Being a perfect slave [Yamada Hikiko]

La bibliothèque du lycée de Mishima était un grand établissement scolaire et éducatif. Elle était considérée comme l’une des plus grandes bibliothèques scolaires du Japon, car elle incluait, non seulement la bibliothèque du lycée, mais aussi celle de l’université de Mishima. L’appeler « bibliothèque du lycée » était donc en soi une erreur, et il était sans doute plus judicieux de l’appeler « bibliothèque éducative ». Elle se situait le long du campus de Mishima, et s’étalait sur plusieurs étages, à travers des rangées interminables d’étagères, de tables de lecture, et de petites salles aux étages pour les travaux collectifs. Il y avait également des maquettes ici et là, des bornes d’ordinateurs, et on trouvait aussi bien d’épais pavés et des essais scientifiques que des DVD de détente, afin d’appréhender la culture occidentale. Plusieurs DVD étaient ainsi des films occidentaux très en vogue, comme « Very Bad Trip ».

Il y avait tout le temps des élèves, et ce d’autant plus que la bibliothèque ouvrait aussi le soir, fermant ainsi avant Minuit, compte tenu du fait que beaucoup d’étudiants couchaient dans les dortoirs du lycée, soit un bâtiment proche du lycée. Mélinda n’avait donc pas été surprise d’apprendre qu’Hikiko passait sa soirée à étudier à la bibliothèque, afin de se mettre à niveau.

Connaissant un peu le système éducatif japonais, la belle vampire savait que ce dernier était très élitiste. Les étudiants japonais travaillaient d’arrache-pied pour pouvoir réussir à entrer dans les lycées, mais aussi pour réussir les concours d’admission aux universités, qui détermineraient leur avenir professionnel, et détermineraient s’ils seraient des ratés ou feraient partie de l’élite. Hikiko était en retard, et avait du mal à suivre en cours. Mélinda le savait très bien, car Hikiko avait, parmi ses professeurs, une esclave de Mélinda, qui venait tout droit de son harem de Terra, afin de lui servir d’espionne auprès des professeurs : Sochiya-senseï, qui s’appelait Kikuno. Mélinda voulait qu’Hikiko soit ici ce soir, et, pour ça, elle avait chargé Sochiya de lui mettre une mauvaise note, dans une matière où, habituellement, elle recevait des bonnes notes. Elle avait aussi chargé Kikuno d’être sévère envers Hikiko, de lui dire qu’elle devrait mieux travailler si elle voulait réussir ses examens finaux, d’exploiter son sentiment d’infériorité pour qu’elle s’enterre à la bibliothèque. Si Kikuno avait eu des remords à faire souffrir ainsi une innocente élève timide et adorable, elle n’en avait pas fait part à sa Maîtresse. Kikuno était née esclave, et le premier sien qu’elle avait tété était celui de Mélinda. Elle était sa mère spirituelle, son amante et sa Maîtresse, celle qui l’avait défloré en la prenant de partout. Contester ses ordres n’était même pas une option théorique.

De toute façon, Mélinda faisait souffrir Hikiko pour son bien-être. Elle voulait avoir une nouvelle servante qui lui lècherait les pieds, et elle avait déjà tous les arguments pour faire d’Hikiko sa petite poupée. Mélinda était venue sur Terre pour obtenir des esclaves, après tout, pour s’enrichir, que ce soit pour les envoyer ensuite dans son harem sur Terra, ou pour s’en servir ici pour monter un discret petit empire. Son regard s’était porté il y a quelques semaines sur Hikiko, et elle avait utilisé ses ressources et son influence pour en savoir plus sur elle. L’enfance d’Hikiko avait eu lieu à Osaka, soit à proximité de Seikusu. Une petite fille adorable, sans histoire. Elle avait appris pourquoi ses parents l’avaient envoyé à Seikusu en consultant le dossier scolaire d’Hikiko. Son père était un homme d’affaires, et elle soupçonnait un homme dur, qui voulait beaucoup de sa fille, et qui était tellement déçu de ses piètres résultats qu’il avait décidé de l’envoyer dans un lycée bien réputé au niveau de l’admission des élèves à l’université. Mélinda avait aussi appris, en consultant les archives du journal, la notice nécrologique de sa grand-mère, Yamada Natsuki. Sa mort avait coïncidé avec la chute des notes d’Hikiko, formant ainsi un autre angle d’attaque.

Mélinda s’avançait ainsi dans la bibliothèque, recensant ce qu’elle savait sur Hikiko, tout en la cherchant le long des allées.

*Petite souris, petite souris, où te caches-tu ?*

Il était 23h30, et il n’y avait quasiment personne dans la bibliothèque... Du moins, à part elle, et une pauvre petite femme isolée qui allait avoir sous peu la chance de sa vie.

La journée avait été très pénible pour Hikiko, elle avait d’abord très mal dormi, due en partie à des cauchemars incessants, ensuite elle se réveilla en retard pour être par après coulée dans le cours de sa matière forte. Sochiya-senseï ne semblait pas heureuse non-plu, car elle insista sur le fait que Hikiko coulerait certainement.  Mme Kikuno semblait bien vouloir insister sur le fait que Hikiko doive absolument aller étudier à la bibliothèque, ce qui semblait à Hikiko une bonne idée.  Elle repensait à tout cela lorsqu’elle marcha pour la première fois dans la grande bibliothèque de Mishima. Hikiko fût complètement abasourdie lorsqu’elle remarqua la largeur de cette salle, elle était presque aussi grande que la Kokuritsu Kokkai Toshokan.

