paraissait logique qu’elles soient belles. Si Ulrik aurait eu l’âme d’un esclavagiste, il aurait sûrement vendu cette fille. Il en aurait eu une bonne petite fortune, mais, heureusement pour elle, il était, sur ce point, assez égoïste. Il la voulait pour lui. Elle avait toujours une main sur la hampe de son sexe, tandis que l’autre se rapprochait de ses testicules, le bout de ses ongles frôlant ses poils pubiens.

Dans un nouveau soupir, Ulrik remua légèrement son bassin, se servant de sa main comme appui. Il n’avait rien à faire pendant une semaine, le temps que le vaisseau atteigne le point de rendez-vous. Théoriquement, il aurait du préparer la cellule de stase, afin de pouvoir hiberner le temps que le voyage ait lieu, mais, pour l’heure, le bourlingueur avait d’autres projets en tête.

« Là, là, continue... Hum... Prends-le de plus en plus. Bientôt, tu n’auras plus besoin de ta main, je tiens ta tête. »

Il la formait. Quitte à profiter d’elle, autant qu’elle sache comment y faire. On pouvait entendre les bruits de succion, résultant du frottement des lèvres de Clochette à sa virilité tendue.

« Remonte ton autre main, et caresse mes... Haaa... Frotte mes testicules... Les deux espèces de boules... Par l’arrière. Mais ne tire pas sur les poils, c’est douloureux. Continue comme ça, et je te conserverais auprès de moi. »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Clochette

Créature

Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 10 lundi 27 janvier 2014, 13:12:05

Vierge, innocente mais aussi inoffensive et totalement bête en ce qui concernait le sexe. Elle devait être au même point sur la compréhension de la sexualité qu'un enfant sauvage qui découvrait le monde. C'était peut-être une qualité, un inconvénient, mais Clochette s'en foutait puisqu'elle n'avait pas conscience de l'existence du plaisir sexuel. On aurait parler de ça à la fée avant de lui faire découvrir, elle aurait demandé ce que ça faisait le plaisir, en quoi c'était important, pourquoi les hommes et les femmes aimaient ça, à quoi ça servait. Pourquoi les gens trouvaient cela si important, la sexualité ? Une fée aussi naïve et innocente que Clochette ne pouvait pas vraiment comprendre ce qu'il y avait de si bon dans le sexe et même dans ce qu'elle faisait actuellement à Ulrik. Les sensations, sans doute … Était-ce tous les hommes qui avaient besoin de cette sensation ? Son maître avait l'air d'avoir besoin de cette sensation … Pourquoi Peter n'en avait jamais eu besoin ? Pourquoi ne lui avait-il pas laissé une chance de se faire ainsi pardonner ? Ca ne lui plaisait pas à Peter ? La question commençait à germer dans l'esprit de la fée qui aurait eu du mal à faire preuve de plus de naïveté et de non-compréhension de tout ce qu'il se passait actuellement. Elle aurait presque voulu lui demander ce qu'elle faisait, pourquoi ça lui plaisait, mais la fée n'osait pas ! Tout le monde ressentait-il cette sensation ? Même les garçons perdus ? C'était typiquement masculin, d'après Clochette qui ne voyait pas comment une femme pouvait ressentir ça, sans ce membre … cette chose .. Dressée. Donc, c'était que les hommes qui pouvait excuser les femmes de cette manière .. !

De toute manière, n'imaginant pas ce qu'elle faisait, Clochette ne voyait qu'une chose : si ça lui plaisait, il ne la vendrait pas et elle pourrait continuer à être sa fée ! Et c'était l'unique but de la fée. Était-ce de l'immaturité ? La fée était comme un animal de compagnie, elle avait besoin de son maître pour survivre, elle en avait besoin pour vivre tout court ! Sans un maître, elle était perdue. C'était sa condition de fée, de toute manière. On ne lui avait pas appris à vivre seule sans être aliénée à un maître. Il ne pouvait pas l'abandonner, elle avait besoin de lui … Un gosse, un animal de compagnie, c'était pareil, Clochette ne pouvait vivre seule. Elle était liée à Ulrik. Et si elle pouvait être utile à son maître, elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour lui plaire. En soi, sucer cette "sucette" ne la dérangeait pas, et elle continuerait tout le temps qu'il faudrait pour avoir .. Un gout. Une sucette sans gout, c'était un peu décevant.

Oui. Elle trouvait ça gros, plus encore pour une sucette. Et elle ne voyait pas vraiment l'utilité d'un si gros engin, surtout à cet endroit du corps humain. Qu'est-ce qu'il en faisait ? Pourquoi c'était aussi gros ? C'était large, épais, un peu dur sous ses doigts qui découvraient ce barreau de chaire. Quand elle caressa la chaire en gardant une main sur la garde, elle essayait de découvrir ce que c'était, elle en prenait "conscience". Est-ce que ça fondait dans la bouche ? Nan. Apparemment non. Quand elle prit le membre en bouche, elle s'attendait à découvrir un gout, mais c'était juste un peu humide à cause de sa bouche. Elle releva les yeux pour voir ce qu'en pensait Ulrik, mais il soupirait, yeux fermés... Elle enroula donc sa langue autour du membre, la faisant passer sur toute la longueur de la chaire. Elle pressait bien ses lèvres sur le membre, passant sa langue partout où pouvait avec une application dû à son inexpérience. Elle n'osait pas trop fermer la mâchoire, de peur de mordre et de faire mal à son maître. Elle continuait donc, bougeant même parfois sa main sur la garde du membre qu'elle ne pouvait pas atteindre ni avec sa bouche ni avec sa langue. Elle n'avalait plus sa salive, la bouche totalement remplie par la largeur du membre, les joues un peu déformée. Clochette essayait de le prendre au plus profond de sa bouche, si bien qu'elle sentait par moment le gland touchoter le début de sa gorge. Elle ferma les yeux, se concentrant sur sa tache pour s'appliquer et plaire. Elle le ferait aussi longtemps qu'il le faudrait !

