Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Clochette le vendredi 17 janvier 2014, 17:23:12

Titre: L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le vendredi 17 janvier 2014, 17:23:12
Une petite fée ... Qui volait, volait loin, toujours plus loin, zigzaguant entre les humains, les femmes, les hommes. Une Fée qui voletait rapidement, toute frêle. Elle volait sans but ! Non. Elle ne volait pas. Elle ne volait plus. Malgré sa rapidité légendaire de petite fée, Clochette n'avait pas pu échapper au sac qui l'avait englobée. Elle n'avait rien pu faire ! Du tout ... Et malgré ses coups dans le sac en toile, elle ne pouvait pas sortir du sac, elle ne pouvait pas s'enfuir. Bloquée .. De nouveau ! Cela commençait à être énervant et trop habituel. Non, décidément, non. Mais ce que ne savait pas Clochette, c'était où avait été rangé le sac en toile qui la gardait prisonnière. Ce sac avait effectivement une place bien particulière, au milieu d'autres sac et de marchandises. De marchandises ? Parce que la personne qui l'avait attrapée était un marchand. Pas d'esclave, non, et il ne comptait pas la vendre comme esclave. Mais bien comme une marchandise magique. Dans ce sac, Clochette déposait sa poussière de fée, ballotée de mains en mains, se tapant contre la toile. Et la poussière tombait du corps de la fée, bloquée dans le sac. Sans un mot, le marchand était en train de devenir riche grâce à une toute petite fée. Et sans la faire souffrir, qui plus est !

Cela ne coûtait rien à l'homme qui avait enfermée Clochette mais ça lui rapporterait énormément quand il vendrait la poudre à des contrebandiers. Et il garderait la fée pour continuer à gagner de la poudre aussi facilement ... De la poudre qui fait voler, c'est tellement magique ! Le marchand continua un peu à maltraiter la fée bloquée, en bougeant le sac en toile dans tous le sens. Clochette en avait le tournis, mal au coeur, mal à la tête et tout le tintouin ! Elle s'accrocha difficilement à la toile, se noyant presque dans toute sa poussière de fée qui s'accumulait dans le sac. Elle se mit à voleter un peu en dessus de l'océan doré, râlant avec des petits gémissements et couinements. Enfin, le calvaire s'arrêta, le marchand posant le sac sur les autres marchandises. Le contrebandier qui devait récupérer les marchandises des marchands nexusiens était là. Il allait falloir donner les biens pour qu'il les emporte dans son vaisseau. Clochette entendit "Vaisseau" et "Espace". Elle allait partir dans l'espace ? Pourquoi ? Elle allait découvrir d'autres dimensions alors ... ? Non, mais comment ? Elle allait rester bloquée ? Hors de question !

Clochette n'était pas une marchandise et ne comptait pas restée dans un sac de toile. Elle sentit qu'on reprenait le sac en main et qu'on l'ouvrait. Le marchand n'eut pas le temps d'essayer de rattraper la fée qu'elle parait comme une furie dans le ciel, une petite fusée qui s'échappait. Bon, il y avait gagné de la poussière de fée, mais elle s'en foutait ! Elle le vit serrer les poings et rougir de colère ! Aha ! Elle s'était enfuie aussi vite qu'une libellule, rapide et dorée, filant dans le ciel telle une étoile filante. Elle regarda autour d'elle pour chercher l'espace. Enfin, le vaisseau qui pourrait l'amener dans l'espace. Elle était intéressée, elle voulait y aller elle aussi ! Maintenant qu'elle ne pouvait plus y aller comme une marchandise ... Elle irait comme une passagère clandestine, elle viendrait, elle se faufilerait, elle découvrirait le vaisseau, comme une voleuse ! Mais elle s'en foutait, Clochette, le seul sentiment qui l'habitait ... c'était la curiosité. Elle voulait y  aller, elle le voulait, et personne ne lui ferait changer d'avis. Elle redescendit en flèche pour se cacher entre les marchandises, ne se faisant même pas remarquer par le marchand.

Le marchand qui semblait parler avec quelqu'un. Il était en train de râler, crachant à la figure du contrebandier :

" - Vous vous rendez compte ? Je viens de perdre une Fée. Elle s'est enfuie, cette garce ! Bon, tenez gardez-ça. C'est de la poussière de fée, ça vous fera voler. Vendez-le bien, ça pourrait couter une fortune ... Rah, dire que j'aurai pu gagner des mille et des cent, si cette fée ne s'était pas enfuie !"

  Clochette eut un petit rire qui fit tinter sa clochette. Oh. Merde ... Le marchand se tourna et fit signe au contrebandier de s'approcher de lui. Il chuchota au jeune homme que la clochette était accrochée au cou de la fée. Il murmura que si la fée rentrait avec lui dans le vaisseau, il faudrait essayer de l'attraper. Il lui faisait confiance, la fée serait à lui s'il l'attrapait. Le marchand murmurait que maintenant qu'il l'avait perdu, le contrebandier pourrait s'en servir pour gagner de l'argent et se faire une petite fortune avec la poussière de la fée. Gentil le marchand ? Il prenait sa retraite. C'était les dernières marchandises qu'il vendait au contrebandier et si la fée en faisait partie d'une manière ou d'une autre, c'était un échange de bons procédés. Mais Clochette n'entendit pas tout ça. Parce que si elle avait su, elle ne se serait peut-être pas cachée dans les autres marchandises.

Une fois cachée, la fée était tellement décidée à entrer dans le vaisseau, qu'elle ne savait pas que sa liberté s'en trouverait sans doute un peu coupée. Comme si on lui coupait les aîles ... Le Marchand s'éloigna enfin, laissant le contrebandier. Et la fée qui fit tinter sa Clochette sans le faire exprès. Elle était entre les marchandises, un peu cachée ... Mais si le contrebandier cherchait un peu, il n'aurait pas de mal à la trouver ... 
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le dimanche 19 janvier 2014, 02:07:15
L’appareil furtif avait magnifiquement réussi à éviter les satellites tekhans pour se poser le long d’une solitaire plage bordant Nexus, entre deux étroites falaises. Ulrik était déjà là, lorsque le contrebandier était venu à lui. Le marchand trempait dans une sorte de trafic illicite consistant à revendre différents items magiques, qui, en temps normal, auraient du faire l’objet de taxes spéciales. Ulrik était bien loin de chez lui, pour se retrouver sur la plage d’un royaume médiéval. Il était ici depuis quelques heures, et avait dissimulé son vaisseau sous des bâches, qui ne laissaient apparaître que quelques lignes du noirâtre vaisseau mis à sa disposition par la Flibusterie d’Oldalis. La Flibusterie était une congrégation de pirates galactiques avec laquelle Ulrik était en affaires. Ne disposant pas d’un casier judiciaire dans la plupart des systèmes galactiques évolués, le bourlingueur était également un bon pilote, ce qui faisait que des truands faisaient souvent appel à lui pour aller chercher de précieux objets dans différents endroits de la galaxie, les récupérer, et les ramener. Ulrik ignorait pourquoi la Flibusterie voulait de la poussière de fée, mais il s’en moquait. Les Flibustiers avaient trouvé un vendeur sur une planète reculée qu’Ulrik avait déjà eu la chance de croiser : Terra.

Officiellement, Terra était encore à l’Âge de Minorité, et ne figurait donc pas dans la plupart des conventions galactiques entre grandes puissances. La planète n’appartenait à aucune puissance, et était isolée. Cependant, son sol était très riche, et la planète faisait partie, avec Terreaufair, de ces quelques et rares planètes où la magie était dense, Terra présentant la particularité d’avoir permis l’existence de civilisations intelligentes. Ulrik, qui se renseignait sur ce monde, était convaincu que, sans la présence d’un avant-poste formien, les Tekhanes auraient depuis longtemps dominé Terra, et se seraient lancées à la conquête de l’espace. En parvenant à quitter leur propre système solaire, elles auraient ainsi pu commercer avec les grandes puissances galactiques, et éventuellement rejoindre une quelconque alliance.

Le marchand avec qui Ulrik traitait prenait l’homme pour une sorte de contrebandier tekhan, et l’homme n’avait pas spécialement indiqué qu’il venait d’une autre galaxie, simplement que ses commanditaires étaient prêts à offrir une généreuse somme contre de la poussière de fée. Une offre qui défiait toute concurrence, et que le marchand avait fini par accepter. Le duo se rencontrait hors de la ville, tout en étant proche. Ils étaient dans une petite crique isolée, accessible par des grottes, suivant les coordonnées indiquées par le marchand, afin d’éviter de tomber sur des gardes.

L’air de cette planète faisait du bien à Ulrik. On était bien loin de l’atmosphère viciée et polluée de Gordan. Il n’y avait pas d’industries à Nexus, pas d’immenses forges où des machines colossales étaient construites. L’air y était pure, et il s'était posé le long d’une plage, observant l’écume de la mer, le grelot des vagues, et, au loin, la cohorte de navires venant et repartant du vaste port de la ville.

*J’aurais bien fait du tourisme, si j’avais eu un peu plus de temps... Mais les affaires sont les affaires, après tout.*

Lemarchand lui offrit la poussière de fée, tout en lui expliquant que cette dernière était produite par une fée... Ce dont Ulrik ne se serait jamais douté, en réalité. Il lui expliqua, contrarié, qu’il avait perdu la fée à l’origine de la poussière, et qu’il était possible qu’elle soit avec lui. Ulrik ne pipa mot. Il espérait bien que non. Que diable pourrait-il faire avec une fée ? Le bourlingueur versa au marchand une bourse pleine de pièces d’or, et ce dernier s’en alla, à la fois heureux et triste, tout en lui ayant expliqué que la fée avait une clochette autour de son cou, qui tintait.

*Drôle de type...*

Après le départ du marchand, Ulrik s’avança vers la bâche, et la fit tomber sur le sol, dévoilant un élégant vaisseau spatial (http://img95.xooimage.com/files/a/0/1/81935-435edbc.jpg). Il l’avait surnommé la « Pointe », en raison de son avant. Il s’agissait d’une sorte de longue pointe permettant, par des ouvertes, de générer des charges énergétiques. Le générateur du vaisseau se trouvait à l’avant, et cet appareil était rapide, et suffisamment performant pour échapper aux radars des satellites primaires.

Cette histoire de fée ne le gêna guère. Ulrik entra dans son vaisseau, qui était assez petit, mine de rien. Outre le cockpit, il y avait plusieurs pièces, dont sa chambre, un réfectoire, d’autres chambres, la chambre de stase, où il pouvait rentrer en hibernation dans le cadre d’un long voyage, et la soute. La soute comprenait plusieurs cartons métalliques abritant ses affaires, ainsi que d’autres marchandises que le contrebandier devait délivrer ici et là.

« Bon... Il est temps de se décaniller d’ici. »

Ulrik referma la porte derrière lui, puis consulta son agenda électronique, afin de vérifier qu’il n’était pas en retard. S’il avait eu plus de temps, il aurait sans doute dépensé une partie de son argent dans les bordels nexusiens, afin de péter quelques culs, mais les affaires étaient les affaires. Il se rendit dans un premier temps vers le cockpit, et réveilla les moteurs, allumant le générateur. Les lumières s’allumèrent dans tout le vaisseau, tandis que le mode furtif s’enclencha. Dehors, un brouilleur optique fit disparaître le vaisseau, grâce à une sorte de matière spéciale qui réfléchissait de manière particulière les rayonnements solaires, afin de rendre le vaisseau invisible. Il fallait encore attendre que les moteurs chauffent suffisamment pour partir.

Il attendit quelques minutes, observant les machines, le tableau de bord, procédant à d’ultimes vérifications, puis contempla, silencieusement, la poussière de fée. On disait que ses propriétés étaient exceptionnelles, permettant notamment de voler, mais Ulrik savait aussi que la poussière de fée était utilisée pour faire de puissants psychotropes. Des stupéfiants. Il soupira silencieusement, puis se releva, et traversa le pont principal, rejoignant la soute.

Il ouvrit une caisse métallique abritant différents objets, et glissa la poussière de fée dans un coin, et referma l’ensemble. Il se releva ensuite, et, pris par un ultime scrupule, vérifia ses réserves.

« Les générateurs électriques, c’est bon... La boustifaille... Ça tient. »

Il allait revenir dans l’espace, et, en plein milieu de l’espace intersidéral, il ne fallait pas spécialement s’attendre à des ravitaillements. Il écarta ensuite une caisse...Lorsqu’il entendit une clochette. Ulrik s’arrêta soudain, surpris, et se redressa soudain, portant la main à sa ceinture, là où se trouvait son arme de poing, un Elah (http://peterku.deviantart.com/art/Elah-03-315445706?q=gallery%3Apeterku%2F23556507&qo=32).

« Qui va là ?! »

Il allait poursuivre, lorsque les moteurs se mirent à vrombir. Le pilote automatique venait de s’enclencher.

« Merde ! » pesta l’homme.

Le sol se mit à trembler, et la caisse métallique glissa, le heurtant. Il n’avait pas eu le temps de la sangler, et il tomba sur le sol. Visiblement, le moteur venait de se réveiller plus vite que prévu, et le vaisseau fonça alors, envoyant voleter du sable, creusant un sillon dans l’eau, avant de remonter, pour filer comme une flèche. Ulrik pensa à s’accrocher à la sangle retenant le reste de ses marchandises, alors que la Pointe filait dans la stratosphère, quittant rapidement cette dernière pour se retrouver dans l’espace.

Cependant, il n’avait pas oublié cette mystérieuse clochette.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le dimanche 19 janvier 2014, 14:38:09
Il était vrai que Clochette n'avait pas vu le vaisseau spatial. Il devait l'avoir particulièrement bien caché, car la petite fée ne l'avait pas du tout remarqué, malgré son regard perçant et sa curiosité naturelle. Non, elle n'avait vu que des bâchés et n'avait jamais pensé qu'il pouvait s'agir d'un vaisseau, sous les bâches. Comment imaginer qu'un appareil qui pouvait voyager dans l'espace et entre les dimensions, se trouvait sous de vulgaires bâches. On cachait le vaisseau, alors ? La Fée trouvait que c'était bête. On devait être fier d'un tel appareil, d'un tel vaisseau, pas le cacher à la vue des curieux. En tout cas, pour diriger un vaisseau spatial, on devait quand même avoir de sacrées connaissances, parce que ça ne devait pas être simple. Clochette en était arrivée à ces conclusions, et l'idée de pénétrer dans le vaisseau et découvrir d'autres mondes et l'espace tout entier était si appétissante ! Elle lui donnait envie d'embarquer directement pour l'espace. C'était donc ce qu'elle comptait faire en se cachant dans les marchandises. Elle aurait voulu, auparavant, découvrir l'apparence du vaisseau tout entier pour pouvoir imaginer tout ce qu'elle pouvait découvrir, mais ce n'était pas à l'ordre du jour. La fée se demandait aussi pourquoi un tel vaisseau venait sur Terra. En entendant le marchand, Clochette comprit que c'était de la vente. Ca ne lui plut pas, bien sûr, mais ce n'était pas grave. Une toute nouvelle vie s'offrait à elle et elle la commencerait avec ce vaisseau spatial, pour aller à l'avant d'aventures fantastique sur des planètes inconnues !

Elle allait quitter Terra comme elle avait quitté le Pays Imaginaire. Décidée, la Fée s'était donc plus ou moins bien installée entre les marchandises, pouvant rapidement en sortir si jamais ça devenait intéressant. Ou dangereux ! Elle pouvait se bloquer et en souffrir, et c'était hors de question. Elle était donc installée de manière assez confortable. Elle ne savait pas qui était Ulrik, ni d'où il venait, cela n'intéressant pas Clochette qui dans son égoïsme de Fée pensait juste à ses futures aventures. Elle réfléchissait aussi au fait que le jeune contrebandier, ou juste porteur des marchandises, pouvait devenir un nouveau maître. Libre, libre, la Magicienne l'avait rendu libre, certes, mais Clochette ne savait pas vraiment vivre, libre. C'était trop .. Inconnu, cette liberté ! Mais en même temps, pouvoir faire toute ce qu'elle voulait … Non, si elle ne lui parlait pas, il ne serait rien pour elle. Elle verrait. Elle ne voulait pas avoir un maître, pour l'instant. Elle voulait juste découvrir. L'esprit de Clochette s'était arrêté à cette seule vérité. Découvrir !

Le marchand qui l'avait attrapé lui ayant rendu sa liberté de mouvement sans le savoir, elle n'allait pas redevenir une marchandise. Il ne fallait donc pas qu'elle se fasse ni attraper, ni voir, sinon elle repartait pour de longues années à vouloir s'enfuir. L'homme avec qui parlait le marchand avait l'air beaucoup plus intelligent et futé que le marchand bientôt retraité, et il ne lui faudrait sûrement pas longtemps pour attraper la fée, s'il la voyait. Il était hors de question de se faire attraper et secouer dans tous les sens pour recueillir sa poussière ! Ca devait rapporter énormément aux marchands, bien sûr, mais ce n'était pas une raison. Non, décidément, non. Elle était une fée libre qui pouvait maintenant parler et devenir une vrai demoiselle, pas seulement une productrice de poussière pour enrichir de gros marchands ! Elle comptait donc rester cachée. Et c'était tout. Surtout qu'on ne la chercherai pas, puisqu'elle était censée avoir disparue …

Et elle le vit ! Sortant un peu sa petite tête blonde de la grande caisse, la Fée Clochette put enfin apercevoir le vaisseau, superbe, grand, élégant, énigmatique, mystérieux … Il est un appel à l'aventure, il paraissait faux et terriblement intéressant, presque … onirique. La longue pointe du vaisseau était étonnante, tout était nouveau pour Clochette qui dévorait le vaisseau des yeux. L'engin était vraiment impressionnant et la fée frémissait à l'idée de pénétrer dans cet appareil, de pouvoir y rester quelques minutes ou quelques heures. Quelques jours, peut-être ! Elle irait faire un peu la fouine dans le vaisseau pour voir comment ça fonctionnait, un si gros engin. La Fée se demandait un peu comment l'appareil pouvait s'envoler sans poussière de fée … La mécanique et tout ça ? Elle ne connaissait pas ! Mais elle découvrirait bien. Enfin, elle se recroquevilla de nouveau alors que la caisse bougeait et se retrouvait posée dans la cale du vaisseau. Quand elle saurait que la voie était libre .. Elle partirait en exploration de l'appareil ! Clochette remarqua les différents cartons métalliques, qui ressemblaient à celui où la petite fée était cachée. La soute était assez sombre et remplies de cartons en tout genre. Clochette se posa de nouveau entre les marchandises, essayant de ne pas trop faire tinter son collier. Si elle l'enlevait, finit l'infiltration. Sous une forme de jeune femme, on la voyait que trop bien !

D'un coup … la lumière fut ! Clochette sursauta alors qu'une lumière crue éclairait la soute et la petite fée qui retourna se cacher un peu plus profondément entre les marchandises. Un grognement sourd, un bourdonnement qui s'apparentait à celui d'un moteur fit enfin comprendre à la Fée comment fonctionnait le vaisseau. Un moteur ! Ou des moteurs .. En tout cas, ça faisait un bruit de tous les Dieux, un bruit sourd qui faisait presque mal aux oreilles très fines de la Jolie Fée qui tremblait un peu d'appréhension. Est-ce que ça allait faire mal quand ils allaient partir dans les airs ? Non, sans doute pas. Elle ne verrait rien, par contre. Bon, ce n'était pas grave, elle se sentirait dans les airs, ça serait déjà ça. Clochette imaginait qu'on pouvait faire des combats, dans l'espace. Mais est-ce que c'était vrai ? Rah, ce bruit était affreux.. ! Mais peut-être que ça s'arrêtait, au bout d'un moment. La fée pensait que sous sa forme d'adulte, le bruit devait faire moins mal aux oreilles...Il faudrait qu'elle voit. Mais peut-être que par l'endroit où on pilotait, on pouvait voir l'espace ! Oui, sans aucun doute ! Le tableau de bord et le cockpit étaient donc devenus les prochaines cibles de la fée qui comptait s'y rendre pour voir l'espace de plus près. Souriant à cette idée elle entendit des bruits de pas qui venaient vers elle. Oh, l'homme était de retour. Il ne fallait plus faire de bruit …

Elle entendit des bruits à côté d'elle, dans d'autres caisses non loin de celle où elle se cachait comme une jeune fille infiltrée, comme une jeune fille en mission. Il cherchait, ou il rangeait, Clochette n'en savait rien et écoutait avec un peu de peur, faisant attention à ne pas bouger pour pas qu'on l'entende.


« Les générateurs électriques, c’est bon... La boustifaille... Ça tient. »

Il regardait des … réserves, non ? Il surveillait les ravitaillements. Oh. Ils partaient pour longtemps ? Ca serait super ! Et d'un coup, il bougea sa caisse à elle et Clochette bougea entre les marchandises sans le faire exprès. Sa clochette se mit à tinter alors qu'elle essayait de s'attraper à une marchandise pour se tenir et ne pas tomber au fond de la caisse. Petit gabarit, elle pouvait se mettre à glisser entre les marchandises et se retrouvait bloquée. Elle se tenait donc en faisant tinter sa clochette. Le jeune homme, grand, puissant, musclé, effrayant presque l'entendit. Il demanda même qui était là, sur ses gardes. Comme si la fée pouvait lui faire du mal. Elle remonta un peu pour ne pas se faire écraser par les marchandises, voletant presque en dehors de la caisse avant de se faire envoyer valdinguer. Le bruit de fond s'était arrêté, remplacé par un autre, encore plus fort, celui des moteurs. Les vrais moteurs. Tout le vaisseau se mit à trembler, Clochette retomba dans la caisse par surprise, caisse qui glissa et envoya la fée sur l'homme qui était lui aussi tombé à terre.

Comment oublier la clochette quand celle-ci était en train de s'accrocher à lui, avec ses toutes petites mains serrées sur le haut d'Ulrik, crispée, couinant légèrement de peur et d'appréhension. Lui se tenait à une sangle, Clochette se tenait à son haut, en oubliant presque qu'elle avait des aîles. Elle avait fermée les yeux et ne les rouvrit qu'au moment où il lui semblait que tout c'était calmé. La passagère clandestine lacha enfin le haut et la peau d'Ulrik. Et le téton, plus particulièrement, qu'elle avait pressé avec ses doigts pour se tenir. Pressé bien fort à travers le tissu ... En comprenant ce que c'était, Clochette lacha de peur de lui avoir fait mal. La Fée se mit à voleter rapidement plus loin. Il ne fallait pas qu'il l'attrape tout de suite… Elle faisait tinter sa Clochette à chaque mouvement, s'éloignant de lui alors qu'un mouvement du vaisseau la fit d'un coup taper contre l'un des "murs" du vaisseau. La fée s'en trouva presque assommée et chuta de nouveau sur Ulrik.

Il était décidé qu'elle devrait se faire attraper par le jeune homme. Elle passa une de ses main sur son crâne douloureux, une de ses ailes froissée par le coup contre le vaisseau, incapable de voler pour le moment. Elle jeta un regard au jeune homme, le dévisageant. Il était particulièrement beau, à vrai dire et la fée le fixait longuement.


" - Je .. J'ai .. Je .." baragouina-t-elle en le fixant. " Enfin.. Je veux dire.. Bonjour ?" Elle était entourée d'une aura dorée et sa poudre était un peu tombée sur le jeune homme. " C'est votre .. Vaisseau ? Il est .. Très .. Grand. Enfin, je sais .. Pas, mais c'est spacieux. Spatial. " Elle ne connaissait pas tous les mots. Elle ne lui sourit pas, un peu anxieuse face à sa réaction, à vrai dire. Oui, une fée en passagère clandestine, aussi peu dégourdie que Clochette, il y avait de quoi être en colère contre la petite créature qui avait joué son téton sans le faire exprès et qui mettait le souk dans le vaisseau.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le lundi 20 janvier 2014, 01:14:02
Ulrik pouvait se vanter d’avoir un vaisseau moderne. Les anciens modèles étaient terribles, pour ce qui était du décollage, ou de l’atterrissage. Il fallait traverser l’atmosphère d’une planète, et, dans les anciens vaisseaux, il était indispensable de fermement s’harnacher, sous peine de finir disloqué en plusieurs morceaux sous la terrible pression. Là, il avait surtout été surpris par l’accélération subite. Le son de clochette lui avait empêché de s’harnacher juste avant le décollage es moteurs. Et, tandis qu’il se cramponnait à la sangle, il avait senti une espèce d’insecte se poser sur son torse, ses griffes se plantant contre son débardeur. Ce n’est que quand le vaisseau se calma que le jeune homme comprit que ce qu’il avait pris pour un insecte était en réalité une fée, une fée qui se mit à voleter dans les airs, alors que le vaisseau était dans l’espace, fonçant en vitesse subliminique, attendant qu’Ulrik se rende près du panneau de bord pour enclencher l’hyperdrive.

Mais, pour l’heure, Ulrik avait d’autres soucis. Il observait une espèce de petite crotte qui se déplaçait comme un papillon sous son nez, et repensa alors à cet idiot de marchand, qui lui avait parlé de sa fée.

