Depuis plusieurs jours, maintenant, le lycée Mishima accueillait une nouvelle infirmière : Yukie Nishihara. Comme 99% du personnel du lycée, elle était une beauté sculpturale provoquant, à chaque fois qu’on la voyait, une hausse sensible du taux d’hormones, conduisant vraisemblablement à une hausse des accidents corporels et des visites à l’infirmerie. Et, comme chaque année, la visite médicale obligatoire avait lieu, pour chaque élève. C’était l’occasion de voir si les élèves étaient à jour dans leurs vaccins, s’ils ne se mutilaient pas, s’ils n’avaient pas des problèmes de santé, etc... Le genre de choses que le Japon prenait très au sérieux. Comme la plupart des pays d’Asie du Sud-Est, le Japon connaissait un taux de suicide assez élevé chez la jeunesse. C’était bien pour ça que Mélinda contribuait de manière aussi active à reprendre d’arrache-pied cette population désœuvrée. Elle considérerait presque ce qu’elle faisait comme une œuvre sociale, caritative, pour le bien de la société. Sa petite taille lui permettait sans problème de se faire passer pour une lycéenne, et le lycée était une véritable manne pour les esclavagistes comme elle. Il y avait quantité de filles à problème, quantité de filles rencontrant pour la première fois l’importance des hormones, et elle était là pour les guider dans leurs problèmes, les conseiller... Et en faire ses petites esclaves, fidèles et soumises.
Elle était la première ce matin. Initialement, son souhait avait été de ne pas assister à cet examen, non seulement inutile, mais dangereux pour elle. Après tout, elle n’était pas une humaine, et elle ne tenait pas à ce que son petit secret s’ébruite, avec des preuves médicales. Son intention initiale était donc de ne pas y aller, mais c’était un élément extérieur qui l’avait fait changer d’avis, propre à la récente infirmière aux seins énormes et à la tenue rose qui formait un appel au viol.
Un pur hasard, en réalité. Mélinda se promenait dans les couloirs quand Nishihara-san était passée devant elle... Et elle avait compris que cette femme était... Extrêmement particulière. En tant que vampire, Mélinda disposait d’un sixième sens, le sens sanguin, le sens vampirique, ce sens inné chez les vampires qui permettait de filtrer le sang ennemi, de le ressentir, et, à partir de là, avec de l’expérience, d’en déterminer l’origine. C’était comme le goût, permettant de dissocier le bœuf de l’haricot vert. Et, quand Nishihara-san s’était rapprochée, Mélinda n’avait... Rien ressenti. Du moins, rien ressenti se rapprochant d’une humaine, d’une vampire, d’une Terranide, ou même d’une mutante, ou encore d’une Formienne. Qui était cette femme ? Mélinda avait mené ses recherches. Elle était, après tout, une menteuse, qui avait inventé une fausse biographie, et une fausse histoire, expliquant être la fille de riches parents éloignés, afin que l’administration ne se pose pas trop de questions.
Pour l’heure, ses recherches n’étaient guère concluantes, et alla avait donc décidé d’en savoir un peu plus sur la nouvelle infirmière. Pour ce faire, elle avait utilisé ses relations pour être la première ayant la visite médicale, et pour caser ensuite ses esclaves, afin que personne ne vienne les déranger, si la séance venait à s’allonger.
Voilà donc pourquoi Mélinda se retrouvait dans le bureau de l’infirmière, une belle femme à la voix douce, aux seins énormes, et au sang... Troublant.
« J'aimerais que tu te déshabilles, s'il-te-plaît. Tu peux garder tes sous-vêtements. Je les déposerai sur la petite table que tu vois là, et tu pourras les récupérer dès que cet examen sera terminé. »
Mélinda hocha la tête, polie, observant la table.
« Je préfère les mettre moi-même sur la table, Nishihara-san. »
Elle se rapprocha de la table,, puis déboutonna lentement sa chemise, et la retira tout aussi lentement, commençant par enlever sa cravate. Elle avait un soutien-gorge noir, et déposa proprement la chemise sur la table, puis fit de même avec sa jupe. Elle s’abaissa lentement, faisant ressortir ses sens, et tira sur sa jupe, jusqu’à pouvoir la retirer. Mélinda l’attrapa alors, et se retourna, puis la déposa, tout en profitant pour s’écarter. Concrètement, elle bomba les fesses en arrière, offrant à l’infirmière une jolie vue sur sa croupe. C’était une technique de séduction comme une autre.
« Voilà... Dois-je m’allonger, Nishihara-san ? »
Elle avait lâché le dernier mot de manière assez sensuelle, tout en plantant son regard d’émeraude dans le sien.