   Elle sentit la main du jeune homme se poser sur sa tête, se perdre dans ses cheveux. Elle prit le geste comme une demande de reprendre le sexe dans sa bouche et laissant échapper sa demande inquiète, elle reprit tout de suite le membre dans entre ses lèvres, aidée dans cette tache par la main d'Ulrik qui la poussait doucement mais surement vers le membre. Le gland retrouva rapidement une place contre les joues de Clochette qui entoura de nouveau cette sucette de sa langue. Ca avait vraiment l'air de lui plaire ! Il la garderait donc avec lui sans aucun problème si ce qu'elle lui faisait lui plaisait .. ! Bon, tant mieux ...


« Oui... Continue, Clochette... C’est très bien, ma belle... »

Plus que d'aimer, il voulait que ça continue. Entre les lèvres de Clochette, elle pouvait sentir cet appendice un peu grossir, ce qui était encore plus surprenant. Ca bougeait .. C'était chaud, dur .. ! Entendre son maître la féliciter, rendait la fée toute heureuse. Elle ne comprenait pas ce qu'elle faisait mais si ça lui plaisait c'est qu'elle devait bien le faire ! Pour une première...Clochette eu un léger sourire avant de frissonner lentement en sentant sa main dans ses cheveux. La main d'Ulrik caressait la chevelure blonde de la fée qui rougit doucement à ce contact. Mmm..Ca avait quelque chose de plaisant cette main dans ses cheveux qui la poussait légèrement. Elle arrêta le mouvement de sa main sur la garde du membre dressé qui se perdait dans sa bouche. Sa main remonta la long de la cuisse du bourlingueur pour venir se caser dans l'intérieur de la cuisse. Elle sentait effectivement les poils sur le bout de ses doigts, et elle avait remarqué ses deux boules …. C'était aussi des sucettes ? Elle les sucerait aussi si besoin était, tant qu'elle restait avec son maître .. ! Elle en voulait pas être vendue. Et c'était têtue dans cette optique qu'elle serait capable de tout faire avec son corps pour être félicitée et plaire à Ulrik. Elle sentit la prise de la main du jeune homme se raffermir.

Le jeune bourlingueur de l'espace était en train de bouger son bassin, obligeant Clochette à prendre son membre plus en bouche. Si on lui avait dit qu'il avait des projets, Clochette aurait demandé quels ils étaient … Que pouvait-il bien faire avec elle ? Est-ce que ça avait à voir avec ce qu'elle était en train de faire, sucer cette sucette de plus en plus mystérieuse.. ? Mais elle ne pouvait pas se poser toutes ses questions et releva seulement ses yeux verts vers Ulrik,  obéissant rapidement en suivant le mouvement du jeune homme pour enfoncer plus encore le membre dans sa bouche, ses lèvres frolant sa main. Elle retira sa main, la posant sur l'autre cuisse. Puisqu'il tenait sa tête, elle pouvait facilement l'enfoncer dans sa bouche et dans le début de sa gorge, lui procurant au bout d'un moment une "presque" vraie gorge profonde qui coupa la respiration à Clochette. Elle enleva le membre de sa gorge reprenant de nouveau un peu son souffle, haletante. Elle frémit en l'entendant gémir.

Elle lui faisait mal ? Pourquoi gémissait-il de cette manière ? Clochette hocha légèrement la tête, passant sa main droite derrière le membre dressé pour atteindre les "testicules" .


« Remonte ton autre main, et caresse mes... Haaa... Frotte mes testicules... Les deux espèces de boules... Par l’arrière. Mais ne tire pas sur les poils, c’est douloureux. Continue comme ça, et je te conserverais auprès de moi. »

Il allait la garder avec lui ? Oh, bonté divine, c'était une bonne chose .. Elle eut un sourire et se mit à glisser sa main le long de ses deux boules, les caressant du bout des doigts pour commencer, un peu anxieuse de lui faire mal. Elle prit de nouveau le membre au plus profond de sa bouche, dans sa gorge alors que sa main englobait l'un des testicules pour le frotter contre sa paume. La deuxième main de Clochette s'était posée sur la cuisse mais glissa elle aussi vers les testicules du jeune homme pour frotter la deuxième boule du bout des doigts. Elle en était presque amusée. Elle continua quelques temps, jouant de sa langue sur le membre, le retirant de nouveau légèrement de sa bouche. Elle était trop curieuse, et malgré la main dans ses cheveux, elle releva le visage vers lui pour souffler :

"-Ca vous plaît .. ? Pourquoi .. Vous gémissez ? Je .. ne peux faire que ça, .. pour vous plaire ? " osa-t-elle enfin demander.

