Miyu pouvait-elle encore prétendre être insensible aux charmes de Mélinda ? Toute sa résistance, sa force... Tout s’était écroulé comme un château de cartes. La belle vampire était conquise, entre les beaux doigts de Mélinda, qui allait s’en délecter. Elle la détenait, et c’était le plus important. Miyu était à elle, et son corps la trahissait totalement. Elle avait perdu, et Mélinda sentait sa mouille glisser le long de ses cuisses. Elle la léchait lentement, tout en réfléchissant à la suite des évènements. Mélinda savait que Miyu avait perdu, qu’elle perdrait sa virginité avec elle, mais c’était le reste qu’elle envisageait. Tandis que le sang de Miyu circulait rapidement dans ses veines, Mélinda se demandait quoi faire d’elle. Relevant la tête, elle vit alors les bras de Miyu se crisper sur le corps d’Ukiko, et la plaquer contre elle. Elle planta alors ses crocs dans le cou d’Ukiko, qui se mit à gémir sans plaisir, sans que Mélinda ne soit surprise.
Sous l’effet du plaisir sexuel, le sang circulait bien plus vite dans les veines. Dès lors, il demandait bien plus d’énergie. Or, Miyu n’avait bu qu’un seul petit verre, et était encore en manque de sang. Sous l’effet de l’excitation, ce manque était encore plus crucial, et justifiait le fait qu’elle ait fini par attraper Ukiko. Le sang d’Ukiko était bon, pur, traité, noble, et elle le but donc goulument. Ukiko se mit à gémir et à soupirer. Elle ne fumait pas, ni ne se droguait, ni ne buvait, et avait une alimentation saine et équilibrée, mélangeant la viande rouge et la nourriture japonaise traditionnelle. En somme, son sang n’était pas chargé, et était d’une qualité exceptionnelle. Y goûter était donc comme plonger ses lèvres dans un immense festin sanguin. Miyu avait du le sentir, car, comme Mélinda, elle avait ce sixième sens vampirique, qui permettait de sentir le sang. Un sens très pratique.
Les dents de Miyu se plantèrent donc dans le cou d’Ukiko, venant absorber son sang, sans que cette dernière ne trouve à y redire. Elle trouvait ça génial, et, lorsque son petit cul heurta la tête de Mélinda, cette dernière, en souriant, entreprit de se redresser.
« Miyu, aaah... Encore, hum ! »
Yeux clos, Ukiko gémissait de plaisir, mouillant sans hésitation. Se faire mordre provoquait cet effet chez certaines personnes. Mélinda pensait que c’était lié au fait que la perte de sang pouvait donner l’impression de planer, vous couper provisoirement de la réalité, en vous faisant ressentir une certaine euphorie, euphorie qui, chez certaines personnes, s’exprimait de bien curieuse manière. Elle comprenait tout à fait Ukiko, et elle était plus désirable ainsi. Mélinda, après quelques hésitations, attrapa donc les jambes d’Ukiko, et la fit lentement glisser, usant ainsi de sa force pour pouvoir, progressivement, faire en sorte qu’Ukiko vienne s’allonger sur le corps de Miyu, leurs jambes venant gracieusement s’entrecroiser, dans un spectacle des plus attendrissants. Ukiko léchait le cou de Miyu, baisant son épaule, veillant toutefois à ne pas trop remuer la tête, car elle savait que c’était le genre de choses que les vampires n’aimaient pas. Plus la victime était immobile, plus la circulation du sang était facile.
On appelait aussi la morsure, de manière poétique, l’Étreinte. Il suffisait de voir les deux femmes pour le comprendre. Miyu l’enlaçait, et la morsure était terriblement romantique, très sensuelle, très érotique. Un sourire naquit sur les lèvres de Mélinda devant ce touchant spectacle. Elle se mit sur le côté, tandis que Miyu continuait à boire, et qu’Ukiko gémissait, se tortillant lentement en mouillant, posant ses mains sur les hanches de sa partenaire.
« Miyu, huuummm... Mords-moi, allez... »
Plus Miyu buvait, et plus Mélinda pouvait la sentir reprendre du poil de la bête, reprendre des forces. La puissante chasseresse vampire revenait peu à peu à elle... Mais ce n’était pas ça qui la soulagerait de ce besoin permanent entre ses cuisses, de ce gouffre qui ne demandait qu’à être apaisé. Oh oui, Mélinda sentait le feu entre ses cuisses s’accroître, au fur et à mesure que Miyu rajoutait du carburant dans son corps. Loin d’apaiser sa soif, ce sang en plus venait lourdement la lui rappeler, et, ainsi, la mettre encore plus entre les griffes de Mélinda.
*Oh oui, Miyu, tu auras beau résister, les jeux sont faits... Tu es à moi, et il ne saurait en être autrement. Je te tiens, et c’est aussi simple que ça.*
Mélinda s’aventura sur le corps d’Ukiko, et attrapa surtout l’une des mains de Miyu. Usant de sa force, elle vint la guider vers les fesses d’Ukiko, ce petit cul qui était mis en valeur par son string en latex.
« Pelote ses fesses, Miyu, imprègne-toi de ce corps... Car je suis une vampire généreuse, et ce qui est à moi est aussi à mes sœurs de sang... Tu ne peux plus renier ton appartenance à notre race, Miyu, pas quand je sens tout le bonheur que ce sang t’inspire... »
Mélinda, toutefois, veillait au grain. Il ne fallait pas que Miyu boive trop de sang, car elle ne voulait pas que sa belle Ukiko tombe dans les pommes. Or, Mélinda savait combien le sang était délicieux, et combien il était difficile, quand les crocs étaient plantés, de les retirer. Elle veillait donc, afin d’éviter que Miyu ne commette une erreur qui serait redoutable... Mais ça ne l’empêchait pas de pouvoir palper le joli petit cul d’Ukiko, et de découvrir toute la beauté du corps féminin, tout ce dont elle s’était privée jusqu’à ce que, par chance, sa route ne finisse par croiser celle de Mélinda.
C’était une petite veinarde, tout simplement.