*Par le Grand Escogriffe, il ne se moquait pas de moi, ce vieux fou !*

Il y avait bel et bien une fée, une fée qui l’observait, silencieuse. Ulrik était assis sur le sol, le dos redressé, et put constater que, bien que la fée soit petite, elle était relativement belle... Voire même foutrement belle. Faiblement vêtue, elle remuait dans les airs, répandant de la poussière, qui tombait sur le nez de notre brave bourlingueur spatial. Étonné, ce dernier n’arrivait pas à comprendre comment cette dernière avait réussi à débarquer ici. Il s’attendait à la voir fuir à toute allure, mais au lieu de ça, elle se mit parler... Et, fort curieusement, Ulrik pouvait très distinctement l’entendre. Sa voix était douce, relativement faible, mais audible. L’une de ses ailes semblait s’être froissée à cause de l’accélération, et elle tomba sur lui, à nouveau, pour ensuite lui parler. Elle atterrit sur son torse, à hauteur de sa poitrine, ses petits doigts se crispant sur son débardeur.

Elle se mit à parler, bafouillant, peinant à trouver ses mots, mais ceci eut pour effet de réveiller Ulrik.

« Euh... Yo ? »

Il avait sa poussière dans les narines, mais, curieusement, il n’avait pas envie d’éternuer. Au lieu de ça, Ulrik ressentait une sorte de plaisir euphorique. Il entreprit de se redresser. Ce faisant, la gravité interne du vaisseau, qui s’était enclenchée dès que le vaisseau avait quitté l’atmosphère, la happa. Elle se mit à tomber, mais Ulrik l’attrapa en tendant l’une de ses mains. La fée s’écrasa sur a paume. En serrant ses phalanges, il aurait presque pu heurter ses seins. De fait, Ulrik n’avait jamais vu une créature assez petite.

« Tu... T’es la fée dont ce con de marchand parlait, hein ? Quelle plaie... »

Il soupira, et se déplaça, conservant la main ouverte. Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir faire de cette fée ? Il repensa alors à ce qu’elle avait dit, et rétorqua rapidement :

« Ouais, on est dans l’espace... Et je ne peux pas te ramener sur Terra si facilement, les boucliers du vaisseau doivent se recharger. »

De plus, il risquait de perdre du temps, et d’arriver en retard à son rendez-vous avec les Flibustiers. Il sortit de la soute, le son des moteurs l’énervant, et referma la porte derrière lui. Il aida la fée à grimper sur son épaule, afin de pouvoir utiliser ses deux mains, et traversa le pont, se rendant dans le cockpit.

« Fous-toi sur le pupitre. Rassure-toi, il n’y aura plus de secousses comme tout à l’heure. »

Il voulait la mettre au-dessus du tableau de bord, et s’assit sur le fauteuil. Le vaisseau avançait dans l’espace, et il appuya sur plusieurs boutons, tourna des manivelles, enclenchant le mode hyperdrive. Ce dernier ne s’actionnerait que d’ici quelques minutes.

« Bon... Je m’appelle Ulrik, et, comme tu as du le constater, je voyage dans l’espace. Maintenant, tu es qui, à part une passagère clandestine qui fait sonner sa clochette à chaque fois qu’elle se déplace ? Et qu’est-ce que tu fous là, d’ailleurs ? »

Ulrik n’avait jamais vraiment été très doué dans les rapports sociaux. Du fait de sa formation de militaire, il savait toutefois réfléchir assez vite.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le lundi 20 janvier 2014, 11:57:38
Il était heureux que le bourlingueur soit équipé d'un vaisseau moderne … Clochette n'aurait pas aimée finir sa découverte des galaxies disloquée en petits morceaux et en petite poussière de fée partout dans la soute. Nan, franchement, ça n'aurait pas été amusant de voir sa vie se finir parce qu'elle ne s'était pas harnacher. Plutôt, parce qu'elle n'était pas au courant, qu'il fallait s'harnacher ! N'empêche, que ça aurait été bien mérité, en fin de compte, Clochette était venue dans le vaisseau sans y être invitée du tout par Ulrik. Il aurait été presque logique que la pression et tout le tintouin la disloque. Mais en fin de compte, plus de peur que de mal, en s'accrochant à Ulrik avec ses tous petits doigts, elle avait pu limiter les dégâts de chute, d'accélération subite, et de manque d'harnachage. Clochette soupira enfin de soulagement quand l'accélération s'arrêta, ou du moins que tout semblait se calmer dans la soute. La fée osa enfin ouvrir un œil et se mettre à voleter un peu partout, comme une jeune fille hyperactive qui découvrait une soute de vaisseau spatial. Enfin, ce fut une découverte de courte durée, le retour à la réalité avec tous ces trucs un peu compliqué fut presque douloureux pour Clochette qui retomba sur Ulrik lamentablement. Mais ça faisait mal, en plus, de se froisser une aile ! C'était sa faute ? Vouais, un peu, quand même. Elle aurait pu demander son avis au pilote du vaisseau avant d'apparaître comme ça, passagère clandestine.

C'était qu'elle avait presque froid, en plus ! Effectivement, sa petite tunique verte en petite feuille ne lui permettait pas de vraiment se couvrir contre le froid et Clochette frissonnait doucement en retombant sur lui. Elle s'accrocha de nouveau à son vêtement avec un couinement de peur. Si elle était tombée, elle se serait vraiment fait mal. Mais Ulrik avait fait un bon matelas pour la fée qui pouvait se sentir chanceuse, pour le coup. Non, La fée était de loin une des plis bavardes, surtout qu'elle profitait de savoir enfin parler ! Elle était restée silencieuse pendant tant d'années que maintenant, elle parlait rapidement et souvent pour rattraper le temps perdu. Sa Magicienne avait même pensée à lui donner une portée de voix assez grande, de manière à ce que le piaillement de Clochette soit audible et pas seulement un bruit de fond incompréhensible. Il pouvait donc la comprendre sans problème, même si pour l'instant, on ne pouvait que comprendre que Clochette était légèrement apeurée et pas vraiment sûre de la réaction de son matelas improvisé. Elle respirait rapidement, fixant, dévisageant Ulrik et notant chaque détail de son visage pour bien s'en rappeler. On savait jamais.

En tout cas, le jeune homme parut enfin reprendre conscience après avoir fait la connaissance étonnante d'une fée qui arrivait dans sa soute comme par magie. Il se réveilla d'un coup devant Clochette qui esquissa un sourire en l'entendant parler. Il avait une voix virile, lui, (si tu lis ça, tu sais que je t'aime :3) une voix qui résonnait dans la tête de la fée qui pencha un peu la tête sur le côté.


« Euh... Yo ? »

La poussière de Clochette avait effectivement plusieurs effets…Assez amusants. Et que la fée ne connaissait pas ! Elle découvrirait ça, aussi. Clochette ne connaissait que le pouvoir de vol de sa poussière, et ça lui suffisait amplement. Elle ne comprit pas trop ce qui se passait quand il se releva, la fée tombant de nouveau avant de se faire rattraper par la paume de la main du bourlingueur spatial. La demoiselle se blottit dans la paume, doucement, confortablement, couinant de peur après cette nouvelle chute. Bon sang, c'était dangereux dans le coin, pour une petite chose comme Clochette. Elle se tenait au pouce du jeune homme avec ses deux mains qui l'entouraient.

« Tu... T’es la fée dont ce con de marchand parlait, hein ? Quelle plaie...
- Je ne suis pas une plaie ! Mais oui, je suis bien une fée. Clochette. La Fée Clochette. »
piailla-t-elle avec un sourire alors qu'elle penchait la tête sur le côté droit le fixant dans les yeux, ses tout petits yeux verts pétillants de curiosité. Elle eut une moue alors qu'elle le voyait soupirait. Il n'était pas content de rencontrer une vraie fée en chaire et en os ? Elle aurait été à sa place, elle aurait été heureuse de se rencontrer. Vous voyez l'idée, je suis sûre.

« Ouais, on est dans l’espace... Et je ne peux pas te ramener sur Terra si facilement, les boucliers du vaisseau doivent se recharger. »

Elle se tenait bien à son pouce de manière à ne pas glisser et tomber sur le sol. Mais elle ne voulait pas revenir sur Terra, elle ! Elle voulait aller avec lui dans l'espace et les autres dimensions ! Non, décidément, il venait d'avoir une fée pour un bon bout de temps, Clochette était trop heureuse d'entendre qu'elle ne reviendrait pas sur Terra tout de suite. Elle sourit, un grand sourire niais et content, un grand sourire de fée conquise alors qu'elle se mettait debout dans sa paume de la main. Elle soupira en sortant enfin de la soute, pas mécontente de laisser cet endroit qui faisait tant de bruit. Elle se posa doucement sur son épaule, plutôt dans le creux de son cou, non loin de son oreille que ses cheveux blonds chatouillaient légèrement. Elle s'accrocha au lobe de son oreille, puisqu'il n'y avait pas de mèches de cheveux de libre. Trop courts pour Clochette.

"- Je ne veux pas retourner sur Terra, moi. Je veux rester avec vous et découvrir les mondes grâce à vous. Terra, c'est trop … Habituel. Courant …  Alors que les autres dimensions, ça sera super !  Je peux rester avec vous ? Hein ? S'il vous plaît ! Je pourrais vous aider. Je suis une fée après tout, je vous aiderai, promis ! Si vous me laissez rester avec vous … Je pourrai faire tout ce que vous voulez." Allez, ça c'était dit !

Clochette, moulin à parole renommé,  venez de lui débiter pleins d'informations importantes. Genre qu'elle était maintenant à peu près son service, puisqu'elle le considérait dès maintenant comme son nouveau maître, parce que ça l'arrangeait, oui, et parce qu'il venait de la sauver. On sait pas vraiment de quoi, mais Clochette ne pouvait simplement pas survivre toute seule, si personne n'était là pour la surveiller, la protéger, et lui indiquer comment vivre. Elle sauta sur le pupitre avec son bruit de clochette habituel. C'était le tableau de bord, c'est ça ? Wouah ! La fée paraissait étonnée, certes mais très intéressée. Elle se détourna pour faire face à l'espace, donnant à Ulrik une vision dégagée sur son arrière-train très peu recouvert par sa tunique courte. Clochette se pencha en avant, posant ses petites mains sur la vitre qui la séparait de l'espace, son regard happé par les étoiles et le noir de l'endroit, les yeux écarquillés, le regard fixé sur l'espace. C'était beau. Fabuleux, totalement … Utopique. La Fée était au paradis, elle trouvait cela fantastique, extraordinaire, et elle aurait donné tout ce qu'elle avait pour qu'Ulrik accepte qu'elle vienne avec lui. Elle se tourna de nouveau vers lui et se laissa glisser contre le verre pour s'asseoir, face à lui, en hauteur. Elle remonta ses genoux, y posa ses coudes, gardant les mollets entrou'verts.


« -Oww..Je suis désolée pour la clochette. Mais si je l'enlève .. Mmm, nan. Je vous dirais pas ce qu'il se passe … Je suis Clochette. Je .. 'Fin, je voulais découvrir les galaxies, moi ! Je suis .. Libre. Et, je voudrais voyager." Elle sourit, toute mignonne. "Alors, je suis .. Venue avec vous. Et je comptais pas vous parler. Fin, non, je comptez pas vous adresser la parole." Clochette ne mentait jamais. Alors, c'était la vérité. "Mais maintenant, je suis obligée...Vous acceptez que je vienne avec vous, hein ? Je me ferai toute petite .. Promis ! Et je deviendrai votre fée, aussi. Je vous promets que je ne vous apporterai pas de problème. S'il vous plaîîîît !" Clochette s'était rapprochée en zigzaguant entre les boutons, faisant tinter sa clochette, de nouveau, le fixant avec un regard suppliant. Elle parlait vite, doucement, d'une voix aigue et s'accrocha de nouveau à la main d'Ulrik en souriant légèrement. Allez, dis ouiiii !
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le mercredi 22 janvier 2014, 01:10:24
Ulrik n’était pas en train de rêver. Une saloperie de fée se trouvait dans son navire. Une femme, ça portait malheur, disait-on dans certaines parties de la galaxie. Le bourlingueur de l’espace jeta un bref regard sur elle, et put la voir fixer l’espace, son espèce de tunique verte se relevant suffisamment pour discerner l’ourlet de ses fesses. Un joli petit cul. Il loucha brièvement dessus, avant de reporter son attention sur les machines. Voir ce cul lui rappela qu’il n’avait pas profité de son séjour à Terra pour tirer un ou deux coups dans les harems et les auberges de Nexus. Et, malheureusement, cette fée était bien trop petite pour être d’un quelconque secours sur ce point. Il fallait croire que la Nature était une vraie mère-pute, à amener devant Ulrik des beautés, mais qui étaient aussi bavardes que petites. Grommelant silencieusement devant cette infortune, et ne sachant toujours pas quoi faire de cette fée, Ulrik déplaça sa main sur d’autres boutons, afin de débloquer une autre partie du générateur pour alimenter l’hyperdrive. Sur son écran, le rapport de maintenance, généré automatiquement à chaque fois qu’il envisageait d’utiliser une vitesse supérieure à celle de la lumière, s’afficha, attestant que les moteurs étaient prêts. Il n’y aurait pas de risque que le vaisseau se fracture en cours de route, ni, encore pire, que la vitesse vienne à manquer, et que le vaisseau quitte brutalement cette vitesse pour revenir en vitesse subliminique. Ulrik pouvait certes débarquer n’importe où, mais il pouvait aussi arriver près d’une planète, et être pris dans son champ de gravité.

Alors qu’il commençait à programmer la trajectoire, la fée Clochette revint vers lui, afin de se remettre à parler. Le moulin à paroles dut prendre conscience qu’Ulrik était occupé, car elle glissa le long des boutons, appuyant sur l’un d’entre eux, faisant tourner un levier, faisant fulminer le brave Ulrik, avant qu’elle ne saute sur sa main, demandant le droit de rester ici, de l’accompagner.

« Mais maintenant, je suis obligée...Vous acceptez que je vienne avec vous, hein ? Je me ferai toute petite... Promis ! Et je deviendrai votre fée, aussi. Je vous promets que je ne vous apporterai pas de problème. S'il vous plaîîîît ! »

Elle avait un ton strident, qui le crispait à chaque fois, une voix fluette. Il grogna à nouveau en contemplant la fée.

« Pour l’instant, Clochette, tu vas faire une chose pour moi... Tu vas me faire plaisir, regarder l’espace, et réfléchir de toutes tes forces à tous les sens possibles et inimaginables de l’expression ‘‘muette comme une tombe’’... Et ne touche plus à ces putains de boutons ! »

L’amabilité et l’élégance ne caractérisaient pas franchement Ulrik. Il était habitué à être seul dans son vaisseau, et il reposa Clochette sur le pupitre, près de la vitre, tout en recommençant sa programmation. Le vaisseau continuait à filer dans l’espace, s’éloignant de Terra, et Ulrik était bon pour le démarrage. Il essaya de ne pas penser à la fée, et enclencha l’hyperdrive. Tout le vaisseau se mit à trembler et il récupéra alors Clochette. La subite accélération risquait de la surprendre, et elle pouvait encore atterrir sur les boutons du tableau de bord. Ne sachant pas où la déposer, il la posa entre ses jambes, contre son jean, soit juste devant son sexe, et posa ses deux mains sur les manches servant à guider l’appareil.

« ’Bouge pas, et cramponne-toi, ça va secouer ! »

Ulrik contempla son écran, qui afficha l’assiette du vaisseau. Il fallait le maintenir le plus droit possible. Une fois en hyperdrive, il ne pourrait pas le déplacer à nouveau. Or, sous la vitesse que le vaisseau prenait, ce dernier subissait d’infimes variations. Il était possible de générer tout ça automatiquement, mais Ulrik ne faisait pas suffisamment confiance aux machines. Lorsque le vaisseau tanguait sur la gauche, il le ramenait à droite. Peu à peu, la verrière devint toute blanche, immaculée, et le vaisseau disparut alors à toute allure, transperçant le mur de la lumière, pour s’enfoncer dans un océan blanc, mettant fin aux secousses.

« Putain de saloperie de saleté d’enfoiré de pute de chienne... » lâcha Ulrik en relâchant le manche, visiblement soulagé et détendu.

Il grogna cette assertion de sa voix virile (et je t’aime aussi, p'tit bout <3), avant de soupirer lentement, et de reporter son attention sur Clochette. Elle était plaquée contre son sexe, et il la récupéra vite fait, car l’homme sentait un début d’érection pointer son nez. Il la reposa sur le pupitre, devant un océan blanc.

« On a dépassé la vitesse de la lumière. D’ici une foutue semaine, nous rejoindrons le point de rendez-vous. À partir de là, j’aviserai ce que je ferais de toi. De toute manière, je suis bien obligé de te garder, je ne vais pas te balancer dehors. »

Il soupira à nouveau. Tenir les manches pendant le passage en vitesse lumière avait épuisé Ulrik, qui avait un peu mal aux bras.

« Et ne touche pas à ces saloperies de boutons ! Il suffit d’une mauvaise manipulation, à partir de maintenant, pour que le vaisseau se fissure en deux, ou que nous nous retrouvions dans le noyau d’une planète. »

Il hésitait presque à la prendre, et à la mettre dans une caisse. Quelque chose lui disait que cette fée allait foutre un sacré boxon.

Sur un vaisseau, les femmes portent malheur, après tout.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le mercredi 22 janvier 2014, 18:44:27
Elle était gentille. Clochette était gentille, pas une saloperie de fée ! Mais comme elle ne pouvait pas lire dans les pensées d'Ulrik, la fée essayait juste de comprendre ce qu'il pensait, ce qu'il pouvait penser d'elle. La trouvait-il trop bavarde ? Ce n'était pas important ! Elle arriverait bien à lui plaire d'une manière ou d'un autre. De toute manière, le but c'était qu'elle puisse découvrir le monde aux côtés d'un maître plus ou moins sympathique. Ulrik remplissait toutes les cases : il pouvait lui faire visiter les galaxies, les dimensions, les mondes, il était bel homme et devait être assez bon maître, n'avez pas d'autres fées ou autre petit "animal de compagnie" à ses côtés et paraissait célibataire. Le problème se posait souvent pour les fées. Un maître marié ou au moins casé avait beaucoup plus de problèmes avec sa fée. Une fée, c'est mignon, certes, mais c'est surtout très égoïste, et si la servitude est souvent le sentiment qui la lie à son maître, il est certain que pour une épouse voir une autre femme toujours collée aux basques de son mari, ce n'est pas le mieux …. Clochette en arriva à ses conclusions avec un sourire fixant l'espace d'un air totalement perdu. Elle contemplait. C'était beau. C'était si beau. Elle pouvait voir devant elle l'espace, elle pouvait imaginer toutes sortes d'aventures. Pouvait-on se faire attaquer par des vaisseaux spatial en pleine espace ? Peut-on avoir des problèmes des pirates de l'espace, des monstres qui vous arrêtent en pleine traversée intergalactique ? Est-ce que c'était possible, ça ? Elle lui demanderait.

Et s'il lui répondait, elle pourrait lui dire qu'elle avait une forme humaine ! Peut-être qu'elle pouvait l'aider en quelque chose sous sa forme humaine ? Elle n'en savait rien, mais il y avait plus de chances. Peut-être que ça lui ferait se décider, en plus ! Sous sa forme humaine, elle pouvait .. Elle pouvait .. Faire le ménage ? Dans un vaisseau .. Elle pouvait cuisiner. Non plus. Oh, elle verrait bien ! Clochette était sûre qu'il lui trouverait une occupation ou une place sous sa forme humaine !  Elle avait tant de questions à lui poser … Que faisait-il sur Terra ? Il donnait les marchandises dans toutes les galaxies ? Comment fonctionnait ce vaisseau ? Elle s'était tournée et le voyait appuyer sur des boutons différents, comme s'il s'agissait d'un piano. Clochette fixait les mains du bourlingueur avec stupeur, concentrée avant de revenir à elle et de penser qu'il était temps de savoir s'il l'acceptait comme fée. Elle pourrait au moins se rendre un peu utile. Ou elle continuerait de regarder l'espace … Il y avait quelque chose de tellement beau dans cette nouveauté. Ulrik ne devait plus voir la beauté de l'espace, lui, trop habitué ! Mais Clochette, elle ne pouvait quitter des yeux les étoiles et le ciel.

Clochette ne fit pas attention au fait qu'elle avait appuyée sur un bouton. A vrai dire, elle s'en foutait un peu, elle n'y pensait pas du tout ! Il pouvait le comprendre n'est-ce pas ? Elle vint se poser sur sa main avec un sourire reprenant la parole pour ne pas lui laisser le temps de râler et se faire entendre. Certes sa voix n'était pas des plus agréables … Mais il s'y habituerait ! Elle souriait, peu sûr d'elle et pourtant si heureuse ! En entendant le grognement d'Ulrik elle ne put que frissonner légèrement. Elle avait fait quelque chose qu'il ne fallait pas faire ? Elle était désolée ! Terriblement désolée !


« Pour l’instant, Clochette, tu vas faire une chose pour moi... Tu vas me faire plaisir, regarder l’espace, et réfléchir de toutes tes forces à tous les sens possibles et inimaginables de l’expression ‘‘muette comme une tombe’’... Et ne touche plus à ces putains de boutons ! »

Ca faisait deux choses à la fois. Mais il paraissait énervé. Légèrement en colère. Non plus que légèrement en fait ! Clochette eut une moue et retourna à la contemplation de l'espace. Muette comme une tombe. Il ne voulait plus l'entendre parler, c'était bien ça ? Mais .. Elle voulait lui poser tant de questions, elle ! Elle avait tant de choses à lui dire. Elle se détourna, lui montrant de nouveau ses fesses alors qu'elle posait ses mains sur la vitre, comme pour se venger d'être si durement renvoyer au silence. Puis d'un coup, tout se mit à trembler ! La Fée sursauta, tirée de ses pensées silencieuses par la main d'Ulrik qui l'entoura et la transporta pour la changer d'endroit. La fée se laissa faire et s'accrocha directement au jean comprenant que ça allait surement bouger. Elle attrapa le jean avec ses mains en le serrant bien fort, voyant du coin de l'œil que le bourlingueur rattrapait le guidon. Elle ferma de nouveau les yeux et se crispa sur le jean, faisant glisser la fermeture éclair sans le faire exprès et y passant une main et serrant le nouveau tissu qui se présentait à elle, le caleçon d'Ulrik.

« ’Bouge pas, et cramponne-toi, ça va secouer ! »

Elle espérait ne pas le déconcentrer avec cette caresse qu'elle pensait innocente. Elle se tenait au caleçon comme s'il s'agissait d'une chose tout à fait normale. Ulrik paraissait déjà bien occupé et elle vit la lumière blanche en ouvrant à demi les yeux. C'était tout blanc ! Ils avaient quittés l'espace ? En tout cas, ça se calmait et elle entendit son maître, elle le considérait déjà comme ça, lachait quelques injures. Il paraissait content et soulagé d'en avoir fini avec tout ça et Clochette lacha enfin son caleçon. Elle soupira contente elle aussi d'en avoir fini avec toutes ces secousses. Elle avait eu peur en fait. Elle le sentit la reprendre en main et elle se laissa de nouveau faire, s'asseyant sur le pupitre, jambes assez écartées. Avions-nous préciser que Clochette ne portait pas de sous-vêtements et qu'elle ouvrait assez largement les cuisses, laissant une vue dégagée sur son intimité nue et ça, sans vraiment penser que cela pouvait avoir un effet quelconque. Elle se tenait juste de manière à se sentir bien, parce que le pupitre était pas particulièrement confortable.   

C'était tout blanc. Elle l'écouta doucement et lui sourit. Il la gardait avec lui ! Elle allait donc devenir sa fée. Parce qu'il n'avait pas répondu à cette question là, et Clochette ne l'oubliait pas.


« On a dépassé la vitesse de la lumière. D’ici une foutue semaine, nous rejoindrons le point de rendez-vous. À partir de là, j’aviserai ce que je ferais de toi. De toute manière, je suis bien obligé de te garder, je ne vais pas te balancer dehors. 
- Merci ! Alors je peux me considérer comme votre fée ? N'est-ce pas ? Je pourrais vous aider. Est-ce que ça vous arrange ? Pourquoi vous voyagez dans l'espace ? Depuis quand ? Vous avez vu beaucoup de planètes déjà ? Est-ce que ça vous plaît ? C'est votre métier ? Est-ce que c'est compliqué de voyager comme ça ? Est-ce dangereux ? "

Elle le mitraillait de question, se relevant doucement. Et là...Catastrophe.

" - Aaaaah !"