Elle avait les yeux brillants des larmes qu'elle avait laissé échapper quelques instants auparavant, mais elle le fixait avec une certaine gentillesse et une docilité à damner tous les saints. Poussée par Ulrik elle prit de nouveau le membre en bouche, retournant jouer de ses mains sur les testicules, les palpant sans comprendre ce qu'elles contenaient.

Ulrik

E.S.P.er

Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 11 mercredi 29 janvier 2014, 01:51:43

Cette brave petite avait un joli coup de langue. Debout, Ulrik savourait délicieusement ses gestes. Il avait vaguement conscience qu’il devait bien y avoir là quelque chose de moralement répréhensible, mais il ne fallait pas s’attendre d’un contrebandier, d’un pirate de l’espace, qu’il soit à cheval sur certains principes moraux. Vendre sa petite fée n’avait jamais été autre chose que du pipeau, et, maintenant qu’il constatait par lui-même qu’elle était instinctivement douée pour les pipes, il était rassuré dans son choix. Au moins, cette fée aurait-elle un quelconque intérêt à rester à bord, au lieu de n’être rien de plus qu’une passagère clandestine s’amusant à tripatouiller à tous les boutons. Dans le fond, c’était même normal. Pour voyager, il fallait payer son tribut, et, si ça n’était pas en pièces clinquantes et trébuchantes, il fallait le faire en nature.

Ulrik eut même l’agréable surprise de sentir son sexe disparaître intégralement dans la bouche de la fée, pour une délicieuse gorge profonde. Il aurait bien plaqué ainsi la tête de Clochette contre son corps, mais il sut se retenir, en se rappelant qu’elle était quand même une novice dans ce domaine. Ses doigts tremblaient sur les longs cheveux tendres et soyeux de la fée, les caressant lentement. Cette femme était faite pour les plaisirs sexuels, c’était évident. Quand on naissait avec un corps pareil, c’était bien pour l’utiliser. Il ne manquait plus qu’à ce qu’elle lui dise qu’elle disposait de la jeunesse perpétuelle pour qu’il fonde.

Suivant ses instructions, Clochette aventura ses doigts sur ses testicules, les titillant avec ses doigts, les soupesant. Un nouveau soupir s’échappa des lèvres de l’homme, qui peinait à conserver son équilibre, ou à rester calme. Sa respiration s’accélérait, son torse se soulevait et s’abaissait, et il avait une envie de plus en plus féroce de la baiser à sec, de faire une bonne baise à l’ancienne en la plaquant contre le mur. N’auraient-ils pas été en vol hyperluminique qu’il l’aurait probablement balancé contre le tableau de bord, mais il avait trop peur qu’elle n’aventure encore ses forts délicieux doigts sur les boutons du pupitre, et ne les fasse exploser en plein vol. Il se contentait donc de savourer cette fellation, comme on savourerait un bon vin. Les vols spatiaux lui permettaient assez rarement de coucher avec des femmes, et sa dernière aventure sexuelle remontait bien à plusieurs semaines... Et encore, il était souvent obligé de se rabattre sur des morceaux peu reluisants, des femmes peu douées, qui agissaient sans conviction aucune. Ulrik en ressortait toujours avec un goût d’insatisfaction sur les lèvres et sur le corps, comme s’il avait raté quelque chose.

Ses soupirs durent probablement inquiéter la belle Clochette, car elle releva alors la tête, et ne put empêcher sa curiosité de s’exprimer, ce à quoi Ulrik, pour être honnête, s’était un peu attendu :

« Ca vous plaît .. ? Pourquoi .. Vous gémissez ? Je .. ne peux faire que ça, .. pour vous plaire ? »

Il baissa lentement la tête pour la regarder. Ses yeux brillaient à moitié, le résultat, sans doute, de la peur qu’elle avait ressenti quand il lui avait dit qu’il comptait la vendre... Mais, compte tenu de la circonstance, Ulrik se demandait aussi si elle ne pleurait pas à l’idée d’être forcée.

*C’est ridicule, je lui dirais que mon sperme est de la bonne crème qu’elle le boirait comme ça. Elle n’a pas conscience de ce qu’on fait...*

Elle recommença alors à le prendre en bouche, recommençant à caresser les testicules. L’homme se mit à réfléchir brièvement.

« Hum... Et merde, tu fais chier. »

Il se démena un peu, et retira son sexe de la bouche de la femme. Il était trempé de salive. Il y avait quelque chose qui n’allait plus, un faux-raccord. Ulrik fléchit alors les genoux, et posa l’une de ses mains sur le menton de la femme, relevant un peu sa tête. Son visage était à hauteur de celui de la femme. Comme pour anticiper ses paroles, il posa un doigt sur ses lèvres.