La jeune étudiante aimait parcourir à travers les nombreuses allées des bibliothèques, de traversé chacun des différents univers,  en lissant chacune des grandes œuvres de notre monde. Pourtant, cette fois-ci elle devrait se forcer à résister son désire.

Elle s’établit à une table, puis sortit ensuite ses diverses manuelles pour commencer à tomber dans les longues études. Après quelques heures, elle commença à s’ennuyer, elle se leva et puis pris un livre au hasard dans les rangées et commença à lire, quelques heures passèrent quand elle réalisa l’heure qui était désormais. Elle arrêta son passe-temps de lecture pour ensuite reprendre les études. Cependant, il était déjà bien tard, environs onze heures du soir, Hikiko commençait à se douter qu’elle devrait ce mettre au lit rapidement avant de répéter sa journée de malheur, elle soupira fortement, croyant qu’elle avait encore une fois échouer son cours.

Elle commençait lentement à ranger ses affaires lorsqu’elle entendit du bruit non loin d’elle, un peu prise par la curiosité qui l’habitait, elle se dépêcha à ranger ses bouquins à l’intérieur de sac, elle replaça sa jupe de lycéenne et s’approcha du bruit; d’entre les livres elle remarqua une jeune femme aux yeux d’émeraudes et aux longs cheveux chatoyants de couleur d’orge, son visage semblait presque parfait.  Cela fit un peu rougir Hikiko, cette jeune femme semblait être d’un tout autre monde différent à celui de la jeune lycéenne, sans doute une beauté pareille devait être populaire.

Hikiko continua son chemin vers la porte de la bibliothèque en essayant de contourner la belle dame et sans attirer son attention, Hikiko ne voulait pas être remarquée par les gens populaires de peur d’être encore intimider ou mise à part, comme elle l’était plus jeune.

Comme Mélinda s’y attendait, ce ne fut pas ses yeux qui repérèrent en premier Hikiko... Mais son sens vampirique, ce sixième sens qui se rapprochait de l’odorat, et qui lui permettait de sentir le sang. Ce faisant, elle sentit, en s’avançant le long des étagères, un groupe sanguin proche du sien. Bien sûr, rien ne disait qu’il s’agissait d’Hikiko, mais Mélinda avait le pressentiment que ce serait elle. En se rapprochant, elle perçut une légère ondulation sanguine, qui devait éventuellement venir d’un rougissement subit... Les timides avaient le don d’exciter follement Mélinda, car, quand ils rougissaient, leur rythme sanguin amplifiait drastiquement, ce qui formait un appel terrible pour la vampire. Mélinda s’avançait donc, et vit Hikiko arriver devant elle. Timide et nerveuse, la lycéenne n’osait pas la regarder, en longeant l’étagère.

*Le comportement typique et inconscient d’une jeune femme nerveuse qui ne veut pas qu’on la remarque... Comme c’est touchant !*

La vampire allait pouvoir agir. Elle portait aussi son uniforme de lycéenne, qui lui allait plutôt bien, et qu’elle utilisait volontiers chez elle à des fins sexuelles. Hikiko était relativement mignonne. Les deux femmes se rapprochèrent, et se croisèrent, sans qu’Hikiko ne dise quelque chose, même si son sang palpitant dans son corps indiquait qu’elle savait qu’elle venait de passer à côté de Mélinda. La vampire tourna la tête vers elle et s’arrêta au milieu de la rangée, sans rien dire. Elle attendit un peu, se mordilla les lèvres, et lâcha alors :

« Tu me snobes, Hikiko ? Ce n’est pas très poli de passer à côté d’une camarade de classe sans la saluer... »

Mélinda savait comment y faire. Elle savait qu’il y avait deux choses à savoir avec les gens qui, comme Hikiko, étaient refermés sur eux-mêmes :

• La première chose à savoir était que, tout en essayant de ne pas attirer l’attention, ils aimaient qu’on s’intéresse à eux, car l’être humain, de manière générale, était une créature égocentrique, qui, d’une manière ou d’une autre, voulait, soit dominer d’autres personnes, soit être dominé par d’autres personnes ;
• La deuxième chose à savoir était que, face à des personnes timides, il était toujours bon de jouer avec leur sentiment de culpabilité, car ils avaient naturellement tendance à se reprocher des choses. Naturellement, il fallait y aller avec délicatesse, car, si Mélinda insistait trop sur la culpabilité d’Hikiko, elle risquait de se refermer comme les fesses d’une nonne à qui on proposait une sodomie en sortie de messe.

Mélinda se retourna donc vers elle, un léger sourire sur les lèvres, et, avant qu’Hikiko ne puisse répondre, elle se rapprocha d’elle, et rajouta rapidement :

« C’est à cause de Sochiya que tu as passé ta soirée à la bibliothèque, hum ? Tu sais, je pourrais t’aider... »

Mélinda était en effet plutôt une bonne élève, mais ça n’avait rien d’exceptionnel. Elle vivait depuis plusieurs siècles, et les exercices du lycée ne lui posaient donc aucune réelle difficulté. Elle voulait être l’amie d’Hikiko... Dans un premier temps. Elle préférait faire d’elle son esclave par la séduction et l’amitié, plutôt que par la violence et la peur. C’était beaucoup plus productif pour elle.

Hikiko qui continuait son chemin la tête basse à travers les étagères, tout en en évitant l'échange d'un simple regard avec la jeune dame. Cependant, elle se fit arrêter en mi-chemin par la douce voix de la demoiselle.

- Tu me snobes, Hikiko ? Ce n’est pas très poli de passer à côté d’une camarade de classe sans la saluer...