Clochette glissa sur le tableau de bord, son collier s'accrochant à un des boutons. Elle était arrivée à la limiter les dégats et n'avait touché aucun bouton. Par contre, Clochette était en train de s'étrangler et ce malgré ses ailes qui battaient si vite qu'elle en perdait le souffle. Et son collier craqua la laissant tomber sur Ulrik, prenant d'un coup sa forme humaine sur les genoux du bourlingueur. Nue. Parce que sa robe n'avait pas tenu le coup de cette transformation subite et la fée se blottit contre son torse en haletant et en toussant. Sa poitrine se relevait rapidement alors que la petite fée qui faisait maintenant plus ou moins un mètre 68 essayait de reprendre son souffle en plissant les yeux. Elle était écarlate.

"-Je..je...Désolée … Je … Kmpf, kpff. 'Me suis étouffée...Ma Clochette ! Il faut que je retrouve ma clochette...Kpfm.. Sinon je vais être bloquée sous cette forme.."

Elle quitta aussi vite qu'elle pouvait le torse d'Ulrik, se laissant glisser sur le sol, à quatre pattes pour chercher son collier et sa clochette. Elle ne trouvait pas ! Elle paraissait terriblement affolée et cherchait penchée sur le sol, sans faire attention à sa nudité. Sans doute à l'inverse du jeune homme. Elle ne releva la tête qu'après une longue minute de recherche infructueuse. En se relevant légèrement, elle se trouva face à Ulrik, entre ses jambes, la tête plus ou moins au niveau de son entrejambe. Elle venait de caser ses fesses sur ses talons, à genoux, les yeux brillants de larmes. Le sentiment qui remplissait Clochette était unique. Elle s'en voulait terriblement. Et elle voulait que son maître la pardonne d'être si mauvaise.

"Je suis désolée ..Je suis désolée...Pardon.. ! Vous m'en voulez pas trop ? Je peux me faire pardonner, je suis certaine ! Je vous promets.. Je ferai tout ce que vous voulez !"[/i]
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le vendredi 24 janvier 2014, 01:49:21
Alors qu’Ulrik allait mieux, que le vaisseau était stabilisé, il remarqua une chose simple : la fenêtre Éclair de son jean s’était ouverte, et son sexe était légèrement tendu. De plus, la belle Clochette semblait avoir la délicieuse manie de se retrouver dans des positions sexuelles portant à confusion. Que ce soit son beau petit cul qu’Ulrik observait quand elle regardait l’espace, ou son intimité, quand elle se mit à s’asseoir, écartant ses jambes aussi loin que possible, il en vint à se demander si cette belle fée n’était pas en manque de sexe. Après tout, on avait jamais entendu parler de fées masculins. C’était un mot typiquement féminin, après tout. Or, mis à part les fées, Ulrik ne connaissait pas beaucoup de personnes de cette taille. Il envisageait presque de glisser son doigt dans son corps, quand elle se remit à l’interroger, une véritable avalanche de questions.

*Nom de Dieu, je vais l’étrangler...*

Le bourlingueur ferma brièvement les yeux, ne disant rien. Clochette se releva alors, et glissa sur le tableau de bord, avant de tomber. Elle atterrit à côté d’une manivelle servant à fermer les volets de protection de la vitre, si jamais le vaisseau entrait dans une ère de turbulences. Ulrik la vit s’étrangler, et se débattre, implorant de l’aide. Le bourlingueur, qui se dit que son voyage promettait de ne pas être de tout repos avec un tel phénomène, et qui commençait à avoir un léger début d’érection en s’imaginant défoncer le cul de cette petite fée, la vit alors tomber sur lui... En prenant forme humaine.

Grandissant subitement, Clochette s’écroula sur lui. Ulrik resta interdit, en sentant cette femme aux formes magnifiques atterrir sur lui, sa tunique végétal étant tombée sur le sol. Elle s’écrasa donc contre l’homme, si surpris qu’il ne sut pas quoi dire. Il appréciait la fermeté des seins de la femme contre son torse, et son corps répondit avant sa bouche : son érection vint à s’accroître, alors qu’il commençait finalement à se dire que, en définitive, cette fée ne serait peut-être pas totalement inutile que ça. Alors qu’Ulrik commençait à envisager la possibilité de lui palper ses belles fesses, Clochette bondit de son fauteuil, finissant à quatre pattes sur le sol, cherchant frénétiquement sa clochette.

*C’est vrai que je ne l’entends plus tinter...*

Est-ce que cette clochette était liée à ses transformations en fée ? Maintenant qu’elle ne l’avait plus, elle ressemblait à une jeune femme... Belle, et nue. Ulrik baissa la tête, réfléchissant silencieusement, sans rien dire, observant la croupe et la chute de reins de l’intéressée, jusqu’à ce qu’elle finisse par tourner la tête, l’amenant près de son jean... Qui était déformé par l’érection croissante d’Ulrik. Toujours assis, l’homme savait maintenant comment les choses allaient se préciser, mais il restait toujours muet, réfléchissant. Il se moquait bien de cette saloperie de clochette pour l’heure. Que la fée soit bloquée sous cette forme, en réalité, n’était pas pour le déranger. Bien au contraire. Il aurait pu aider la jeune femme en allumant les puissantes diodes du cockpit, qui auraient permis d’éclairer les zones d’ombre, ou même lancer un scanner de la zone, qui aurait permis d’identifier les objets n’ayant rien à faire là, et qu’on utilisait pour repérer les problèmes dans l’ordinateur, comme un insecte qui se serait faufilé au milieu des circuits imprimés et des câbles en cuivre.

« Je suis désolée ..Je suis désolée...Pardon... ! Vous m'en voulez pas trop ? Je peux me faire pardonner, je suis certaine ! Je vous promets.. Je ferai tout ce que vous voulez ! »

Suivre le raisonnement de cette boule de nerfs n’était pas simple. Lui en vouloir ? Pour quelle raison ? Ulrik ne dit rien, sa langue glissant brièvement sur ses lèvres. Elle était assise sur le sol, en position de dévote, et il entreprit alors de se redresser, et de jouer le jeu.

« En réalité, Clochette, je te trouve... Exaspérante. Si tu ne veux pas que je te vende au premier marchand venu, il va te falloir faire beaucoup d’efforts pour me soulager... Et, comme je ne doute pas de ta bonne volonté, tu vas commencer maintenant. »

Il se demandait si cette insouciante fée, à l’apparence si immature, n’était pas, inconsciemment, une jeune femme frustrée. Il ignorait tout d’elle, notamment qu’elle venait d’un pays magique où il n’y avait que des enfants, soit une place où les pulsions sexuelles ne devaient pas pouvoir s’exprimer, et, s’il ‘lavait su, il en aurait probablement déduit plusieurs choses. Pour l’heure, Ulrik se releva, juste devant la femme, et défit son jean, qui tomba sur le sol. Ilportait, dessous, un caleçon blanc, qui lui collait normalement au corps, mais qui était ici déformé par une sorte de pointe qui filait vers le nez de Clochette, heurtant un peu ce dernier, se glissant dessus.

« Ce que je vais te demander de faire n’est guère compliqué, ma petite... C’est un peu comme sucer une sucette, en  quelque sorte. Tu vas poser tes belles mains douces sur ce caleçon, et l’ôter, puis tu vas caresser mon organe, et le prendre sagement en bouche, et faire comme si tu voulais le sucer, et le mettre le plus loin possible dans ta bouche. Il faudra le lécher avec ta langue, mais ne pas le croquer, sinon ton maître sera en colère, et je devrais agir en conséquence, et te vendre. »

Il lui proposait, tout simplement, de faire une fellation. Oui, il pensait que cette fée devait être assez innocente sur ce genre de choses, inconsciente de ces pratiques... Et ça ne faisait que rendre la chose encore plus excitante.

De plus, et c’était un élément non négligeable, avec son sexe entre ses lèvres, elle ne pourrait pas parler.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le vendredi 24 janvier 2014, 18:15:00
La curiosité de Clochette n'avait pas de limite et malgré le fait que son maître pouvait être exaspéré par cette attitude, la fée n'avait pu réprimer toutes ses questions qui se battaient contre ses lèvres. Et puis, s'il lui avait posé des questions, la demoiselle lui aurait répondu. Toutes ces interrogations pour lesquelles la fée connaissait les réponses auraient pu éclairer son maître sur l'attitude presque nymphomane de Clochette. C'était bien ça le pire ! Elle n'avait même pas idée de ce qu'était le sexe ou l'acte sexuel ou de l'utilité de l'organe masculin. Par contre, elle aurait pu dire que si les fées au masculin paraissaient ne pas exister, c'était parce qu'ils étaient beaucoup moins nombreux que les fées au féminin. Mais il en existait bien quelque part … Même si Clochette ne savait pas où. La fée faisait donc tout en toute innocence, sans imaginer les sous-entendus de ses actions et de ses paroles. Souvent, on donnait à cette attitude l'adjectif de "qualité' : ne pas être perverse et tout faire avec gentillesse sans mauvaises idées était une très belle qualité ! Oui. Sans doute. Mais quand on s'appelait Clochette et qu'on était aussi naïve qu'elle, ça devenait un défaut. Si on pouvait plus écarter les jambes librement, qu'est-ce qu'on allait devenir ?! Puis, la fée n'aurait pas compris ce qu'il y avait de très "vulgaire" à se montrer ainsi sans sous-vêtement… En tout cas, Clochette n'aurait pas aimé de voir le doigt du maître s'approcher trop près d'elle. Pauvre petite chose vierge, la prendre pour une nympho .. ! Elle espérait juste qu'Ulrik allait répondre à ses questions .. Elle voulait savoir, connaître, découvrir, comprendre, elle ! Elle voulait enfin voir le monde sous un autre œil … Et c'était sans aucun doute ce qui allait se passer, peut-être pas de la manière espérée par Clochette. Mais il était certain que dans quelques instants, sa vision du monde et de la vie tout entière allait changer. Et ce sans qu'elle ne sache vraiment comment.

Son maître ne paraissait pas encore prêt à lui dévoiler les secrets de sa vie, le pourquoi du comment. Clochette le vit fermer les yeux, prêt à soupirer d'exaspération. Ow ? Qu'avait-elle fait de mal ? Pourquoi il était énervé contre elle ? Elle ne voulait pas l'énerver, ni lui déplaire ! La fée se releva ainsi pour expliquer qu'elle était désolée de lui avoir déplu avec toutes ses questions. Est-il obligatoire de préciser que, non, elle ne s'était jamais étranglée à cause d'un bouton auparavant ? Et bien, précisons-le. Ce fut une première pour Clochette, qui avait pourtant l'habitude de créer et subir des catastrophes improbables et dangereuses pour son petit corps de fée. On s'habituait à toujours se faire mal ou se retrouver dans des situations légèrement dangereuses, mais s'étrangler à cause d'un bouton après avoir glisser sur un tableau de bord … Non, on ne s'y habituait pas ! Clochette avait du prendre une teinte écarlate alors qu'elle n'arrivait plus trop à respirer perdant le contrôle de ses mouvements, tout simplement en proie à une terrible panique. S'il était exaspéré par ces questions et cette attitude, il allait en voir des vertes et des pas mûres, en une semaine avec Clochette. Accumulant la bêtise, l'innocence, la maladresse et l'égoïsme, la fée n'était pas du tout facile à vivre. Mais alors, pas du tout ! A part si on canalisait son attention ou si on trouvait un moyen de la dominer dans tous les sens du terme. En tout cas, elle préférait tomber sur les genoux du bourlingueur -nue, certes- plutôt que sur le sol où elle aurait pu se faire mal, en plus de ça.

Pas certaine cependant qu'Ulrik soit vraiment content de se retrouver avec une fée à taille humaine nue sur ses genoux, Clochette eut une moue fatiguée. Elle détestait se transformer, elle ne maîtrisait pas encore sa taille et la transformation. Mais là, son collier ailant craqué, la transformation avait été violente, subite, étonnante et la fée prit quelques secondes avant de comprendre qu'elle était de taille humaine. Si elle ne retrouvait pas son collier… ! Bloquée sous cette forme ? A jamais ? Mais elle ne pourrait pas ! Elle était trop habituée à voleter .. Nan, il fallait qu'elle retrouve sa clochette, immédiatement ! Puis, sa pauvre tunique .. Rah !  Et pourtant, la fée n'était pas en colère. Elle avait peur d'avoir fait des bêtises et de déplaire à son maître en se transformant d'un coup comme ça. Peut-être qu'il aurait préféré la garder sous sa forme de fée … Elle ne faisait que des bêtises … Elle enchaînait maladresses sur maladresses ! Ca ne devait pas plaire à son maître de se retrouver avec une fée de taille humaine qui ne prend pas conscience de son corps. La voilà donc par terre, dos à lui, à la recherche de sa clochette et de son collier. Elle n'allait pas embêter et déplaire encore plus à son maître !

Mais elle ne trouvait pas. Pas du tout. Ah ! Comment elle allait faire. Elle se retourna face à son maître, sourcils froncés d'un air inquiet, une moue tristounette aux lèvres. Clochette ne cachait même pas un bout de sa nudité, sa poitrine se soulevant à chacune de ses respirations rapides et saccadées. De petites larmes pointaient au coin de ses yeux. Elle avait si peur d'avoir mal fait ! Et elle était si triste d'avoir perdu sa clochette. Pourtant, son maître ne paraissait pas trop paniqué à l'inverse de la fée. Clochette paru un instant surprise par la bosse qui déformait le jean de son maître, mais ne parut en saisir l'importance et fixa de ses yeux bleu/verts ceux d'Ulrik. Elle devait avoir fait de grandes bêtises pour qu'il reste si silencieux face à elle. C'était certain ! Il l'aurait aidé en plus, s'il n'avait pas été en colère contre sa fée, il l'aurait aidé à retrouver sa clochette ! Non, il allait la punir ? Peter Pan l'avait renvoyé du Pays Imaginaire, quand elle avait une fois, fait de trop gros dégâts. Il pouvait faire de même, la revendre, se servir de sa poudre pour la perdre dans l'espace … Elle ne voulait pas ! Elle était si désolée… C'était la raison pour laquelle, Clochette s'excusait comme jamais auprès d'Ulrik, ne sachant pas si elle avait fait des dégâts, mais préférant se faire pardonner pour toutes ses maladresses. Elle était inquiète et voulait se faire pardonner ! Il lui semblait que le regard pensif d'Ulrik était en fait un regard de colère, elle pensait qu'il lui en voulait !

Il se remit debout. Clochette releva les yeux vers lui, relevant aussi un peu la tête, cou tendu vers le haut pour le fixer dans les yeux. Sa bouche était légèrement entrouverte, ses yeux un peu plissés. Une dévote, oui, c'était exactement la position de la jolie Fée qui comptait se dévouer à plaire à son maître ! Et elle n'avait pas eut tort …

« En réalité, Clochette, je te trouve... Exaspérante. Si tu ne veux pas que je te vende au premier marchand venu, il va te falloir faire beaucoup d’efforts pour me soulager... Et, comme je ne doute pas de ta bonne volonté, tu vas commencer maintenant. »

Il était en colère contre elle. Il était prêt à la vendre ! Clochette se recroquevilla légèrement sur elle-même, ne voulant pas finir vendue par son maître à cause de sa maladresse naturelle … Non, elle allait se faire pardonner ! Il semblait bien décidé à l'aider dans cette tache, en plus. Elle le regarda se mettre debout et le fixa silencieusement. Un froncement de sourcil plus tard elle le regardait se déshabiller quelque peu … intriguée. Pourquoi faisait-il ça exactement ? Clochette entrouvrit un peu les lèvres, laissant échapper un petit couinement de surprise en sentant cette chose pointue et encore légèrement molle glisser contre l'arête de son nez. Qu'est-ce que c'était que ça ? Elle se recula légèrement, relevant les yeux vers Ulrik pour l'écouter pendant qu'il lui donnait des instructions précises. C'était une sucette ? Clochette en resta à cette affirmation, une sucette qu'il ne faudrait pas croquer. Bon, ça devait être tout aussi gouteux, non ?

« Ce que je vais te demander de faire n’est guère compliqué, ma petite... C’est un peu comme sucer une sucette, en  quelque sorte. Tu vas poser tes belles mains douces sur ce caleçon, et l’ôter, puis tu vas caresser mon organe, et le prendre sagement en bouche, et faire comme si tu voulais le sucer, et le mettre le plus loin possible dans ta bouche. Il faudra le lécher avec ta langue, mais ne pas le croquer, sinon ton maître sera en colère, et je devrais agir en conséquence, et te vendre.
- Nan, je ne veux pas être vendue.. »
souffla-t-elle en se rapprochant du caleçon.

Elle posa ses mains sur le caleçon, légèrement tremblante, le faisant glisser doucement jusqu'aux mollets du jeune homme de l'espace. Ow. Oww. C'était quoi, ça ? Clochette resta un instant étonnée devant le membre qui se présentait à elle. C'était ça, la sucette ? Bon. Soit. Elle commença par se remémorer l'ordre. Le caresser … La fée posa une de ses mains sur la garde du membre et l'autre sur la chaire, caressant doucement de haut en bas, frottant la paume de ses mains contre la chaire de l'organe. Elle posa doucement ses lèvres sur le gland avec un soupir. C'était chaud .. Elle fit enfin pénétrer le membre dans sa bouche et de l'entourait de ses lèvres. Et ensuite, elle enroula doucement sa langue autour du membre, léchant légèrement, faisant un mouvement innocent sur la chaire. Elle pressait ses lèvres contre le membre de manière à bien obéir, commençant à avancer un peu la tête pour l'enfoncer le plus possible dans sa bouche. Clochette en avait presque le souffle coupé, et sentait le gland du membre dans le début de sa gorge alors qu'elle enroulait sa langue de manière un peu plus osée. Elle retira le membre de sa bouche, léchant seulement le gland doucement. Elle releva les yeux vers lui.

"-Je...Comme ça ?"

N'attendant pas la réponse, elle reprit doucement la fellation en léchant le gland du bout de sa langue avant de reprendre un peu en bouche l'organe en suçotant doucement avec une candeur impressionnante, tenant toujours la garde du membre avec sa main droite alors que l'autre main s'était posée sur la hanche gauche du jeune homme. Elle s'était tant rapprochée pour bien le prendre le plus loin possible dans sa bouche que par moment sa poitrine touchotait un peu les jambes d'Ulrik.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le dimanche 26 janvier 2014, 02:17:56
Il était évident, pour Ulrik, que Clochette était, non seulement vierge, mais également innocente. D’aucuns considéraient cette chose comme une qualité. Le bourlingueur de l’espace n’était pas vraiment de cet avis. Quand on était aussi bien roulé, il valait mieux savoir à quoi on s’exposait. C’était une chance, pour cette fée, qu’Ulrik soit gentil. D’autres hommes n’auraient pas hésité à la ficeler pour la violer sauvagement. Lui avait la décence de lui dire quoi faire, de faire preuve d’une certaine forme de délicatesse et d’attention. Il se voyait comme un fort galant homme, mais sa tuyauterie fonctionnait, et il comptait bien s’en servir. Cette fille était aussi nue qu’un ver, mais d’une beauté à damner les saints. Sa naïveté rendait ça encore plus excitant, donnant à Ulrik l’impression poétique d’être une sorte de professeur, d’amant, qui allait doucement et tendrement (plus ou moins) guider la fée vers la maturité, et lui montrer qu’il existait en ce monde des plaisirs immenses. Lirait-il dans les pensées qu’il n’aurait point été étonné d’apprendre que la jeune femme avait quitté un pays fait de mioches et de morbacs.

Quand il avait envisagé la possibilité de la vendre ou de l’abandonner, Clochette s’était catastrophée, confirmant, encore une fois, s’il était encore possible d’en douter, son immaturité. Elle était comme une gosse terrorisée à l’idée de se retrouver seule. Car, après tout, la plus grande peur d’un enfant était d’être abandonné... Ce qui, en soi, ne changeait pas beaucoup de l’adulte, si ce n’est que l’adulte avait une vision plus prosaïque de la solitude : se trouver un garage pour parquer sa voiture. Ulrik n’était pas vraiment un être très romantique, et n’avait jamais prétendu l’être. Pour l’heure, il voyait surtout une belle fée qui allait pouvoir se montrer utile dans son équipage.

Lentement, les doigts de la fée firent glisser son sous-vêtement, révélant un sexe tendu. Elle semblait plus surprise que gênée, se demandant ce que devait être cet appendice, qu’il espérait qu’elle trouve gros... Là encore, s’il en aurait su plus sur le passé de Clochette, il ne se faisait pas d’illusions à ce sujet. C’était un sexe d’homme adulte, pas la demi-portion d’un crevard de môme chouineur. Elle se rapprocha lentement, le caressant, l’appréhendant, avant d’ouvrir les lèvres, de les écarter, pour avaler ce sexe. Ulrik poussa un léger soupir en fermant les yeux, la respiration lourde. Oh, si c’était bon ! Il pensait bien que la fellation était, par excellence, le fantasme masculin. Voir cette femme à genoux, devant vous, en position de dévote, à vous astiquer le poireau en gémissant... Ulrik pensait que, fondamentalement, un homme était un mâle, et qu’il y avait, dans le sexe, quelque chose de préhistorique, une sorte de retour aux sources, à cette époque lointaine où les hommes et les femmes vivaient dans des cavernes, et où l’homme, plus musclé que la femme, chassait, tandis que cette dernière mettait au monde les morbacs. Oui, il y avait là une sorte de plaisir primitif, intense, une sorte de rappel constant que, malgré les progrès technologiques, l’homme, dans le fond, n’était rien de plus qu’un animal plus évolué que les autres.

Il sentait son sexe se perdre dans la bouche chaude et délicieuse de cette femme. Elle était vraiment d’une beauté incroyable, et, si sa prise manquait de technique, il la sentait s’appliquer. Elle pensait risquer sa vie s’il n’était pas satisfait, et elle ne devait sans doute pas vraiment comprendre ce qu’elle faisait. L’une des mains d’Ulrik se posa sur la tête de la jeune fée, alors qu’elle retira son sexe de sa bouche, pour pouvoir parler, visiblement inquiète de savoir si son « maître » appréciait ses actions :

« Je...Comme ça ? »

Il posa sa main sur la chevelure de Clochette, et l’aida à reprendre sa fellation.

« Oui... Continue, Clochette... C’est très bien, ma belle... »

Autant la complimenter un peu, elle devrait apprécier... Et puis, il fallait bien rendre à César ce qui appartenait à César. Clochette se débrouillait bien : il était normal de la récompenser, de la féliciter. Ses doigts attrapèrent ses cheveux, sans vraiment chercher à lui faire mal. Sa chevelure était soyeuse. Ne disait-on pas que les fées étaient produits purs de la Nature ? Il paraissait logique qu’elles soient belles. Si Ulrik aurait eu l’âme d’un esclavagiste, il aurait sûrement vendu cette fille. Il en aurait eu une bonne petite fortune, mais, heureusement pour elle, il était, sur ce point, assez égoïste. Il la voulait pour lui. Elle avait toujours une main sur la hampe de son sexe, tandis que l’autre se rapprochait de ses testicules, le bout de ses ongles frôlant ses poils pubiens.

Dans un nouveau soupir, Ulrik remua légèrement son bassin, se servant de sa main comme appui. Il n’avait rien à faire pendant une semaine, le temps que le vaisseau atteigne le point de rendez-vous. Théoriquement, il aurait du préparer la cellule de stase, afin de pouvoir hiberner le temps que le voyage ait lieu, mais, pour l’heure, le bourlingueur avait d’autres projets en tête.

« Là, là, continue... Hum... Prends-le de plus en plus. Bientôt, tu n’auras plus besoin de ta main, je tiens ta tête. »

Il la formait. Quitte à profiter d’elle, autant qu’elle sache comment y faire. On pouvait entendre les bruits de succion, résultant du frottement des lèvres de Clochette à sa virilité tendue.

« Remonte ton autre main, et caresse mes... Haaa... Frotte mes testicules... Les deux espèces de boules... Par l’arrière. Mais ne tire pas sur les poils, c’est douloureux. Continue comme ça, et je te conserverais auprès de moi. »
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le lundi 27 janvier 2014, 13:12:05
Vierge, innocente mais aussi inoffensive et totalement bête en ce qui concernait le sexe. Elle devait être au même point sur la compréhension de la sexualité qu'un enfant sauvage qui découvrait le monde. C'était peut-être une qualité, un inconvénient, mais Clochette s'en foutait puisqu'elle n'avait pas conscience de l'existence du plaisir sexuel. On aurait parler de ça à la fée avant de lui faire découvrir, elle aurait demandé ce que ça faisait le plaisir, en quoi c'était important, pourquoi les hommes et les femmes aimaient ça, à quoi ça servait. Pourquoi les gens trouvaient cela si important, la sexualité ? Une fée aussi naïve et innocente que Clochette ne pouvait pas vraiment comprendre ce qu'il y avait de si bon dans le sexe et même dans ce qu'elle faisait actuellement à Ulrik. Les sensations, sans doute … Était-ce tous les hommes qui avaient besoin de cette sensation ? Son maître avait l'air d'avoir besoin de cette sensation … Pourquoi Peter n'en avait jamais eu besoin ? Pourquoi ne lui avait-il pas laissé une chance de se faire ainsi pardonner ? Ca ne lui plaisait pas à Peter ? La question commençait à germer dans l'esprit de la fée qui aurait eu du mal à faire preuve de plus de naïveté et de non-compréhension de tout ce qu'il se passait actuellement. Elle aurait presque voulu lui demander ce qu'elle faisait, pourquoi ça lui plaisait, mais la fée n'osait pas ! Tout le monde ressentait-il cette sensation ? Même les garçons perdus ? C'était typiquement masculin, d'après Clochette qui ne voyait pas comment une femme pouvait ressentir ça, sans ce membre … cette chose .. Dressée. Donc, c'était que les hommes qui pouvait excuser les femmes de cette manière .. !