« Écoute bien, Mistinguette... »

En réalité, Ulrik n’avait pas la moindre idée de ce qu’il allait faire, mais il se voyait mal lui dire oralement ce qu’était le sexe. Aussi, après une brève réflexion, il poursuivit :

« En fait, je crois qu’il vaut mieux passer par un peu de pratique pour que tu comprennes pourquoi mon bout s’est durci. »

Il retira son doigt de ses lèvres, puis posa une main sur sa nuque, et la rapprocha de lui. Les seins de Clochette, agréables et lourds, heurtèrent son torse, formant comme deux délicats tisons qui heurtaient sa chair, s’écrabouillant contre son torse. Une sensation exquise, mais qui ne fut qu’un prélude. Il l’embrassa ensuite, collant ses lèvres contre les siennes, avant de les bouger. Ses deux lèvres attrapèrent la lèvre supérieure de la fée, l’englobant dans sa bouche. Il avança ses dents, et mordilla, retenant cette lèvre très légèrement, avant de remuer la partie basse de sa bouche. Il l’abaissa, ce qui eut pour effet de creuser un toru dans la bouche de la femme, trou dont il profita pour avancer lentement sa langue, heurtant la bouche de Clochette, forçant le passage pour caresser délicatement, et brièvement, ses dents. Il se replia ensuite, et continua à l’embrasser, gobant chacune de ses lèvres, tout en veillant à ce que son nez frotte bien celui de la femme. Ce genre de petits frottements, et il était bien placé pour le savoir, avaient souvent le don d’émoustiller les femmes.

Ulrik ne savait pas vraiment pourquoi il faisait ça. Il n’avait qu’une envie : la défoncer. Bien joliment, comme il aimait à le faire. Cependant, quand il le faisait comme ça, il revoyait des scènes lointaines de son passé... Orlok et Koraya. ‘Clairement le genre de trucs qui pouvaient le faire débander aussi rapidement qu’un coup de pied entre les joyeuses.

Notre homme rompit donc le baiser, et glissa l’une de ses mains sur l’un des seins de Clochette, venant titiller son téton. L’autre main restait appuyé sur sa nuque, et les corps étaient encore assez proches, assis sur le sol froid du cockpit.

« Comment tu te sens, petite pipelette ? Décris-moi ce que ton corps ressent... »

Si elle lui annonçait qu’elle ne ressentait rien, il n’aurait plus qu’à se damner.

Mais le destin ne pouvait quand même pas être cruel au point de lui envoyer l’une des plus belles nanas qu’il n’ait jamais vu, et qui soit frigide, si ?
DC d’Alice Korvander.

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Clochette

Créature

Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 12 jeudi 30 janvier 2014, 11:45:08

Les sensations d'Ulrik restaient bien mystérieuses à l'esprit naïf de la fée. Pourtant, ses sensations paraissaient bien réelles, son maître semblait vraiment de tout ressentir, des sentiments que la fée ne comprenait pas du tout. Mais en fait, elle s'en foutait. Cela lui importait peu de savoir, de comprendre ce que c'était que tout ça. Tant qu'il lui laissait la liberté d'être sa fée et de découvrir l'espace infini, le monde sans fin, les autres mondes et dimensions, Clochette était heureuse et ferait tout ce qu'on lui demanderait. Et pour ce qui était de la moralité …  Clochette n'avait même pas conscience de ce qu'était la morale ! La fée ne pouvant ressentir qu'un sentiment n'avait jamais compris ce qu'était la moralité : quand elle était jalouse, elle faisait tout pour se venger de la personne. La morale dans tout ça ? Elle ne connaissait pas le sens de ce mot et si Ulrik faisait quelque chose de moralement répréhensible, ça ne serait pas la fée qui le saurait, le comprendrait, ou dirait quelque chose. Tant qu'elle restait la fée du jeune homme tout allait bien dans le meilleur des mondes … Et si on lui avait dit que c'était une manière de payer son voyage, elle aurait tout a fait était d'accord. Drôle de manière, mais bon .. ! Au moins, elle avait de quoi payer et elle s'habituerait à le faire assez souvent pour que ça soit toujours aussi agréable pour son maître. Pour une fois qu'elle n'était pas maladroite avec ses mains, son corps ! Pour une fois qu'utiliser sa langue et sa bouche n'embêtait personne parce qu'elle ne parlait pas .. Et bien, autant en profiter ! Elle profitait des remerciements de son maître et lui profitait de son silence si agréable … Un bon échange de bons procédés .. Même si la demoiselle ne le savait pas vraiment.

En tout cas, Clochette préférait qu'Ulrik reste tranquille. Si elle osait faire cette "gorge profonde" sans savoir ce qu'elle faisait, juste parce que son maître aimé ça, se retrouver soudain bloquée contre le bas ventre d'Ulrik ne paraissait pas vraiment envisageable dans l'instant. Clochette aurait commencé à avoir peur, à vrai dire .. Il y a un point, où l'incompréhension mène directement à la peur, et si la fée ne l'avait pas encore franchi, il fallait que le beau maître reste sur ses gardes. Ce qu'il faisait très bien dans l'immédiat, procurant à la jolie fée un long frémissement de plaisir quand elle sentait ses doigts dans ses cheveux, sur le sommet de sa tête. Elle aimait énormément cette sensation de protection que lui donnait la main sur son crâne. Elle trouvait que les doigts qui tremblaient dans ses cheveux pourraient toujours la protéger, et il n'en fallait pas plus à Clochette pour être encore plus docile et heureuse … Mais il était vrai qu'ils n'avaient pas eu le temps de parler beaucoup, et il protégeait une parfaite inconnue. Sinon, il aurait su qu'elle avait la jeunesse éternelle, qu'elle était ingénue, candide et innocente et venait d'un monde d'enfants .. Pourtant, il avait fallu que Clochette se fasse pardonner rapidement et elle n'avait pas pu lui expliquer tout ça.