Hikiko sursauta et se retourna vers elle, celle-ci ne c'était pas retourner pour faire face vers la jeune étudiante. Comment savait-elle son nom? Était'-elle dans l'un des cours de Hikiko? Honnêtement la jeune étudiante ne s'en souvenait point, elle essayait de son mieux d'éviter toute attention.

Hikiko balbutia quelques mots, essayant de s'expliquer qu'elle ne la snobait pas, mais avant qu'elle puisse sortir une réponse cohérente ou assez forte pour qu'elle puisse l'entendre, Mélinda se retourna avec un petit sourire et dit de sa même voix séduisante :

« C’est à cause de Sochiya que tu as passé ta soirée à la bibliothèque, hum ? Tu sais, je pourrais t’aider... »

Hikiko rougie d'embrassement, c'était une autre étudiante de la classe de Sochiya-sensei, elle avait dût surmène entendre lorsque la maîtresse de classe s'adressa à propos des notes de Hikiko.  Hikiko grinça un peu des dents et détourna des yeux quand elle s'adressa à Mélinda.  Une délicate voix balbutiante sortit de ses petites lèvres.

- T-tu pourrais m'aider...?

Hikiko commença à penser à ce la jeune dame avait en tête, elle hésita un peu avant d'accepter son offre, après tout, elle ne reconnaissait pas réellement ce visage.

- S-s'il s'agit d'études dans les bouquins, j'ai déjà tout donné pour ce soir...

« T-tu pourrais m'aider...? »

La pauvre, elle était en train de carburer comme une locomotive à vapeur. Son délicieux sang appelait Mélinda, qui l’huma joyeusement, sentant le désir s’emparer d’elle, remuant le long de son corps. Oh oui, les timides étaient des personnes effrayantes. Maintenir son calme face à eux tenait parfois du prodige. La vampire se rapprochait lentement de la petite Hikiko, qui se recroquevillait sur elle-même, trouvant visiblement que ses pieds étaient fascinants.

« S-s'il s'agit d'études dans les bouquins, j'ai déjà tout donné pour ce soir... » poursuivit-elle.

Mélinda esquissa un léger sourire. Elle hésitait sur la manière de l’aborder, se disant que ce ne serait pas trop difficile. La vampire se rapprocha d’elle, et, sans prévenir, posa chacune de ses mains sur les joues brûlantes de la femme. Son front vint heurter le sien, et, en usant très légèrement de sa force vampirique, elle plaqua Hikiko contre l’étagère, son dos heurtant les rangées de livres, leurs corps se serrant l’un contre l’autre. La bibliothèque comprenait beaucoup de petites allées sinueuses où Mélinda était sûre que des coïts rapides et brutaux avaient jadis eu lieu. Elle rapprocha son visage de celui de la jeune femme.

« Tout donné, vraiment ? Pourtant, vu la manière dont tu rougis, je pense que tu as encore de l’énergie à revendre, petite feignante... »

Sachant qu’elle avait passé la soirée à travailler, dire qu’elle était paresseuse était un peu gonflé, mais, après tout, c’était dans la nature humaine (et vampirique) de rabaisser ceux qui échouaient. Mélinda le faisait de toute manière pour une bonne cause : la décoincer. Elle restait donc près d’elle, ses jambes heurtant les siennes. Elle savait qu’Hikiko était gênée, mais ça ne l’empêchait pas d’agir. Mélinda vint se presser un peu contre elle.

« Nous ne sommes  pas dans la même classe, Hikiko... Mais je te connais... »

Mélinda parlait dans le creux de son oreille, lentement, sur une voix tendre et sulfureuse :

« J’ai vu ta tête sur les trombinoscopes de l’administration, et je me suis dit que nous devions nous trouver... »

En réalité, Mélinda avait vu il y a plusieurs semaines Hikiko, et avait trouvé que sa jupe d’écolière moulait très bien son petit cul. Il ne lui en avait pas fallu plus que ça pour se décider à agir, et à finalement la coincer dans la bibliothèque, près de l’heure de fermeture, dans un endroit où personne ne viendrait les déranger... Et, plus elle restait là, contre cette femme, plus le sang de cette dernière l’échauffait, l’excitant lentement, mais sûrement.

« Je peux t’aider, Hikiko... Je peux te faire devenir une femme très douée, qui réussira ses études, et fera plaisir à son père… Pense à la tête que fera Shōinji quand il recevra un bulletin scolaire où tu n’auras que des bonnes notes... Je suis une femme très riche, j’ai des profs qui donnent des cours particuliers aux femmes que j’estime... À mes amies. »

Les profs particuliers étaient en réalité les professeurs de Mishima qui appartenaient à Mélinda, soit parce qu’elle avait été les voir pour les soumettre, soit parce qu’elle s’était débrouillée pour les amener au sein du lycée. Oh, bien sûr, elle était loin de contrôler l’ensemble des professeurs, et ce n’était pas son souhait. Elle en contrôlait suffisamment pour pouvoir s’imposer sans heurt. Mélinda s’écarta très légèrement d’Hikiko, restant toutefois contre elle, ses mains contre les hanches de la femme, caressant tendrement cette peau qu’elle devinait douce et encore vierge sous la chemise de son uniforme.

« Veux-tu devenir mon amie, Hikiko ? » demanda Mélinda d’une voix douce.

Elle avait conscience que cette phrase faisait horriblement cliché, qu’on la croirait issue d’une conversation entre collégiens, mais, compte tenu du contexte, elle la trouvait très bien placée.

« Tout donné, vraiment ? Pourtant, vu la manière dont tu rougis, je pense que tu as encore de l’énergie à revendre, petite feignante... »

Mérdouille, ce dit Hikiko, peut-être que cette jeune demoiselle l’avais remarquée lorsqu’elle avait flâné à la place d’étudier.  Hikiko détourna les yeux du regard perçant de la jeune dame.