De toute manière, n'imaginant pas ce qu'elle faisait, Clochette ne voyait qu'une chose : si ça lui plaisait, il ne la vendrait pas et elle pourrait continuer à être sa fée ! Et c'était l'unique but de la fée. Était-ce de l'immaturité ? La fée était comme un animal de compagnie, elle avait besoin de son maître pour survivre, elle en avait besoin pour vivre tout court ! Sans un maître, elle était perdue. C'était sa condition de fée, de toute manière. On ne lui avait pas appris à vivre seule sans être aliénée à un maître. Il ne pouvait pas l'abandonner, elle avait besoin de lui … Un gosse, un animal de compagnie, c'était pareil, Clochette ne pouvait vivre seule. Elle était liée à Ulrik. Et si elle pouvait être utile à son maître, elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour lui plaire. En soi, sucer cette "sucette" ne la dérangeait pas, et elle continuerait tout le temps qu'il faudrait pour avoir .. Un gout. Une sucette sans gout, c'était un peu décevant.

Oui. Elle trouvait ça gros, plus encore pour une sucette. Et elle ne voyait pas vraiment l'utilité d'un si gros engin, surtout à cet endroit du corps humain. Qu'est-ce qu'il en faisait ? Pourquoi c'était aussi gros ? C'était large, épais, un peu dur sous ses doigts qui découvraient ce barreau de chaire. Quand elle caressa la chaire en gardant une main sur la garde, elle essayait de découvrir ce que c'était, elle en prenait "conscience". Est-ce que ça fondait dans la bouche ? Nan. Apparemment non. Quand elle prit le membre en bouche, elle s'attendait à découvrir un gout, mais c'était juste un peu humide à cause de sa bouche. Elle releva les yeux pour voir ce qu'en pensait Ulrik, mais il soupirait, yeux fermés... Elle enroula donc sa langue autour du membre, la faisant passer sur toute la longueur de la chaire. Elle pressait bien ses lèvres sur le membre, passant sa langue partout où pouvait avec une application dû à son inexpérience. Elle n'osait pas trop fermer la mâchoire, de peur de mordre et de faire mal à son maître. Elle continuait donc, bougeant même parfois sa main sur la garde du membre qu'elle ne pouvait pas atteindre ni avec sa bouche ni avec sa langue. Elle n'avalait plus sa salive, la bouche totalement remplie par la largeur du membre, les joues un peu déformée. Clochette essayait de le prendre au plus profond de sa bouche, si bien qu'elle sentait par moment le gland touchoter le début de sa gorge. Elle ferma les yeux, se concentrant sur sa tache pour s'appliquer et plaire. Elle le ferait aussi longtemps qu'il le faudrait !

   Elle sentit la main du jeune homme se poser sur sa tête, se perdre dans ses cheveux. Elle prit le geste comme une demande de reprendre le sexe dans sa bouche et laissant échapper sa demande inquiète, elle reprit tout de suite le membre dans entre ses lèvres, aidée dans cette tache par la main d'Ulrik qui la poussait doucement mais surement vers le membre. Le gland retrouva rapidement une place contre les joues de Clochette qui entoura de nouveau cette sucette de sa langue. Ca avait vraiment l'air de lui plaire ! Il la garderait donc avec lui sans aucun problème si ce qu'elle lui faisait lui plaisait .. ! Bon, tant mieux ...


« Oui... Continue, Clochette... C’est très bien, ma belle... »

Plus que d'aimer, il voulait que ça continue. Entre les lèvres de Clochette, elle pouvait sentir cet appendice un peu grossir, ce qui était encore plus surprenant. Ca bougeait .. C'était chaud, dur .. ! Entendre son maître la féliciter, rendait la fée toute heureuse. Elle ne comprenait pas ce qu'elle faisait mais si ça lui plaisait c'est qu'elle devait bien le faire ! Pour une première...Clochette eu un léger sourire avant de frissonner lentement en sentant sa main dans ses cheveux. La main d'Ulrik caressait la chevelure blonde de la fée qui rougit doucement à ce contact. Mmm..Ca avait quelque chose de plaisant cette main dans ses cheveux qui la poussait légèrement. Elle arrêta le mouvement de sa main sur la garde du membre dressé qui se perdait dans sa bouche. Sa main remonta la long de la cuisse du bourlingueur pour venir se caser dans l'intérieur de la cuisse. Elle sentait effectivement les poils sur le bout de ses doigts, et elle avait remarqué ses deux boules …. C'était aussi des sucettes ? Elle les sucerait aussi si besoin était, tant qu'elle restait avec son maître .. ! Elle en voulait pas être vendue. Et c'était têtue dans cette optique qu'elle serait capable de tout faire avec son corps pour être félicitée et plaire à Ulrik. Elle sentit la prise de la main du jeune homme se raffermir.

Le jeune bourlingueur de l'espace était en train de bouger son bassin, obligeant Clochette à prendre son membre plus en bouche. Si on lui avait dit qu'il avait des projets, Clochette aurait demandé quels ils étaient … Que pouvait-il bien faire avec elle ? Est-ce que ça avait à voir avec ce qu'elle était en train de faire, sucer cette sucette de plus en plus mystérieuse.. ? Mais elle ne pouvait pas se poser toutes ses questions et releva seulement ses yeux verts vers Ulrik,  obéissant rapidement en suivant le mouvement du jeune homme pour enfoncer plus encore le membre dans sa bouche, ses lèvres frolant sa main. Elle retira sa main, la posant sur l'autre cuisse. Puisqu'il tenait sa tête, elle pouvait facilement l'enfoncer dans sa bouche et dans le début de sa gorge, lui procurant au bout d'un moment une "presque" vraie gorge profonde qui coupa la respiration à Clochette. Elle enleva le membre de sa gorge reprenant de nouveau un peu son souffle, haletante. Elle frémit en l'entendant gémir.

Elle lui faisait mal ? Pourquoi gémissait-il de cette manière ? Clochette hocha légèrement la tête, passant sa main droite derrière le membre dressé pour atteindre les "testicules" .


« Remonte ton autre main, et caresse mes... Haaa... Frotte mes testicules... Les deux espèces de boules... Par l’arrière. Mais ne tire pas sur les poils, c’est douloureux. Continue comme ça, et je te conserverais auprès de moi. »

Il allait la garder avec lui ? Oh, bonté divine, c'était une bonne chose .. Elle eut un sourire et se mit à glisser sa main le long de ses deux boules, les caressant du bout des doigts pour commencer, un peu anxieuse de lui faire mal. Elle prit de nouveau le membre au plus profond de sa bouche, dans sa gorge alors que sa main englobait l'un des testicules pour le frotter contre sa paume. La deuxième main de Clochette s'était posée sur la cuisse mais glissa elle aussi vers les testicules du jeune homme pour frotter la deuxième boule du bout des doigts. Elle en était presque amusée. Elle continua quelques temps, jouant de sa langue sur le membre, le retirant de nouveau légèrement de sa bouche. Elle était trop curieuse, et malgré la main dans ses cheveux, elle releva le visage vers lui pour souffler :

"-Ca vous plaît .. ? Pourquoi .. Vous gémissez ? Je .. ne peux faire que ça, .. pour vous plaire ? " osa-t-elle enfin demander.

Elle avait les yeux brillants des larmes qu'elle avait laissé échapper quelques instants auparavant, mais elle le fixait avec une certaine gentillesse et une docilité à damner tous les saints. Poussée par Ulrik elle prit de nouveau le membre en bouche, retournant jouer de ses mains sur les testicules, les palpant sans comprendre ce qu'elles contenaient.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le mercredi 29 janvier 2014, 01:51:43
Cette brave petite avait un joli coup de langue. Debout, Ulrik savourait délicieusement ses gestes. Il avait vaguement conscience qu’il devait bien y avoir là quelque chose de moralement répréhensible, mais il ne fallait pas s’attendre d’un contrebandier, d’un pirate de l’espace, qu’il soit à cheval sur certains principes moraux. Vendre sa petite fée n’avait jamais été autre chose que du pipeau, et, maintenant qu’il constatait par lui-même qu’elle était instinctivement douée pour les pipes, il était rassuré dans son choix. Au moins, cette fée aurait-elle un quelconque intérêt à rester à bord, au lieu de n’être rien de plus qu’une passagère clandestine s’amusant à tripatouiller à tous les boutons. Dans le fond, c’était même normal. Pour voyager, il fallait payer son tribut, et, si ça n’était pas en pièces clinquantes et trébuchantes, il fallait le faire en nature.

Ulrik eut même l’agréable surprise de sentir son sexe disparaître intégralement dans la bouche de la fée, pour une délicieuse gorge profonde. Il aurait bien plaqué ainsi la tête de Clochette contre son corps, mais il sut se retenir, en se rappelant qu’elle était quand même une novice dans ce domaine. Ses doigts tremblaient sur les longs cheveux tendres et soyeux de la fée, les caressant lentement. Cette femme était faite pour les plaisirs sexuels, c’était évident. Quand on naissait avec un corps pareil, c’était bien pour l’utiliser. Il ne manquait plus qu’à ce qu’elle lui dise qu’elle disposait de la jeunesse perpétuelle pour qu’il fonde.

Suivant ses instructions, Clochette aventura ses doigts sur ses testicules, les titillant avec ses doigts, les soupesant. Un nouveau soupir s’échappa des lèvres de l’homme, qui peinait à conserver son équilibre, ou à rester calme. Sa respiration s’accélérait, son torse se soulevait et s’abaissait, et il avait une envie de plus en plus féroce de la baiser à sec, de faire une bonne baise à l’ancienne en la plaquant contre le mur. N’auraient-ils pas été en vol hyperluminique qu’il l’aurait probablement balancé contre le tableau de bord, mais il avait trop peur qu’elle n’aventure encore ses forts délicieux doigts sur les boutons du pupitre, et ne les fasse exploser en plein vol. Il se contentait donc de savourer cette fellation, comme on savourerait un bon vin. Les vols spatiaux lui permettaient assez rarement de coucher avec des femmes, et sa dernière aventure sexuelle remontait bien à plusieurs semaines... Et encore, il était souvent obligé de se rabattre sur des morceaux peu reluisants, des femmes peu douées, qui agissaient sans conviction aucune. Ulrik en ressortait toujours avec un goût d’insatisfaction sur les lèvres et sur le corps, comme s’il avait raté quelque chose.

Ses soupirs durent probablement inquiéter la belle Clochette, car elle releva alors la tête, et ne put empêcher sa curiosité de s’exprimer, ce à quoi Ulrik, pour être honnête, s’était un peu attendu :

« Ca vous plaît .. ? Pourquoi .. Vous gémissez ? Je .. ne peux faire que ça, .. pour vous plaire ? »

Il baissa lentement la tête pour la regarder. Ses yeux brillaient à moitié, le résultat, sans doute, de la peur qu’elle avait ressenti quand il lui avait dit qu’il comptait la vendre... Mais, compte tenu de la circonstance, Ulrik se demandait aussi si elle ne pleurait pas à l’idée d’être forcée.

*C’est ridicule, je lui dirais que mon sperme est de la bonne crème qu’elle le boirait comme ça. Elle n’a pas conscience de ce qu’on fait...*

Elle recommença alors à le prendre en bouche, recommençant à caresser les testicules. L’homme se mit à réfléchir brièvement.

« Hum... Et merde, tu fais chier. »

Il se démena un peu, et retira son sexe de la bouche de la femme. Il était trempé de salive. Il y avait quelque chose qui n’allait plus, un faux-raccord. Ulrik fléchit alors les genoux, et posa l’une de ses mains sur le menton de la femme, relevant un peu sa tête. Son visage était à hauteur de celui de la femme. Comme pour anticiper ses paroles, il posa un doigt sur ses lèvres.

« Écoute bien, Mistinguette... »

En réalité, Ulrik n’avait pas la moindre idée de ce qu’il allait faire, mais il se voyait mal lui dire oralement ce qu’était le sexe. Aussi, après une brève réflexion, il poursuivit :

« En fait, je crois qu’il vaut mieux passer par un peu de pratique pour que tu comprennes pourquoi mon bout s’est durci. »

Il retira son doigt de ses lèvres, puis posa une main sur sa nuque, et la rapprocha de lui. Les seins de Clochette, agréables et lourds, heurtèrent son torse, formant comme deux délicats tisons qui heurtaient sa chair, s’écrabouillant contre son torse. Une sensation exquise, mais qui ne fut qu’un prélude. Il l’embrassa ensuite, collant ses lèvres contre les siennes, avant de les bouger. Ses deux lèvres attrapèrent la lèvre supérieure de la fée, l’englobant dans sa bouche. Il avança ses dents, et mordilla, retenant cette lèvre très légèrement, avant de remuer la partie basse de sa bouche. Il l’abaissa, ce qui eut pour effet de creuser un toru dans la bouche de la femme, trou dont il profita pour avancer lentement sa langue, heurtant la bouche de Clochette, forçant le passage pour caresser délicatement, et brièvement, ses dents. Il se replia ensuite, et continua à l’embrasser, gobant chacune de ses lèvres, tout en veillant à ce que son nez frotte bien celui de la femme. Ce genre de petits frottements, et il était bien placé pour le savoir, avaient souvent le don d’émoustiller les femmes.

Ulrik ne savait pas vraiment pourquoi il faisait ça. Il n’avait qu’une envie : la défoncer. Bien joliment, comme il aimait à le faire. Cependant, quand il le faisait comme ça, il revoyait des scènes lointaines de son passé... Orlok et Koraya. ‘Clairement le genre de trucs qui pouvaient le faire débander aussi rapidement qu’un coup de pied entre les joyeuses.

Notre homme rompit donc le baiser, et glissa l’une de ses mains sur l’un des seins de Clochette, venant titiller son téton. L’autre main restait appuyé sur sa nuque, et les corps étaient encore assez proches, assis sur le sol froid du cockpit.

« Comment tu te sens, petite pipelette ? Décris-moi ce que ton corps ressent... »

Si elle lui annonçait qu’elle ne ressentait rien, il n’aurait plus qu’à se damner.

Mais le destin ne pouvait quand même pas être cruel au point de lui envoyer l’une des plus belles nanas qu’il n’ait jamais vu, et qui soit frigide, si ?
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le jeudi 30 janvier 2014, 11:45:08
Les sensations d'Ulrik restaient bien mystérieuses à l'esprit naïf de la fée. Pourtant, ses sensations paraissaient bien réelles, son maître semblait vraiment de tout ressentir, des sentiments que la fée ne comprenait pas du tout. Mais en fait, elle s'en foutait. Cela lui importait peu de savoir, de comprendre ce que c'était que tout ça. Tant qu'il lui laissait la liberté d'être sa fée et de découvrir l'espace infini, le monde sans fin, les autres mondes et dimensions, Clochette était heureuse et ferait tout ce qu'on lui demanderait. Et pour ce qui était de la moralité …  Clochette n'avait même pas conscience de ce qu'était la morale ! La fée ne pouvant ressentir qu'un sentiment n'avait jamais compris ce qu'était la moralité : quand elle était jalouse, elle faisait tout pour se venger de la personne. La morale dans tout ça ? Elle ne connaissait pas le sens de ce mot et si Ulrik faisait quelque chose de moralement répréhensible, ça ne serait pas la fée qui le saurait, le comprendrait, ou dirait quelque chose. Tant qu'elle restait la fée du jeune homme tout allait bien dans le meilleur des mondes … Et si on lui avait dit que c'était une manière de payer son voyage, elle aurait tout a fait était d'accord. Drôle de manière, mais bon .. ! Au moins, elle avait de quoi payer et elle s'habituerait à le faire assez souvent pour que ça soit toujours aussi agréable pour son maître. Pour une fois qu'elle n'était pas maladroite avec ses mains, son corps ! Pour une fois qu'utiliser sa langue et sa bouche n'embêtait personne parce qu'elle ne parlait pas .. Et bien, autant en profiter ! Elle profitait des remerciements de son maître et lui profitait de son silence si agréable … Un bon échange de bons procédés .. Même si la demoiselle ne le savait pas vraiment.

En tout cas, Clochette préférait qu'Ulrik reste tranquille. Si elle osait faire cette "gorge profonde" sans savoir ce qu'elle faisait, juste parce que son maître aimé ça, se retrouver soudain bloquée contre le bas ventre d'Ulrik ne paraissait pas vraiment envisageable dans l'instant. Clochette aurait commencé à avoir peur, à vrai dire .. Il y a un point, où l'incompréhension mène directement à la peur, et si la fée ne l'avait pas encore franchi, il fallait que le beau maître reste sur ses gardes. Ce qu'il faisait très bien dans l'immédiat, procurant à la jolie fée un long frémissement de plaisir quand elle sentait ses doigts dans ses cheveux, sur le sommet de sa tête. Elle aimait énormément cette sensation de protection que lui donnait la main sur son crâne. Elle trouvait que les doigts qui tremblaient dans ses cheveux pourraient toujours la protéger, et il n'en fallait pas plus à Clochette pour être encore plus docile et heureuse … Mais il était vrai qu'ils n'avaient pas eu le temps de parler beaucoup, et il protégeait une parfaite inconnue. Sinon, il aurait su qu'elle avait la jeunesse éternelle, qu'elle était ingénue, candide et innocente et venait d'un monde d'enfants .. Pourtant, il avait fallu que Clochette se fasse pardonner rapidement et elle n'avait pas pu lui expliquer tout ça.

A chaque soupir, à chaque fois qu'elle sentait qu'il "changeait" quelque chose dans sa position, que ses doigts tremblaient, que son corps allait un peu vers l'arrière comme s'il allait tomber, Clochette avait l'impression de lui faire mal. Et pourtant, Ulrik ne demandait pas que ça s'arrête et la fée commençait à ne plus rien comprendre. Les informations qu'elle pensait vraisemblable en temps normal paraissaient changées du tout au tout avec son nouveau maître. Quand on soupire à cause de Clochette, c'est toujours parce qu'elle faisait une nouvelle et énième maladresse … Et là ? Il paraissait heureux. La fée arrêta d'y penser … Elle ne comprenait plus. Elle continuait donc doucement son travail arrêtant de réfléchir, ce qui n'était pas très compliqué pour une petite fée, voyez-vous. Elle aussi avait un peu un esprit limité ... Tant que ça plaisait. Et qu'on restait calme avec la fée, pas de mouvements brusques encore plus incompréhensible ou qu'on ne la jetait pas sur le tableau de bord elle n'allait pas râler. Mais poser des questions qui brulait ses lèvres devenait trop important pour la fée qui n'arrivait plus du tout à comprendre !  Elle avait juste maintenant hate qu'il lui explique pourquoi, comment … ! En tout cas, il avait tort de s'inquiéter … Elle ne se sentait pas forcée, elle ne pleurait pas de ça et elle croirait tout ce que lui dirait Ulrik, de la crème qu'on pouvait boire à toutes les autres choses innocentes … qui ne l'étaient pas. Ca avait quand même un sacré avantage : elle restait aussi innocente après qu'avant, en ayant apportée tout le plaisir qu'elle pouvait à son maître .. !


« Hum... Et merde, tu fais chier. »

Qu'avait-elle fait ? Pourquoi ..? Il avait baissé la tête et ne paraissait pourtant pas énervé .. Et pourtant, il ne l'engueulait pas tout de suite.. Mais il retirait la sucette de sa bouche ! Elle n'avait pas mordu. Elle pouvait le promettre, elle n'avait pas mordu. Elle releva les yeux vers lui, passant le dos de sa main sur ses lèvres pour enlever la salive qui coulait légèrement le long de son menton. Son maître, quand à lui, venait de s'abaisser à sa taille et de  lui attraper le menton. Clochette lui lança un regard curieux, interrogateur alors qu'il posait son doigt sur ses lèvres pour qu'elle se taise. Peut-être que sa première question était la cause de tous ces changements .. ! Elle s'en voulait si cela énervait son maître qu'elle soit aussi curieuse et qu'elle ai toujours envie de tout comprendre, de tout savoir. Elle plissa un peu les yeux pour acquiescer aux paroles de son maître. Elle l'écoutait. Elle l'écoutait bien, même ! Même s'il ne semblait pas exactement sûr de ce qu'il allait dire.

« En fait, je crois qu’il vaut mieux passer par un peu de pratique pour que tu comprennes pourquoi mon bout s’est durci. »

Son bout .. Durci ? Pratique ? Bonté divine, elle ne comprenait encore moins ! C'était la sucette qui s'était durcie ? Nan ? Si ? Elle n'eut pas le temps de se poser beaucoup plus de questions. Elle sentit Ulrik poser sa main sur sa nuque, et la rapprocher de lui. Pourquoi faisait-il ça, exactement ? Le visage de la fée se retrouva à quelques centimètres de celui de son maître alors qu'elle sentait ses seins se pressaient contre le torse du jeune homme. Ils étaient si proches l'un de l'autre … Le rouge monta aux joues de Clochette qui baissa les yeux, frissonnante, écarlate alors qu'elle frémissait encore un peu. Puis elle ne comprit plus ce qu'il se passait … Il posa ses lèvres sur celles de la fée qui ferma les yeux, étonnée. Elle ne comprenait plus du tout … Et pourtant, elle se pressa encore plus contre lui, par instinct. Il pouvait entendre que la jolie fée avait gémit sans vraiment comprendre comment et pourquoi elle faisait ça. Elle sentit sa lèvre supérieure disparaître entre celles du jeune homme alors que le souffle de la fée s'accélérait de plus en plus à chaque fois qu'il bougeait ses lèvres et sa langue dans la bouche de Clochette. Elle en perdait tous les sens, ressentant des sensations si étranges pour la première fois. La langue du jeune homme s'enfonça dans la bouche de la fée qui gémit légèrement, son nez frotté par celui d'Ulrik … Que se passait-il ? Elle était écarlate, tremblante et frémissante, ne sachant plus ce qui se passait, ne sachant plus où se mettre. Elle réouvrit ses yeux à demi pour essayer de comprendre, presque haletante par ce baiser langoureux, ce premier baiser qui faisait battre son cœur si vite qu'elle en restait estomaquée. C'était quoi ça ?! Son souffle s'était accéléré alors qu'elle se reculait légèrement de son maître, paniquée. Elle ne comprenait pas ce que lui faisait son corps, elle ne comprenait encore moins ce qu'il se passait, pourquoi Ulrik l'embrassait.

La fée était perdue. Rien de plus. Elle ne s'était tout simplement jamais senti dans un état pareil. Et Ulrik pouvait peut-être se poser des questions .. Si un seul baiser avait cet effet sur la demoiselle, la suite des évènements la rendrait dans un état sans doute assez étonnant. Quand le baiser se rompit, il put sentir le regard de Clochette sur lui alors qu'elle n'osait plus bouger. Elle ne savait même pas ce qu'elle pensait. Elle hésitait entre partir loin, n'aimant en fin de compte pas énormément cette sensation nouvelle, trop nouvelle, et rester là, avec lui, pour que ça continue. Elle frémit, elle frissonnait …


"-Je ne .. Sais pas .. Je ne sais pas !"

Plus perdue que ça, il aurait eu du mal à trouver. Elle paraissait encore plus frêle et gémit légèrement en sentant la main du jeune homme se perdre sur son sein droit. Elle était écarlate, sans pudeur, mais voulait comprendre et plissant un peu ses yeux verts elle approcha d'elle-même ses lèvres de celles d'Ulrik, pour ressentir cette bouille d'émotions nouvelles. Elle les posa sur celles du bourlingueur, timide et douce, lui faisant comprendre sans le savoir ce qu'on ressentait : le désir d'en savoir plus, le plaisir de l'inconnu, l'envie de la découverte. Doucement, elle osa enfin passer une de ses mains dans la nuque du jeune homme pour l'embrasser maladroitement, certes, mais avec une envie qui se comprenait dans chacun de ses mouvements. Elle pressait ainsi sa poitrine contre son torse et contre sa main, se positionnant de manière à être encore plus proche de lui. A genoux, les cuisses légèrement écartées, le buste de la demoiselle était légèrement "tiré", "étendu" vers l'avant alors qu'elle essayait doucement de suivre le schéma de baiser de son maître, cherchant à touchoter ses dents avec sa langue.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le jeudi 30 janvier 2014, 18:26:09
« Je ne .. Sais pas .. Je ne sais pas ! »

Un sourire amusé traversa les lèvres d’Ulrik. Lui, il savait. Lui, il comprenait clairement ce que cette femme ressentait. Il avait parié, il avait misé gros, et il avait remporté la loterie. Clochette était excitée, et, pour elle, pour cette belle poupée qui n’avait jamais goûté au sexe, le désir était en train de se réveiller à elle, de venir au grand galop, avec les arriérés et les pénalités de retard. Elle était en train de comprendre qu’elle n’était plus une gamine, mais une femme. Inconsciemment, elle avait probablement du ressentir ce besoin, mais sans en tenir compte. Dans le fond, Ulrik agissait pour son bien. Mieux valait que le fruit se réveille quand il était encore mûr, afin que la pourriture ne le gagne pas. Clochette était de toute beauté. Si elle ne s’initiait pas au sexe, au plaisir charnel, ce serait presque comme un crime. Le bourlingueur se sentait presque investi d’une divine mission ! Il voyait les joues rouges de la fée, il la voyait perturbée, et il s’en délectait. Il aurait pu lui expliquer, mais Ulrik avait le sentiment que ça n’aurait pas le même impact que de lui montrer.