A chaque soupir, à chaque fois qu'elle sentait qu'il "changeait" quelque chose dans sa position, que ses doigts tremblaient, que son corps allait un peu vers l'arrière comme s'il allait tomber, Clochette avait l'impression de lui faire mal. Et pourtant, Ulrik ne demandait pas que ça s'arrête et la fée commençait à ne plus rien comprendre. Les informations qu'elle pensait vraisemblable en temps normal paraissaient changées du tout au tout avec son nouveau maître. Quand on soupire à cause de Clochette, c'est toujours parce qu'elle faisait une nouvelle et énième maladresse … Et là ? Il paraissait heureux. La fée arrêta d'y penser … Elle ne comprenait plus. Elle continuait donc doucement son travail arrêtant de réfléchir, ce qui n'était pas très compliqué pour une petite fée, voyez-vous. Elle aussi avait un peu un esprit limité ... Tant que ça plaisait. Et qu'on restait calme avec la fée, pas de mouvements brusques encore plus incompréhensible ou qu'on ne la jetait pas sur le tableau de bord elle n'allait pas râler. Mais poser des questions qui brulait ses lèvres devenait trop important pour la fée qui n'arrivait plus du tout à comprendre !  Elle avait juste maintenant hate qu'il lui explique pourquoi, comment … ! En tout cas, il avait tort de s'inquiéter … Elle ne se sentait pas forcée, elle ne pleurait pas de ça et elle croirait tout ce que lui dirait Ulrik, de la crème qu'on pouvait boire à toutes les autres choses innocentes … qui ne l'étaient pas. Ca avait quand même un sacré avantage : elle restait aussi innocente après qu'avant, en ayant apportée tout le plaisir qu'elle pouvait à son maître .. !


« Hum... Et merde, tu fais chier. »

Qu'avait-elle fait ? Pourquoi ..? Il avait baissé la tête et ne paraissait pourtant pas énervé .. Et pourtant, il ne l'engueulait pas tout de suite.. Mais il retirait la sucette de sa bouche ! Elle n'avait pas mordu. Elle pouvait le promettre, elle n'avait pas mordu. Elle releva les yeux vers lui, passant le dos de sa main sur ses lèvres pour enlever la salive qui coulait légèrement le long de son menton. Son maître, quand à lui, venait de s'abaisser à sa taille et de  lui attraper le menton. Clochette lui lança un regard curieux, interrogateur alors qu'il posait son doigt sur ses lèvres pour qu'elle se taise. Peut-être que sa première question était la cause de tous ces changements .. ! Elle s'en voulait si cela énervait son maître qu'elle soit aussi curieuse et qu'elle ai toujours envie de tout comprendre, de tout savoir. Elle plissa un peu les yeux pour acquiescer aux paroles de son maître. Elle l'écoutait. Elle l'écoutait bien, même ! Même s'il ne semblait pas exactement sûr de ce qu'il allait dire.

« En fait, je crois qu’il vaut mieux passer par un peu de pratique pour que tu comprennes pourquoi mon bout s’est durci. »

Son bout .. Durci ? Pratique ? Bonté divine, elle ne comprenait encore moins ! C'était la sucette qui s'était durcie ? Nan ? Si ? Elle n'eut pas le temps de se poser beaucoup plus de questions. Elle sentit Ulrik poser sa main sur sa nuque, et la rapprocher de lui. Pourquoi faisait-il ça, exactement ? Le visage de la fée se retrouva à quelques centimètres de celui de son maître alors qu'elle sentait ses seins se pressaient contre le torse du jeune homme. Ils étaient si proches l'un de l'autre … Le rouge monta aux joues de Clochette qui baissa les yeux, frissonnante, écarlate alors qu'elle frémissait encore un peu. Puis elle ne comprit plus ce qu'il se passait … Il posa ses lèvres sur celles de la fée qui ferma les yeux, étonnée. Elle ne comprenait plus du tout … Et pourtant, elle se pressa encore plus contre lui, par instinct. Il pouvait entendre que la jolie fée avait gémit sans vraiment comprendre comment et pourquoi elle faisait ça. Elle sentit sa lèvre supérieure disparaître entre celles du jeune homme alors que le souffle de la fée s'accélérait de plus en plus à chaque fois qu'il bougeait ses lèvres et sa langue dans la bouche de Clochette. Elle en perdait tous les sens, ressentant des sensations si étranges pour la première fois. La langue du jeune homme s'enfonça dans la bouche de la fée qui gémit légèrement, son nez frotté par celui d'Ulrik … Que se passait-il ? Elle était écarlate, tremblante et frémissante, ne sachant plus ce qui se passait, ne sachant plus où se mettre. Elle réouvrit ses yeux à demi pour essayer de comprendre, presque haletante par ce baiser langoureux, ce premier baiser qui faisait battre son cœur si vite qu'elle en restait estomaquée. C'était quoi ça ?! Son souffle s'était accéléré alors qu'elle se reculait légèrement de son maître, paniquée. Elle ne comprenait pas ce que lui faisait son corps, elle ne comprenait encore moins ce qu'il se passait, pourquoi Ulrik l'embrassait.