« Nous ne sommes  pas dans la même classe, Hikiko... Mais je te connais... »

Melinda qui était désormais dans le creux de l’oreille de Hikiko commença à dire des mots mielleux.  Hikiko commençait à trembler un peu des mains, elle se sentait très nerveuse, mais à la fois très intriguée par le comportement de Melinda.

« J’ai vu ta tête sur les trombinoscopes de l’administration, et je me suis dit que nous devions nous trouver... »

Hikiko commença un peu à douter de ses paroles, elle commençait tranquillement à vouloir s’éloigner de Melinda, cependant, avant qu’elle puisse essayer de reculer, celle-ci dit ensuite :
 
« Je peux t’aider, Hikiko... Je peux te faire devenir une femme très douée, qui réussira ses études, et fera plaisir à son père… Pense à la tête que fera Shōinji quand il recevra un bulletin scolaire où tu n’auras que des bonnes notes... Je suis une femme très riche, j’ai des profs qui donnent des cours particuliers aux femmes que j’estime... À mes amies. »

« Veux-tu devenir mon amie, Hikiko ? »

Melinda caressait les hanches de Hikiko, le visage de la jeune étudiante était devenu rouge tomate. C’était la première fois que quelqu’un avait été aussi direct avec elle, tant de question, pourtant tout semblait simple; Hikiko devait accepter son offre.

-  J-je… j’accepte.  Je veux bien être ton ami…

Avant qu’elle accepte réellement, elle n’avait qu’une seule question qui lui restait dans sa tête et elle devait le demander à la demoiselle.
 
- Pourquoi moi? Je veux dire, il y’a d’autres écolières outre que moi… Et, qu’as-tu en tête? Je ne veux pas nécessairement tricher…

Mélinda, quand elle voulait, pouvait être envahissante. La douceur était une arme très efficace face à de jeunes filles comme Hikiko. Elle imaginait sans peine une vie de privations, de rabaissement perpétuel. La seule chose intelligente à faire était d’en profiter intelligemment, de flatter son égo en lui montrant qu’elle n’était pas une femme interchangeable, un être sans intérêt, un nuisible, qu’elle avait de l’importance. Elle attendait de lire de la reconnaissance dans les yeux d’Hikiko, car cette dernière serait alors à elle, rien qu’à elle, et Mélinda pourrait se flatter d’avoir une nouvelle esclave à son service. Hikiko essayait faiblement, très faiblement, de se débattre, ce qui était plus par surprise que par réelle peur. Elle réfléchit brièvement, avant de finalement acquiescer, arrachant un léger sourire sur les lèvres de Mélinda, avant que la jeune femme ne se mette à lui poser une intéressante question :

« Pourquoi moi ? Je veux dire, il y’a d’autres écolières outre que moi… Et, qu’as-tu en tête ? Je ne veux pas nécessairement tricher… »

Mélinda pencha la tête sur le côté, et relâcha les épaules d’Hikiko, glissant ses mains dans son dos en faisant une petite moue dubitative. Toutes ses expressions faciles étaient généralement mignonnes, tant son visage était angélique. Elle était sûre que, si elle avait été moins intimidante, si elle avait vraiment joué le rôle de la sensible petite poupée, tous les hommes du lycée auraient essayé, avec plus ou moins de succès, de la séduire. Les femmes aimaient bien avoir les hommes à leurs pieds, même les hypocrites et les morues qui prétendaient que ça ne servait à rien. C’était toute l’hypocrisie du système terrien, un système où, tout en affirmant vouloir être traitée indépendamment de leur sexe, les femmes continuaient à se maquiller, à s’habiller comme des prostituées, et à se faire belle, à mettre leurs formes en valeur, en refusant que quiconque les regarde. Les Terriens aimaient bien s’embêter pour rien. Si la Nature avait donné aux femmes des silhouettes sveltes, des corps agréables, ce n’était pas pour rien.

La vampire posa ensuite un doigt sur ses lèvres, comme si elle réfléchissait.

« Pourquoi toi ? J’ai envie de dire... Et pourquoi pas ? »

Elle pencha la tête sur le côté, ayant bien conscience que cette réponse n’en était pas vraiment une, car elle ne répondait pas aux interrogations de la jeune femme.

« J’ai décidé de m’intéresser à toi, tout simplement... Si ça peut te rassurer, tu n’es pas la seule... Je suis un peu la mécène discrète de Mishima, aidant les jeunes femmes que je trouve dignes de mon intérêt... Je sens en toi un certain potentiel, et c’est pour ça que je veux t’aider, car je sens que, si tu continues ainsi, tu vas gâcher ton potentiel, c’est une chose dont j’ai horreur. »

Mélinda croisa les bras, face à Hikiko.

« Je sais que c’est une demande assez étonnante, Hikiko, mais tu n’as pas à avoir peur... Est-ce que j’ai l’air méchante ? »

On avait toujours tendance à faire confiance aux jeunes filles belles. C’était stupide, mais c’était comme ça. L’humanité était faite ainsi, et c’était quelque chose que Mélinda utilisait sans vergogne. Son physique l’avantageait, après tout.