Et puis, ça l’exciterait moins.

Clochette se rapprocha alors, et l’embrassa à nouveau. Ulrik conserva une main sur l’un de ses seins, pressant doucement ce délicieux mamelon, puis il accompagna le mouvement de ses lèvres, avançant son autre main le long du dos de la fée, glissant sur sa belle peau nue, ses doigts la caressant, sentant cette peau chaude et délicieuse. Elle était un vrai appel au sexe ! Il aurait pu se la taper pendant des heures et des heures sans jamais se lasser, et, sous l’effet de l’excitation, c’était bien ce qu’il avait envie de faire. Sa main relâcha son sein, afin qu’il puisse sentir sa poitrine s’enfoncer contre son torse, une sensation ô combien exquise, son autre main allant caresser l’une des joues de Clochette, se posant ensuite sur son épaule.

Les deux amants s’embrassaient assez lentement, la langue de Clochette filant dans la bouche de son « maître », titillant ses dents. Il écarta alors ses dents, et avança sa langue, qui heurta celle de Clochette. Il y eut comme un frisson électrique quand les deux appendices linguaux se touchèrent, et, prudemment, Ulrik attendit. Il ne voulait pas précipiter les choses, il ne voulait pas que les choses dégénèrent, il ne voulait pas que ça aille trop vite, que Clochette se mette à paniquer. Il attendit donc, lentement, remuant sa langue, jusqu’à pouvoir se perdre dans un ballet, dans une danse avec celle de Clochette. Il se posait sur elle, puis la laissait faire, ressentant à chaque fois l’excitation de la jeune femme.

Sa main continua à filer, et, tandis qu’ils s’embrassaient, il agrippa l’une de ses fesses. Il la pressa entre ses doigts, savourant cette partie de son corps, respirant par le nez. Yeux clos, Ulrik se laissait bercer, et usa alors de ses muscles, donnant une impulsion qui renversa Clochette. Elle se retrouva couchée sur le dos, Ulrik s’écrasant sur elle, son membre glissant sur sa peau. Le baiser se rompit brièvement, et Ulrik se déplaça un peu, afin de mieux s’étaler sur le corps de la femme. Il appuya son sexe contre le bassin de la femme, avant de lentement redresser son visage.

Il aurait pu tout lui dire, il aurait pu lui expliquer d’où venaient les sensations qu’elle ressentait sur son corps, les frissonnements prévisibles, et la chaleur qui devait être en train de pointer entre ses cuisses. Il releva donc légèrement sa tête, et sourit lentement, avant de se pencher vers elle, et d’attraper l’un de ses seins entre ses mains, pour le lécher, embrassant le téton, faisant glisser sa langue dessus, titillant ce morceau de chair rose, soupirant de plaisir.

« Tu te sens gênée, Clochette... Gênée, et en même temps excitée... Aimerais-tu que j’arrête ? Non, bien sûr que non... »

Ulrik se redressa un peu, déliassant son sein.

« Ton sexe doit te démanger, non ? Pourquoi ne glisserais-tu pas tes doigts dedans, hum ? Soulage ta douleur, soulage cette souffrance qui est en train de s’insinuer dans ton corps... »

Il voulait la voir se masturber.

Ulrik avait toujours trouvé ça particulièrement exquis à voir.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le mardi 04 février 2014, 15:56:29
Elle aurait voulu savoir et comprendre ce qu'il lui arrivait … C'était si nouveau. Dans la nouveauté, il y a toujours une part terriblement excitante de l'inconnu, mais tout cet inconnu commençait à déstabiliser et à effrayer la fée. Pourtant, elle se sentait rassurée par un petit détail : Ulrik, quant à lui, savait très bien ce qu'il faisait et le faisait de manière assez experte. Il n'était pas dans l'inconnu, lui ! Il n'allait pas se perdre dans toutes ces sensations … A l'inverse de Clochette qui ne savait plus où donner de la tête ! Son corps semblait se réveiller d'un long sommeil où il n'avait rien connu et la fée semblait comprendre qu'elle avait des choses à rattraper. C'était .. Comme obligatoire ! Il fallait qu'elle rattrape tout ce temps perdu, mais elle ne savait pas encore en quoi. Elle était en train de découvrir un nouveau monde avec son initiateur, son maître. Si la fée ne pensait pas exactement en ces termes défini-ci-dessus, elle le ressentait bien comme ça et toutes les sensations étaient terriblement compliqués à appréhender. Pourquoi rougissait-elle, d'abord ? Pourquoi avait-elle aussi chaud ? Est-ce que son corps se réveillait vraiment … ? Et que faisaient-ils exactement, tous les deux ? Elle avait la forte impression que toutes ces sensations étaient normales, logiques et qu'elle se devait de les ressentir … Mais pourquoi ne pas les avoir ressenti auparavant, mm ? Pourquoi était-elle si rouge, si perturbée, si perdue maintenant, devant le bourlingueur ? Comment ça se faisait, en fait ? Mais Clochette ne poserait aucune de ces nombreuses questions .. Elle le découvrirait par elle-même, avec Ulrik et il valait mieux. Si on lui avait expliqué ce qu'était le sexe avec les mots crus qu'il fallait utiliser … elle serait partie en courant, trop effrayée par ce qu'entraînait le sexe. Alors qu'en découvrant, elle se retrouvait face au mur et ne pouvait en fin de compte qu'approuver et aimer. Trop d'explications nuisait au plaisir d'une fée un peu bête. Si, si. Ulrik avait donc tout à fait raison d'agir comme il le faisait.

Dans tous les cas, la fée devenait légèrement plus entreprenante. Elle voulait ressentir de nouveau toutes ces émotions pour essayer de mettre un nom dessus. Juste la sensation de la main sur son sein la faisait frissonner et frémir, elle se sentait chauffer comme si on la mettait devant un feu ardent. Son souffle s'accélérait alors que son corps répondait aux caresses du jeune homme sans que Clochette ne le comprenne : ses tétons se durcirent doucement mais sûrement alors qu'elle essayait de reproduire le mouvement des lèvres de son maître, douce et tendre, ses lèvres se pressant affectueusement contre celles d'Ulrik alors que le corps frêle de la fée frissonnait, frémissait sous sa main qui découvrait la peau toute douce de Clochette. Elle avança encore plus contre lui, comme pour se blottir et ne faire plus qu'un, se collant contre son torse, se pressant contre lui avec un demi sourire timide. Elle rougit encore un peu, quand elle sentit la main du bourlingueur spatial effleurer sa joue, s'installant contre son épaule toute fragile. Une poupée dans les bras d'un homme puissant, l'image était jolie et Clochette se donnait toute entière à sa protection, à ses envies, à ses désirs et au plaisir. Elle avait fermé les yeux comme pour mieux ressentir, les réouvrant seulement à demi pour saisir le regard du jeune homme entre ses cils, être sûre qu'elle ne faisait pas quelque chose de mal, que cela lui plaisait tout autant qu'à elle.

Elle essayait de faire comme lui, laissait sa langue caresser les dents doucement, encore timidement avant de rencontrer sa jumelle. Un  nouveau frisson parcouru le corps nu de la fée.  Elle était étonnée, mais adorait cette nouvelle sensation .. Bonté Divine que c'était fort, on, agréable ! Son souffle se coupa un instant alors qu'elle haletait légèrement, en proie à tous ces sentiments nouveaux. Il y eu un instant où Clochette retint son souffle, comme pour mieux apprécier le moment. Il aurait fait un mouvement de plus, sans doute que Clochette aurait paniqué, sans comprendre. Alors que là … Elle commençait à imaginer que ce qu'elle ressentait, c'était normal .. Et surtout, qu'elle voulait encore le ressentir. Sa langue picotait légèrement alors qu'elle s'enroulait autour de celle d'Ulirk, jouait doucement avec elle, la rejoignait dans le ballet suivait le rythme de la danse. Clochette inspirait doucement pour se calmer alors que son nez frottait contre celui du jeune homme et que sa langue continuait son tour de découverte dans la bouche du bourlingueur.

Elle eut un léger gémissement de surprise et de plaisir quand sa main agrippa sa fesse et la pressa, légèrement. Le frisson monta dans son corps, alors qu'elle se détachait un peu de lui, fiévreuse, écarlate, le souffle lourd de désir. A peine s'était-elle éloignait de quelques centimètre de lui qu'elle se retrouvait le dos sur le sol. Elle ne rala pas de ce soudain changement de position, trop désireuse de ses lèvres, peut-être même de son corps. Ecartant un peu plus ses cuisses pour entourer les hanches d'Ulrik de ses jambes, Clochette l'appuya sur elle-même en le pressant contre son bas-ventre, sans vraiment le faire exprès, juste pour le sentir au plus près d'elle, sentir la chaleur de son contre le sien. Elle sentait la sucette, l'appendice qu'elle avait sucé longuement glisser contre son bassin alors qu'elle baissait les yeux sur son propre corps. Son intimité nue la picotait étrangement, elle avait chaud, si chaud et toujours envie de se sentir encore plus prêt de lui. C'était presque comme un besoin, se serrer à lui … Elle releva ses yeux verts pétillants et fiévreux vers lui alors que son souffle toujours accéléré, essayait faiblement de se calmer. C'était ça, l'excitation des sens. Elle ne pouvait pas mettre le nom dessus, mais elle le comprenait de mieux en mieux et la fée eut un sourire conquis.

Elle avait posé sa tête sur le sol, allongée sous lui, ses jambes accrochée aux hanches du jeune homme, un bras posé sur le cou du bourlingueur alors que ce dernier venait jouer avec son sein. Clochette ne put réprimer un long gémissement de plaisir, se cambrant légèrement, les sourcils froncés, le souffle court, le corps comme dressé, à vif, des couinements lui échappant de temps en temps alors que ses lèvres s'ouvraient et se fermaient comme si elle était à la recherche d'oxygène. Elle paniquait légèrement, brulante, son intimité étant elle aussi très chaude. Que se passait-il exactement ? Et maintenant, elle se demandait ce qu'était cet appendice qui frottait contre son bas ventre, pourquoi il embrasser et suçoter son téton érigé vers le plafond.


« Tu te sens gênée, Clochette... Gênée, et en même temps excitée... Aimerais-tu que j’arrête ? Non, bien sûr que non... »

Non, elle n'aurait pas voulu qu'il arrête. Elle le fixa une seconde, plissant les yeux avant de se détourner avec un petit gémissement peureux. Son visage mutin se tourna vers la droite alors qu'elle l'écoutait attentivement, hochant légèrement la tête pour lui donner son assertion.

« Ton sexe doit te démanger, non ? Pourquoi ne glisserais-tu pas tes doigts dedans, hum ? Soulage ta douleur, soulage cette souffrance qui est en train de s’insinuer dans ton corps... 
- Comment.. Comment vous savez ? »


Elle ressentait exactement cela. Une sorte de démangeaison, une sorte de douleur et de souffrance étrange. Elle avala doucement sa salive, un peu gênée par sa demande. Samain glissa doucement le long du torse d'Ulrik pour atteindre son entrejambe. Elle n'avait jamais touché cette partie de son anatomie, à part lorsqu'elle se lavait, bien sûr, et ne savait pas vraiment comment oser le faire. Frottant doucement son index contre son intimité, elle sentit effectivement qu'elle pouvait y pénétrer le bout de son doigt, chose qu'elle fit avec un gémissement. Ses doigts effilés entouraient son intimité alors qu'elle y glissait la première phalange de son index, le bougeant très légèrement à l'intérieur, couinant un peu, tournant son visage timide vers Ulrik. Elle n'osait pas le faire vite, ni plus, ni en rajouter une phalange, mordillant sa lèvre inférieure de stress. Perdue, elle trouvait pourtant  ça terriblement agréable et elle continuait encore, jouant avec le bout de son majeur contre son intimité.

"- Pourquoi .. Pourquoi cela me fait-il du bien .. ? Qu'est-ce qu'il se passe ?"

Elle lui soupira légèrement, continuant son mouvement d'index dans son intimité alors qu'elle avançait de nouveau ses lèvres de celle d'Ulrik, sortant le bout de sa langue d'entre ses lèvres, attendant une réponse pour commencer à comprendre, le souffle court et lourd de plaisir et d'incompréhension, ses seins ballotés par sa respiration, ses yeux perdus dans ceux de son maître.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le jeudi 06 février 2014, 01:58:13
Elle se cramponnait à lui, dans un geste instinctif qui signifiait clairement qu’elle ne voulait pas qu’il s’en aille. Il devait rester là, près d’elle, afin de la guider, de la rassurer, de l’épauler. S’il s’en allait, s’il la laissait là, il savait qu’elle lui en voudrait. Il était même possible que sa soumission se mue en une sorte d’agressivité, et qu’elle le poursuive, ou, à défaut, le supplie de rester... Aurait-il été moins confiant envers lui-même qu’il aurait sans doute agi ainsi, ne serait-ce que pour avoir le loisir de voir cette belle petite poupée le supplier de ses yeux, de ses soupirs, désirant qu’il se presse contre elle. Contrairement à elle, il avait de l’expérience dans ce domaine, il savait ce qui lui arrivait, il connaissait ces pulsions, il savait comment jouer avec, comment les appréhender. Elle, elle était dans l’ignorance totale, elle ne comprenait pas, et était comme une sorte de capitaine faisant route sans cap sur un navire abandonné en proie à la tempête. Elle se blottissait contre lui, captant sa chaleur, pressant son « maître » de la guider, de lui expliquer, de la soulager. Elle était suspendue à ses lèvres, et il lui avait intimé de se caresser, en estimant que ce serait, pour elle, une bonne initiation. Elle allait devoir commencer par comprendre une chose simple : le sexe n’était pas qu’un organe dégoûtant libérant de l’urine.

« Comment.. Comment vous savez ? » lui demanda-t-elle rapidement, suite à son assertion.

Il se contenta d’un sourire légèrement énigmatique, et avança l’une de ses mains, pour retourner la poser sur les fesses de Clochette, évitant de trop la gêner, afin qu’elle puisse caresser son sexe. Son regard glissa des yeux de Clochette, de son visage gêné aux joues délicieusement rouges, pour suivre la courbure de ses seins, les tétons tendus vers lui comme deux bouches avides désirant qu’on les abreuve, afin de suivre, des yeux, le mouvement de sa main. Le vaisseau continuait à s’enfoncer dans les profondeurs de l’espace, et Clochette allait se glisser dans d’autres profondeurs, plus proches, plus intimes. Son doigt s’enfonça lentement entre ses jambes. Ulrik se releva un peu, afin de faciliter l’accès de Clochette à son propre corps, et soupira faiblement.

Son sexe lui fit un peu plus mal. C’était une scène extrêmement intime, après tout. Qui y avait-il de plus délicat, au monde, que de se caresser ainsi ? De se toucher lentement, délicatement, en se laissant aller à ses pensées les plus intimes ? Même entre amants, il arrivait qu’on soit un peu gêné à l’idée de se masturber. Clochette agissait en toute innocence, avec une sorte de naïveté touchante, si touchante qu’Ulrik aurait peut-être aimé la préserver... Mais, dans le fond, il agissait pour son bien. On ne pouvait pas rester tout le temps en enfance.

Lentement, Clochette remuait le bout de son doigt, sans oser s’avancer, incroyablement gênée, toute rouge. La voir se mordiller les lèvres en l’observant, voilà qui n’avait pas de prix. Il pouvait sentir toute sa peur, toute son incompréhension. Que lui arrivait-il ? Que se passait-il ? Elle ne comprenait pas, elle voulait comprendre, mais elle n’avait aucun référent en tête, rien qui ne puisse lui expliquer ce qui lui arrivait, rien qui ne puisse lui permette de comprendre les réactions de son corps. Ce fut d’ailleurs la question qu’elle posa, de sa petite voix douce et magnifique :

« Pourquoi... Pourquoi cela me fait-il du bien... ? Qu'est-ce qu'il se passe ? »

Ulrik se contenta de sourire légèrement, et s’avança un peu, l’embrassant sur le bout du nez, très brièvement, avant d’aller capter sa langue, appendice que Clochette avait sorti, pour un nouveau baiser. Il raffermit sa prise sur son postérieur, et s’écrasa un peu contre elle, l’empêchant de continuer à se faire du bien, son torse heurtant son bras. Il sentit à nouveau, avec une joie non dissimulée, les seins de Clochette, deux tisons de chair chaude et ronde, qui heurtèrent son torse. Il soupira dans sa bouche, prolongeant volontiers le baiser. Il avait bien compris que cette curieuse fée aimait bien ça, et il n’était pas homme avare sur les baisers.

Sa main remonta du délicieux cul de Clochette pour se poser sur sa nuque, caressant ses cheveux, s’y cramponnant, y trouvant là un appui pour prolonger leur étreinte. Ulrik avait fermé les yeux, afin d’apprécier au mieux les lèvres de Clochette, sa salive, tout en s’étalant sur elle, donnant quelques coups de bassins. Son sexe heurta le ventre de la femme, avant de se relever, pour se coucher entre eux deux, après s’être légèrement tordu. Il avait beau être dur et tendu, une verge restait toujours élastique. Un curieux mélange, qui n’était pas banal. Il était rare de croiser quelque chose qui soit à la fois dur et mou.

Ulrik rompit à nouveau le baiser. Un mince filet de salive reliait la bouche de la femme à celle de l’homme, avant qu’il ne s’écarta davantage, restant toutefois très proche. Leurs nez se frôlaient lentement.

« Ce qui se passe, Clochette, est très simple. C’est la même ritournelle depuis l’aube des temps qui se répète : tu deviens une femme... Une femme avec des désirs de femme. On donne bien des noms à cette sensation. Elle est aussi vieille que le monde, et tu commences à comprendre qu’elle ne s’explique pas avec des mots. Vois-tu, aucun mot ne peut retranscrire à la perfection ce que tu vas ressentir, car aucun mot n’est à la hauteur de cette sensation. »

Il se pencha à nouveau, l’embrassant désormais sur la nuque, un délicat baiser, frottant son nez contre sa belle peau, douce comme une peau de bébé.

« Ne cherche pas à comprendre, vis-là, c’est tout ce qui importe. »
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le samedi 26 avril 2014, 13:23:40
Il n'avait pas le droit de partir. Maintenant qu'elle en était arrivée à ce point, Clochette n'imaginait pas qu'on puisse l'abandonner lâchement avec toutes ces sensations, différentes, impossibles à définir, dévorantes. Elle brûlait de l'intérieur, tout simplement. Il n'y avait aucun moyen d'expliquer plus clairement ce qu'elle ressentait actuellement. Toutes ces sensations se mélangeaient en une sorte de bouillie dans le cerveau légèrement limité de la petite fée blonde qui se perdait au fur et à mesure dans son ressenti. Il y avait comme un zeste de morale, apprise à force de voir les humains agir, qui venait se répandre sur l'excitation croissante de Clochette. Elle coulait tout simplement dans cette marée fiévreuse de plaisir, d'interrogations, de ressenti. Inexpérimentée, elle essayait d'obéir à l'injonction de son nouveau maître avec ses qualités habituelles, une douceur à toute épreuve qui la rassurait un peu sur tout ce qui se passait maintenant en elle. Bizarrement, cela la paniquait, l'effrayait même, mais elle se sentait comme happée par la voix mélodieuse et grave d'Ulrik. Lui obéir semblait si simple et logique. Elle se devait même d'obéir, finalement. Pour comprendre ce qu'il voulait lui enseigner, ce qu'il voulait lui faire découvrir. Arrivant à cette mince conclusion, la fée essaya de ne pas plus paniquer pour l'instant. Malgré son souffle qui s'accélérait sous la caresse de ses doigts, fait qu'elle ne comprenait décidément pas, elle calma peu à peu le battement de son cœur qui redevint presque régulier. Bien sûr qu'elle l'aurait supplier de revenir la dorloter, la garder contre lui, contre ce torse de mâle si rassurant. Clochette voulait comprendre et malgré ses capacités intellectuelles légèrement limités, elle savait que seul Ulrik pouvait l'aider à déchiffrer le mystère de ces plaisirs, de ces pulsions.

Son silence rajouta à cette énigme l'influence mystérieuse de son maître. Pourquoi ne pas lui dire comment il était si bien au courant de ce qu'il se passait dans son corps ? Était-ce quelque chose de mauvais, finalement, pour qu'il ne veuille pas lui en parler ? La frêle petite fée laissa échapper un soupir à la sensation de la main de son amant contre sa fesse galbée. Elle sentait le doux regard sombre d'Ulrik parcourir son corps et lui tirer des frissons délicieusement plaisants. Elle ne put que se cambrer légèrement sous ses propres caresses, ses yeux bleus se fermant légèrement, ses cils papillonnants alors que de nouveau son cœur reprenait ses tambourinements brutaux, rapides, crescendo. Elle ne pouvait qu'obéir, laissant même entendre de légers et doux gémissements. Ce traitement était efficace, la drôle de sensation faisait maintenant place à un plaisir que la fée n'avait jamais gouté et ses yeux se réouvrirent légèrement alors que ses lèvres entrouvertes laissait échapper un petit bout écarlate de sa langue. Elle fixait de nouveau Ulrik, peut-être ne attente d'un nouveau conseil, d'une explication qu'il n'avait pas l'envie de lui donner pour l'instant. Sa gêne augmentait avec le mouvement de ses doigts qui n'osaient jamais aller bien loin dans son intimité. Elle aurait eu envie qu'il ne la regarde pas faire, qu'il la garde juste contre lui, sans rien faire, pour sentir son corps chaud contre le sien. La soumission latente de la fée était d'autant plus compréhensible qu'elle se trouvait innocente entre les bras d'un homme qui lui avait l'expérience.

Elle aurait pu obéir à n'importe quelle injonction et Clochette avala difficilement sa salive, ressentant son ventre qui paraissait exploser sous les sensations. Allait-il enfin lui répondre ? Même les yeux de Clochette paraissait demander des explications, ils semblaient luire de deux lueurs interrogatives, les frissonnements de son corps, les frémissements de sa peau ne pouvait pas rester inexpliqués plus longtemps. Il fallait qu'elle sache, que son maître et initiateur de tout ce remue-ménage corporel lui explique enfin la raison du pourquoi. La nouveauté était terrifiante, et la fée commençait maintenant à paniquer sous ces sensations, même avec la présence rassurante du maître.  La réponse calmerait ou pas les pensées et les idées du pauvre cerveau de Clochette. Elle rougit de nouveau, si c'était encore possible d'atteindre un niveau de rouge plus poussé quand il s'avança de nouveau vers elle.

Elle frémit encore en sentant les douces lèvres du jeune homme sur son nez puis sur ses lèvres, et elle vint de nouveau mêler sa salive à la sienne, sa langue s'enroulant un instant avec timidité autour de celle d'Ulrik alors que son corps se cambra un peu sous le mouvement et la main de son maître. Son corps si fragile et chétif se glissa contre celui de son amant et elle sentit sa poitrine se presser contre le torse du mâle. On souffle s'arrêta un instant alors qu'elle profitait avec un léger sourire du baiser qu'il lui offrait. Elle ondula légèrement des hanches pour être encore plus près de lui, pour se sentir si proche de lui que leurs corps n'auraient pu faire qu'un. Si elle avait su que c'était le but … Elle mordilla très légèrement la lèvre inférieure d'Ulrik en jouant de son cou pour garder sa langue mêlée à celle du jeune homme, pour faire frotter son petit nez contre le sien. Elle n'avait plus honte, surtout que ses légers mouvements de doigts s'étaient vu arrêtés par l'étreinte de son maître. Elle laissa entendre un soupir qui se perdit entre les lèvres d'Ulrik quand sa main quitta ses fesses pour passer dans ses reins, la faire frissonner, puis enfin finir sa course sur son cou nu et brûlant. Elle poussa un nouveau gémissement quand il s'en prit à ses cheveux. Délicatement, elle lâcha enfin les lèvres de son amant quand elle le sentit bouger et d'un coup rapide de langue, elle vint lécher la salive qui avait légèrement coulée.