La fée était perdue. Rien de plus. Elle ne s'était tout simplement jamais senti dans un état pareil. Et Ulrik pouvait peut-être se poser des questions .. Si un seul baiser avait cet effet sur la demoiselle, la suite des évènements la rendrait dans un état sans doute assez étonnant. Quand le baiser se rompit, il put sentir le regard de Clochette sur lui alors qu'elle n'osait plus bouger. Elle ne savait même pas ce qu'elle pensait. Elle hésitait entre partir loin, n'aimant en fin de compte pas énormément cette sensation nouvelle, trop nouvelle, et rester là, avec lui, pour que ça continue. Elle frémit, elle frissonnait …


"-Je ne .. Sais pas .. Je ne sais pas !"

Plus perdue que ça, il aurait eu du mal à trouver. Elle paraissait encore plus frêle et gémit légèrement en sentant la main du jeune homme se perdre sur son sein droit. Elle était écarlate, sans pudeur, mais voulait comprendre et plissant un peu ses yeux verts elle approcha d'elle-même ses lèvres de celles d'Ulrik, pour ressentir cette bouille d'émotions nouvelles. Elle les posa sur celles du bourlingueur, timide et douce, lui faisant comprendre sans le savoir ce qu'on ressentait : le désir d'en savoir plus, le plaisir de l'inconnu, l'envie de la découverte. Doucement, elle osa enfin passer une de ses mains dans la nuque du jeune homme pour l'embrasser maladroitement, certes, mais avec une envie qui se comprenait dans chacun de ses mouvements. Elle pressait ainsi sa poitrine contre son torse et contre sa main, se positionnant de manière à être encore plus proche de lui. A genoux, les cuisses légèrement écartées, le buste de la demoiselle était légèrement "tiré", "étendu" vers l'avant alors qu'elle essayait doucement de suivre le schéma de baiser de son maître, cherchant à touchoter ses dents avec sa langue.

Ulrik

E.S.P.er

Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 13 jeudi 30 janvier 2014, 18:26:09

« Je ne .. Sais pas .. Je ne sais pas ! »

Un sourire amusé traversa les lèvres d’Ulrik. Lui, il savait. Lui, il comprenait clairement ce que cette femme ressentait. Il avait parié, il avait misé gros, et il avait remporté la loterie. Clochette était excitée, et, pour elle, pour cette belle poupée qui n’avait jamais goûté au sexe, le désir était en train de se réveiller à elle, de venir au grand galop, avec les arriérés et les pénalités de retard. Elle était en train de comprendre qu’elle n’était plus une gamine, mais une femme. Inconsciemment, elle avait probablement du ressentir ce besoin, mais sans en tenir compte. Dans le fond, Ulrik agissait pour son bien. Mieux valait que le fruit se réveille quand il était encore mûr, afin que la pourriture ne le gagne pas. Clochette était de toute beauté. Si elle ne s’initiait pas au sexe, au plaisir charnel, ce serait presque comme un crime. Le bourlingueur se sentait presque investi d’une divine mission ! Il voyait les joues rouges de la fée, il la voyait perturbée, et il s’en délectait. Il aurait pu lui expliquer, mais Ulrik avait le sentiment que ça n’aurait pas le même impact que de lui montrer.

Et puis, ça l’exciterait moins.

Clochette se rapprocha alors, et l’embrassa à nouveau. Ulrik conserva une main sur l’un de ses seins, pressant doucement ce délicieux mamelon, puis il accompagna le mouvement de ses lèvres, avançant son autre main le long du dos de la fée, glissant sur sa belle peau nue, ses doigts la caressant, sentant cette peau chaude et délicieuse. Elle était un vrai appel au sexe ! Il aurait pu se la taper pendant des heures et des heures sans jamais se lasser, et, sous l’effet de l’excitation, c’était bien ce qu’il avait envie de faire. Sa main relâcha son sein, afin qu’il puisse sentir sa poitrine s’enfoncer contre son torse, une sensation ô combien exquise, son autre main allant caresser l’une des joues de Clochette, se posant ensuite sur son épaule.

Les deux amants s’embrassaient assez lentement, la langue de Clochette filant dans la bouche de son « maître », titillant ses dents. Il écarta alors ses dents, et avança sa langue, qui heurta celle de Clochette. Il y eut comme un frisson électrique quand les deux appendices linguaux se touchèrent, et, prudemment, Ulrik attendit. Il ne voulait pas précipiter les choses, il ne voulait pas que les choses dégénèrent, il ne voulait pas que ça aille trop vite, que Clochette se mette à paniquer. Il attendit donc, lentement, remuant sa langue, jusqu’à pouvoir se perdre dans un ballet, dans une danse avec celle de Clochette. Il se posait sur elle, puis la laissait faire, ressentant à chaque fois l’excitation de la jeune femme.

Sa main continua à filer, et, tandis qu’ils s’embrassaient, il agrippa l’une de ses fesses. Il la pressa entre ses doigts, savourant cette partie de son corps, respirant par le nez. Yeux clos, Ulrik se laissait bercer, et usa alors de ses muscles, donnant une impulsion qui renversa Clochette. Elle se retrouva couchée sur le dos, Ulrik s’écrasant sur elle, son membre glissant sur sa peau. Le baiser se rompit brièvement, et Ulrik se déplaça un peu, afin de mieux s’étaler sur le corps de la femme. Il appuya son sexe contre le bassin de la femme, avant de lentement redresser son visage.