Les mouvements de Mélinda semblaient réellement pousser Hikiko à n’y voir que du feu et à chacun des gestes qu’elle portait sur la jeune étudiante, elle semblait de plus en plus être intriguée par Mélinda, Hikiko était non seulement intéressée, mais elle s’imaginait sans doute que peut-être qu’elle se réussirait à se faire une amie, voir même une petite copine, de la façon que Mélinda agissait envers elle, dès qu’elle eut ses pensées sordides, Hikiko rougit comme une pomme, elle détourna du regard... Puis, Mélinda continua à  s’expliquer à la jeune demoiselle, chacune de ses paroles semblait être altruiste… et si, ce que Mélinda était vrai? Si Hikiko était réellement digne d’être porté attention, si c’était vrai qu’elle avait un réellement potentiel à être utilisée?

« J’ai décidé de m’intéresser à toi, tout simplement... Si ça peut te rassurer, tu n’es pas la seule... Je suis un peu la mécène discrète de Mishima, aidant les jeunes femmes que je trouve dignes de mon intérêt... Je sens en toi un certain potentiel, et c’est pour ça que je veux t’aider, car je sens que, si tu continues ainsi, tu vas gâcher ton potentiel, c’est une chose dont j’ai horreur. »

C’était peut-être ses paroles qui forcèrent Hikiko dans son choix, où c’était peut-être sa naïveté, cependant, Hikiko voulait de son plein gré que les paroles de Mélinda soient vraies.

« Je sais que c’est une demande assez étonnante, Hikiko, mais tu n’as pas à avoir peur... Est-ce que j’ai l’air méchant? »

Hikiko avait les larmes aux yeux, elle n’avait aucune idée en venant aujourd’hui qu’une telle rencontre put avoir lieu, elle passa son doigt devant ses paupières et puis elle commença à se caresser ces longs cheveux noirs.

-          N-non… Vous n’avez pas l’aire méchante…  Vous avez l’air d’une étudiante modèle… J’aimerais bien être votre ami… E-est-ce que je pourrais au moins savoir ton prénom au moins ?

« N-non… Vous n’avez pas l’aire méchante…  Vous avez l’air d’une étudiante modèle… J’aimerais bien être votre ami… E-est-ce que je pourrais au moins savoir ton prénom au moins ? »

Un sourire innocent naquit sur les lèvres de la belle vampire. Hikiko tremblait comme une feuille, et Mélinda avait même pu voir des larmes glisser de ses yeux, roulant sur des joues très rouges. La pauvre n’en pouvait plus. Pourquoi pleurait-elle ? Mélinda l’intimidait-elle donc à ce point ? Silencieusement, la vampire se répétait dans sa tête la tirade de la jeune femme... Elle avait alterné le vouvoiement et le tutoiement, ce qui signifiait beaucoup de choses. Elle était nerveuse, troublée, perturbée, et ne savait pas sur quel pied danser. La vampire la comprenait : Mélinda était instinctivement impressionnante. Il existait une théorie, au sein des vampires, qui considérait qu’un humain, étant un être inférieur, ressentait instantanément la supériorité naturelle, biologique, d’un vampire. C’était une théorie à laquelle Mélinda suivait, et ce d’autant plus facilement qu’elle avait pour elle une beauté surréaliste.

Ainsi donc, Hikiko voulait savoir son nom... Elle voulait se rapprocher d’elle, savoir si tout ça n’était pas une blague. La solitude devait peser sur les épaules. Peut-être était-ce pour ça qu’elle pleurait ? Parce que quelqu’un daignait s’intéresser à elle, et que cette personne n’était pas un paumé, un raté, mais une personne qui semblait appartenir à un autre univers, celui des grands, celui de ceux et celles qui avaient des amis, un cercle, qui n’étaient pas exclus, et qui savaient réussir en société. Ceux que les gens comme Hikiko jalousaient et enviaient sans oser se l’admettre, essayant de comprendre pourquoi eux avaient du succès, et pas elle. Mélinda pouvait presque lire en elle comme dans un livre ouvert, et elle se rapprocha lentement, posant ses mains sur les joues de la femme, caressant ses cheveux, avant de l’embrasser.

Ce fut un tendre baiser, délicieux et simple, au début. Mélinda se contenta de plaquer ses lèvres contre celles d’Hikiko, en fermant ses yeux, se rapprochant ainsi des lunettes de la jeune femme. Elle soupira faiblement, et relâcha légèrement les joues de la femme, pour poser ses mains sur ses hanches, et continua à l’embrasser, tendrement, sentant peu à peu toutes les résistances de la jeune femme céder. La vampire avança ses lèvres, et attrapa la lèvre inférieure d’Hikiko, tirant dessus, avant de la mordiller très faiblement. Elle poursuivit son baiser en gémissant, respirant par le nez, penchant la tête sur le côté, le bout de son nez venant caresser celui d’Hikiko.

Le baiser dura ainsi une bonne minute, avant que, lentement, Mélinda ne retire ses lèvres, un sourire espiègle sur le visage. Elle retira ses mains des hanches de la femme, et lui caressa la joue, brièvement, ses ongles glissant sur sa peau.

« Je m’appelle Mélinda, Hikiko. Mélinda Warren... Et tu peux me tutoyer. »

Elle lui sourit encore, et glissa ses mains dans son dos, les joignant entre elles.

« Mes lèvres ont bon goût ? » s’enquit-elle.

Après avoir dit sa phrase, Mélinda s'approcha lentement de Hikiko, puis elle mit ses douces mains sur le visage de la jeune étudiante, avant de se mettre à caresser ses longs cheveux. Puis, avant qu'Hikiko puisse faire quoi que ce soit, Mélinda s'approcha pour l'embrasser, le premier véritable baiser de la jeune demoiselle.