La 'sucette', qu'elle avait eu la chance de gouter, cet objet toujours un peu non-identifié pour elle, lui tira un véritable gémissement quand il donna un coup de bassin. C'était tellement proche, tellement délicieux qu'elle ne pouvait que prendre encore une teinte de rouge et devenir brûlante, légèrement tremblante. Elle sentit le membre sur son ventre, étalé, étendu, bizarrement doux contre sa peau, terriblement excitant. C'était ça, elle était excitée, comme quand on apprend qu'on a enfin un cadeau qu'on désire depuis des mois. Mais pourtant, elle n'avait jamais rien désirer qui ressemblait à ce qu'elle vivait actuellement. Elle esquissa un sourire, légèrement timide, ses lèvres humides par le baiser et ses grands yeux innocents se perdirent sur les traits du visage d'Ulrik alors qu'il commençait enfin à lui répondre. 


« Ce qui se passe, Clochette, est très simple. C’est la même ritournelle depuis l’aube des temps qui se répète : tu deviens une femme... Une femme avec des désirs de femme. On donne bien des noms à cette sensation. Elle est aussi vieille que le monde, et tu commences à comprendre qu’elle ne s’explique pas avec des mots. Vois-tu, aucun mot ne peut retranscrire à la perfection ce que tu vas ressentir, car aucun mot n’est à la hauteur de cette sensation. Ne cherche pas à comprendre, vis-là, c’est tout ce qui importe. »

Elle hocha légèrement la tête, avant de pousser un soupir qui se perdit sur la peau du jeune homme quand il vint l'embrasser. C'était si doux et son corps répondait si rapidement à toutes ces sensations. Une femme … Elle était une femme ? Mais elle était une fée, non ? Était-ce pareil, finalement ? Décidément, tout cela la perdait dans tous les sens du terme. Sa tête tournait légèrement et elle vint poser sa tête dans le creux du cou de son amant, avec une douceur extrême, ses lèvres venant se presser contre sa nuque comme il faisait avec elle. Elle mimait ses gestes pour les comprendre, pour peut-être tirer les mêmes soupirs à cet initiateur. La vivre. Relevant la tête vers Ulrik, elle revint l'embrasser, cherchant encore son affection au travers de ses lèvres, au travers de sa langue, faisant frotter de nouveau son nez contre celui du maître alors qu'elle fermait les yeux et d'un gémissement si léger qu'il en était presqu'inaudible, elle murmura, aussi fragile qu'un léger voile de mousseline :


" - Je .. Veux le vivre .. Avec vous .. "

Bien sûr, la question ne se posait pas.. Mais elle voulait le dire. Elle voulait l'exprimer. Elle voulait qu'il le sache. Clochette ondula de nouveau du bassin pour monter un peu dans ses bras, même si elle était en dessous de lui, et comprenant enfin que ce membre devait avoir une utilité dans sa vie de femme, elle vint poser un doigt sur le gland, délicatement, relevant les yeux vers Ulrik pour murmure de nouveau quelques mots.

" - C'est .. Ça, n'est-ce pas ..? C'est ça, qui fait devenir une femme ?" Elle avala doucement sa salive et décidée, son regard luisant de satisfaction et d'envie, elle reprit. " -Montrez moi.. !"


Les dès étaient lancés, le sort jeté.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le dimanche 27 avril 2014, 02:03:37
Cette nana était exquise. Ulrik était en train de prendre son pied à la torturer ainsi, et à la voir ne rien comprendre à ce qui lui arrivait. Il imaginait sans peine les questions que cette belle poupée se posait : que lui arrivait-il ? Qu’était donc cette sensation remontant dans tout son corps ? Ce désir qui explosait en elle, remontant le long de son corps ? Lui en profitait pour la mater, pour sentir l’ourlet de ses seins s’enfoncer contre son torse. La Nature était vraiment une pute mal baisée pour chier des créatures aussi belles, et les rendre aussi à l’ouest. Heureusement qu’il y avait des gens comme lui ; encore un peu, et il exigerait qu’on lui desserve une médaille, tiens ! Il savourait le corps de cette femme, mais, plus le temps passait, et plus il avait envie de la pénétrer. Même lui ne pouvait indéfiniment retenir ses pulsions... Surtout lui, en fait. Ouais, Ulrik était pas le genre d’hommes à se retenir, surtout quand la nana en face était chaude comme un volcan sur le point d’éclater.

Elle se pressait contre lui, impatiente, l’embrassant dans le creux du cou. Le bourlingueur en soupira lentement, retournant caresser les cheveux blonds de la femme, tirant un peu dessus. Avait-il déjà vu une fille aussi belle que ça ? Comment dire... Ce n’était pas une beauté sophistiquée, faite de latex, ou d’un maquillage excessif... C’était tout simplement une beauté naturelle, harmonieuse, éclatante de beauté, aussi belle que si elle avait été forgée par Mère Nature elle-même... Ce qui, dans le fond, n’était pas faux. De ce qu’il avait compris, Clochette était une fée. Un produit de la Nature, en somme. Bio’ et tout le tutti.

« Je .. Veux le vivre .. Avec vous.. » soupirait la fée dans son oreille.

Il en frissonnait de plaisir. L’innocence de cette fille l’excitait terriblement, plus que s’il était face à une nana lui faisant un strip-tease torride. Elle se blottissait contre lui, en manque de sexe, et semblait peu à peu comprendre que sa libération, elle l’obtiendrait avec ce membre tendu, avec cette virilité qui glissait contre ses cuisses. Si tendu, si assoiffé, ce sexe avait l’air de ressembler à un morbac désirant des caresses de la part de sa mère. Il tirait sur le corps d’Ulrik, et, quand il sentit l’un des doigts de Clochette se poser dessus, il en soupira, son souffle s’atténuant dans sa poitrine. Un inaudible grognement traversa ses lèvres, et, pendant un éphémère instant, plus rien d’autre ne se mit à compter, autour de son corps, que ce doigt qui s’était perdu là, qui forçait son membre à s’incliner légèrement vers le bas, comme un chiot qui baisserait respectueusement la tête. Une sensation indicible et insoutenable, qui fut aussi brève qu’intense.

Ulrik se souvenait de tout : le frottement du nez de Clochette contre le sien, la sensation de ses seins contre son torse, mais tout ça, maintenant, était accessoire. Rien d’autre ne comptait plus que son sexe, et le sien. On en revenait aux bases, aux fondamentaux : un trou, et un bâton. La Nature ne demandait rien de plus dans le contrat. Clochette était aussi affamée que lui. Se refuser encore, à ce stade, ce ne serait plus de la perversion, mais du sadisme.

« C'est .. Ça, n'est-ce pas ..? C'est ça, qui fait devenir une femme ? » demandait-elle, nerveuse.

Clochette peinait à comprendre, et Ulrik se disait qu’il y avait là de quoi faire bondir toute une légion de féministes. L’homme ne répondit pas sur le coup, regardant les beaux yeux de la femme, des yeux dans lesquels il aurait volontiers pu se perdre. Son absence de réponse luis emblait être un aveu à part entière.

« Montrez moi.. ! » renchérit-elle, sur un ton plus vindicatif.

Ulrik déglutit lentement, et conserva une main sur la nuque de la femme. Il la poussa, et son dos heurta rapidement un mur. Sa virilité le démangeait depuis ce doigt curieux, et Ulrik alla poser son autre main dessus, pressant, serrant fort, grognant de soulagement en sentant cette raideur s’atténuer entre ses doigts.

« Je vais te montrer, ma chérie... Mais ça va te faire mal. Alors... Hurle, Clochette, gueule de toutes tes putains de force, et tu sauras vraiment ce que c’est que prendre son pied, ma belle. »

Il n’avait rien de plus à dire, maintenant, et il dirigea son sexe vers son intimité. Il baissa les yeux pour se guider, et, quand l’extrémité de son sexe heurta les lèvres intimes de la femme, Ulrik soupira. Ça y est... Oh, si cette sensation lui avait manqué ! L’homme s’enfonça en elle, donnant quelques coups de reins, et posa sa main sur sa croupe, en appui, l’aidant ainsi à se redresser, et à pouvoir, par ce biais, enlacer ses jambes contre son bassin. Lui commença progressivement à accentuer les coups de reins, en sentant son membre tremper dans l’intimité ruisselante de cette fée.

« Ah BORDEL, s’exclama-t-il alors en sentant l’adrénaline éclater dans ses veines, ÇA, ça, ma chérie, ça fait du BIEN ! »
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le dimanche 27 avril 2014, 12:15:11
Après tout, Clochette aurait pu continuer à vivre longtemps sans avoir conscience de ce qu'était le désir sexuel, l'excitation, le sexe en somme. Comme de toute manière, elle n'imaginait pas la vie avec ce petit détail, vivre sans ne pouvait pas la dérangeait. Le côté négatif de cette initiation, c'était bien qu'elle allait devoir vivre avec le sexe maintenant, et donc en être dépendante. Comme toute nouveauté, Clochette ne savait qu'abuser des bonnes choses, c'était dans son caractère. Elle n'y pouvait rien et personne n'avait su contrôler cette envie toujours croissante d'aller toujours plus loin dans quelque chose, que ça soit la sollicitude, le défi ou même la méchanceté. A partir du moment qu'un sentiment ou un désir lui plaisait, il fallait qu'elle voit les limites. Et bien, si le sexe lui plaisait, il allait falloir faire quelque chose pour son petit corps, parce que les limites ne seraient pas aussi claire qu'un essaie d'étouffement sur sa personne ou d'une grosse bonne engueulade comme Peter savait faire. A vouloir la rendre femme, Ulrik aurait aussi les conséquences de son geste insensé, il faudrait savoir comment expliquer plus précisément comment on utilisait ce désir… Sinon, le reste pourrait être catastrophique. Mais pour Clochette, toutes ces considérations passaient bien en dessus de tout ce qu'elle pouvait penser. Elle ne comprenait actuellement qu'une seule et unique chose … qu'elle ne comprenait pas. Joli paradoxe, nous savons. Et il était temps qu'elle comprenne. Sinon, elle allait vraiment paniquer, pleurer et se recroqueviller en boule jusqu'à ce qu'on lui rende sa clochette et qu'elle puisse aller se cacher sous sa forme minuscule dans un coin du vaisseau spatial. Frustration aurait été au rendez-vous et même pour Ulrik, ça ne pouvait pas être bien amusant...

Pour tenter de comprendre, elle mimait les gestes de son amant et initiateur. Les baisers qui lui tiraient de si longs soupirs et de si agréables frémissements, elle les tentait sur la peau du bourlingueur. Un peu comme une scientifique qui essayait de voir la cause dans la conséquence, en quelque sorte. Mais c'était vraiment trop compliqué pour une fée. Elle releva légèrement la tête sous le mouvement sur ses cheveux. La pression qui tirait ses cheveux en arrière, l'obligea à perdre de nouveau ses yeux dans ceux d'Ulrik, ce qu'elle fit avec un air des plus adorables, sa bouche légèrement entrouverte, le rouge aux joues et l'esquisse d'un sourire sur ses lèvres andrinoples. Après une rapide réflexion, elle avait l'impression d'avoir celé son destin en choisissant de faire tomber toute sa confiance dans la personne  d'Ulrik. Innocemment, elle venait de créer une relation de maître beaucoup plus complète que toutes celles qu'elle avait pu connaître auparavant. Si grandir passait par cette sucette totalement inodore et sans gout, alors elle ferait ce qu'il faudrait pour avoir droit à sa friandise. Tout bêtement, elle ne voyait le membre de son amant que comme une friandise, une sorte de récompense si on était assez gentils. Après tout, elle n'était pas loin du compte non plus. Non ?

Quand elle passa son doigt tremblant sur la longueur du membre, venant simplement l'effleurer d'un air des plus naïfs, elle ressentit la réaction d'Ulrik. Cette chose qui avait pu grossir entre ses lèvres était comme vivante. Elle aurait voulu faire des allers-retours avec son doigt pour voir, mais si proche de son amant, elle pouvait entendre son souffle changer de rythme comme si c'était .. Douloureux ? Délicieux, peut-être. De peur de faire quelque chose de mal, de mauvais, de dangereux peut-être -les hommes avaient peut-être leurs poumons à cet endroit et si on appuyait trop fort, ça leur coupait leurs respirations …- elle retira son doigt rapidement, espérant en tout cas ne pas provoquer des malheurs avec un doigt baladeur. (Mmm, non pas pour de la musique ..) Mais quelque chose chauffait encore plus le ventre de la petite fée, et elle avait l'impression que son propre souffle allait en s'amenuisant tant un désir dévorant jouait avec son bas-ventre et son cerveau déjà embué par ces nouveautés. La nervosité faisait place à son habituel caractère joueur et elle devait contrôler des pulsions qu'elle ne comprenait même pas pour ne pas sauter tout simplement dans les bras de son amant. Oui, ça restait pour l'instant à un saut contre le torse d'Ulrik mais même ça paraissait pouvoir calmer l'excitation qui démangeait son sexe. Ce que comprenait enfin Clochette, c'était que le jeune homme en face d'elle était la clef pour ouvrir son corps et faire fuir la douleur qui l'entourait.

Ulrik avait quelque chose qu'une femme n'avait pas et ce quelque chose permettait de devenir une femme. Elle en était arrivée à cette conclusion et maintenant, le jeune maître devait répondre aux questions qui brûlaient les lèvres de la fée.


« C'est .. Ça, n'est-ce pas ..? C'est ça, qui fait devenir une femme ? »

Elle devait avoir raison. Il ne se décidait pas à répondre et le côté capricieux de la petite fée revenait au galop. Elle avait raison et elle voulait voir maintenant ! Elle voulait que ce jeu cesse et qu'on lui explique. Elle en avait marre, elle, de ne rien comprendre ! Maintenant, il devait endosser son rôle d'initiateur à part entière et lui montrer. Il était aller trop loin, avait titiller la curiosité, et pas seulement, de la fée et il devait lui dire. Moins docile, son ton prenait une once de virulence que sa voix frêle avait du mal à contrôler, elle devenait déterminée et audacieuse.

« Montrez moi.. ! »

Elle sentit son dos taper contre le mur du vaisseau et elle se cala sans demander son reste, son souffle s'accélérant quand elle comprit qu'il allait enfin lui expliquer. Lui montrer. Elle le fixait, toute ouïe, ses yeux le détaillant, son corps si chétif attendant qu'il la serre. Elle le vit venir tenir la fameuse sucrerie avec sa main, paraissait soulagé de la toucher. Il avait eu peur qu'elle disparaisse ? Un peu de peur vint luire dans les yeux de la fée quand il parla et elle hocha seulement la tête, ne comprenant pas tous les mots, mais n'essayant plus de comprendre. Elle voulait juste que ça cesse, ou que ça commence. Elle ne savait plus et écartant légèrement les cuisses en le voyant diriger son membre vers son intimité brûlante. Elle avait bien raison. Un couinement échappa à Clochette quand le gland du membre vint heurter contre son intimité et elle se cambra légèrement. Puis elle comprit ce qu'il voulait dire par crier et avoir mal.

Les yeux de la fée s'écarquillèrent alors qu'un premier cri naissant s'étouffa dans sa gorge sous la surprise. Le premier coup de rein lui fit tellement mal qu'il ne lui arracha même pas un cri, la bloquant juste, des larmes de surprises montant à ses yeux bleus. Aidée par la main d'Ulrik, Clochette se releva légèrement pour venir enfin crier contre l'oreille du jeune homme. Le cri était tout simplement suraigu et inconsciemment, la fée plaignait l'oreille du pauvre Ulrik. La douleur avait fait place à cette frustration et le souffle haletant, ne comprenant tellement pas pourquoi c'était si douloureux, elle vint enrouler ses jambes autour du bassin du bourlingueur, venant poser ses lèvres tremblantes et étouffer ses cris contre le creux du cou du jeune homme. Peut-être qu'elle le mordit pour faire passer cette putain de douleur. Elle ne savait vraiment pas ce qu'elle faisait. Elle avait du mal à respirer et l'impression qu'on venait de la déchirer de l'intérieur, que plus rien ne serait jamais comme avant. Pressée contre lui, blottie contre son torse, elle passa son bras derrière son cou pour se tenir à lui, laissant même couler un ou deux larmes de douleur qui s'estompèrent à chaque nouveau mouvement. La douleur était toujours présente, mais un autre sentiment, une autre sensation était en train de la remplacer.


« Ah BORDEL ! ÇA, ça, ma chérie, ça fait du BIEN ! »

C'était ça. Le bien. Ne répondant pas, avalant difficilement sa salive, son corps tremblant entre les bras d'Ulrik, elle releva enfin la tête après avoir laissé une trace légèrement rougeâtre de dents contre la peau du bourlingueur. Gémissant enfin plus de plaisir que de douleur, même si le mélange des deux restaient que peu agréable, la fée vint tout simplement chercher pour une énième fois les lèvres de son amant, maître et initiateur. Cherchant inconsciemment à faire passer la douleur qui subsistait avec ce qui lui plaisait tant, les baisers, elle enroula simplement sa langue autour de celle d'Ulrik, les joues encore humides des larmes qu'elle avait versé, son corps abandonné aux mouvements de hanches du jeune homme alors que du bout de sa langue elle caressa rapidement les dents du bourlingueur, pressant avec plus de force ses lèvres contre les siennes. Seuls quelques gémissements de sa part, plus aigus, plus profonds, plus plaisants se faisaient entendre.

Et enfin, elle comprit. Le baiser écarta de son esprit les restes de douleur, faisant éclater malgré tout le plaisir, au sens propre. Mimant de plus belle les mouvements de son amant, un léger ondulement de ses hanches, la faisant très légèrement aller et venir sur le membre suffit à lui arracher un nouveau gémissement de plaisir des plus audibles qui vint se perdre pourtant dans la bouche d'Ulrik. Elle relâcha ses lèvres avec une douceur infinie, toujours blottie contre lui, essayant par moment malgré l'omniprésence d'une souffrance maintenant infime, de bouger un peu, timidement, sans vraiment savoir comment faire. Une chose était sûre, elle ne pouvait pas parler, trop absorbée par le plaisir qui s'accumulait en elle.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le lundi 28 avril 2014, 02:37:17
Il heurta son hymen, et ça, ça n’avait pas de prix... L’homme aurait voulu y aller plus lentement, mais, une fois que la machine était lancée, il était impossible de la réfréner. De plus, cette femme l’avait bien trop excité comme ça. Ses mains en tremblaient, des frissons remontaient le long de tout son corps, et son chibre se perdit en elle. Il sentit un liquide poisseux et collant remonter le long de sa verge, et Clochette hurla alors, un terrible hurlement, suraigu, avant de s’écraser contre lui. Elle étouffa son hurlement en le mordant, et une onde de plaisir et de douleur traversa l’homme, qui tapa contre le mur avec son poing. Elle le mordit sous l’effet de la passion, et lui réussit à ne pas crier, mais écarta quand même les lèvres, basculant sa tête en arrière. Des frissons remontèrent le long de son corps, le traversant de part en part, et il posa sa main sur la nuque de la femme, l’autre allant s’agripper au rebord de ses belles fesses, en soutien. Elle était légère comme une plume, et il pouvait donc se permettre de le faire. Clochette retira lentement ses lèvres, et Ulrik commença alors à remuer davantage sa verge, tandis que des gouttes de sang tombaient sur le sol.

« C’est bien, ma belle, c’est bien... Laisse-toi aller, le pire est passé... »

Elle lui répondit par un baiser, auquel l’homme répondit, tout en retournant plaquer la femme contre le mur du vaisseau. Son dos heurta ce dernier dans un bruit sonore, et Ulrik répondit à son tendre baiser, tout en remuant son corps. Pour lui, ce n’était guère difficile. Il avait juste à s’enfoncer, et à revenir en arrière. La jeune fée se pressait contre lui, goûtant son baiser, et il sentit, à travers le corps de la fée, la rigidité de ses muscles s’effacer progressivement, son corps devenant plus tendre, moins dur, comme si elle acceptait progressivement la présence de ce membre en elle. Le bourlingueur de l’espace remuait en elle, baignant là-dedans, et continuait à lui peloter les fesses d’une main, la plaquant contre le mur, d’où il répondait à ses baisers. Il les rompait parfois pour l’entendre gémir et soupirer, avant d’y retourner de plus belle. Il ignorait si c’était el fait qu’elle était une fée ou non, mais l’embrasser était un véritable régal, un plaisir renouvelé dont il ne se lassait pas. Il retournait goûter à sa bouche, et essayait de ne pas jouir trop vite. Diable, c’était sa première fois, et, avouons-le, elle était de toute beauté : elle méritait d’avoir droit à un bon repas ! Un truc long et consistant, dont elle se réveillerait en y pensant la nuit, et en suppliant que son « maître » vienne à nouveau la culbuter.

Ulrik se soulageait en elle, remuant longuement, essayant de s’enfoncer le plus loin possible, pour revenir en arrière, et revenir ensuite. C’était le même mouvement, la même danse, mais il essayait d’en modifier la vitesse ou la profondeur. Plus le temps passait, et plus la tête de Clochette remuait, rendant plus difficile un baiser. Elle continuait à remuer contre le mur, et les doigts d’Ulrik posés sur sa nuque heurtaient à chaque fois ce dernier, ce qui finit par l’amener à les retirer. Clochette ayant ses bras enroulés autour de son cou, ainsi que ses jambes sur son bassin, elle avait largement de quoi se maintenir à lui. Il put donc pétrir l’un de ses adorables seins, tout en continuant à la prendre.

Sa bouche se déplaça pour racler contre son cou. Il lécha sa joue, se frottant contre elle, soupirant brièvement contre son oreille. Elle ne hurlait plus de douleur, mais gémissait de plaisir. Il sentait sa verge baigner dans sa mouille, et, ça, c’était géant ! Comme s’il retournait dans ce bon vieux liquide amniotique. Il continuait à la prendre, d’avant en arrière, sans relâcher, avec une passion toujours renouvelée, toujours aussi intacte. Elle dansait contre lui, dansait contre son corps, et les minutes défilaient à la vitesse de secondes balayées d’un revers de main.

« Hunn-hunnn... Là, Clochette... »

Entre deux soupirs et grognements, il essayait de parler, mais les mots avaient du mal à venir, tant son esprit était embrumé par le plaisir et le désir. C’était particulièrement bon, il fallait bien le reconnaître, et il continuait à remuer contre elle, retirant sa main de ses seins pour la poser sur ses hanches, l’embrassant ensuite dans le cou, ou retournant goûter à ses lèvres. Son sexe lui faisait toujours aussi mal, appelant à jouir, mais il le retenait... Pour le moment. Comme elle était vierge, il pensait qu’elle ne voulait pas tarder à jouir, et, par question de respect envers la dame, il ne voulait pas jouir avant elle.

De plus, il aimait la sentir contre lui, comme ça, à se blottir, à se crisper contre sa verge. C’était une sensation particulièrement agréable, jouissive à bien des égards. Il se plaisait en elle, chacun des deux êtres ne formant alors plus qu’un, reliés par leurs chairs entrelacées et collantes. Son ventre claquait contre son estomac, et la tête de Clochette heurtait le mur, ainsi que son dos. Le plaisir intense qu’elle devait ressentir devait répondre à toutes les questions qu’elle se posait. C’était, pour Ulrik, la plus efficace des réponses, la seule qui vaille réellement, la seule qui lui apporterait pleine satisfaction.

Il réussit à prendre son courage à deux mains pour le lui dire, ses mots étant entrecoupés de soupirs brefs et de quelques grognements quand son sexe tapait contre les profondeurs de son vagin, où il était alors englouti par la chair interne de la femme :

« Hummrrrpff... A-Alors... Ça… Ça répond à… À tes... Tes questions, co... Hnn... Cocotte ? »
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le mardi 29 avril 2014, 18:53:38
La sensation, la douleur, les sentiments, le plaisir, tout se mélangeait et ça n'aidait pas à Clochette à comprendre ce qui lui arrivait. Par contre, ce qu'elle put très bien comprendre et ressentir, ce fut le déchirement qui s'opéra en elle, comme si on venait de déchirer un drap. Toute son innocence venait effectivement de se faire violement lacérer, déchirer, écarteler par le membre d'Ulrik. Le drap de sa pureté venait de s'envoler sous le mouvement de hanches, sous les tremblements même de son amant. La réaction physique du jeune homme était assez étonnante, elle le sentait frémir contre son corps avant que toute sa propre douleur n'efface tout le reste. Il n'y avait plus que ce déchirement intérieur qui paraissait important et même le cri suraigu qu'elle lâcha n'était pas assez fort pour expliciter la douleur qu'elle venait d'avoir. Malgré les indications d'Ulrik, Clochette ne s'attendait pas à une telle souffrance et son corps se raidit alors qu'elle hurlait et venait mordre sans aucune délicatesse la peau du bourlingueur. Elle entendit un bruit sourd, comprenant d'un léger coup d'œil embué, qu'il venait de faire passer la douleur engendrée par sa morsure en tapant contre le mur. Un mal contre un mal. Elle sentit la tête d'Ulrik basculer en arrière et se demanda si la morsure n'allait pas le faire crier. Le cerveau totalement embué par la douleur et le plaisir naissant, elle eut la sensation quelque peu dérangeante de saigner et elle remarqua le sang qui salissait maintenant le sol. Elle saignait ? La réponse ne daigna pas apparaître dans le cerveau de la fée  qui sentant la main de son amant sur sa nuque, ferma seulement les yeux en retirant ses dents de la peau du bourlingueur spatial. Les mouvements que ce membre faisait en elle restaient un peu douloureux mais le souffle de Clochette s'accéléra encore.