Il aurait pu tout lui dire, il aurait pu lui expliquer d’où venaient les sensations qu’elle ressentait sur son corps, les frissonnements prévisibles, et la chaleur qui devait être en train de pointer entre ses cuisses. Il releva donc légèrement sa tête, et sourit lentement, avant de se pencher vers elle, et d’attraper l’un de ses seins entre ses mains, pour le lécher, embrassant le téton, faisant glisser sa langue dessus, titillant ce morceau de chair rose, soupirant de plaisir.

« Tu te sens gênée, Clochette... Gênée, et en même temps excitée... Aimerais-tu que j’arrête ? Non, bien sûr que non... »

Ulrik se redressa un peu, déliassant son sein.

« Ton sexe doit te démanger, non ? Pourquoi ne glisserais-tu pas tes doigts dedans, hum ? Soulage ta douleur, soulage cette souffrance qui est en train de s’insinuer dans ton corps... »

Il voulait la voir se masturber.

Ulrik avait toujours trouvé ça particulièrement exquis à voir.
DC d’Alice Korvander.

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Clochette

Créature

Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|

Réponse 14 mardi 04 février 2014, 15:56:29

Elle aurait voulu savoir et comprendre ce qu'il lui arrivait … C'était si nouveau. Dans la nouveauté, il y a toujours une part terriblement excitante de l'inconnu, mais tout cet inconnu commençait à déstabiliser et à effrayer la fée. Pourtant, elle se sentait rassurée par un petit détail : Ulrik, quant à lui, savait très bien ce qu'il faisait et le faisait de manière assez experte. Il n'était pas dans l'inconnu, lui ! Il n'allait pas se perdre dans toutes ces sensations … A l'inverse de Clochette qui ne savait plus où donner de la tête ! Son corps semblait se réveiller d'un long sommeil où il n'avait rien connu et la fée semblait comprendre qu'elle avait des choses à rattraper. C'était .. Comme obligatoire ! Il fallait qu'elle rattrape tout ce temps perdu, mais elle ne savait pas encore en quoi. Elle était en train de découvrir un nouveau monde avec son initiateur, son maître. Si la fée ne pensait pas exactement en ces termes défini-ci-dessus, elle le ressentait bien comme ça et toutes les sensations étaient terriblement compliqués à appréhender. Pourquoi rougissait-elle, d'abord ? Pourquoi avait-elle aussi chaud ? Est-ce que son corps se réveillait vraiment … ? Et que faisaient-ils exactement, tous les deux ? Elle avait la forte impression que toutes ces sensations étaient normales, logiques et qu'elle se devait de les ressentir … Mais pourquoi ne pas les avoir ressenti auparavant, mm ? Pourquoi était-elle si rouge, si perturbée, si perdue maintenant, devant le bourlingueur ? Comment ça se faisait, en fait ? Mais Clochette ne poserait aucune de ces nombreuses questions .. Elle le découvrirait par elle-même, avec Ulrik et il valait mieux. Si on lui avait expliqué ce qu'était le sexe avec les mots crus qu'il fallait utiliser … elle serait partie en courant, trop effrayée par ce qu'entraînait le sexe. Alors qu'en découvrant, elle se retrouvait face au mur et ne pouvait en fin de compte qu'approuver et aimer. Trop d'explications nuisait au plaisir d'une fée un peu bête. Si, si. Ulrik avait donc tout à fait raison d'agir comme il le faisait.

Dans tous les cas, la fée devenait légèrement plus entreprenante. Elle voulait ressentir de nouveau toutes ces émotions pour essayer de mettre un nom dessus. Juste la sensation de la main sur son sein la faisait frissonner et frémir, elle se sentait chauffer comme si on la mettait devant un feu ardent. Son souffle s'accélérait alors que son corps répondait aux caresses du jeune homme sans que Clochette ne le comprenne : ses tétons se durcirent doucement mais sûrement alors qu'elle essayait de reproduire le mouvement des lèvres de son maître, douce et tendre, ses lèvres se pressant affectueusement contre celles d'Ulrik alors que le corps frêle de la fée frissonnait, frémissait sous sa main qui découvrait la peau toute douce de Clochette. Elle avança encore plus contre lui, comme pour se blottir et ne faire plus qu'un, se collant contre son torse, se pressant contre lui avec un demi sourire timide. Elle rougit encore un peu, quand elle sentit la main du bourlingueur spatial effleurer sa joue, s'installant contre son épaule toute fragile. Une poupée dans les bras d'un homme puissant, l'image était jolie et Clochette se donnait toute entière à sa protection, à ses envies, à ses désirs et au plaisir. Elle avait fermé les yeux comme pour mieux ressentir, les réouvrant seulement à demi pour saisir le regard du jeune homme entre ses cils, être sûre qu'elle ne faisait pas quelque chose de mal, que cela lui plaisait tout autant qu'à elle.