Dès que les deux lèvres eut contacte, Hikiko ferma les yeux lentement, elle commença à gémir, dès que Mélinda mordilla sur sa lèvre, les respirations des deux jeunes filles commença à se mélanger lentement, puis  dès que le bisou cessa, Hikiko ouvrit lentement les yeux, pour voir le splendide visage de la vampire. Hikiko qui se sentait rapidement faible, tomba sur ses genoux et essuya de ses lèves un peu de la bave... Une grande éclaire vive de sensation semblait avoir parcouru son corps en entier.

Mélinda continuait de caresser la peau de Hikiko avec ses ongles, Hikiko avait les yeux dans le vague, elle rêvasserait, on pouvait lire la confusion sur son visage, mais aussi l'acceptante; à l'intérieur d'elle se livrait un combat de la raison et celui du phantasme: elle n'était pas attentive à son environnement.

« Je m’appelle Mélinda, Hikiko. Mélinda Warren... Et tu peux me tutoyer.  Mes lèvres ont bon goût ? »

Hikiko, surprise par la question balbutia plusieurs choses incohérentes avant de répondre, elle se mordilla la lèvre inférieure.

- J-j'ai... bien aimé... Vo... Tu es très bonne...

Le baiser de Mélinda était visiblement tellement bon que l’onde de choc submergea Hikiko. Ses genoux se dérobèrent sous ses pieds, et elle tomba à genoux, devant Mélinda, visiblement secouée. Le sang d’Hikiko remontait dans ses veines, sur le point d’exploser. C’était une délicieuse symphonie, un appel exquis, qui remontait le long des entrailles de la vampire. Mélinda se mordillait les lèvres en regardant sa partenaire. Il était presque inutile qu’elle réponde, à vrai dire : la manière dont le corps d’Hikiko agissait, se tressautait, frémissait, était une réponse à part entière.

« J-j'ai... bien aimé... Vo... Tu es très bonne... »

Un sourire remonta sur les lèvres de Mélinda. Elle tremblait comme une feuille. La vampire ne lui répondit pas sur le coup, préférant caresser ses cheveux, tendrement, glissant sur ses mèches de cheveux, grattant sa peau au plus près, filant sur son cuir chevelu, ses ongles remontant le long des branches de ses lunettes en se déplaçant. À genoux devant elle, Hikiko lui avouait implicitement sa soumission. Elle était comme un deux face à un flush royal, écrasée, prête à servir. Mélinda n’avait plus qu’à faire une petite pousse pour la convaincre de se soumettre à elle-même, d’accepter pleinement l’idée de la suivre. Aucune humaine ne pouvait lui résister, tout simplement.

« Bonne ? Tu me trouves bonne ? » finit-elle par dire, avec un sourire espiègle.

Cette phrase prêtait à confusion, et Mélinda fléchit à son tour les genoux, jusqu’à s’asseoir sur elle, son visage se rapprochant de celui d’Hikiko. On aurait presque pu les prendre pour des conspiratrices. Mélinda rapprocha ses lèvres de l’oreille de sa partenaire, afin de sussurrer, dans le creux de cette dernière :

« Moi aussi, je te trouve bonne... »

Elle gloussa alors, et lécha l’oreille de cette dernière, avant de la pousser, en posant ses mains sur le haut de ses bras. Elle usa alors de sa force vampirique, et poussa ainsi Hikiko, qui se retrouva ainsi allongée sur le sol. C’était un élégant parquet, et Mélinda la rejoignit, s’allongeant progressivement sur elle, en ayant toujours, sur le coin des lèvres, cette espèce de fantôme de sourire qui la rendait si craquante. Elle fit glisser ses mains, afin d’attraper les poignets de la femme, et les souleva lentement, pour les écraser sur le sol, les maintenant ainsi. Mélinda rapprocha ainsi ses lèvres, en s’allongeant progressivement sur elle.

« Haaa... » soupira-t-elle.

Leurs seins se heurtèrent, et Mélinda abaissa lentement son visage, pour un nouveau baiser... Où elle aventura assez rapidement sa langue. Cette dernière vint glisser sur les lèvres d’Hikiko, cherchant à forcer le passage pour s’y enfouir.

Tout semblait si surréaliste aux yeux de Hikiko, la situation en elle-même semblait sortir de l'un des livres romantiques, qu'elle gardait planqués sous son lit. Elle n'était pas contre l'idée d'avoir sa première expérience avec une aussi belle demoiselle, mais elle supposait que sa virginité aurait été prise par un homme, elle pensa brièvement à sa grand-mère, les larmes commençaient à couler, elle vivait une multitude d'émotions qui se projetaient sur son visage.

« Bonne ? Tu me trouves bonne ? »

Hikiko regarda dans les yeux émeraudes de Mélinda, elle y trouva un calme apaisant, la jeune étudiante ne savait pas quoi pensé de la dernière phrase de sa compagne, cependant dès que Mélinda s'accroupit devant elle et rapprocha son visage tellement proche que la seule arrose que Hikiko pouvait sentir c'était la douce odeur parfumée de la ravissante vampire. Les lèvres de Mélinda frottaient le creux de son oreille et puis de sa voix angélique, elle prononça lentement quelques mots qui firent frémir d'envie Hikiko.

« Moi aussi, je te trouve bonne... »

Puis, dès que sa petite langue accosta l'oreille de Hikiko, la jeune étudiante de mis à gémisser de plaisir. Puis, les deux se retrouvèrent allongées sur le sol, leurs seins se touchèrent, brièvement Hikiko put sentir les mamelons de Mélinda frôler les siens, elle frémit de plaisir, avant qu'elle puisse terminer d'apprécier cet échange, Mélinda continua avec un baiser, mais un élément surpris Hikiko : l'usage de sa langue. La douce langue de la vampire caressa les lèvres de Hikiko avant de s'engouffrer à l'intérieur de la bouche de la jeune demoiselle, Hikiko ferma les yeux et son visage vira à l'écarlate.