Il y avait quelque chose de délicieux dans tous ces gestes incompréhensibles. Elle frémit, main sur l'ourlet de ses fesses lui tirant des frissonnements rapides alors qu'enfin, un gémissement tétanisé par la panique s'échappa de ses lèvres entrouvertes. Voyant le sang qui perlait de la morsure, elle ne put s'empêcher d'y apposer un rapide coup de langue malgré le gout âcre et loin d'être agréable qui vint remplir sa bouche.  Relevant la tête en gémissant tendrement, voulant aller chercher un réconfort bien mérité auprès des lèvres de son amant, elle comprenait bien qu'elle venait de passer dans l'âge adulte, mais Clochette  ne saisissait toujours pas à quel point c'était important.


« C’est bien, ma belle, c’est bien... Laisse-toi aller, le pire est passé... »

Son dos frêle heurta enfin le mur du vaisseau et elle se cambra légèrement en gardant ses lèvres mêlées à celles de son amant. Elle ne voulait plus bouger juste rester comme ça et profiter de chaque instants. Elle sentait Ulrik remuer au dessus d'elle et ses hanches répondaient mécaniquement, naturellement, ondulant légèrement en imitant leurs jumelles qui allaient et venaient, enfonçant le membre en elle avant de le retirer un peu pour revenir à la charge. Le rythme était lancinant comme une mélodie tintée par les gémissements aigus de la fée auxquels s'accouplaient les grognements plus sonores du bourlingueur. Clochette venait se blottir contre lui en gémissant, son corps commençant à accepter l'intrus qu'on lui avait imposé alors que son corps paraissait être brûlant, comme chauffé à blanc. Le souffle de la fée était rapide, elle rougit de plus belle en couinant quand elle sentit qu'il pelotait ses fesses. C'était délicieux et elle ne pouvait que soupirer et gémir sans discontinuer d'une manière des plus dociles. Son dos se courbait par moment quand elle était trop proche du mur et qu'elle ne pouvait plus atteindre les délicieuses lèvres de son amant. Elle commençait à ressentir un plaisir intense et son corps déjà brûlant ne faisait que frissonner et chauffer d'avantage. Ses cheveux se collaient à sa peau moite par la sueur et elle commençait à prendre des initiatives, comme faire un mouvement de hanches un peu plus larges. Elle sentait son corps éclater sous les sensations, comme une fleur qui s'ouvrirait aux butinages et découvrirait la vie avec une autre vision. Elle n'était plus le bourgeon renfermé, mais bien la rose qui venait d'éclore et qui ne demandait que plus d'attention et d'explications pour laisser exhaler son parfum de perversité latente. De bien belles images pour décrire l'état actuel de la jeune Clochette qui goutait un plaisir inégalé et quelque peu étrange. La fée ne réfléchissait plus, laissant son corps et les sensations la guider alors qu'elle sentait des changements dans les mouvements de hanches que lui imposaient délicieusement Ulrik. Elle revint une énième fois poser ses douces lèvres contre celles du bourlingueur, venant de nouveau mêler sa salive et sa langue à celles de cet homme, ses yeux fermés par le plaisir et le désir.

Elle sentait les différences de rythme et de mouvements et ne trouvait ça que meilleur. Les gémissements que son maitre lui tirait en étaient de bonnes preuves, elle ne pouvait plus arrêter de couiner et de gémir face à ces attaques. Mais le rythme s'accélérant, elle lacha finalement les lèvres d'Ulrik, raffermissant sa prise sur son cou en s'accrochant un peu plus à lui, rapprochant d'un mouvement son bassin de celui du jeune homme alors qu'elle sentit une des mains de son amant venir finir sa course sur ses seins. Elle couina de nouveau, se cambrant un peu, le souffle haletant et la bouche entrouverte pour laisser passer ses gémissements alors que son corps frémissait et frissonnait toujours plus, tremblant presque sous toutes ces sensations accumulées. Elle se tenait à lui, lui laissant la place de peloter sa poitrine sans pour autant arrêter de se blottir doucement contre le corps musclé du bourlingueur spatial. La tête de la fée dodelinait légèrement mais elle ses yeux se réouvrirent dans un élan de plaisir quand les lèvres de son amant vinrent à se perdre dans son cou. Si sensible de là, Clochette ne put que couiner tendrement.

Elle lui offrit sa nuque, sa joue, chaque infime partie de sa peau lui était donnée avec toute l'aisance du monde, logiquement pour ressentir encore mieux cette terrible et dépendante sensation de plaisir qui emplissait totalement la petite fée. Elle ondulait maintenant plus vigoureusement des hanches, bougeant réellement sur le membre en gémissant, cambrée et offerte aux baisers alors qu'une douce fatigue commençait à s'installer et à faire place à toute l'excitation ressentie depuis qu'elle avait pris sa fameuse forme humaine. Tout son corps semblait se calmer et elle ne pouvait cependant émettre de sons plus compréhensibles que des gémissements. Le plaisir était si présent que la fée était dans l'impossibilité complète de parler, son cerveau trop embrumé pour qu'elle puisse construire des phrases. Elle revenait à l'état de nature le plus complet, une jeune chatte en chaleur.


« Hunn-hunnn... Là, Clochette... »

Et apparemment, c'était aussi le cas de son amant ! Elle ne comprenait même plus ce qui lui arrivait, ni ce que son bas-ventre était en train de vouloir lui dire, mais quand Ulrik vint poser de nouveau ses lèvres contre la peau sensible de cou, Clochette ne put que se tendre d'un coup, se crisper un peu plus et laissait entendre un très long gémissement de plaisir. Sa tête qui tapait si rapidement contre le mur à lui en faire mal par moment se releva alors que la fée se cambrait et envoyait tout simplement sa poitrine dans le nez d'Ulrik. Elle sentit tout son corps se crisper avant qu'un épanouissement brutal la remplisse totalement, le plaisir à son apogée redescendant doucement malgré le fait que tous deux soient encore reliés par leurs unique corps. La petite fée reposa sa tête ballotant de ce premier orgasme contre le torse d'Ulrik alors que son corps se laissait faire et que ses hanches ondulaient sous le mouvement des reins puissants de son amant.  Elle laissa sa langue venir vagabonder sur la nuque d'Ulrik, ses petites mains changeant de place pour caresser un peu le torse de son amant. Son cerveau ne réfléchissait toujours pas mais il était clair pour Clochete qu'elle avait là toutes les réponses possibles, elle était bel et bien devenue une femme, même si elle ne comprenait toujours pas en quoi ça consistait vraiment. Ecoutant Ulrik prononçait difficilement quelques mots, la fée ne répondit pas, hochant seulement doucement la tête alors que ses dents et sa langue vinrent doucement s'occuper de l'oreille d'Ulrik. Elle mordilla alors que ses hanches reprirent toutes seules un rythme. Elle vint doucement murmurer de sa petite voix innocente et frêle, dans le lobe de l'oreille du bourlingueur qu'elle venait de léchouiller tendrement.

" - Je .. Wi .. Wi, ça .. Répond !"


Son souffle était si haletant qu'elle du se blottir encore plus contre Ulrik, pressant sa poitrine contre son torse et retournant entourer son cou de ses deux mains, pour se calmer un peu. Sa tête dodelinait toujours, et elle était un peu endormie par cet orgasme qui était le premier de toute sa petite vie. Fatiguée, elle ne voulait pourtant pas déplaire à Ulrik et elle releva un peu les yeux pour esquisser un sourire.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le vendredi 02 mai 2014, 03:02:46
Avait-elle joui ? Cette question, furtive, le traversa, avant de disparaître à son tour, noyé dans le plaisir terrible que son sexe lui procurait. Un plaisir dominateur et exclusif, qui ne souffrait nulle pensée contraire. Quand le sexe se réveillait, quand la pulsion explosait, elle englobait tout, et noyait tout le reste. Aveuglé par son propre désir, Ulrik peinait à savoir si Clochette appréciait ça, peinait à savoir si les cris qu’elle poussait étaient des cris de protestation ou des soupirs. Il y avait quelque chose de profondément terrifiant dans la manière dont il oubliait tout ce qu’il était, jusqu’à son identité, pour revenir au plus simple rapport qui soit, élémentaire et primaire : un homme et une femme. Et la complétude. Deux corps scellés ensemble, liés pour quelques moments d’éternité, pour des secondes intemporelles. Il la prenait contre le mur, et la douleur qu’il ressentait à la nuque avait fondu devant ce membre assoiffé. Était-ce de la douleur qu’il ressentait, ou un plaisir tellement terrible qu’il en était douloureux ? Les deux ne faisaient plus qu’un, facettes de la même pièce qui remuait frénétiquement, entrant et ressortant, baignant dans la mouille de la femme. Un plaisir dominateur, viril, machiste, et impérial. L’aurait-elle repoussé qu’il lui aurait souhaité dessus, se comportant alors comme une espèce de bête rangée. Le sexe était comme une lance qui transperçait ses pensées, son « moi » pour aller dans les profondeurs de son « ça », réveillant la bête primitive qui dormait en chaque individu, une bête qui, une fois lâchée, ne pensait plus qu’à son propre plaisir, de manière égoïste. Plus le plaisir montait, et plus Ulrik partait du principe que Clochette était naturellement enjouée à l’idée de se faire prendre. Difficile, alors, de dissocier le simple amant du violeur. Ce qui était sûr, c’est que, au début, il avait essayé de faire en sorte que Clochette soit impatiente, et, ce faisant, sa conscience ne venait pas le travailler.

Il la pénétrait donc, et la sentit alors se redresser, pour lécher son oreille. Il en frémit, raffermissant sa prise sur son joli cul, et la sentit mordiller le lobe de son oreille, gémissant contre lui. Sainte mère de Dieu, s’il aimait ça ! Elle continuait encore à le chauffer, et Ulrik poussa un soupir, étouffé par le corps de Clochette contre lequel sa tête se mit à taper, et il sentait le moment venir à son tour. Son sexe baignait dans cette mouille, et, après que Clochette eût joué avec son oreille, il la prit entre ses bras. Elle se blottit contre lui, se lovant amoureusement, si fine et gracieuse. Sa main se décolla de ses fesses pour enserrer le bas de son dos, son autre main resta sur ses cheveux, plaquant la femme contre lui, et c’est dans cette position qu’il finit par jouir, en décollant la fée du mur, et en la tenant ainsi.

Son rythme décrut lentement, alors qu’il soupirait, jouissant lentement en elle, éjaculant avec plaisir, sans cri, simplement en se laissant aller, soupirant légèrement à chaque éjaculation. Son sexe se vida en elle, lâchant des giclées de sperme qui filèrent dans son corps. Ses jambes étaient salies par la mouille de Clochette, sa cyprine qui filait sur le sol, et il s’abandonna en elle pendant quelques secondes, avant de peu à peu décroître le rythme. Le plaisir aveuglant avait tué toute fatigue, et, maintenant qu’il venait de jouir, maintenant qu’il venait de s’abandonner en elle, il sentit le contrecoup venir.

Les soupirs laissèrent ainsi la place aux gémissements, mais il conserva Clochette contre lui. Il était hors-de-question qu’elle s’éloigne trop de son corps. Il la laissa contre lui pendant un temps, les deux amants semblant ne plus bouger. Clochette était trempée, tout comme lui. Son torse était chaud, la sueur en sortait, et son membre restait en elle, dégrossissant peu à peu. Il aurait suffi de le flatter un peu pour réveiller son érection, mais il n’oubliait pas que c’était la première fois de la fée. Il ne fallait pas non plus trop en demander.

« L’amour, Clochette... »

Rompant le silence, il se racla ensuite la gorge, en constatant que sa voix était légèrement étouffée. D’une main, il lui caressait tendrement les cheveux, et l’autre glissait le long de son dos. Il était temps, pour lui, de cesser les cachotteries, et de dire clairement les choses.

« C’est ainsi qu’on procréé, Clochette... Tu comprends ce mot, je suppose ? Faire des bébés... Le sexe est le seul moyen offert aux humains pour se perpétuer... J’ignore si ça fonctionne comme ça pour les fées aussi... On appelle ça faire l’amour, c’est aussi vieux que le monde... Et particulièrement délicieux, comme tu as pu le voir. Après tout, si ça ne l’était pas, il n’y aurait pas autant de bébés, hein ? La Nature fait bien les choses, et ce n’est pas un canon comme toi qui pourras prétendre le contraire. »

Sa voix était faible, éreintée, comme s’il venait de courir un marathon. Il la plaquait toujours contre lui, mais il savait qu’elle écoutait. Elle subissait le contrecoup de l’orgasme, une sorte de détente, de béatitude... Un sentiment qui s’accompagnait d’une fatigue physique, et qui donnait envie de dormir, tant on se sentait bien et serein... Il n’y avait pas réellement de mots, au sens d’Ulrik, pour découvrir ce sentiment... La complétude menait à la plénitude, mais il se devait quand même de lui expliquer.

« Comme c’était ta première fois, tu as perdu du sang... On appelle ça l’hymen, ma belle, mais... La prochaine fois, il n’y aura plus de sang. Nous avons fait l’amour ensemble, Clochette, et je continuerais à t’éduquer... Car, une fois qu’on y a goûté, c’est comme une drogue. »

Il l’embrassa tendrement sur le front.

« Aussi ne t’inquiète pas, ma belle, car on recommencera ça, si tu le souhaites... »

Et quelque chose lui disait que la fée ne serait nullement contre l’idée de réitérer l’expérience.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le dimanche 27 mars 2016, 20:31:29
Life is made of 3 steps : your first scream, your first orgasm and your last word. Between this, it's just words. (https://www.youtube.com/watch?v=dXjZeCL0C9o&list=PL7A4D9C100657150E&index=43&spfreload=1)

Sensations. Terribles sensations, intenses, continues, nouvelles. Perdue. Clochette était paumée dans les limbes du plaisir et de l'inconnu, qui lui remuait le coeur, berçait son esprit, transportait ses entrailles. Elle était à la Mercie de ces sensations étranges, de ce plaisir qui se découvrait à elle. C'était ennivrant. Non, bien sûr que non, Clochette n'avait jamais bu de sa vie, une goutte d'alcool aurait pu être fatale sous sa forme féérique. Mais si elle avait connu le plaisir licencieux de l'alcool, sans doute aurait-elle fait le rapprochement entre ses frissons enfiévrés et l'état comateux d'une cuite. Blottie contre Ulrik, dont elle ne se rappelait même plus le prénom dans cet état second, elle avait du mal à retrouver son souffle. Elle avait presque l'impression d'avoir ses poumons de fée pour son corps d'humaine ! Elle était totalement perdue, paumée, comme si elle avait coulé dans une sorte de monde parallèle où tout mouvement devenait érogène, où toute pensée déraillait sur le plaisir et le désir. Et se mêlait son incompréhension généralisée pour cet état qu'elle était loin de comprendre. Bon sang, la fée était en train de vivre quelque chose d'unique... Elle était en train de ressentir deux choses à la fois : le plaisir et l'incompréhension. Deux sentiments distincts qui se battaient dans une lutte violente dans son cerveau. Elle était devenue une femme, elle était devenue humaine, elle avait grandit, en quelques coups de reins, en quelques cris, en quelques battements de cils. La chaleur saisissante du corps du bourlingueur gardait au chaud le corps nu de la jeune fée, un corps légèrement moite de sueur, dont la peau douce se frottait avec un plaisir tendre contre celle du torse d'Ulrik. Fragile, sensible, elle était parcourue de frissons, de frémissements, comme si réellement, son corps s'éveillait enfin après une longue hibernation. Les quelques parties de sa peau qui étaient collées au froid du vaisseau spatial étaient encore plus sensibles, et elle eut un rire cristallin, amusée. Une euphorie étrange qui la fit rougir de nouveau, alors qu'elle baissait les yeux pour regarder d'un air curieux le membre qui était toujours en elle. La semence s'échappait lentement de son intimité, ayant légèrement grossi son bas-ventre lors de la soudaine éjaculation. Elle eut un soupir brûlant, avant de relever ses yeux émeraudes vers Ulrik. Elle le redécouvrait. Elle n'avait plus l'impression de voir le même homme, maintenant. Non, il était différent ! Tout son être différent. Ses yeux étaient différents, ils étaient plus pressants, plus brillants. Son visage était plus viril, sa gorge paraissait plus larges, son regard plus dominant, ses lèvres plus appétissantes. Son torse plus attirant. Clochette le voyait enfin des yeux d'une femme, et non plus d'une innocente gamine. Son innocence n'en était pas pour autant effacée, ingénue comme elle était, on ne pouvait pas la pervertir si facilement ! Cependant, il y avait eu un déclic. Elle le désirait. Encore. Son esprit le voulait.

Elle semblait ne pas l'écouter. Elle semblait ailleurs. L'amour ? Elle releva finalement son tendre minois vers lui pour tendre ses lèvres doucement humides de baisers, qui en réclamaient encore. Elle le fixait. Ses yeux avaient perdus de leurs innocences pour laisser une ombre d'excitation y luire. L'ignorance faisait doucement place à la compréhension alors qu'il lui expliquait, calme, serein. Il avait pris totalement la place d'un meneur pour elle, un guide pour qu'elle s'aventure dans un monde dangereusement nouveau et attirant. Elle se laissait doucement voguer entre les vagues de sensations. Le plaisir laissait maintenant le bonheur s'installer dans son esprit. Elle eut un sourire engourdi. L'amour. L'amour serait-il plus fort que l'attachement de servitude qu'elle ressentait normalement pour un maître ? Fragilement, Clochette voyait son monde de certitudes s'effondrer sous les explications de son nouveau maître. Elle releva soudainement le visage, après le tendre baiser sur son front. Son souffle s'accéléra si brutalement, qu'elle eut un hoquet en s'étouffant légèrement. Comme si une réalité terrible venait de la heurter en plein ventre. Elle écarta ses lèvres pour parler, aucun son ne franchissant la frontière tendre de ses lippes charnues. Elle régressa tout aussi soudainement, dans une sorte de panique primaire. Elle redevint l'enfant perdue qu'elle se devait d'être en quelques secondes, ne ressentant qu'un unique sentiment... Une sorte de peur étrange.


  " - Mais non ! Vous vous trompez ! Vous vous trompez. Je ne peux pas... Nous n'avons pas pu faire l'amour ! Nous n'avons pas pu ... Je ne vous aime pas. Vous vous trompez... Je vous ai mentit ! Je ne peux pas avoir fait l'amour, je ne ressens pas l'amour, je ne sais pas ce que c'est l'amour, je ne vous aime ! Nous avons fait autre chose... Ce n'est pas bien ! Je n'ai pas ... MA CLOCHETTE !"

Son visage aux traits tirés par la panique s'alluma soudainement, comme si la magie lumineuse de la fée parcourait entièrement son corps quand elle appercut sa clochette. Elle s'échappa des bras de Ulrik, soudainement, se désintéressant de lui dans une attitude encore plus étrange... Elle lui jeta un regard de panique qui semblait plus fort que ça. Elle s'éloigna de lui comme si les mains de l'homme la brûlait, comme si son regard lui faisait peur, comme si le corps du jeune homme l'effrayait, comme si ses lèvres la dégoutait. Elle fila attraper sa clochette qu'elle garda au creux de sa main, se remettant difficilement debout, les jambes tremblantes, avant de s'effondrer au sol. Elle n'avait déjà pas l'habitude de marcher, ce qu'elle faisait d'ailleurs mal, mais après une telle expérience, elle ne tenait plus debout. Elle lui lança cependant un regard fort, lourd de soupçons. Que pouvait-il se passer au creux du cerveau de la fée ? Honnête, elle l'était. Elle n'avait pas pu mentir... Une fée ne sait pas mentir. Donc il lui mentait. Il lui mentait. S'il lui mentait, il lui voulait du mal. Tout cela était mal ! Tout cela était contre nature puisqu'elle n'avait jamais vu de fée le faire. Tout cela était une invention du bourlingueur. Elle arriva à cette conclusion en quelques secondes et rougit, rougit, dans une colère sourde !

" - Ne vous approchez plus de moi ! Vous êtes méchant. Vous êtes un menteur. Il n'existe pas d'amour, vous ne m'aimez pas ! Vous ne m'aimez pas, nous n'avons pas pu faire l'amour... Je veux partir. Je veux partir ! NE ME TOUCHEZ PAS !"

Elle avait les larmes aux yeux, en proie à une panique intense, se remettant debout en zieutant les boutons. Sa clochette s'échappa de nouveau de sa main et finit sa course bruyante à quelques centimètres d'Ulrik. L'espace, le voyage, la découverte. Tout cela était dangereux, trop dangereux. Elle éclata en sanglot, furieuse, en rage, si en colère qu'elle en pleurait. Il l'avait trompé. Bien sûr qu'il l'avait trompé ! Elle le sentait tout au fond d'elle. La forte attirance incompréhensible qu'elle ressentait pour le jeune homme, paraissait être de la haine à son esprit trop étroit pour comprendre tout cette question de luxure, de drogue, de poison, de plaisir. La clochette semblait avoir déclenché l'avalanche de ressentiments, de peur, de panique. Si elle ressentait une incompréhension avant de la voir, au toucher de la clochette, elle s'était refermée comme une vraie huitre. Et si la magicienne avait mit un sort tierce sur la clochette pour préserver la jeune fée ? Elle regardait fixement la clochette, la lèvre inférieure tremblante de rage.

" - Rendez-là moi ! Je sais que vous me voulez du mal ! Je sais que vous voulez me voler ma clochette... Donnez là moi !"

L'effet de la clochette sur la fée semblait étrange, un peu comme une paranoïa, un peu comme si cette clochette dans les ténèbres devait tous les lier. Sans la clochette, la sublime blonde pouvait vivre. Avec, hors de sa portée physique mais bien visible, Clochette était incapable de se sentir réellement humaine. Mais ça, elle n'en avait pas conscience. Après tout, qu'était-ce que l'humanité ?
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le mercredi 30 mars 2016, 02:21:35
Dieu, que cette nana était belle ! Le rustre Ulrik n’arrivait pas à croire qu’il avait une telle beauté chez lui, dans son minable vaisseau. Elle, elle méritait un palais, un carrosse, un vaisseau de luxe avec des baies vitrées immenses, pas cette espèce de tas de boue et de plomb ! Ulrik aurait presque été lui en voler un. C’était fou… Plus il la regardait, plus il la trouvait belle, et, alors qu’il venait de jouir en elle, il se sentait bien partant pour un second tour. Clochette était une fée… Ulrik n’aurait jamais cru que ces créatures existaient. Là d’où il venait, Gordan, un Empire fondé sur l’armée et la raison, ce genre d’êtres folkloriques avaient depuis longtemps disparu… Mais mon Dieu, qu’elle était belle ! Il était tellement absorbé par sa beauté qu’il ne réalisa pas immédiatement qu’elle venait de péter un câble… Avant qu’elle ne s’affaisse sur le sol, et ne s’ouvre le genou.

*Merde !*

Assis sur un fauteuil de navigation, Ulrik se redressa, voulant se porter vers elle, mais elle se mit alors à s’énerver, en lui assonant qu’il l’avait drogue, qu’il mentait… Que l’amour n’existait pas, et que, en réalité, tout ce qu’il voulait, c’était lui voler sa clochette.

« Quoi ? »

Ulrik, médusé, cligna des yeux, avant de voir la fameuse clochette. Elle était sur un rebord, dans un coin, et, en voulant la récupérer, Clochette s’était cassée la figure. Et, en prenant une forme plus humaine, elle avait visiblement oublié qu’elle avait un corps fragile. Toujours nu, le bourlingueur s’approcha d’elle avant de s’arrêter. Une fée… Peut-être que ça avait des pouvoirs magiques ? Genre… Comme le transformer en nain de jardin. La fille avait l’air sérieuse, et Ulrik laissa passer quelques secondes, avant de parler :

« Écoute, ma beauté, j’ai un vaisseau spatial… Qu’est-ce que tu veux que je fasse d’une clochette ? Je m’en fous, de ta clochette ! Je t’ai pris dans mon vaisseau parce que, et je crois que je peux le dire, t’es roulée comme dix Gondoriennes à la fois. Merde, j’ai jamais vu une nana aussi belle que toi, ma beauté, alors… Même là, alors que tu me regardes avec des yeux de tueuse, j’ai envie de t’embrasser, de baiser tout ton corps. T’as vu comment je bande, merde ? Comment tu peux croire que je t’ai pris juste pour une clochette à la con ? »

Ulrik soupira encore, hésitant à venir la caresser.

« Clochette, je… J’suis pas en train que je t’aime, okay ? L’amour, ça vient pas si facilement, mais… Je t’apprécie, ça, c’est clair. Et tu t’es ouvert le genou, ma belle… Alors, à moins que tu aies des sorts de guérison instantanée, il vaut mieux qu’on aille à l’infirmerie… Et, comme tu peux pas marcher… Je peux te porter… »

Le bourlingueur reprit ensuite, en récupérant la clochette, à côté d’elle, et la lança vers la femme. Elle rebondit à côté de sa tête.