Elle essayait de faire comme lui, laissait sa langue caresser les dents doucement, encore timidement avant de rencontrer sa jumelle. Un  nouveau frisson parcouru le corps nu de la fée.  Elle était étonnée, mais adorait cette nouvelle sensation .. Bonté Divine que c'était fort, on, agréable ! Son souffle se coupa un instant alors qu'elle haletait légèrement, en proie à tous ces sentiments nouveaux. Il y eu un instant où Clochette retint son souffle, comme pour mieux apprécier le moment. Il aurait fait un mouvement de plus, sans doute que Clochette aurait paniqué, sans comprendre. Alors que là … Elle commençait à imaginer que ce qu'elle ressentait, c'était normal .. Et surtout, qu'elle voulait encore le ressentir. Sa langue picotait légèrement alors qu'elle s'enroulait autour de celle d'Ulirk, jouait doucement avec elle, la rejoignait dans le ballet suivait le rythme de la danse. Clochette inspirait doucement pour se calmer alors que son nez frottait contre celui du jeune homme et que sa langue continuait son tour de découverte dans la bouche du bourlingueur.

Elle eut un léger gémissement de surprise et de plaisir quand sa main agrippa sa fesse et la pressa, légèrement. Le frisson monta dans son corps, alors qu'elle se détachait un peu de lui, fiévreuse, écarlate, le souffle lourd de désir. A peine s'était-elle éloignait de quelques centimètre de lui qu'elle se retrouvait le dos sur le sol. Elle ne rala pas de ce soudain changement de position, trop désireuse de ses lèvres, peut-être même de son corps. Ecartant un peu plus ses cuisses pour entourer les hanches d'Ulrik de ses jambes, Clochette l'appuya sur elle-même en le pressant contre son bas-ventre, sans vraiment le faire exprès, juste pour le sentir au plus près d'elle, sentir la chaleur de son contre le sien. Elle sentait la sucette, l'appendice qu'elle avait sucé longuement glisser contre son bassin alors qu'elle baissait les yeux sur son propre corps. Son intimité nue la picotait étrangement, elle avait chaud, si chaud et toujours envie de se sentir encore plus prêt de lui. C'était presque comme un besoin, se serrer à lui … Elle releva ses yeux verts pétillants et fiévreux vers lui alors que son souffle toujours accéléré, essayait faiblement de se calmer. C'était ça, l'excitation des sens. Elle ne pouvait pas mettre le nom dessus, mais elle le comprenait de mieux en mieux et la fée eut un sourire conquis.

Elle avait posé sa tête sur le sol, allongée sous lui, ses jambes accrochée aux hanches du jeune homme, un bras posé sur le cou du bourlingueur alors que ce dernier venait jouer avec son sein. Clochette ne put réprimer un long gémissement de plaisir, se cambrant légèrement, les sourcils froncés, le souffle court, le corps comme dressé, à vif, des couinements lui échappant de temps en temps alors que ses lèvres s'ouvraient et se fermaient comme si elle était à la recherche d'oxygène. Elle paniquait légèrement, brulante, son intimité étant elle aussi très chaude. Que se passait-il exactement ? Et maintenant, elle se demandait ce qu'était cet appendice qui frottait contre son bas ventre, pourquoi il embrasser et suçoter son téton érigé vers le plafond.


« Tu te sens gênée, Clochette... Gênée, et en même temps excitée... Aimerais-tu que j’arrête ? Non, bien sûr que non... »

Non, elle n'aurait pas voulu qu'il arrête. Elle le fixa une seconde, plissant les yeux avant de se détourner avec un petit gémissement peureux. Son visage mutin se tourna vers la droite alors qu'elle l'écoutait attentivement, hochant légèrement la tête pour lui donner son assertion.

« Ton sexe doit te démanger, non ? Pourquoi ne glisserais-tu pas tes doigts dedans, hum ? Soulage ta douleur, soulage cette souffrance qui est en train de s’insinuer dans ton corps... 
- Comment.. Comment vous savez ? »


Elle ressentait exactement cela. Une sorte de démangeaison, une sorte de douleur et de souffrance étrange. Elle avala doucement sa salive, un peu gênée par sa demande. Samain glissa doucement le long du torse d'Ulrik pour atteindre son entrejambe. Elle n'avait jamais touché cette partie de son anatomie, à part lorsqu'elle se lavait, bien sûr, et ne savait pas vraiment comment oser le faire. Frottant doucement son index contre son intimité, elle sentit effectivement qu'elle pouvait y pénétrer le bout de son doigt, chose qu'elle fit avec un gémissement. Ses doigts effilés entouraient son intimité alors qu'elle y glissait la première phalange de son index, le bougeant très légèrement à l'intérieur, couinant un peu, tournant son visage timide vers Ulrik. Elle n'osait pas le faire vite, ni plus, ni en rajouter une phalange, mordillant sa lèvre inférieure de stress. Perdue, elle trouvait pourtant  ça terriblement agréable et elle continuait encore, jouant avec le bout de son majeur contre son intimité.

"- Pourquoi .. Pourquoi cela me fait-il du bien .. ? Qu'est-ce qu'il se passe ?"

Elle lui soupira légèrement, continuant son mouvement d'index dans son intimité alors qu'elle avançait de nouveau ses lèvres de celle d'Ulrik, sortant le bout de sa langue d'entre ses lèvres, attendant une réponse pour commencer à comprendre, le souffle court et lourd de plaisir et d'incompréhension, ses seins ballotés par sa respiration, ses yeux perdus dans ceux de son maître.


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