Hikiko ne savait pas quoi faire, elle caressa l'intrus avec sa propre langue, elle essaya de passer ses lèvres sur la langue de Mélinda, pour ensuite essayer d'être son accomplisse, elle essaya de sucer la langue de Mélinda pour ensuite licher les lèvres de la jolie dame.

Hikiko gémissait, elle se sentait si lourde dans sa culotte, une sensation mouillée et électrisante, elle commença à essayer de bouger ses jambes pour essayer de cacher sa situation en dessous de sa jupe.

- Je... J'aime cette sensation... N'arrête-pas...

Prisonnière sous le corps de Mélinda, Hikiko fondait peu à peu, comme un glaçon à la dérive. La bouche de Mélinda s’attaquait à ses lèvres de la plus belle et de la plus cruelle des façons. Elle sentait Hikiko lui répondre, elle sentait les frémissements du corps de cette dernière, les oscillations de son sang, une concentration à hauteur de son intimité. Si elle avait été un homme, Mélinda aurait certainement senti une bosse commencer à se former à cet emplacement. Cependant, la vampire avait avec elle le meilleur des indicateurs : le sang. Celui d’Hikiko témoignait de son excitation montante. Entendre cette silencieuse symphonie était un régal pour Mélinda, qui continuait à l’embrasser, sans relâcher. Elle immobilisait encore les poignets d’Hikiko, une précaution un peu vaine, mais qui se justifiait par autre chose. Mélinda, après tout, voulait soumettre cette dernière. Elle voulait qu’Hikiko s’épanouisse dans la soumission et dans la servitude. C’était une approche a priori contradictoire, mais la vampire connaissait suffisamment les humains pour savoir que, sous les apparences de liberté, ces derniers redoutaient la liberté, et ne pouvaient réellement s’épanouir qu’en étant soumis à d’autres personnes : Dieux, rois, députés, Bible, Codes, lois... L’être humain était programmé pour servir, pour obéir, et non pour commander. Les êtres humains se complaisaient dans la soumission, dans l’obéissance, ce que l’Histoire témoignait et illustrait de toutes les manières possibles. Les plus grandes passions humaines se déployaient dans les cages : fanatisme religieux, totalitarisme politique... Autant de systèmes répressifs qui permettaient à l’être humain de se lâcher, alors que, paradoxalement, leur démocratie les conduisait à s’affaiblir, à s’écraser, à rentrer dans une philosophie conformiste qui broyait les initiatives. Pour Mélinda, l’être humain n’était pas fait pour être libre, et elle ne comptait donc pas offrir à Hikiko la liberté. Elle voulait que cette dernière se construise autour d’elle, qu’elle ne dépende plus que d’elle.

Mélinda continuait donc à l’embrasser, et écarta brièvement ses lèvres.

« Je... J'aime cette sensation... N'arrête-pas... »

Voilà qui faisait plaisir à entendre. Un léger sourire naquit sur les lèvres de Mélinda. Elle sentait, sur ses lèvres, le souffle précipité, accéléré, de la jeune femme. Sa langue s’avança, et lécha ses lèvres, remontant sur sa peau pour glisser sur le bas de son nez.

« Alors, continuons... »

Et elle l’embrassa encore, retournant l’attaquer pendant des minutes. Mélinda gémissait tendrement. Les baisers... Elle aussi, elle aimait ça, et les lèvres d’Hikiko avaient un goût délicieux. La vampire passa donc plusieurs minutes supplémentaires à l’embrasser ainsi, ses mains appuyées sur ses poignets. Quand l’une de ses mèches de cheveux glissait de son visage, la vampire libérait brièvement l’un des poignets de la femme, afin de remettre sa mèche à la place. Sa main retourna ensuite agripper le poignet d’Hikiko, et elle continua à l’embrasser, encore, sa langue filant dans la bouche de sa partenaire.

Après un certain nombre de minutes, Mélinda délivra les poignets de la femme, et glissa ses mains le long de ses hanches, filant le long de sa chemise, pour atteindre sa minijupe. Elle continua à descendre, heurtant les collants de la jeune femme, et remonta ensuite ses mains, sous la minijupe, se rapprochant de la culotte de la jeune femme. Mélinda se faisait alors plus espiègle dans ses baisers, mordillant les lèvres de la femme, tirant dessus délicatement, avant de retourner l’embrasser, goûtant à sa langue, jouant avec cette dernière. Ses doigts agrippèrent les rebords de la culotte, et tirèrent faiblement dessus. Elle continua à tirer dessus, et fit ainsi lentement glisser cette dernière. Elle lui sourit ensuite, en redressant sa tête :

« On se sent mieux, sans la culotte, non ? »

La langue qui défilait langoureusement dans la bouche de Hikiko devenait la seule chose que Hikiko pouvait penser, elle n’arrivait pas à comprendre la situation dans laquelle elle s’était mise, lorsque les mains de Hikiko se firent libérer, sa respiration était lente et elle cherchait son souffle, il s’agissait non seulement de son tout premier baiser avec la langue, mais aussi de sa première expérience de tel nature.

Les mains baladeuses de Mélinda se glissèrent les hanches de la jeune étudiante, jusqu’à ce qu’elle atteigne la petite culotte blanche de Hikiko, celle-ci avait des colorations par certains endroits, elle était si mouillée dans la région vaginale qu’on pouvait presque voir au travers du tissue blanc. Lentement, elle fit glisser la culotte hors de son point d’origine, Hikiko avait l’impression qu’elle allait mourir de honte, de se faire regarder ainsi par Mélinda… Elle n’était pas fière d’avoir mouillé sa culotte d’excitation … et d’anticipation?