« Tu vois ? Je n’en veux pas, de ta clochette… Elle a quoi de si spéciale, ta clochette, d’ailleurs ? »
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le vendredi 01 avril 2016, 00:40:03
C'était deux êtres différents qui n'aurait jamais du se rencontrer. Une fée, rencontrant un bourlingueur de l'espace ? Deux mondes perdus à l'opposé l'un de l'autre, se mêlant dans l'incompréhension la plus totale, et une passion dévorante ... La fée Clochette le fixait, paniquée, perdue. Elle le fixait qui semblait dans ses pensées et elle aurait donné cher pour pouvoir les connaître ses pensées ! Peut-être n'aurait-elle pas réagit comme ça, si elle avait saisit qu'elle était le centre de toute son attention de mâle, d'homme et de maître. Car voilà, elle avait peur ! Peur d'avoir un maître méchant qui avait voulu la faire grandir ... Et ça, sa clochette ne le laisserait jamais faire. Clochette était une fée, innocente et enfantine, loin de la maturité et du monde adulte, incapable de ressentir plusieurs sentiments, incapable de grandir ! Et voilà, que cet homme lui donnait les rennes de sa vie, l'occasion de vivre, l'occasion d'aimer, et non plus d'aduler et d'obéir, mais d'aimer et suivre. Tout était différent de ce point de vue là, tout était nouveau ... Heureusement que la magie de l’Ensorceleuse veillait au grain, sinon Clochette aurait perdu son prénom pour devenir humaine, aurait perdu son caractère pour devenir adulte. Peter Pan ne l'aurait jamais reconnue ! Elle couina doucement, regardant son genou. Etait-ce ... Du sang ? Autant de sang ? Elle n'avait pas conscience de sa nature humaine, de ce corps démesuré, de ce poids lourd qui l'empêchait de marcher. Tout était à apprendre, encore. Elle finit par se calmer, doucement, attirée par la précieuse clochette en ne l'écoutant pas. Elle était sûre d'avoir raison ! Et elle était butée. Elle ne comprenait plus trop ce qu'il voulait dire, mais les mots embrasser et baiser la fit frémir... Elle avait bien aimé ça, en réalité. Ces lèvres chaudes, brûlantes même ! Ces baiser découvrant sa peau... Ce gout si tendre. Elle ressentit un long frisson la parcourir et faire doucement naître le désir en elle, de nouveau, étrangement naturellement. Elle eut un petit air surpris, se mêlant à ses yeux innocent alors que doucement, son corps se réveillait déjà, ses tétons naissant de nouveau comme deux frêles boutons.

Clochette rougit soudainement et baissa les yeux. Bander. C'était ça bander... Elle eut un hoquet tendre alors qu'elle ne répondait pas, relevant de nouveau les yeux vers lui. Elle rebaissa les yeux sur son genou. Releva sur son érection. Remonta la tête pour poser ses yeux bleus perdus dans ceux de Ulrik et finit par soupirer, longuement, apparemment exaspérée par la situation. Mais le doré de la clochette apparut et elle l'attrapa au vol, manquant de se fracasser sur le sol de nouveau. Un sourire illumina son visage et elle accrocha de nouveau la clochette à son cou en paraissant se détendre un peu. Elle avait toujours une moue grincheuse et agressive sur ses jolies lèvres humides et finit par souffler, encore haletante de ses tirades, de l'amour, de la chute.


" - Elle me permet de prendre ma forme humaine ! Elle me permet de parler aussi.. Enfin non. Je sais plus trop ... Ma maîtresse l'Enchanteresse me l'a donné quand je suis revenue du Pays de Peter Pan. Là bas, je ne pouvais pas parler, mais j'aidais les enfants perdus et Peter ! Et je n'avais pas de forme adulte, même que Crochet il disait ... Il disait que c'était une honte que les effets existent sans pouvoir devenir grande. Et quand je suis revenue... Elle a ensorcelé ma clochette. Mais si je la perds ... Elle a dit que si je la perdais, je resterai humaine à jamais ! Sans aile, sans poussière de fée... Et je deviendrais adulte." Elle s'arrêta enfin de parler, haletante, se laissant doucement tomber dans les bras d'Ulrik qui s'était mis debout, comme une princesse tombant dans les bras de son prince charmant ! S'accrochant à son torse, toujours nue et tremblante, brulante et fascinante, Clochette eut un long frisson quand son corps se colla à celui de son amant. Un frisson de désir. Elle posa sa tête sur son épaule, en regardant vaguement son genou, avant de se laisser poser dans un coin, continuant de sa voix fluette. " Et je ne veux pas devenir adulte. La Magicienne a dit que je ne le deviendrais jamais. Parce que les adultes meurent alors que les enfants vivent pour toujours, comme au Pays Imaginaire !"

Elle était d'une logique implacable. Elle eut un sourire doux, tout dans son attitude redevenant la Clochette de leur rencontre, curieuse et innocente, enjouée et tendre. Mais pourtant, alors que le bourlingueur la soignait, elle restait les yeux rivés sur son membre en érection, mordillant sa lèvre inférieure. Son coeur tapait contre sa poitrine, son bas ventre semblait se tordre très doucement, agréablement, son souffle s'accélérer, son poul s'affoler. Tout cela était encore trop nouveau pour elle, et la douce fée finit par rougir lentement en relevant les yeux vers le beau Capitaine du Vaisseau, avec un frémissement intense alors qu'elle glissait de nouveau son doigt, puis sa main sur le membre qui se balançait ainsi dans l'air. Elle ne comprenait pas ce qui l'attirait là dedans. Elle ne comprenait pas comment cette chose pouvait aller dans des endroits si différents !

" - Quand vous avez parlé de m'embrasser... Est-ce que c'est ça l'amour ? Et pourquoi votre sucette elle peut .. Elle peut servir autant ? Pourquoi elle peut aller dans ma bouche, elle peut aller .. là ?Elle n'osait ou ne savait le nommer. Elle rougit un peu et se détourna, ressentant une gêne étrange. Est-ce qu'elle peut aller autre part encore ? Est-ce que c'est plus elle est grosse, plus elle ressent d'amour ? Est-ce qu'on doit être adulte pour ressentir l'amour ?" Bon sang de Dieu ! Clochette rétablie dans le droit chemin, même fatiguée après son premier ébat, elle était un sacré moulin à question Elle voulait tout découvrir, tout comprendre. Maintenant qu'elle était calmée, elle revenait à l'attaque. Elle finit par sourire un peu, et ... Et se remit contre l'entrejambe du bourlingueur, assez soudainement, pour revenir suçoter le gland de son chibre, d'une manière totalement innocente, semblant vouloir tester la chose de son propre grès, comprendre un peu mieux. " - Est-ce que ça va grossir encore ? .. J'aime beaucoup ... Le gout. Le parfum que ça a ! Comment vous appelez ça ?" Elle glissa de nouveau sa langue sur la queue, lentement, en fermant les yeux, semblant apprécier le contact, et le savourer. Elle releva les yeux vers lui. " - Dîtes ... Ca se boit, ce qui coule de votre ... Sucette ?"
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le vendredi 01 avril 2016, 21:46:06
Qu’est-ce que c’était que ce délire ? Ce tas de conneries qui semblaient sortir d’un roman à l’eau-de-rose pour adolescente prépubère en manque de cul ? Un pays où on ne vieillissait pas ? Une putain de crèche ? Un sortilège permettant de rester indéfiniment jeune parce que les adultes crevaient ? Dieu ! Qu’est-ce que c’était que ces blagues ? Ulrik était peut-être un peu trop rationnel pour affronter la magie si frontalement, sans aucune protection. En tout cas, Clochette avait récupéré sa fée, et semblait plus apaisée, ce qui lui laissa le temps de récupérer une sorte de gel, et de l’appliquer sur sa plaie. Le mercenaire attrapa sa délicieuse jambe, d’une douceur incroyable. En la caressant, il ressentait ce qu’il avait déjà ressenti tantôt, quand ils avaient fait l’amour : la douceur innée de cette femme. Une douceur incroyable et magnifique. Fort heureusement, la plaie était superficielle, et il vaporisa le gel. Ce genre de trucs, ça fonctionnait pour les blessures légères. Clochette ne sembla même rien remarquer, tant son regard était fixé sur le sexe de l’homme.

C’était dur à croire, mais, après son érection, il bandait encore. Ulrik était un Gordanien, et, de base, les Gordaniens étaient formés pour être très endurants. Cette endurance se retrouvait dans le sexe, et était renforcée par les expériences génétiques qu’il avait subi entre les mains de ses anciens maîtres. Guère aveugle, l’homme constata donc que Clochette était effectivement très attirée par sa queue, et, après avoir pansé sa plaie, il se redressa un peu, et finit en réalité assis sur les fesses, légèrement poussé par Clochette, qui alla renifler son sexe. Chacun des doux mots de la fille transpirait d’une incroyable innocence, celle dont les hommes ne pouvaient que rêver dans leurs rêves les plus fous. Soit on fantasmait sur la femme fatale, soit sur la jeune femme, douce, frêle, et fragile, ce que, en ce moment, la fée incarnait.

Il déglutit devant les questions qu’elle posait, les léchouilles qu’elle faisait, autant de gestes délicats et anodins, mais qui provoquaient en lui moult frissons.

« Hmmm... Putain, ma belle, haaa... »

C’était le cas de le dire ; elle avait des lèvres de fée. Et, curieusement, l’odeur de son sexe, pas plus que son sperme, ne la rebutaient, alors que, de ce qu’il en savait, le sperme n’était pas réputé pour avoir un très bon goût. Elle avait néanmoins posé pléthore de questions, et Ulrik ne s’en souvenait pas de la moitié, d’autant plus qu’elle commençait à le pomper, ce qui avait aussi pour effet de noyer ses pensées.

« Oh, putain, hummm... T’es douée, ma chérie, hm... »

Avec sa main libre, il caressait ses cheveux, crispant ses doigts dessus, tandis qu’elle continuait, inlassablement, à le sucer. Et, ce faisant, son sexe, qui avait alors une légère érection, se mit à grossir, à enfler, et à durcir.

« C’est... C’est le sexe, Clochette. Un... Un plaisir réservé aux adultes, ma beauté. C’est normal de... D’aimer ça, mais... Il n’y a que les adultes qui aiment ça... Et... Hm... Le liquide qui s’en échappe, c’est... C’est du sperme. Il sort de mon sexe quand j’atteins l’orgasme, mais toi, ton liquide, il sort... Quand tu éprouves du plaisir. »

Ouais, parler quand on se faisait sucer... ‘Clairement pas une mince affaire. Le bourlingueur faisait du mieux qu’il le pouvait.

« Vas-y, suce... Suce encore, respire par le nez, Clochette. Tu... Tu peux lécher aussi, et... Utiliser tes dents pour mordiller... Un peu. Ressens la dureté de ma queue, sens comme tu me fais plaisir, et, plus tu pomperas, plus tu pourras goûter à... À mon sperme... »

C’est visiblement ce qu’elle voulait... Et lui, et bien, si on lui offrait l’opportunité de jouir dans la bouche d’une femme magnifique, il ne serait sûrement pas contre !
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Clochette le vendredi 22 avril 2016, 21:33:42
Mon dieu, mais qu'est-ce qui était aussi bon dans le sexe ? Elle ne comprenait pas. Clochette ne comprenait pas ! Et lui ne comprenait pas l'innocence. Que faisaient-ils ensembles, dans un vaisseau spatial, enfermés encore pour de longs jours ? Ils baisaient. Si Clochette avait connu ce mot, voilà ce qu'elle aurait dit. Mais elle ne le comprenait toujours pas, et faire l'amour lui paraissait impossible, puisqu'elle n'aimait pas. Elle ne l'aimait pas, elle ne le connaissait pas ! Alors elle ne savait pas ce qu'elle faisait. Elle faisait quelque chose qui lui plaisait, sucer ce membre, le dévorer en réalité, de ses petites lèvres et de sa langue qui s'enroulait autour du chibre. Elle était enivrée par ce plaisir étrange, par cette excitation qui la faisait frémir tout entière, comme si elle parcourait son corps entier. L'odeur du membre la prenait lentement au cœur et elle ne réfléchissait plus trop. Elle était dans cet état de nature, loin de l'être civilisé que la Magicienne avait voulu créer. La belle dame avait bien raison, la luxure était mauvaise pour la fée, elle en perdait le sens des réalités, elle en perdait même son adorable caractère d'enfant… L'obsession était de nouveau là, et la fée n'était plus intéressée que par une chose … Ce sexe, bandé, dur qui ne demandait au final que son attention.

Elle prenait même les devants, se découvrant une véritable passion pour la fellation. Ses petits doigts caressaient doucement la peau, une de ses mains vint se caler contre le bas-ventre du mercenaire alors qu'elle léchait, goutait, jouait de sa langue chaude sur le chibre. Elle pouvait l'entendre réagir, gémir, parler et toutes les questions qui lui venaient n'étaient que des preuves ultimes de son innocence sans faille. Elle était la plus perverse des inconscientes, la plus fragile des femmes … Et il ne voulait apparemment répondre. Ou peut-être qu'il ne pouvait pas ? En tout cas, elle se faisait encore complimenter, et Clochette adorait ça. L'excitation et le désir n'avaient fait qu'augmenter en elle, et les compliments éveillaient encore plus son corps et son envie. Elle voulait à nouveau lui plaire, et la fée comprenait très bien que lécher et suçoter ce membre était une manière des plus parfaites pour plaire à Ulrik. C'était peut-être ça, la base d'un relation de confiance, dans ce monde étrange ? Peter lui aurait demandé de … Voler et d'écouter Crochet … Peut-être qu'Ulrik, lui, voulait simplement pouvoir gémir. Était-il bien ? Est-ce que ça lui enlevait de la douleur ? Plus les minutes passaient, plus elle se posait milles et unes questions. Plus elle rentrait dans ce monde de stupre et de plaisir, moins elle ne comprenait.

Seul le gout un peu amère de cet étrange liquide semblait lui donner une réponse … C'était comme un nectar. Il lui avait déjà expliqué … Il réessayait. Et elle l'écoutait en relevant son adorable minois vers lui pour l'écouter, dans une position parfaitement soumise. Elle était à quatre pattes au sol, entre les cuisses de cet homme étalé par terre, à dévorer son chibre puissant. Il la récompensait de réponses, caresses et compliments … Et Clochette semblait bien. Elle semblait calme. Différente. Ses hormones peut-être ? La maturité qui essayait de s'infiltrer dans ses veines ? Ce qu'il racontait lui faisait peur et elle baissa les yeux sur le vit durci. Les Adultes et seulement les Adultes… Pourtant elle n'était pas adulte. Elle ne voulait pas le devenir ! Et elle voulait aimer ça… Encore. Elle laissa entendre un couinement boudeur, comme déçue par ses réponses et accéléra ses petits mouvements, toute frissonnante. Elle était de nouveau en train de ressentir cette chaleur intense dans son bas-ventre, son intimité perlait légèrement … Quel plaisir éprouvait-elle ?

Elle eut un sourire adorable alors qu'il lui indiquait comment gérer au mieux ce sexe. L'odeur du sperme l'intriguait toujours et elle eut un petit rire. Oui, elle en voulait encore … On aurait pas pu trouvé mieux pour une novice. Elle mordilla très légèrement, étonnée de sentir cette chose être dure, et tendre à la fois, comme une sorte de friandise. C'était gourmand. Elle léchait, elle suçotait, elle laissait l'occasion au gland de découvrir l'intérieur de ses joues, elle frottait sa langue à la chair… Elle essayait de mettre en gestes ce qu'il lui expliquait, apprenant vite, apparemment dotée d'un certain talent naturel. Les Fées n'étaient-elles pas, après tout, la nature personnifiée ? Et dans la nature, la saillie était une part essentielle de la vie. Il apparaissait donc logique que Clochette sache faire au mieux et jouer comme une experte de ce corps. Elle poussa un doux soupir, alors qu'il grossit encore. La petite chose accentuait ses mouvements encore, elle gémissait doucement.. Il grossissait encore. Elle aimait ça, elle adorait sentir le membre être pressé et serré entre ses lèvres.  Elle tira doucement la langue en avant quand il se recula très doucement, juste un peu pour ne pas l'étouffer avec la semence qui coula dans la bouche de la jeune femme. Elle avalait, le visage rougit, les joues un peu gonflées, le sperme coulant le long de son menton et vient se perdre entre le galbe de ses deux seins. Elle rit un peu, lécha le gland puis ses lèvres dans un nouveau soupir de satisfaction.


" - J'aime vraiment ça … C'est comme la sève d'un arbre ! C'est fort et ça donne … envie. Hé !"

Alors qu'elle semblait prête à mettre des mots sur son envie de luxure, la fée sembla déconcentrée … Elle se détourna, se relevant, toujours si nue, si belle. Elle  regardait par ce qui lui semblait être des fenêtres. Il y avait à l'extérieur … Une telle vue, un tel paysage spatial. C'était nouveau ça aussi. Elle se déplaça lentement pour se coller à la vitre, totalement désintéressée par le sexe. Une seule émotion en même temps, elle ne pouvait pas tout prendre en compte. Elle était émerveillée. Elle sentait le frisson de l'aventure la parcourir alors qu'elle regardait à l'extérieur, des étoiles dans les yeux, le souffle rapide. Elle avait du mal à en croire ses mirettes. Elle avait la poitrine compressée contre la vitre, le dos cambré, le cul en arrière. Un pur appel à la luxure, avec ce sourire rayonnant ancré sur ses lèvres alors qu'elle gémissait très tendrement.

" - C'est magique … Je … Merci !"   Elle se tourna très légèrement vers lui avec un sourire encore plus beau, encore plus grand, resplendissant. Elle le remerciait adorablement de lui offrir de telles expériences. " - Je veux en voir plus ! Je veux … en sentir plus ! Je veux … Plus ! S'il vous plaît ! Je suis sûre que vous savez m'en donner plus. Je ferai tout pour vivre encore plus." Elle  se tourne, le dos contre la vitre, le fixant, comme s'il avait toutes les réponses pour sa vie entière.
Titre: Re : L'espace, c'est le luxe absolu. |Ulrik|
Posté par: Ulrik le samedi 23 avril 2016, 23:14:50
Ulrik n’aurait jamais cru tomber sur une telle bombe en allant dans un monde aussi primitif. Plus il était avec cette fée, et plus elle le surprenait. Certes, il avait compris que sa connaissance du sexe était très parcellaire, mais, quand on voyait la fascination qu’elle avait pour son chibre, et le talent inné dont elle faisait preuve en s’attaquant à son sexe, Ulrik avait du mal à voir en elle une pure innocente. Du moins, il était partagé. Certes, il sentait en elle l’innocence, naïve et touchante, mais il sentait aussi autre chose. Elle suçait son sexe avec un tel talent qu’elle réveillait encore son érection, et lui, pauvre homme, incapable de retenir les élans fougueux de cette femme, crispait ses mains sur ses cheveux. Comment expliquer une telle fascination pour le sperme ? De ce qu’il avait cru comprendre, c’était en réalité plutôt infect à boire, mais elle, au contraire, elle se prélassait de la moindre petite goutte de ce nectar. Était-ce commun, aux fées, ou juste propre à cette mystérieuse Clochette ? Elle qui avait semblé vouloir le tuer en perdant sa petite clochette se révélait maintenant être d’une incroyable docilité. Un changement de comportement aussi incompréhensible que... Jouissif.

Et puis, en-dehors de toutes ces questions, Ulrik ne serait jamais contre une fellation. Elle s’enfonçait en lui, et il avait de plus en plus de mal à se concentrer, à penser de manière cohérente. Le sexe était comme une force ancestrale qui remplissait la toile de ses pensées, une peinture blanche qui noyait toutes les faïences et tous les dégradés pour ne laisser subsister que l’être préhistorique qui se dissimulait en lui. Ses soupirs profonds trahissaient autant son excitation que ses mains serrant les doux cheveux de la fée que sa queue qui remuait dans sa bouche, tapant parfois dans sa gorge.

Il sentait la langue de la femme glisser sur sa queue, ses lèvres se comprimer sur sa chair, la femme aspirant l’air, amenant sa salive à frotter sur sa queue, puis le raclement de ses belles dents... Autant de sensations exquises qui le dominaient. Il se forçait à la regarder, baissant la tête, voyant cette belle tête remuer entre ses cuisses, totalement concentrée sur sa tâche. Aucun regard complice, aucun air de connivence, comme pour s’assurer qu’Ulrik prenait son pied. Non, son plaisir, en l’état actuel des choses, était accessoire. Est-ce que Clochette le suçait vraiment par perversion, ou parce qu’elle voulait encore boire de ce sperme ? Ulrik aurait honnêtement penché pour un mélange des deux, avec une prédominance de la faim.

« Hmmm... Ma petite chérie, haaa... Vas-y, vas-y... »

Ulrik sentait la femme tirer sur sa queue, qui devenait plus grosse, plus douloureuse, lui donnant l’impression d’être un volcan en éruption. La lave en fusion allait bientôt éclater, droit dans la bouche de la femme. La fée filait d’avant en arrière, enfonçant sa queue aussi loin que possible par moment.

Le temps défila rapidement, pendant que son vaisseau, en pilotage automatique, s’arrêta dans l’espace, ouvrant ainsi les panneaux, le temps que ses moteurs se refroidissent. Ulrik sentit l’orgasme le traverser quand le vaisseau se mit en vol stationnaire. Sa respiration devenait plus lourde, plus hachée, et le jet fusa, venant éclabousser la belle bouche de la femme.

« Oh, bon sang... Haa, Clochette... ! »

Ulrik reprenait lentement son souffle. Cette fée, cette foutue fée... Dieu, elle allait la tuer ! De la sueur commençait à couler le long de son corps, et Clochette lui avoua que c’était fort, comme « la sève d’un arbre ».

*Curieuse comparaison...*

Le Gordanien resta silencieux, avant que l’attention très versatile de Clochette ne se tourne vers autre chose : le spectacle féérique des étoiles dans lesquels le vaisseau était. Un champ d’étoiles qui brillaient dans l’obscurité, un spectacle magnifique et terrible. Mais Ulrik lui, outre les étoiles, vit surtout le petit cul de Clochette, qui se dandinait devant ses yeux. Infatigable, la fée était toute serrée contre la vitre, ce qui donna à Ulrik, outre des envies, une idée.

Elle se retourna à nouveau, dos contre la vie, avec un sourire éblouissant, et Ulrik se releva alors.

« C’est ça, ma chérie... L’espace. Je parie que, là d’où tu viens, tu n’as jamais dû voir un spectacle pareil, hein ? La nuit, quand le soleil n’éclaire plus ta planète, tu les vois en levant la tête. Ici... »

Ulrik appuya sur un bouton de sa console, et, immédiatement, d’autres murs s’abaissèrent. Le vaisseau disposait d’une vue panoramique, et, comme ils étaient au beau milieu de l’espace, il n’y avait rien à craindre à abaisser les murs. Ces derniers se retirèrent donc du cockpit. Le sol, le plafond, le mur, il ne resta plus que le pupitre pour rappeler qu’ils n’étaient pas dans l’espace... Mais, outre ça, les deux amants flottaient littéralement dans l’espace.

« Des étoiles partout... »

Il y en avait partout, et on voyait même, au loin, d’immenses nébuleuses, ressemblant à d’immenses nuages qui flottaient à l’horizon. Sous eux, l’étoile de ce système les éclairait, et on pouvait également voir, toujours sous eux, une grosse planète, une géante gazeuse entourée d’anneaux.

Ulrik laissa à Clochette le temps d’observer ça, puis se rapprocha d’elle, et, en lui souriant doucement, caressa délicatement son visage.

« C’est magnifique, hein ? Pour autant, il y a une chose qui est encore plus superbe ici... Toi. »

Plus séducteur qu’on aurait pu le croire, Ulrik caressa ensuite le menton de la femme, soulevant un peu son visage, le maintenant entre deux doigts, puis alla tendrement l’embrasser. Leurs lèvres se collèrent mutuellement pendant quelques secondes, puis Ulrik rompit le baiser.

« On va faire autre chose, ma beauté... »

Ulrik aurait pu la sodomiser, mais il se disait que Clochette était encore un peu trop... Jeune pour ça. Au lieu de ça, le mercenaire, qui sentait son envie revenir, choisit de se coucher sur le sol.

« Assieds-toi sur moi... Ou, plus précisément, sur mon sexe. Empale-toi dessus, ma belle, et jouis au milieu des étoiles... Car il faut que je te dise quelque chose de très important concernant le sexe d’un homme. »

Le mercenaire laissa passer quelques secondes, comme pour montrer que son explication était sérieuse, puis reprit :

« Un sexe d’homme n’aime pas être à l’air libre. Quand on le sort de notre pantalon, il faut vite qu’il rentre dans quelque chose, ou il prend froid... »