Hikiko se posait plusieurs questions non seulement sur sa propre sexualité ses derniers jours, mais surtout sur ses propres désirs, que cherchait-elle dans une relation? Qu’est-ce qu’était une relation exactement? La seule relation qu’elle avait comme exemple était celui que sa grand-mère lui parlait souvent ou même le mariage de ses parents. Outre cela, elle n’avait que des idées et des préconceptions déjà faites sur les livres érotiques et les bandes dessinées qu’elle lissait en cachette…

Elle sentait son cœur battre fort et lourdement, cette pulsion, elle pouvait la sentir à travers son corps entier, cette douce sensation électrisante qui parsemait son corps, ça aussi, elle pouvait le ressentir. Des émotions qu’elle n’avait jamais senties…

« On se sent mieux, sans la culotte, non ? »
 
Cette phrase semblait si  étrange aux oreilles chastes de Hikiko, elle n’avait jamais entendu quelque chose surtout si c’était visé à elle,  elle prit une grande respiration, essaya de balbutier quelques que mot, elle l’inclina donc la tête doucement, malgré elle, elle était incapable de cessé de faire de petits gémissements de plaisirs.

Avec ses mains qui étaient désormais dénouées,  elle se cacha le visage qui était complètement rouge.  Elle réussit cependant à répondre à Mélinda qui continuait à la fixée de la même manière.

-          O-oui… je me sens mieux sans ma... c-culotte...

Elle était davantage embarrassée de dire à voix haute cette phrase.

La gêne d’Hikiko sembla se renforcer, au fur et à mesure qu’elle était privée de sa petite culotte. Mélinda esquissa un léger sourire amusé, en la voyant cacher son visage devant ses mains. Gênée, Hikiko agissait en pure vierge adolescente. C’était pour ça que Mélinda aimait bien chercher ses proies parmi ces jeunes femmes. Les jeunes Japonaises n’étaient pas très bien formées sur le sexe, et avaient donc du mal à lutter contre leurs pulsions. Mélinda adorait ça. Hikiko l’attirait. Son sang continuait à carburer sur ses joues, et la vampire devait se retenir pour ne pas faire pousser ses canines. Lentement, ses doigts s’approchèrent, et, sans chercher à retirer les mains d’Hikiko, titillèrent ses cheveux, glissant ainsi dessus, lentement, tendrement. Elle remua un peu sur le corps d’Hikiko, se laissant aller. Son plan initial n’était pas de coucher avec elle dans la bibliothèque, mais elle savait qu’elle ne partirait pas d’ici avant d’avoir joui, et d’avoir fait jouir la brave femme. Elle se connaissait suffisamment bien pour savoir qu’elle ne se rebifferait pas, pas à ce stade.

Lentement, ses doigts continuaient à jouer, glissant sur les oreilles de la jeune femme, qu’elle se mit à frotter entre ses doigts, les grattant avec une tendresse infinie. La vampire savait que les oreilles étaient de délicieuses zones érogènes, et elle s’amusait donc à les frotter, tout en rapprochant un peu son corps, venant frotter ses seins contre ceux de la jeune femme.

« Hum... Tu es vraiment craquante, ma belle... »

Un sourire éclaira ses lèvres, et elle se rapprocha à nouveau d’elle, l’embrassant sur le front, puis écarta ensuite les mains d’Hikiko, avec les siennes. Comme précédemment, elle retourna les plaquer sur le sol, les encerclant à hauteur de son poignet, et embrassa ensuite la femme sur les lèvres. Elle savait qu’Hikiko était excitée, qu’elle mouillait, mais ce n’était pas une raison pour la laisser respirer. Pendant plusieurs secondes, Mélinda scella ainsi ses lèvres sur celles d’Hikiko, et aventura ensuite ses mains, faisant jouer les boutons de sa chemise, les retirant tous, avant de retirer les bouts de sa chemise de sous sa jupe. Elle écarta un peu les pans de la femme, et glissa ses deux mains sous la chemise pour frotter les seins nerveux et frissonnants de la femme, sous son soutien-gorge. Tout en continuant à l’embrasser, Mélinda alla attraper la culotte de la femme, légèrement humide, puis retira ses lèvres, en esquissant un sourire, et amena la culotte, nouée dans sa main.

Avec un sourire qui révélait ses dents, Mélinda tendit son autre main, et la fit glisser le long des lèvres de la femme, son ongle pointu frottant sur ses lèvres.

« Ouvre bien grand tes lèvres... Tu as Sali ta culotte, petite cochonne... Et tu vas y goûter... »

Elle la rapprocha ainsi de la bouche d’Hikiko, et enfonça progressivement la culotte dans sa bouche, la faisant légèrement glisser, de manière à ne pas l’étouffer subitement. Peu à peu, une bonne partie du sous-vêtement était entre les lèvres d’Hikiko, et Mélinda se pencha sur le côté, embrassant le cou de la femme, léchant sa belle peau. Elle avança ensuite l’une de ses mains, et la glissa sous la minijupe, caressant le bassin de la femme, autour de son sexe.

« Ma pauvre, je te sens chaude comme un volcan prêt à entrer en éruption... Tu dois avoir chaud, non ? »

Mélinda savait très bien que, pour le moment, Hikiko ne pouvait pas répondre. Elle n’était pas en position de faire grand-chose, mais, en l’état actuel des choses, ce n’était pas vraiment un problème. Mélinda se plaisait à la voir ainsi, et c’était la seule chose qui importait.